M Pokora : «Je voulais me livrer un peu plus»

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Ce soir à Saint-Pierre-la-mer et demain à Port-la-Nouvelle, sur le podium FDJ, M Pokora
chantera des chansons de «Mise à jour», dans les bacs le 23 août prochain.

Contrairement au précédent, cet album est en français. C'est un retour aux sources ?

C'est ça : je voulais me livrer un peu plus. Je chante des choses intimes, par exemple dans «Comme un soldat», en hommage à mon grand-père décédé il y a un peu plus d'un an. Ce genre de morceaux permet aux gens de se sentir concernés, de comprendre la dimension humaine d'un artiste. Dans «En attendant la fin», je chante mes doutes et mes peurs de la vie de tous les jours. Peu de gens s'attendent à trouver une telle chanson sur un album de M Pokora, mais avec la maturité qui approche, je veux faire des morceaux dans lesquels les gens se reconnaissent. Je ne peux pas toujours chanter sur les jolies filles qu'on rencontre en boîte !

C'est donc le fameux « album de la maturité » ?

Il marque une nouvelle phase. Je commence à être un homme, il faut que ma musique évolue. Ce n'est pas un nouveau Matt mais un Matt avec 7 ans de plus. Je crée des mélodies et des tonalités qui permettent de mieux exploiter ma voix, de la mettre en avant. J'ai pris en considération des remarques de gens qui venaient aux concerts et qui s'étonnaient que je chante bien ! Ma voix a évolué, elle a beaucoup progressé depuis mon premier album.

Ça marche plutôt bien à l'étranger pour toi, non ?

Oui, je tourne pas mal en Suède, en Finlande, en Allemagne. En juillet j'ai fait un concert en Pologne avec 10 000 personnes ! C'est kiffant de voir ma musique passer les frontières ! Et monter sur scène, c'est mon plus grand plaisir. Je compose pour aller m'amuser avec le public, pour partager un moment avec les gens, les yeux dans les yeux. Le plus beau cadeau d'un artiste c'est d'entendre le public chanter ses chansons. Ça fait partie de mes plus beaux souvenirs de ces sept dernières années.