[Fini] Pauline

Bonjour a tous et toute, c'est ma premiere storie alors dites moi ceux que vous en pensez par mp

bonne lecture

Tous au long de l histoire c’est Matt POKORA qui parlera sauf dans les dialogues

Interlude :

Matt Pokora est un chanteur du RNB français, tous ceux qu’il entreprend lui réussis. Il travaille avec une équipe formidable qui l’a soutenue tous au long de son parcours. Aujourd’hui, il a trouvé sa femme de sa vie mais celle-ci est anorexique.

Chapitre 1 :

Aujourd’hui cela fait, un an que je suis avec Pauline, tous ceux passe très bien sauf sa maladie pour moi s’en ai une pour elle non. Je lui prépare une tartine de nutella et un jus d’orange avec une rose que je viens de cueillir dans le jardin. Je lui emporte tous sa dans un plateau pour lui faire une surprise.

Matt : Bébé lève toi c’est l’heure
Pauline : Matt ce matin, on est dimanche
Matt ouvrant les volets : Bébé je dois te parler
Pauline essayant d’ouvrir les yeux avec se soleil si fort dans cette pièce : je t’écoute
Matt : je t’aime
Pauline : mais pourquoi tu as fais tous sa il le fallait pas tu sais
Matt : aujourd’hui sa fait un an qu’on est ensemble. On a passé une année magnifique tous les deux mais aujourd’hui je veux aller plus loin dans notre relation de couple.
Pauline : oui je sais que cela fait un an je t’ai fais une surprise aussi

Elle se lève avec sa nuisette que je lui ai offert le mois dernier sa bretelle lui descend sur son épaule. Elle tire le tiroir de la commande et sort une petite boite, se retourne vers moi et me la tend.

Matt : mais on avait dis qu’on s’offrirai rien
Pauline : je sais mais j’ai pas pu en la voyant dans la vitrine vas s’y ouvre la boite
Matt ouvre le paquet : mais mon bébé non, fallait pas une montre lotus bleu comme celle qu’on avait vu.

Je l’embrasse tendrement, mais moi aussi je lui ai fait une surprise enfin tous au long de la journée je vais lui en faire je vous dirai tous sa. Je me lève et ouvre mon tiroir de ma table de nuit.

Matt : tu ne crois pas que je vais rien t’offrir aujourd’hui
Pauline : bébé (ouvrant son cadeau) une clé (elle se mit a rire) mais j’ai déjà les clefs de ton appartement.
Matt : non, c’est pas sa
Pauline : c’est pour quoi cette clef alors
Matt : c’est ceux que je te parlais tous à l heure sa fait un an qu’on est ensemble aujourd’hui je le sais. Je t’aime et je veux construire quelque chose avec toi. J’ai acheté une maison pour nous deux.
Pauline : mais tu es fou, bébé pourquoi sa
Matt : Je sais ceux que je veux être avec toi, je veux qu’on construise un nous et dans une maison à pour voir nos futur nous grandir.

Elle se met à pleurer, je lui pose la main sur son visage et la regarde avec mon sourire qui vous fait aussi craquer.

Pauline : je t’aime Matt merci pour cette surprise.
Matt : mange un peu et après on va aller la visiter si tu veux
Pauline : d’accord pas de souci merci Matt je t’aime

Je la regarde manger sa tartine comme d’habitude elle met une demie heure à manger celle-la et boire son jus d’orange. Alors que moi en cinq cinq c’est déjà fini. Et comme à sa manie, elle va au toilette évacuer tous ceux qu’elle vient d’ingurgiter. Je l’ai toujours connu ainsi. Je voudrait tans l’aider mais je suis impuissant, je ne sais quoi faire pour son mal être. Je lui ai proposé un suivit médicale elle ne l’a pas voulu. Je ne sais comment l’aider dans cette maladie, je voudrai sincèrement qu’elle diminue ou cesse de s’infliger ceux qu’elle fait. Apres une heure dans la salle de bain je l’attends sur le lit le visage dans les mains regardant la porte s’ouvrir.

Pauline : Bébé, je suis désolée c’est comme un appel je ne peut réciter à faire ceux que je fais.
Matt : mais tu cherche à te détruire, j’ai besoin de toi pour vivre si t’es pas la comment je vais faire pour vivre.
Pauline : je suis là et pour longtemps, ne pense pas à sa, on en a déjà parler hier allez viens on y vas. Aujourd’hui, c’est un merveilleux jour pour nous deux détruisons rien avec ma maladie.
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Chapitre 2

On est dans la voiture direction Vémars (près de St Witz), elle conduit je la regarde le vent se prend dans ses cheveux bouclés, elle est si magnifique comment peut-on croire qu’elle a cette maladie a la quelle je ne peux l’aider a la surmonter. Elle me regarde je crois que je me suis fais grillé.

Pauline : je sort à cette sortit ou pas ?
Matt : je ne sais même pas où on est là ?
Pauline : si tu ne m’avais pas regardé tu aurais pu le savoir ?
Matt : comment tu m’as grillé ? (Ils rigolent tous les deux) Vas s’y sort la on verra sur es panneaux
Pauline : comme tu veux bébé

On sort de l’A1 on voit le panneau de direction qui indique Vémars.

Matt : c’est bon on est sur la bonne route.
Pauline : heureusement

On se mit a rire au éclat, vous la verriez rire elle est magnifique, je vois une larme couler sur sa joue. C’est une larme de joie, comment peut on vivre sans amour ? Je vis pour elle aujourd’hui pour tous ceux qu’elle me donne et tous ceux qu’elle est. Mais je ne lui ai encore rien dis. Pourquoi je ne sais pas, peur d’avouer mes sentiments les plus profonds et les plus sincères.

Pauline : sorts de tes pensées, je vais ou là ?
Matt : je crois que c’est direction Moussy-le Neuf
Pauline : tu crois ou t’es sur ?
Matt quelques secondes : euh… je suis sur bébé
Pauline : et dire qu’on va habiter ici, on va souvent se perdre vu comment tu as le sens de l’orientation
Matt : mais la derniers fois c’est le responsable de l’agence immobilière qui m’avait emmené avec Hakim et E-rise, alors c’étais simple
Pauline : tu m’étonnes, et là je prends ou ?
Matt : je sais plus attend je prend les papiers, je les ai emporté.
Pauline : je vais me garer sur ce parking

Je fouille dans mon dossier, il y en a de ses feuilles juste pour l’achat d’une maison vous verriez tous sa.

Matt : c’est bon j’ai trouvé
Pauline : enfin, j’ai cru qu’on dormirait là ?
Matt : tous de même pas à ce point
Pauline : donc c’est où bébé ?
Matt : La grilloire tu tourne à droite juste après l’église et après c’est indiqué

On arrive je reconnaît le portail blanc

Matt : gare la voiture a droite juste là on va y aller à pied
Pauline : si tu veux

Elle gare la voiture là ou je lui ai dis, on prend la direction du portail blanc. Je lui prends la main, je met la clef dans la serrure et pousse ce grand portail. On vit une grand fontaine avec de la verdure tous autour, la maison se fait apparaître après quelques mètres effectué dans la propriété. Je lui laisse l’honneur d’ouvrit la porte d’entrée.

Chapitre 3

Elle l’ouvre la porte, je vois ses larmes qui sont au bord de ses yeux, maintenant elles coulent sur sa joue. Je lui fais la visite de la maison.

Pauline (ému) : Matt elle est énorme la maison
Matt : oui mais il nous faudra au moins tous sa. Viens voir dehors tu as encore rien vu on a deux hectares avec piscine.
Pauline : Matt mais tu es fou
Matt : fou de toi oui

Je lui prends la main je vois qu’elle commence à devenir faible, je lui montre l’extérieur elle est émerveillée.

Pauline d’une voix faible : on emménage quand bébé ?
Matt : sa vas pas toi viens au vas s’asseoir (un peu paniqué)

Je la vois s’affaiblir de jour en jour, je suis faible, je peux rien y faire, la voir se détruire sa me fait si mal, pourquoi ceux fait-elle tant de souffrance ? Est-ce normale ?

Matt : tu veux de l’eau ?
Pauline : non ça va
Matt : bébé, regarde toi de jour en jour tu vas mal, tu veux manger ?
Pauline : je suis juste fatiguée et avec ta surprise, tous ça m’a troublée. Alors quand est ce qu’on peut emménager là ?
Matt : elle te plait elle te convient ?
Pauline : quelle question
Matt : demain j’appel l’agence immobilière, et je te dirais sa
Pauline : d’accord

On reste là sur les marches de la terrasse enlacé. Il commence à faire chaud.

Matt : on y vas se midi j’ai réservé une table
Pauline : moi aussi

On se regarde, on s’est mit à rire tous les deux.

Matt : toi c’est où,
Pauline : toi d’abord ?
Matt : moi c’est au château Montvillargenne
Pauline : moi c’est au restaurant Saint James
Matt : deux superbes restaurant en plus
Pauline : oui en effet, alors on vas ou ?
Matt : attend je réfléchis ?
Pauline : tu sais faire sa toi (elle rigole)
Matt : sa dépend des fois mais là oui en plus c’est un choix dure à prendre ? Montvillargenne- Saint-James, Saint-James - Montvillargenne trop dure aide moi ?
Pauline : c’est pas grave on rentre on va dans aucun des deux
Matt : j’ai faim, pas toi non évidement.
Pauline : Matt (d’un ton énervé) c’est bon on va ou ta réserver si tu veux.

Elle se lève, et marche en direction de l’intérieure de la maison. Je me lève et la rattrape, je lui prends le bras.

Matt : attend bébé, je suis désolé, on peut rester la je vais chercher un Mc do si tu veux ?
Pauline : pour notre un an tu ne vas pas me faire le coup du Mc Do ? Tous de même.
Matt : euh... je crois que tu as raison sur ce point là, on va l’a ou tu as réservé j’appelle au château sa te vas.
Pauline : oui

Elle m’embrasse, je téléphone et trouve une excuse bidon. Je la regarde, vous ne pouvez pas savoir comment elle est belle. C’est une fille qu’on pourrait voir n’importe ou, naturel, douce, mais maigre je dirai très maigre,si elle m’entendrais elle gronderai encore une fois. Elle n’aime pas que je dise sa. Alors chut les filles !!
Je la sens pas très bien, je décide de prendre le volant, pour aller jusqu’au château. Vous savez en an j’ai vu sa maladie la détruire, je sais pas si vous connaissez cette maladie, enfin si on peut dire que c’est une maladie.
Apres, une demi-heure de route, on y est arrivé. Une personne s’approche delà voiture et nous ouvre la porte, je laisse les clefs sur le contact et lui me donne un ticket. On fait quelques mettre, un autre nous ouvre la porte, on se présente et on nous emmène à notre table.

Chapitre 4
Un maître d’hot nous emmené les cartes, tous ceux qu’ »il ya dessus à l’ere d’etre délicieux.

Pauline : tu prends quoi toi ?
Matt : je ne sais pas, j’hésite entre deux plats et toi ?
[Pauline : une sauté de noix de saint jaque
Matt : oui pourquoi, pas

Le maître d’hot revient, on lui fait part de ceux que nous avions choisit, puis après nous parlons de tous et de rien,je ne peux me lacer de la regarder avec des cheveux bouclé qui lui cache le visage. Les plats arrivent, comme à chaque instant pour elle c’est un calvaire de manger. Elle me regarde et mange une cuillère, elle mâche pendant des minutes. Après une demi heure elle a enfin fini son assiette.

Pauline : excuse moi, je dois y aller
Matt : non pas aujourd’hui, reste là s’il te plait, fait le pour moi.
Pauline : mais je pourrais pas (elle se lève).
Matt (prends sa main) assit toi, on doit en parler
Pauline, je crois qu’il y a rien a dire, tous est clair
Matt : pour toi oui mais pas pour moi, je voudrais savoir pourquoi tu te fais tans souffrir ?
Pauline : je ne me fais pas souffrir, si je le fais c’est pour mon bien
Matt : tu t’es regardée, regarde tes joues elles sont creuse de jour en jour, quand je te touche je ressent t’es côtes, tes hanches, je peux dessiner ton squelette rien qu’en touchant ton corps et toi tu dis que c’est pour ton bien ?
Pauline : si je fais sa c’est pour toi, pour que tu m’aimes, (ses yeux deviennent brillants), tu veux que je reste là
Matt : attend, je t’ai jamais demander de faire cà pour moi
Pauline : tu préfères une fille plus forte
Matt : oui, si, je l’aime je me fiche de comment elle est le plus important c’est ceux qu’il y dans le cœur
Pauline : (devient blanche, elle se tient la tête): Matt
Matt : sa vas pas, allez vas si sinon

Pauline sans hésiter par, direction les toilettes. Je vous dis pas ceux q’elle peut bien faire, non pas pipi ou vider ses excrément. Oui, c’est un rituelle pour elle, des qu’elle mange c’est direction les toilettes pour enlever toutes cette merdes comme elle dit. Au bout d’un quart d’heur elle est de retour.

Pauline : Matt
Matt : (lui coupe la parole) : non, c’est bon, j’ai demander l’addition, sa sert a rien de manger dans un super restaurant si c’est pour tous foutre en l’air
Pauline : mais tu comprend rien, tu peux pas m’aider (elle prend son sac et parts comme un éclair)

Je n’ai pas compris ceux que j’ai fais, je règle et part pour la retrouver, je croyais qu’elle serait à la voiture mais l’hôte de parking m’a dit : qu’elle avait pris un taxi. J’avais trop la haine, je vous jure nos un ans et elle enfin je crois plutôt que j’ai tous gâcher. Je l’appel mais je tombe sur son répondeur, normal je serais elle je ferai de même. Je rentre à l’appartement, elle n’est pas là. Je décide d’aller sur Internet et de connaître mieux ceux qu’elle fait, ceux qui la détruit cette maladie qui nous fais qu’on se déchire malgré notre amour.

Chapitre 5

Apres un heure et demi sur un site et après d’avoir parler sur un forum, je comprends un peu cette maladie. Il est vrai que d’une personne à une autre c’est différent, certaines mangent énormément pour se faire vomir, d’autre manger pas du tout pendant des jours voir des semaines, mais toutes ces actions on des conséquences qui peut jusqu’à enlever leur vie si on ne fait rien. Il est vrai que je balise là, je prends mon téléphone. J’appel Davina pourquoi elle, elle se connaissait depuis quelles que années.

Davina : allo
Matt : salut miss, c’est Matt je voudrais savoir si tu es avec Pauline
Davina : elle est là ?
Matt : je peux lui parler ?
Davina : oui enfin je crois pas elle s’est endormi là. Lorsqu’elle est arrivée, elle était pâle, en pleure et très déçu. Qu’est ce qui sait passé, c’est la premier fois que je la voyais comme sa depuis que vous étés ensemble.
Matt : oui j’avoue que je n’ai pas géré sur ce coût là, mais je crois que j’ai compris. Je peux passer ainsi je serai là à son réveil
Davina : si tu veux, mais ne sonne pas toc et je t’ouvrirais
Matt : ok à tous de suite
Davina : à tous de suite

Je raccroche, je prends ma veste et chercher mes clef de voiture, c’est bon je les ai. Je suis dans la voiture, je met la radio lorsque tous un coup j’ai comme un flash, des notes me trotte dans la tête une futur chanson peut être. J’appel E-Rise je lui demande de notre les paroles et que je reviendrais dessus plus tard. Apres trois quart d’heure à rouler dans Paris, je suis en bas de chez Davina maintenant il faut trouver une place et éviter qu’on me reconnaisse. Comme je fais toujours, je met un tee-shirt où quelque chose sur mon tatouage du cou, puisque c’est celui-là qui me trahit quoi que les fan arrivent comme même à me reconnaître. J’ai trouver une place dans le centre commercial à quelque pas de chez elle, sa vas être chaud, sérieux, je vois pas de bande alors, je sort discrètement. Forcément, pour être discret c’est loupé, une fille de 5 ans sortait de la boulangerie je ne l’ai pas vu, je l’ai fait tomber. Je la relève mais elle m’a reconnu.

Petite fille : tu es M. Pokora
Matt : oui, mais ne le dis a personne
Petite fille : je peux avoir un bisou
Matt (sourit et lui fit sur le front) t’es adorable, je suis désolé je dois y aller
Petite fille : merci, moi je m’appelle Aloïs
Matt : Aloïs, je dois y aller mais je te dis a bientôt
Aloïs : à plus (elle partit en direction de sa maman et fit un geste de la main à Matt)

Je la regardais un instant s’éloigner, je ne dois pas rester ici, on ne sait jamais. Je suis déjà devant la porte de Davina, je toc comme elle m’avait demandé. La porte s’ouvrit :

Davina : chut, elle dort encore
Matt (en chuchotant): d’accord, sa vas toi
Davina (chuchote aussi): moi, sa vas mais toi
Matt : quoi moi ?
Davina : mais parle moins fort tu vas la réveiller oui toi sa vas
Matt : elle t’a raconté ?
Davina : non, entre ses sanglots j’ai pas trop compris, c’est à propos de son anorexie c’est sa ?
Matt : oui c’est sa, je lui prend trop la tête avec ça moi aussi
Davina : tu lui as demandé une fois pourquoi elle en est arrivée là ?
Matt : à vrai dire non je ne lui ai jamais posé cette question
Davina: c’est comme une maison il faut d’abord commencer par les fondations
Matt : tu n’as pas tord, sa fait combien de temps qu’elle s’est endormi ?
Davina : je sais pas pourquoi ?
Matt : je vais aller la réveiller
Davina : si tu veux, je dois faire des courses vous restez là le temps que je revienne d’accord
Matt : ok merci

Davina parts, moi je prends la direction de la chambre où Pauline est endormis, je suis sur le seuil de la porte. Je la regarde, elle est magnifique, on dirait un bébé, comme la petite fille que j’ai fais tomber tous à l’heure ; quoi que le petite n’était plus un bébé je sourit à cette pensé.

Pauline : Matt qu’est ce que tu fais là ?
Matt : je sui venue te chercher et m’excuser pour tous à l’heure
Pauline : non, c’est moi pourquoi se sourire ?
Matt : on doit en discuter une bonne fois pour toutes, j’ai besoin de savoir des choses et de comprendre, je souriais pour rien je t’expliquerais sa après notre discussion.
Pauline (se retourne) : que veux tu s’avoir ?
Matt (vient s’asseoir près d’elle) : pourquoi tu as commencé à faire çà ?
Pauline : pourquoi tu veux le savoir en quoi sa ‘apportera ?
Matt : je veux juste comprend,
Pauline (émue) : s’a commencé il y a quel que temps j’etais avec un garcons, et il me comparais a chaque fois avec les filles dans les magazine.
Matt : Pourquoi ?
Pauline : laisse moi te raconter toute l’histoire c’est ceux que tu veux n’est ce pas ?
Matt : d’accord, je t’écoute, je t’interromprai plus
Pauline : il me comparait avec les filles des magazines qui étaient bien, pas de ventre, belle… tu vois bien tu regarde assez ces choses là pour savoir. Moi je ne lui disais rien, mais j’étais complexée par mon poids à cette époque là, alors j’en ai parlé à une copine de classe. Toute les deux on a commencé à se faire vomir après chaque repas de la cantine, puis le dîner, le petit déjeuné. En un mois j’avais perdu 10 kilos, j’étais heureuse, car mon ex me disais que j’étais enfin belle, plus qu’avant mais un jour il est parti avec une fille plus forte que moi, je n’ai pas compris. Depuis, je continue à faire ça, je me sens bien et manger sa ne sert à rien, l’amour est plus important dans la vie (puis se met a pleurer). Parfois je souhaite arrêter, pour toi, mais je peux pas sa revient sans cesse, c’est devenue automatique.
Matt (la soulève et la prend dans ses bras) tu veux t’en sortir ?
Pauline (serré dans ses bras) oui, mais je n’aurai pas les forces
Matt : et si je te donnais une bonne raison
Pauline : j’arrête ou tu me quitte c’est sa ?
Matt : non, tu sais je suis prêt à être père et toi tu veux être mère ?
Pauline (le regarde les larmes aux yeux) : qu’est ce que tu as dit ?
Matt : veux tu être mère ?
Pauline : (elle lui fit un sourire) Matt je t’aime, pour avoir un enfant il faut que je grossisse pour avoir un poids adapté je m’étais renseignée au près de mon médecin
Matt : alors on va grossir ensemble ainsi, je t’aiderais tu veux
Pauline (pleure) : oui je dois retourner voir un spécialiste alors en parallèle.

Je l’embrassai tendrement, et je lui demande si elle est prête pour rentrer à l’appartement. Elle me dit que oui, on attend Davina qu’elle rentre et après on parts en la remerciant pour Pauline. On rentre à la maison, et on passe une soirée en couple tranquille comme deux petit vieux : c'est-à-dire télé et dodo.

Chapitre 6

Le réveil sonne, pas envie de me lever, je sens Pauline, elle a froid alors qu’il fait bon, je ressent sa chair de poule. J’ai trop de mal à ouvrir les yeux,

Matt (les yeux s’éveillent) : Pauline sa vas, tu as froid ?

Pauline ne répond pas. J’allume la lampe de chevet, elle est toute pale elle grelotte. Je réfléchis même pas je met un bas de jogging et enfile un tee-shirt qui traîne sur une chaise, je la roule dans la couette.

Matt : (paniqué) Pauline, sa vas réponds moi (je lui donne de petite baffe)
Pauline (d’une petite voix) j’ai froid

Je la prends, et l’emmène dans la douche, je lui fais couler l’eau chaude et la laisse dans la couette. Je me fous de la couette mouiller, c’est Pauline qui m’importe. On est tous les deux sous la douche, elle est brûlante sa me brûle le corps mais c’est dont ceux qui lui faut pour elle, alors je dis rien et lui donne ma chaleur corporelle en plus de celle de la douche. Elle reprend des couleurs, elle devient rose comme vous et moi. Je commence à enlever la couette toute mouillée, c’est lourd ça.

Matt : sa vas mieux, tu as repris des couleurs
Pauline : oui
Matt : mais qu’est ce que tu avais ?
Pauline : je sais pas c’est venu comme sa
Matt : tu as manger hier soir tu as été vomir ou pas ?
Pauline (d’une petite voix) : oui mais j’ai rien contrôlé
Matt (s’emportant) : de toute façon tu contrôles plus ton corps, je vais appeler un médecin tu vas aller au rendez vous qu’il va te donner et je t’accompagnerai ? C’est clair
Pauline (les larmes aux yeux) oui
Matt : je vais appeler

Je sors de la chambre, je l’entends qui se met à pleurer. Peut-être ai-je été trop dure dans mes mots. Je suis dans le salon, je chercher l’annuaire et prend rendez vous avec un médecin spécialisée mais le quelle j’en suis pas sûr il y en a tellement de spécialité dans la médecine J’hésite entre médecins : anatomie et cytologie pathologiques, ou diabétologie nutrition, nutrition ou alors psychiatrie. J’avoue que la moitié des mots je comprends pas, je dois faire un choix lequelle…pas évidant. J’appel Pauline quoi que si elle pleur encore, je choisi déjà le psy après on verra. J’appel et la secrétaire me donne un rendez-vous pour aujourd’hui, je lui ai expliqué le cas de Pauline et elle a été très compréhensive. Ils doivent avoir l’habitude de ces cas là car de nos jours beaucoup de jeunes filles font sa à cause de la société et de l’image qu’on veut leur donner. Je le dis à Pauline, je rajoute que je serai avec elle pour ce premier rendez-vous. Mais les heures passes et je dois déjà partir pour une séance de dédicace sur Paris. Je parts en ayant une énorme boule au ventre, mais je la rassure en lui disant que j’appellerai pour la maison, là son visage s’illumine comme on dit à un enfant si tu es sage tu aura ça. Partir avec une image d’elle dès le matin me donnait une joie pour la journée.

Toute la journée, j’ai fais des autographes, vous savez passer du temps avec les fan ou pas c’est quelque chose d’important car c’est ces personnes là qui font que les artistes arrivent à graver les échelon dans se métier qui est très dangereux. Il est 16h15, dans trois quart d’heure je dois être chez le psy avec Pauline je crois pas que j’y serai. Il y encore beaucoup de monde, je m’absente un instant pour appeler Pauline, je préviens le public que je reviens certain croyais que je partais j’entendais « Matt ne parts pas on est là » ou alors « on t’aime » « tu es notre number one Matt » Sa me fais sourire, en plus il y avait de tous âge, autant de filles que de garçon.

Matt : Pauline, c’est moi
Pauline : oui sa vas toi alors ta séance de dédicace sa été ?
Matt : oui, j’ y suis encore, je ne sais pas si je serais là pour 17h00
Pauline (déçus) : Matt je croyais qu’on devait faire sa ensemble
Matt : je sais que tu es déçu Bébé mais il y a encore beaucoup de monde et tu comprend je peux pas les laisser comme sa
Pauline : oui je comprend t’inquiète pas
Matt : tu veux que j’appelle Davina où quelqu’un pour t’accompagner ?
Pauline : non sa vas aller
Matt : je me dépêche et j’essaye d’être là le plus tôt possible désolé encore mon cœur
Pauline : ne t’inquiète pas dépêche toi comme même surtout
Matt : oui je me dépêche, je t’aime
Pauline : moi aussi biz
Matt : biz

Je sentais bien qu’elle était déçu, mais quoi faire laisser les fan ou retrouver Pauline. Il est vrai que c’est une fille mature et qui comprend mon métier, elle ne m’a jamais rien dit jamais rien reprochés sur des choses ou elle aurait pu mettre un accent. Elle est compréhensible, ouverte, mais aujourd’hui elle a besoin de moi, j’ai pas le choix je dois être la bas. J’appel Will

Matt : Will, il faut qu’on part, j’ai un rendez vous avec Pauline chez un Psy
Will : je ne savais pas que votre couple ne fusionnait plus
Matt (se mit à rire) : mais c’est pas pour sa, c’est pour sa maladie
Will (sourit) : d’accord je comprend mieux, écoute tu raconte une excuse et on part
Matt : je vais dire la vérité enfin presque.

On repart direction la table, vous allez rire mais je ne sais comment m’y prendre pour dire sa. Je signe quelque autographe, je vois l heure tournée, je regarde Will. Pensez-vous qu’il m’aiderait, non je lui fais des signe, au bout de dix minutes, il a compris. Il se met devant la table.

Will : désolé, mais il est tant que Matt part, il a d’autre rendez-vous.

Certaines déçus, d’autre ont compris, c’est comme partout, on part sans difficulté. Mais en sortant du parking, il y avait beaucoup de fan, j’ai eu comme un coup au cœur, mais bon parfois, il faut savoir faire des sacrifices. Pauline, elle en a fait plus d’une fois pour moi, alors cette fois-ci je pouvais le faire. Je ne pourrais pas la perdre, ou l’abandonner surtout que la veille je lui avais promis de l’aider dans cette épreuve. Il est 16h45, on est sur la rote, évidement à Paris vous connaissez la circulation, pas facile, je demande à Will de se dépêcher. Sur la route, j’essaye d’appeler Pauline, pour lui dire que j’arriverais, mais je tombe sur son répondeur. On y est, je me dépêche, à monter mais malheureusement, j’ai rencontré des filles d’une vingtaines d’années qui m’ont reconnue. Je fais quelques photos et autographes. Je monte de toute vitesse les marches, mais j’en loupe une, je me cogne le genou sur une, s'a fait trop mal. Je m’arrêt et regarde mon genoux rien de grave de toute façon aujourd’hui rien n’est grave sauf ceux qui concerne la vie de Pauline et des personnes que j’aime. Du coup, je monte moins vite les dernières marches, j’ai trop mal, je sonne et ouvre la porte.

Secrétaire : Bonjour, monsieur, vous aviez rendez-vous ?
Matt : Bonjour, oui mon amie avait un rendez vous Melle Pauline *****
Secrétaire : désole, elle n’est pas arrivée
Matt : je comprends pas il est 17h15, vous étés sur qu’elle n’est pas avec le docteur ?
Secrétaire : Oui j’en suis sur, elle devait venir toute seule ?
Matt : non, enfin oui mais non
Secrétaire : attendez je vais chercher le docteur
Matt : merci

Elle revient quelles minutes après, elle me demande de la suivre. Elle frappe et ouvre une porte.

Secrétaire : Je vous tiendrais au courant, des que votre ami arrivera
Médecin : Bonjours (il tend sa main, je la lui serre) je vous empris asseyez vous
Matt : Merci
Médecin : ma secrétaire me dit que votre amie n’est pas la savez vous pourquoi ?
Matt : non, je sais pas pourquoi
Médecin : elle devait venir seule ou pas ?
Matt : non, enfin oui mais non
Médecin : comment sa là je comprends pas expliquez vous s’il vous plait
Matt : on devait y aller ensemble, mais j’étais à une séance de dédicace alors je l’ai prévenu que je serais sûrement en retard voir même absent et puis en faite, j’ai quitté la séance plus tôt que prévus pour être là, ou elle est pas la d’ailleurs.
Médecin : d’accord, c’est pour cela que voter tété me disais quelque chose passons, vous pouvez m’indiquer les symptômes de vote compagne ?
Matt : voilà, en faite, elle mange très peu, et le si peut qu’elle mange elle se fait vomir ensuite. Depuis quelques mois, son vomissement est de plus en plus régulier et elle ne contrôle plus ses vomissement sa sort tous seuls c’est ceux qu’elle me dit.
[color:8cdf=olive:8cdf]Médecin : il serait intéressant d’avoir une personne près d’elle surtout avant les rendez-vous de ce genre, car si elle a personnes prêts d’elle elle ne va pas se sentir obliger d’y aller même si elle a de l’amour pour vous. C’est une maladie qui est très difficile à vivre, surtout pour les proches car vous voyez son état soit empirer, soit amélioré. Mais dans votre cas c’est plutôt négative, écoutez, il faut que quelqu’un la suive c’est important pour elle, pour sa vie et pour vous. Si vous voulez, je vous met un rendez vous pour demain ?
Matt : oui je comprends bien ceux que vous me dites, pour demain ok pas de problème
Médecin : il y une heure que peux vous arranger ?
Matt : le matin vers 9h30 si sa vous dérange pas
Médecin : c’est noté ainsi, je verrais ceux qu’on pourra lui proposer pour l’aider
Matt : je vous en remercie
Médecin : surtout soutenez la, aider la, et montrer votre présence auprès d’elle. Elle va en avoir besoin pour s’en sortir
Matt : ok
Médecin : un patient m’attend, si vous avez d’autre question n’hésitez pas
Matt : merci beaucoup, je vous remercie à demain alors
Médecin : bonne fin de journée à demain 9h30 au revoir
Matt : au revoir

Je sort toujours en boitant, car j’ai mal, je salut la secrétaire et redescend Will doit être en bas. Je le vois, il me fait un signe d’avancer. Je monte dans la voiture, je sais même pas ou il doit me déposer.

Will : alors, (étonné) elle est pas avec toi Pauline ?
Matt : non elle n’est pas venue
Will:pourquoi je croyais que c'etait pour elle
Matt : oui mais je n’ai pas assuré, on doit retourner demain à 9h30
Will : désolé
Matt : pas autant que moi
Will : je te dépose ou maintenant
Matt : à la maison s’il le te plait
Will : on est partis

Sur la route, je ne dis pas un mot, je pense, je pense trop. J’y suis, il me laisse, je monte, mais elle n’est pas là, je suis déçu, en colère, mais je comprends. Je repense à ceux que le médecin venait de me dire. Je mets un dvd. Je réfléchis…

Chapitre 7

Une heure que le DVD tourne, elle n’est toujours pas rentrée. Je ne sais pas ou elle est, je décide d’appeler Davina, vu que toute les deux elles sont comme les doigts de la main. Lorsque l’une ne vas pas bien, l’autre le sais automatiquement, je vous jure c’est flippant parfois.

Matt : salut davi
Davina : salut sa vas toi ?
Matt : moyen, Pauline est avec toi
Davina : non, je suis désolée, elle n’est pas la. Alors le rendez-vous chez le psy s’a été ?
Matt : non, elle n’était pas là, mais comment tu sais sa toi ?
Davina : je l’ai vu en début d’après midi. Comment sa elle n’était pas là bas ?
Matt : de toute façon tu le sera alors voila. J’étais à une séance de dédicace et je l’ai appelé en disant que je serai en retard. Enfaîte, j’ai esquivé la séance pour être la bas, mais arrivé au cabinet, elle n’était pas la. Depuis j’ai pu de new, je suis inquiet
Davina : oui, je comprends, elle a du se sentir abandonné surtout que tu lui avais dis que tu serais présent.
Matt : oui, je sais, je me sens assez coupable
Davina : tu peux l’être. Je sais pas si tu te rend contre mais lorsque tu demande quelque chose, elle essaye de le faire pour être près de toi et des que c’est le contraire c’est pas réciproque
Matt : j’avoue que j’ai foiré
Davina : de toute façon elle ne devrait pas tarder, elle devait travailler sur des dossiers avec sa collègue de travail Elodie.
Matt : Elodie ?
Davina : oui Elodie
Matt : ok
Davina : t inquiète pas elle ne devrai pas tarder
Matt : j’espère

J’entends la porte

Matt : je crois que c’est elle, je te laisse merci et a bientôt miss
Davina : de rien bisous à vous deux.

Je raccroche et je vais en direction de la porte d’entrée. Elle était avec Elodie et plein de sac dans les bras.

Pauline : coucou mon coeur
Matt : salut, bonjour Elodie
Elodie : Bonjour, désolé je dois y aller
Pauline : merci et à demain à 14h pour la réunion
Elodie : oui, bonne soirée vous deux au revoir
Matt : j’espère que tu parts pas à cause de moi ?
Elodie : non, j’ai à faire.

Elodie partis, je suis Pauline qui va en direction de la cuisine.

Pauline : il faut que je te dise quelque chose, je n’ai pas été chez le psy
Matt : je sais
Pauline (surprise) : comment tu le sais c’est Davi ?
Matt : non, elle était au courant ?
Pauline : oui, elle voulait même mi emmener mais tu m’avais dis que tu serais présent avec moi, c’est toi qui voulait que j’y aille et tu ma laissé toute seule (elle a les larmes aux yeux)
Matt : elle m’a rien dis lorsque je l’ai appelé tous à l’heure
Pauline : je lui avais fait promettre de ne rien dire
Matt : tu peux avoir confiance en elle, elle ne m’a rien dit
Pauline, je sais que je peux avoir confiance en elle, c’est sa l’amitié
Matt : je le sais, car j’étais chez le psy à 17h15, j’ai rencontré le docteur.
Pauline : pourquoi tu m’as dis que tu ne serai pas la alors ?
Matt : je me culpabilisais de te laisser alors, j’ai quitté plutôt la séance
Pauline : et tu pouvais toujours me joindre j’avais éteins mon portable
Matt : oui je tombais sur ton répondeur
Pauline : et avec le médecin, vous avez parlé de quoi ?
Matt : de quelque truc et demain on a rendez-vous tous les deux à 9h30
Pauline : cette fois ci tu sera présent ou pas ?
Matt (je la prend dans les bras) oui t’inquiète pas
Pauline : je t’ai acheté un petit truc (elle part de mes bras, elle prend et me tend un sac)
Matt : merci (je l’embrasse) mais tu sais aujourd’hui je ne mérite rien, j’ai pas assuré
Pauline : n importe quoi (elle rit), j’ai pu le droit de faire un cadeau à l homme que j’aime même si aujourd’hui il n’a pas …Matt : (je lui tire la langue) c’est bon,

J’ouvre le paquet, c’est un tee-shirt adidas tous simple, mais venant d’une personne qu’on aime cela représente beaucoup. Je l’embrasse pour la remercier.

Matt : ce soir, je prépare à manger tu veux
Pauline : si c’est autre chose que des pâtes je veux bien
Matt : elles ne sont pas bonne mes pâtes ou quoi ?
Pauline : si mais bon, il faut bien que tu fasse autre chose aussi
Matt : omelettes ?
Pauline (rigole) tu te fou de moi, je voudrais autre chose une pizza maison
Matt : tu veux sa ?
Pauline : oui tu sais faire sa ?
Matt : pas de problème ?
Pauline : très bien je te laisse les cours j’avais tous acheté, je vais prendre un douche alors
Matt : pas de souci lorsque tu seras sorti elle sera au four

Elle m’embrasse et part vers la salle de bain

Pauline : en théorie (elle rigole)
Matt : je t’ai entendu

Il est vrai que j’en ai jamais fais, mais bon si elle a tous acheté sa ne devrai pas être difficile, j’espère. Voilà je me suis peut être battue avec la pâte mais j’ai fini par y arriver, elle est au four.

Pauline : tu as fini ?
Matt : (je me retourne vers elle) oui je viens juste de la mettre dans un demi heure on sera à table
Pauline (se mit a rire) tu as de la farine partout, t’es sur que tu as bien réussi
Matt : mais oui, tu sera même surprise du résultat
Pauline : peut-être va prendre ta douche en attendant ou vas te débarbouiller pire qu’un gamin de 5 ans qui fait de la cuisine avec sa maman.
Matt : comme même pas a ce point ?

Je vais dans le couloir, il y a un miroir, je me regarde. Il est vrai que j’ai de la farine un peu partout même dans les cheveux, j’ai pas tous compris mais je suis tous blanc. Je vais dans la salle de bain, et décide de prendre ma douche. Apres quel que minutes, je sens une bonne odeur, c’est ma pizza à la Matt Pokora.

Pauline : Matt t’a pizza ?
Matt : j’arrive
Pauline: tu pourrais mettre autre chose qu’une serviette sur tes hanches
Matt : désole, je viens juste de sortir, je la sors et je vais mettre un truc
Pauline : quoi que après tous …
Matt : pauline

Elle se mit à rire. Même si aujourd’hui je n’ai pas assuré, elle a comme même le sourire sa me fait plaisir. Elle a peur être envie de s’en sortir pour moi. J’en serai flatté et si elle arrive à sens sortir sa sera le plus beau cadeau qu’on m’aura jamais fais par amour pour moi. J’ai envi de faire l’homme de la maison aujourd’hui, je prépare un plateau et emporte la pizza.

Matt : voila la pizza
Pauline, en forme de cœur, c’est trop mignon mon cœur
Matt : je l’ai fais pour me faire pardonner, je vais t’avouer que c’est pas facile de faire en forme de cœur
Pauline (un bisou évadé) merci

On mange, enfin manger pour elle s’est un grand mot. Ca serait plutôt déguster quelque boucher. Elle prend une petite bouchée de peur de prendre du poids, de peur de n’être plus aimé par les gens qu’elle aime ses proches, son amour « moi », je suis triste de ne pas la voir dévorer une pizza comme moi. Mais des filles avec cette maladie, j’en rencontre sûrement plus que je ne peux l’imaginer lorsque je parle à des fan. , On ne le voit pas tans qu’on les voit pas à table ou juste après lorsque qu’elle s inflige cet acte qui suit le repas.
Pauline, elle prend de petit morceau, les mâche pendant de longue minutes, boit beaucoup d’eau, prend souvent un yaourt. Elle fait ça pour que sa sorte plus vite, pour qu’elle n’est pas trop mal lorsque les aliments sort de sa bouche. Je pleure à l’intérieur de moi, je dois être fort. En un an, je la vois, elle s’affaiblit, son corps change, je peux vous décrire ses os de son corps, je les vois ou comme je les sens, parfois lorsque je la prend dans mes bras ou lorsqu’on fait l’amour, j’ai peur de lui faire mal peut être est-ce pour sa qu’en ce moment les geste d’amour son restreint. Les gens de mon entourage le voient à chaque fois, je dis que c’est à cause de son travail un facteur de stress. J en ai pas honte de sa maladie, je vais au contraire l’aider à s’en sortir, et si trop de gens sont au courent je suis pas sur que sa l’aidera plus, les plus proches le savent et l’aide, c’est une belle preuve d’humanité, d’amitié et d’amour.

Pauline : mon coeur
Matt : quoi, désolé j’étais dans les étoiles
Pauline : j’ai bien vu
Matt : tu voulais quoi ?
Pauline : téléphone, c’est Hakim
Matt : merci


Au téléphone :

Matt : salut
Hakim : tu faisais quoi tu en as mis du temps
Matt : désolé j’étais dans les étoiles
Hakim : je t’appelai pour te dire que la répétitions était à 9h j’ai réussi à avoir la salle comme tu me l’as demandé cette après-midi
Matt : merde
Hakim : dis pas que tu avais oublié
Matt : je serai là à 10h enfin j’espère
Hakim : comment sa tu espère, pourquoi tu ne peux pas à 9h ?
Matt : je suis avec Pauline, chez un psy
Hakim : je savais pas que votre couple battais des ailes
Matt : mais non c’est pour sa maladie

Pauline : je ne suis pas malade

Hakim : ok, s’en est une Matt ?
Matt : oui je dois te laisser à demain pas avant 10h ok
Hakim : t’inquiète pas je comprends bien à demain alors
Matt : bonne soirée
Hakim : de même


Elle parts en direction de la salle de bain, je la suis et essaye de l’interpeller, mais elle s’était déjà enfermé

Matt : Pauline ouvre moi, je veux t’aider
Pauline : j’arrive
Matt : arrêt de t’infliger ça s’il te plait sort de la si tu m’aimes
Pauline : Matt non
Matt (je sentis les larmes au bord du gouffre) : mon cœur, j’ai besoin de toi, tu es ma vie

Elle ouvrit la porte, elle pleure, je l’ai coupé dans cet acte si dure à voire, à comprendre. Mais d’un coup elle se retourne et arrive à tant devant les toilettes, elle vomit sans rien faire, je la voit, je peux rien faire. Je ne peux même pas lui dire d’arrête, elle ne contrôle plus rien, je le vois de me propre yeux, je lui donne un vers d’eau, mais elle le rejette des qu’elle l’a bu.
Apres une demis heure de douleur pour tous les deux, je la prends dans mes bras, elle pleure et pour une fois je laisse mes sentiments s’exprimer… C’est dure, j’ai l’impression de la perdre la voir si faible, regarder son corps qui n’a plus de forme, mais mon amour pour elle est encore plus fort de jour en jour. Même, si elle a cette maladie, je crois que c’est la femme de ma vie. Aujourd’hui je dois la soutenir encore plus que jamais dans son combat, je veux pas qu’elle fasse partit du pourcentage qui disparaît à cause de cette maladie. On reste là enlacé. Apres quelque minutes, elle prend une douche, je vais dans la chambre, je rentre dans les couettes, je craque, je suis peut être pas un homme qui pleur, un homme faible, mais je suis un homme qui aime et sa personne n’y peut rien. Je cesse de pleurer, je sens un corps chaud prêt de moi, ses mains viennent sur mon torse.

Pauline : sois présent comme je suis présent pour toi

Je suis surpris mais sans l’être, quelques parts je le savais mais je ne me mettais pas la pression, je me voilais la face. Je vais vous avouez que j’avais peur. Peur de quoi, de n’être pas assez fort, de n’avoir la volonté de réellement l’aider. Je le sais aujourd’hui, j’ai besoin d’elle comme jamais, elle le sait elle le sens, et je dois tous faire pour être là, et l’aider, si je dois sacrifier quelque mois à ma carrière alors je le ferais. Après tous qu’est-ce qui est le plus important, la vie ou le travail qui est aussi ma passion. Je crois qu’il n’y a pas photo n’est ce pas mes étoiles ?

Pauline : te perdre, me serait insupportable, je t’aime Matthieu

Je sens des larmes sur mes joues. Lorsqu’elle m’appelle comme sa c’est qu’elle est en colère où elle a peur. Je sens des goûtes chaudes couler sur mon dos celles-ci ne sont pas les miennes. Je sais quels mots seront forts pour l’aider, pour lui prouver que je suis là et que je suis prêt à tout pour elle. Mais si je ne lui dis pas comment elle le saura.

Matt : si tu parts, je parts, vivre sans toi c’est pas possible, je serai là, je te promet, je t’aime et je sais ceux que je veux
Pauline : merci mon cœur

Je sens une main me serrer la mienne, je ne peux pas bouger, je ne veux pas qu’elle me voit pleurer, même si elle m’entend…

Le réveil sonne, faut se lever, je suis face à elle. Je lui dis bonjours et me rends la pareil.

Pauline : bébé, tu as appelé l’agence hier ?
Matt : oui, j’ai omis de te le dire hier soir
Pauline (sourire au lèvre) : alors ?
Matt : alors quoi ?
Pauline : dis moi
Matt : tu veux savoir quoi ?
Pauline : arrête de faire l’idiot dis moi
Matt : on à les clefs dans 2 semaines donc le samedi **, on emménagera dans notre chez nous

Elle est super contente, ravit, joyeuse, elle me prends dans les bras, j’ai l’impression d’être un gros nounours dans les bras d’une petite fille, c’est trop touchant. Quelques câlins, on doit déjà se préparer pour le rendez-vous. Je vous explique plus le rituel du petit déjeuner. Sa ne change pas : manger, vomir et se laver. On est tous les deux prêt, on parts pour le médecin enfin docteur, un psy quoi.

Chapitre 8

On arrive chez le psy, on monte les escaliers, tous les deux, comme je lui avais promis. Elle me tient la main, elle me la serre.

Matt : tu as peur
Pauline : reste avec moi quoiqu’il arrive
Matt : tous ira bien j’ai rencontré le médecin hier, il est très gentil je t’assure
Pauline : je parts tu parts pas vrai
Matt : oui

Je l’embrasse sur le front, un quart de seconde j’ai cru qu’elle ferai marcher arrière. Je sonne et pose la main sur le poignet de la porte.

Matt : t’es prête ?

Elle me fait un long et tendre baiser

Pauline : maintenant oui

J’ouvre la porte, j’annonce notre arrivé à la secrétaire. Elle me tient, la main, elle me serre toujours, elle a peur, de quoi je ne sais pas, mais dans ses mains je le sens. On doit attendre l’heure, elle ne cesse de me tenir la main. Je ne l’enlève pas, elle sait que je suis la pour elle par amour. Le médecin arrive, il nous invite à le suivre, nos mains sont toujours accrochées. On rentre dans son bureau

Médecin : enchanté de vous rencontrer Melle *** et de vous revoir Mr ***
Pauline : enchanté
Matt : bonjour

Le médecin, nous installe dans un coin de la pièce ou il y comme un petit salon. Il nous explique qu’il va parler avec Pauline et que je ne dois pas intervenir quoi qu’il arrive. Il regarde Pauline et prend la parole.

Médecin : je ne sais pas si votre conjoint vous a dit, hier nous avons eu une discussion à votre sujet
Pauline : il m’a dit qu’il vous avait vu mais rien en détails
Médecin : très bien, aujourd’hui et jusqu'à tans que vous prenez confiance en moi, j’accepterai que votre conjoint soit présent, mais si un jour pour quelque raison que se soit, si il ne vient pas venez avec une personne en qui vous avez confiance. Vous m’avez compris ?
Pauline : oui
Médecin : depuis combien de temps vous serrez sa main ?
Pauline : depuis que je suis sorti de la voiture
Médecin : vous avez peur ?
Pauline :…
Médecin : si vous ne répondez pas c’est pas grave, ne vous forcez pas, mais si vous voulez répondre levez la main et j’attendrais que vous soyez prêt à sortir les mots.
Pauline : d’accord
Médecin : vous aimez la personne à cote de vous
Pauline : oui
Médecin : vous étés prêt à quoi par amour pour lui ?

Pauline ne répond pas, j’ai un nœud au ventre, je sens sa main glisser de la mienne. Elle lève sa main, on doit attendre sa réponse, elle doit prendre du courage pour le dire à lui, cet inconnu qui est la pour l’aider. Des minutes passes, le médecin, attend, je commence à m’impatienter, mais je dois rien dire.

Pauline : mourir pour lui

Je suis surpris, je la regarde, elle a les larmes aux yeux, personne ne m’avait dis sa pour moi. L’amour qu’elle a pour moi est incroyable, je ne pensait pas qu’il serait aussi fort que sa. Mourir pour une personne qu’est ce qu’il y a de plus beau à sa. Je ressent sa main se glisser dans la mienne, j’ai envie de l’embrasser, mais je ne dois rien faire. Ces quelque mots raisonne encore en moi, ils sont gravé dans mon cœur comme jamais. Je suis fier d’elle, je viens de me rendre compte que quoi qu’il arrive il faut que je sois près d’elle. Pour lui prouver que moi aussi je l’aime et que je suis prêt à tous pour elle par amour. Le médecin continue avec ses questions parfois elle ne répond pas et d’autre il faut attendre. Cela fait bientôt une heure qu’on est là, je temps passe, même si je ne peux rien dire ou rien faire, j’apprend beaucoup sur elle. La séance est fini on se revoit en fin de semaine vendredi matin même heure. On sort, dans la voiture je prends la parole.

Matt : alors ça a été
Pauline (regarde le bas coté) tu étais là ?
Matt : oui, mais je voulais savoir toi ceux que tu en pensais
Pauline : …
Matt : on est plus chez le médecin, c’est moi ton cœur, ton bébé
Pauline :… (elle se met à pleurer)
Matt : tu veux plus y aller (je lui passe mes doigts dans ses cheveux)
Pauline : (elle me regarde avec ses yeux si humide, si triste) je sais pas si j’arriverais je crois que je serais pas assez forte, je suis désolée
Matt : mais si ne t’inquiète pas je suis là, tes parents son la et Davina aussi
Pauline : oui peut être
Matt : tu viens avec moi ?
Pauline : tu vas ou ?
Matt : j’ai une répétition avec la team
Pauline : oui je verrais Davina alors
Matt : oui, elle sera là. J’ai décidé quelque chose cette nuit et j’y ai repensé chez le psy
Pauline : oui je t’écoute
Matt : je vais prendre quelques mois pour être avec toi, je fini la promo et après je suis avec toi jusqu'à tans que tu ailles mieux.
Pauline : mais pourquoi tu fais sa, si on peut jongler entre le travail et nous enfin moi. Tu fais sa à cause de moi.
Matt : Non, si je continue, j’aurai des déplacements, et je serais plus prêt de toi. Je le fais par amour pour toi
Pauline : je ne te demande pas de faire sa, tu as une carrière, tu as un avenir, on a notre avenir aussi, ne fais pas sa, je voudrais pas que tu regrette ton choix dans l’avenir.
Matt : Je le fais car j’en ai envie
Pauline : moi, je ne souhaite pas, travail que les après-midi débrouille toi pour que tu sois là juste lors de mes rendez-vous, j’ai besoin de toi lors de ses rendez-vous. Après je sais ceux que tu attends de moi, et puis comme tu as dis, il y a du monde prêt de moi.
Matt : je vais en discuter avec mes manager, on verra bien ceux qu’il me conseillerons par rapport à ma volonté.
Pauline : tu verras bien avec eux
Matt : oui, même si c’est tous vu

Sur la route, on parle de chose et d’autre. On est à la salle, je saute dans les vestiaire j’avais prévenu que j’arrivera en retard mais pas avec 2h de retard. C’est une cause qui a une excuse J’arrive personne ne dis rien, Hakim me montre les pas qu’ils ont déjà assimilé, pendant ce temps là Pauline est déjà avec Davina en train de parler.

13h, la team a faim, on décide de se faire des pâtes dans la cuisine du centre. Pauline se sent gêner, elle déteste manger en compagnie d’eux car après lorsqu’elle quitte la table pour aller à son rituel, lorsqu’elle revient certain la regarde d’après elle. Aujourd’hui tous le monde est au courent (enfin juste la team et les proches les plus chères), mais je peux comprendre ce regarde des autres, se jugement qu’on lui fait sans connaître pourquoi elle en est arrivée là. Trop de gens juge les personnes sur les premiers regarde mais si on écoute par leur cœur, comment peut-on savoir la nature et le mal être des gens. C’est ainsi que la société fais sa. La société n’est pas parfaite, mais que peut on faire, encore une fois je suis impuissant, peut être en parler avec ma plume pour que les gens l’entendent. Alors elle décide de partir, elle a sa réunion et le temps de traverser la ville, cela donne une bonne excuse. Je l’accompagne jusqu'à la voiture

Matt : tu ne voulais pas manger
Pauline : non, pour sentir leur regarde lorsque je reviens des toilettes
Matt : arrête, peut être qu’au début, ils le faisaient car ils se posaient des question mais aujourd’hui,’est différent
Pauline : pour toi peut être, je dois y aller mon cœur à ce soir.
Matt : ouais, je rentre de bonne heure.

Un petit bisou bien tendre et je repars en direction de la salle, Hakim est sur le seuil de l’accueil

Hakim : elle a encore perdu
Matt : (lui faisant un signe d’au revoir) oui, je veux plus qu’elle monte sur la balance
Hakim : je te comprends
Matt (m’assoit sur un petit muret): tu verrais en plus à la maison, elle fais plus les choses qu’elle faisait avant
Hakim : oui, mais si vous faites quelque chose pour qu’elle sens sort et qu’elle met de la volonté. Elle prendra un peu de force d’ici la fin du mois.
Matt : oui, peut être, dans la voiture, elle m’a dit « je sais pas si j’arriverais je crois que je serais pas assez forte, », je vais t’avouer que je flip un peu
Hakim : on est là, et beaucoup de personne sont prêt à l’aider, mais elle doit se rendre compte que toi tu es làMatt : oui c’est pour sa que j’ai pris une décision
Hakim : la quel
Matt : je crois que je vais prendre une pause pour être près d’elle, le temps qu’il faudra
Hakim : je te comprend,je crois que c’est une sache décision surtout pour elle, et puis la promo tu la suspend ?
Matt : oui, ou je pensai la finir, il reste quelques dates encore, en m’organisant j’arriverai à être la lors de ses rendez-vous.
Hakim : de toutes façon tu vas en parler avec tes managers
Matt : oui dans la soirée, on doit se voir pour les dernières dates
Hakim : ok, et Pauline elle est au courent ?
Matt : oui, elle ne souhaite pas que je prenne quelque moi, ou que je sois présent juste le matin pour les rendez-vous
Hakim : je la comprends aussi, tu verra avec eux, en tous cas quoi que tu face, je te soutiendrai dans ton choix, n’oublie pas sa mon frère
Matt : merci

Marion vient nous chercher pour déjeuner. On finit la répétition puis je vais la maison de disque ou j’ai rendez-vous avec mes managers. Je leur explique, le problème enfin s’en est pas un c’est juste que je dois être auprès de la femme que j’aime pour que je sois sur qu’elle se bat contre cette maladie. On en parle, on tombe d’accord, je fini la promo, et j’ai toutes les matinée en attendant que celle-ci soit fini, pour les déplacement on les a programmé le vendredi et samedi ainsi elle sera avec moi lors de mes déplacement. Je prends congé, je rentre à la maison.
Arrivée à la maison, je retrouve Pauline, je lui raconte la discussion avec mes managers, elle est contente, je la sens soulager, je suis heureux. Je vais être là pour elle, je la surveillerai, je serai son ange gardien, je ferai tous pour qu’elle y arrive. Comme à chaque soir, nous mangeons, elle fait son rituel, et ce soir, elle veut commencer à ranger pour que demain elle ramène des cartons pour le déménagement, dans deux semaines on sera dans la nouvelle maison. Mais, elle fait peut de chose, le si peux qu’elle fais elle est épuisée, je la vois même si elle veut pas le faire voir, je vais l’aider,on fait tous à deux, même si on perd du temps qu’importe,je veux pas la perdre elle. Puis après quelques heures, on va s’endormir.

Chapitre 9


Vendredi


9h, le réveil a sonné mais je l’ai éteint, on s’est rendormi. Maintenant on est en retard, même si j’ai l’habitude de l’être dans mon métier, mais pour Pauline, il ne faut pas. On ne perd pas une minute, on enfile des vêtements, et on saute dans la voiture. J’ai trop faim, je n’ai même pas pris une tartine de nutella. En plus, quand on est en retard, il y a toujours du monde sur la route, c’est ça la vie parisienne.

Matt : tu pourras me déposer à la boulangerie dans l’angle s’il te plait
Pauline : tu exagères on va être en retard
Matt : attends j’ai trop faim, tu me dépose après le feu et je me dépêche tu m’attends devant le portail
Pauline : tu as intérêt de te dépêcher
Matt : ne t’inquiète pas

Je descend au feu rouge, je cours, rentre dans la boulangerie, commande un pain au chocolat et un croissant. Je sorts, me dépêche, je suis devant le portail Pauline arrive juste. Pour une fois, personne ne m’a reconnu, même si la boulangère me fixait.

Matt : tu étais ou ?
Pauline : j’ai du me garer dans la rue derrière, il y avait pas de place, dépêche toi à manger ?

On monte, je mange en vitesse grand V, j’ai mangé trop vite j’ai le hoquet maintenant c’est balo. On rentre, et comme mardi sa main est dans la mienne, elle la serre toujours autant, peut être pour savoir que je sui bien là avec elle. On se présente, et on attend comme l’autre jour. On rentre dans le cabinet, on se rassoit à la même place et aujourd’hui c’est différent.

Médecin : aujourd’hui votre conjoint répondra aux questions que vous ne répondrez pas. C'est-à-dire, si vous voulez qu’il répond vous levez la main.
Pauline : oui
Matt : oui

Je comprend pas pourquoi je dois répondre, mais bon c’est sont travail. En tous cas Pauline à toujours sa main dans la mienne de peur que je parte, de peur que je l’abandonne dans ce lieu qu’elle déteste aller. Elle y va parce que je suis avec elle, c’est ceux que Davina m’a dit hier lors de la répétition. Parfois, je la remercie de trahir un peu Pauline, ainsi je connais quelques sentiments qu’elle ne veut pas me dévoiler surtout depuis qu’on a commencé à voir le médecin.

Médecin : à ce que je vous vous avez compris. (Il regarde Pauline) Aujourd’hui, vous vous sentez comment ?

Sa main quitte la mienne, elle lève sa main, c’est la première question, je dois déjà répondre. Je crois que je vais répondre assez souvent. C’est peut être une preuve, pour le médecin du mal être dont elle vit, ou de quelque chose comme ça. Sa main revient dans la mienne.

Matt : je me sui rendormit après que le réveil est sonné, j’ai même pas mangé enfin si, juste un pain au chocolat et un croissant que j’ai acheté sur la route. On prépare le déménagement, je suis content de partir d’où on est. Et j’ai bientôt fini ma promo, moralement s’a pourrait aller mieux même le physique va bien même très bien.
Médecin : bien, et c’est quand le déménagement
Pauline : la semaine prochaine
Médecin : vous savez pourquoi vous étés là ?

Pauline lève la main

Matt : par amour
Médecin : qu’est ce que vous aimez dans la vie ?
Pauline : Matt
Médecin : Vote conjoint représente beaucoup de chose pour vous ?
Pauline : oui, plus que vous pouvez imaginez. Il représente mon cœur, mon oxygène c’est ma moitié. Si il meurt, je meurs. J’ai besoin de lui vous pouvez pas savoir. Vivre sans lui, je ne peux même pas imaginer, je l’aime. (Elle a les yeux brillants, sa voix change) Mourir pour lui je le peux, donner ma vie je le ferai, lui donner des enfants je le veux. Je vis par amour que j’ai pour lui, je lui en donne tous les jours, toutes les heures toutes les secondes. Je ne pourrai survire si il lui arriverai quelque chose.

J’écoute ses mots, comment peut-on aimer à ce point. Elle est prête à tous, et moi. Moi, je suis comme elle je l’aime et je pourrai faire des tas de choses pour elle tous ça par amour, rien n’est impossible.

Médecin : vous sentez vous malade ?
Pauline : non
Médecin : vous aimez manger ?

Pauline lève la main

Matt : Oui, j’adore les pâtes et nutella mais pas dans le même plat tous de même
Médecin (sourit) : vous étés gêné ?
Pauline : de quoi ?
Médecin : dites moi
Pauline :…
Médecin : vous souhaitez que vote ami parte ?
Pauline : j’ai besoin de lui, il m’a promis d’être là quoi qu’il arrive (elle me prend mes mains et me serre) il reste là vous aviez dis qu’il pourrais rester jusqu’à tant que je le veuille. (Elle me regarde) Matt, partons si te plait j’en peux plus, je veux partir. (elle se leve)
Matt : Pauline, pourquoi, tu veux partir
Médecin : laissez là, partir, j’ai tiré sur une corde fragile.

Pauline ouvre la porte et sort en pleurant

Matt : je suis désolé je ne comprend pas ceux qui sait passés
Médecin : votre ami ne va pas bien, je ne suis pas sur qu’elle veuille vraiment sens sortir, enfin pas en ce moment. Elle n’a pas de force, elle s’est affaiblit depuis que je l’ai vu. La seule chose qui la fait vire c’est vous et l’amour que vous lui portez. Ecoutez, je vais être franc avec vous, on va prendre un rendez-vous une fois par semaine. Mais si s’a va pas mieux et qu’elle continue à perdre du poids aussi rapidement, je devrai la mettre dans une clinique spécialisée. Vous comprenez, je suis pas sur que sans de suivit régulier, elle puisse sans sortir malgré l’amour qu’il existe entre vous et qui est sincère.
Matt (j’ai les larmes aux yeux) : oui, je comprends bien, j’avais peur que vous me disiez ça.
Médecin : je suis désolé, Monsieur ***, elle ne trouve pas la force de sans sortir, il y aura pas d’autre solution. Venez après votre déménagement, peut être que sa débloquera quelque chose.
Matt : d’accord, je vais allez voir la secrétaire
Médecin : sincèrement désole (il me serre la main)
Matt : au revoir
Médecin : au revoir

Je sorts, prend un rendez vous, dans deux semaines après le déménagement comme me la conseillé le médecin. Je ferme la porte, des larmes coulent sur mes joues, je ne comprend d’un coup une pression arrive, sur mon cœur. C’est Pauline qui s’agrippe à moi en pleurant. Elle a du m’attendre sur le palier le temps que je sorte. Elle me serre, je sens son cœur battre prêt du mien, il ne forme plus qu’un. Elle commence à trembler, sûrement de peur.

Pauline (toujours en pleur) désolé, j’en pouvais plus pardonne moi

Mes bras l’enlacent, je regarde dans le vide. Je repense aux paroles du médecin, je sens Pauline, la perdre est possible. La mettre dans cette clinique, elle croirait que je l’abandonne, elle pensera qu’elle est un poids pour moi. Mais ce n’est pas vrai, je veux qu’elle sent sorte, comment lui faire comprendre.

Matt : c’est pas grave, mon cœur
Pauline : tu ne vas plus m’aimer
Matt : je t’aime Pauline
Pauline : je veux pas y retourner pas tous de suite, je suis pas prête.
Matt : c’est rien, on reviendra après le déménagement

On restais quelque instant comme ça et on descendit les escaliers, on est dans la voiture je conduis. Je repense à ses paroles «clinique spécialisée», je n’ose pas y songer, je serais anéantis si elle vas la dedans, putain Matt réagit. On est à la maison, j’appel la team pour dire que cet après midi, il y aura pas de répétition. J’ai pas envie de voir quelqu’un autre aujourd’hui, j’ai envie d’être avec elle, de la voir, la sentir prêt de moi. On est tous les deux, en ce moment elle dort beaucoup fatigué, faible, toute l’accumulation de la semaine, le déménagement ne l’aide pas au contraire. Elle est dans mes bras, j’ai l’impression de la protéger, d’être son ange, mais jusqu’à quand ? Je ferme les yeux.

Une sonnerie, la porte d’entrée, je dépose Pauline sur le lit, elle n’a pas réagit. Je vais ouvrir.

Hakim (joyeux) : salut toi
Matt : Salut, parle pas trop fort Pauline dort
Hakim : désolé
Matt : vas s’y rentre
Hakim : encore heureux

On se dirige vers le salon, je lui propose un verre, en même temps je prends de quoi grignoter j’ai trop faim.

Hakim : pourquoi tu as annulé cette après midi ?
Matt : je voulais être avec Pauline, tu sais ce matin ça c’est pas très bien passé le rendez vous
Hakim (surprit) : pourquoi ?
Matt : elle est partie au milieu de la séance
Hakim : pour quelle raison ?
Matt : enfaîte, je sais pas, je sais qu’elle a peur
Hakim : peur de quoi ?
Matt : je sais pas (prend sa tête avec ses deux mains pour cacher les quelques gouttes qui sont dans ses yeux)
Hakim : (lui passe la main dans le dos) t inquiète pas s’a ira mieux la prochaine fois
Matt : je ne crois pas
Hakim : comment sa ?
Matt : j’ai discuté avec le médecin, il a parlé d’hospitalisation dans une clinique spécialisée. Il trouve que depuis mardi, elle avait encore perdu du poids, et c’est trop brutal. Il m’a dit que pour le moment pour lui, elle est pas prête à se soigner, alors il a soumis cette solution si s’a va pas mieux
Hakim : oui, je comprends, peut être que c’est peut une bonne solution pour elle

Je ne répond pas, j y crois pas mon meilleur ami me dis ça, il le pense. la vérité m’éclate à la figure, je le sais quelque parts.

Hakim : regarde la vérité Matt, je sais que c’est dur à accepter mais, je la vois se
Matt (je lui coupe la parole) : c’est bon, je sais.

Une porte s’ouvre au loin, c’est celle de la chambre, je fais un signe à Hakim, on parle d’un autre sujet. Elle arrive, un peu pale, je lui propose à manger, de boire : elle veut pas. Elle demande qu’on face des carton, j’accepte Hakim nous aide. Apres quelques heures, on reprend notre quotidien, repas, son rituel. Hakim est là, il me regarde avec ses yeux vous savez comme quoi « peut être que pour sa santé c’est peut être mieux de l’hospitaliser» , elle revient , il nous quitte, on regarde une série qu’elle aime bien, puis nous partons nous coucher.

Chapitre 10

Cette semaine, ça n’a pas été facile. Pauline s’est encore affaiblie, ça me fait peur, je ne cesse de repenser à leurs paroles celles du médecin et d’hakim. Je n’en lui ai pas encore parlé, pas tous de suite, elle est si réjouie de déménager d’avoir un chez nous. Je ne veux pas tous gâcher par ce sujet, qui je sais sans aucun doute ne va la blesser, la détruire, la heurter, l’offenser.

Des amis, quelques membres de la famille seront tous la demain pour nous aider à déménager. Il est 18h, Pauline arrive avec Davina. Elles étaient parties faire des cours pour demain, il faut bien donner à manger à tout le monde durant le déménagement.
La porte d’entrée s’ouvre.

Pauline : Matt t’es là ?
Matt : oui je suis dans la chambre d’ami
Davina : tu es avec ta maîtresse
Matt : oui tous a fait

J’entendis les filles rirent, après quelques minutes elles arrivent.

Davina : elle est ou ?
Pauline : oui j’aimerai bien la voir aussi
Matt : dans un de ces cartons, je sais plus lequel, vous la verrez demain
Davina : dommage
Pauline : ouais
Matt : vous ne pouvez pas m’aider, au lieu de raconter des conneries
Davina : non, sa me fait rire de te voir travailler, après tous ceux que tu me fais endurer lors des entraînements
Pauline : je sens de la vengeance (elle rigole)
Davina : tu crois (elle rigole à son tour)
Matt : je crois rien moi, je constate (je rigole aussi)
Pauline : attend je vais t’aider, tu veux faire quoi là ?
Matt : enfaîte, il reste juste à vider cette armoire
Davina : je vais t’aider
Matt : non pas toi, toi tu touche pas à mon armoire, c’est bon les filles, je vais finir tous seul, merci comme même
Davina : tu as peur de quoi ?
Matt : avec toi, de tous
Pauline : laisse le viens on va préparer des salades pour demain
Davina : oui, laissons Monsieur tous seul

Elles repartirent en riant, je vous jure si une fille touche à votre armoire, il va y avoir un ouragan dedans, alors pas questions. J’ai fini de mettre tous mes vêtements dans des cartons, je vais rejoindre les filles.

Matt : c’est bon tous est fini, plus de carton à faire
Davina : 36 15
Matt : Pauline, elle est méchante ta copine avec moi
Pauline : (me prend dans ses bras et me fait un bisou d’amour) : laisse la, ne l’écoute pas. (Elle regarde Davina) t’es trop forte toi
Matt : (je m’écarte de ses bras) : t’es avec elle ?
Pauline : je vous aime tous les deux alors aimez vous

Davina et moi, nous nous regardons et se mit dans un fout rire. On en pleur de joie, sa faisait longtemps que sa nous avait pas arrivé ça.

Pauline : arrêtez vos connerie tous les deux
Davina : attend c’est trop fort
Matt : oui, je vous aime alors aimez vous
Davina : toi tu nous feras toujours rire
Pauline : allez c’est bon je m’en vais
Matt : bébé, reviens
Davina : tu vas ou ?
Pauline : dans le salon, faites chauffer la pizza pour vous (elle part de la cuisine)
Matt : c’est de ta faute
Davina : non c’est toi
Matt : de ta faute toi pas moi
Davina (tire sa langue) je vais la voir puisque
Matt : j’arrive

J’arrive dans le salon, elle regardais une série américaine, comme d’habitude des qu’elles sont devant une série comme ça, je dis rien car je gène. Je vais prendre ma douche, je m’allonge quelque instant sur le lit… Je me réveille en sursaut

Pauline : désolé, je voulais pas te réveiller
Matt : ça fait longtemps que je dors?
Pauline : oui trois heures, Davina vient juste de partir
Matt : il est minuit ?
Pauline : oui, tu peux te rendormir, demain tout le monde arrive à 7h30
Matt : oui, je vais manger un truc là, j’ai faim
Pauline : tu veux que je vienne avec toi
Matt : si tu veux
Pauline : je prends ma douche et j’arrive
Matt : ok

Je mange les dernière parts de pizza, je parts dans la salle de bain, elle était encore dans sa douche.

Pauline : je te vois, viens me rejoindre

Je voudrai, sa fait quelques mois, qu’il y a plus rien entre nous enfin de sexuel. La voir comme ça, s’a me fait trop mal, j’ai tellement peur de lui faire mal, je crois pas que je n’en lui ai parlé. Je sens mon tee-shirt se mouillé, un corps chaud est accroché au miens, mon tee-shirt se lève. J’en ai très envie, je vais …

Matt : attend Pauline, j’ai peur
Pauline : peur de quoi
Matt : de te faire mal
Pauline : sa fait déjà quelque mois qu’on a rien fait, je t’aime, et pourquoi me faire de mal tu m’aime pas vrai
Matt : oui, je t’aime



Apres ces quels mots nos corps s’emmêlent …

Une sonnette nous réveille

Matt : Pauline, il est 7 h 15, tu n’as pas entendu le réveil (saute du lit enfile un jogging et tee shirt)
Pauline : coucou mon cœur, je ne l’ai pas mis
Matt : excuse moi bonjours mon cœur, on est en retard (lui donne un bisou)
Pauline : oui mais merci pour cette nuit sa nous fait du bien
Matt : oui
Pauline : tu ne m’as pas fais de mal t inquiète pas

La sonnette retendit de nouveau et insiste

Pauline : je vais dans la salle de bain et toi vas ouvrir

Chapitre 11


Le déménagement s’est très bien passé, malgré une absence de réveil, on en a entendu parler toute la journée. Tous est monté, on a même l’impression qu’on a jamais déménager, ça été très vite.

Pauline part sa faiblesse n’a pas pu faire grand-chose, le si peut qu’elle faisait elle s’épuisait, elle déballait les carton avec l’aide de Davina et Marion. Je veillais toujours sur elle, pour qu’elle sût le moins et qu’elle puisse être près de nous toute la journée. Les filles l’ont très bien soutenus, elle l’aidait dès qu’elle voyait qu’elle n y arrivai plus.
Pour se premier samedi soir à la maison, tous le monde qui a participé au déménagement mangeaient à la maison, pour les remercier et être ensemble pour fêter cette occasion, notre nouvelle maison.

Aujourd’hui, on a fait beaucoup de vient et vient, tous le monde est fatigué, on leur promet de faire une crémaillère dès que possible, ainsi on pourra mieux profiter de notre amitié et le fêter dignement. Tous le monde parts petits à petits, il est 1h30 on se retrouve que tous les deux.

Pauline : sa fait bizarre on est plus que tous les deux
Matt : oui, on va au lit
Pauline : oui,

On monte les escaliers qui désormais nous emmènent à notre chambre, dans les escaliers je sens Pauline s’affaiblir, elle s’assoit

Matt : sa vas pas ?
Pauline : je ne crois pas que j’aurai assez de force pour monter
Matt : attends je vais te porter
Pauline : non, attend je vais y arriver tu as porter des cartons toutes la journée, moi je n’ai pas pu, je peux encore porter mon corps en haut même si dois faire des hâtes

Avec beaucoup de mal, elle monte quelque marche, mais je fini par la prendre dans mes bras, et la dépose sur le lit.

Pauline : merci pour tous
Matt (s’accroupi à ses pieds): ne t’inquiète pas, je t’aime et je serai toujours là pour toi
Pauline : mais regarde moi, je m’affaiblie regarde je peux même pas porter un carton ou monter des escalier pour aller à notre chambre
Matt (je lui touche le visage): c’est rien, mon cœur, on a eu une dure journée, c’est normal
Pauline (enlève ma main) : je ne crois pas, je vais prendre une douche

Elle est dans sa douche, je vais la rejoindre, on se regarde, je peux vous décrire ce corps que je lave. Son visage se creuse de jour en jour, elle a des yeux fatigués comme si elle suivait une thérapie. Je vois ses clavicules, elles sont longues, je passe mes doigt dessous, je sens ses humérus et on peut les voir, c’est une sensation bizarre on se demande ou les muscles sont cachés. On peut voir ses côtes, je peux vous dire combien il y en a. Je passe mes doigts le longs, mes doigts sont plus gros que ses entre côtes, toucher son corps enfin je touche son squelette, sa me fait peur, peur de la perdre, peur de ne plus la voir, peur de la mettre dans cette endroit. Lorsque mes mains descendent vers le bas, je ressens deux petite bosse se sont ses hanches enfaîte son bassin, elle apparaissent bien, même trop bien. Puis en descendent c’est toujours la même chose, même mon avant bras et plus gros que ses mollets. Je sais pas si vous voyez bien ceux que je touche, ceux que je vois mais la voir ainsi sa me fait donne des remords, des remords d’être impuissant de ne pas pouvoir l’aider. J’ai l’impression que c’est moi qui la tue à petit feu. Je me mets à pleurer, je sens sa main sur mon visage.

Pauline : bébé qu’est ce que tu as ?
Matt : non rien
Pauline : ses larmes sa signifie quoi alors ?
Matt : rien ne t’inquiète pas
Pauline : dis moi, mon cœur on s’est toujours promis de tous se dire
Matt : je pensais à quelque truc pour mes étoiles
Pauline : tu pleures pour elle, tu leur donnes une belle preuve d’amour. On sort, j’ai envie de dormir
Matt : oui, je fini de me rincer

Apres quelle que minute, je fini par rentrer dans le lit. Pauline n’était pas encore endormis, je me blottis contre elle, je la prends dans mes bras. Je ferme les yeux, je me vois partir dans mon sommeil, je ne contrôle rien.

Chapitre 12

Il est 13 heure lorsque mes yeux s’ouvrent devant le réveil, je me retourne. Je fais de petits bisous dans le coup pour la réveiller, je crois que j’ai réussit mon coups

Pauline : Matt laisse moi
Matt : allez lève toi, on est chez nous
Pauline : tu exagère, donne moi un bisou d’amour

Je lui fais un bisou d’amour, je me lève et ouvre les volets, la fenêtre. Il fait trop beau j’avance sur le balcon qui a une vu sur tous le jardin et la piscine. Je sens de petites mains, sur mon ventre qui remonte sur mon torse.

Matt : tu as vu comme c’est beau
Pauline : je vois que ton dos, mais il est pas mal

Je la fais un tour pour qu’elle se retrouve devant moi je lui fait un bisou et la met face au jardin, je la tiens dans mes bras

Pauline : oui en effet, tu sais jardiner avec toute cette verdure, il va falloir l’entretenir
Matt : sa doit pas être difficile, à nous deux, comme même
Pauline : moi je ne sais pas couper une haie ou passer la tondeuse
Matt : moi non plus, pourquoi tu me parles de sa viens j’ai faim
Pauline : de toutes façon il faudra bien un jour en parler de l’entretient du jardin
Matt : on appellera un paysagiste si on n’arrive vraiment pas
Pauline : oui bonne idée, je crois même que c’est la meilleure idée
Matt (je la tire du balcon) aller viens manger

On descend, c’est une joie d’être là tous les deux dans cette grande maison, on se bat pour ouvrir les volets. Pauline va sur la terrasse et s’assoit sur les premières marches qui mènent à la piscine.

Pauline : bébé vient voir
Matt : quoi ?
Pauline : regarde comme c’est beau
Matt : oui je vois sa, je vais préparer le petit déjeuner, tu veux manger quelque chose
Pauline : non (elle sourit)

Je prépare quelque truc, met deux chocolat, et dépose tous sa sur la table de jardin, que ses parents nous ont prêté le temps d’une saison. Je m’assoit sur une chaise la regarde et mange.

Pauline : on va être bien ici

Je fini de manger

Matt : tu veux un chocolat, je t’en ai apporté un
Pauline : non, merci
Matt : Pauline mange un peu
Pauline : non vient avec moi
Matt : si tu mange
Pauline : n’importe quoi

Elle ne bouge pas, je vais vers elle. Je m’assois à coté d’elle.

Matt : il faut que tu manges un peu, hier tu as rien mangé
Pauline : je n’en ai pas besoin
Matt : toi peux être mais ton corps en a besoin
Pauline : qu’est ce que tu en sait toi ?
Matt : arrêt dis pas sa s’il te plait

Elle se lève brutalement et parts en direction de la maison

Matt : Pauline attend

Je vous jure pour gâcher la joie des gens je suis là moi, appelez moi je casse le morale gratuitement. Je la suis, je ne dois pas la laisser comme ça.

Matt (montant les escaliers): Pauline attend

Matt (entrant dans la chambre): parle le moi

Matt (dans la salle de bain): Pauline, excuse moi
Pauline : tu vas me suivre même sous ma douche
Matt : si c’est pour parler oui
Pauline (se déshabillant): alors suis moi
Matt : tu plaisantes
Pauline (entre dans la douche): si tu veux parler c’est dans la douche

Elle est rentrée dans la douche, parler sous la douche, j’ai jamais fais mais pourquoi pas. Je n’ose pas trop, puis je me laisse tenter, je rentre la rejoindre.

Matt : c’est moi
Pauline : je croyais que c’était mon amant
Matt : très drôle, il faut que je te parle
Pauline : c’est pour sa que tu es ici
Matt (je me met face à elle): oui, mais pourquoi ici ?
Pauline : pour qu’on ne voie pas nos larmes couler, elles seront mélangées avec celles de la douche
Matt (je la regarde, je me plonge dans ses yeux): pourquoi tu dis que tu vas pleurer ?
Pauline : tu vas parler de moi et de la nourriture, alors vas s’y commence
Matt : oui c’est ce sujet que je veux aborder avec toi
Pauline : je t’écoute
Matt : mardi, on va revoir le médecin
Pauline : mais Matt
Matt : il y n’a pas mais Matt, regarde toi, regarde ton corps
Pauline (je vois ses larmes se former) : …
Matt (je lui prends les deux mains) : j’ai besoin de toi, je veux que tu sois là pour ma deuxième tournée, pour mon troisième album, pour un duo avec Justin Timberlake. Si tu continue comme sa, tu seras pas là. Il faut que tu te battes, pour toi, pour moi, pour nous. Tu m’aimes ?

J’ai les larmes aux yeux, je sais ceux que je dis la touche, la fait réfléchir, sa me fait du bien qu’elle le save. Mais elle craque elle pleure, je distingue à peine ses larmes à celles de la douche. Elle avait raisons sur ce point la ma moitié.

Pauline : je t’aime Matt, je veux pas partir, pas sans toi, je veux être là des que tu atteindras tes projets
Matt : mais pour sa Pauline, il faut que tu ailles le voir, il faut que tu sois suivit, regarde tu m’écoutes pas, tu te nourrit plus, tu te laisse mourir
Pauline (me tape sur le torse avec ses points fermés): non, dis pas ça je me laisse pas mourir
Matt (arrête ses mains et les laisses sur mon torse): regarde toi, pourquoi sa faisait des mois qu’on ne couchais plus ensemble, il y avait bien une raison. La raison c’est toi. Toi je ne voulais pas te blaiser des que je voulais te toucher, je ressentais tes os, t’es une poupée en porcelaine. J’ai peur dès que je t’embrasse de te briser.
Pauline : Matt dis moi que ce n’est pas vrai
Matt (des larmes m’échappent): je suis désolé
Pauline (tombe dans mes bras) : pourquoi tu m’as jamais dis çà
Matt : je ne trouvais pas assez de forces pour te le dire

On reste quels instant comme sa, je sent des goûtes sur mon torse je ne sais plus si c’est des larmes de peine ou des gouttes, sur ma figure je sens mes propre larmes parmis celle de la douche. Je lui ai dis ça, j’ai foiré là, mais pourquoi lui avoir di sa comme sa j’ai été trop brutale. Pauline est si fragile, douce, si tendre, comment elle va réagir, va-t-elle écouter mes mots ou au contraire se braquer. Je ne sais pas si ceux que j’ai fais est bien, je crois que j’ai pas employé les bon termes, les bon mots, le bon endroit. Je me sens fautif, je l’embrasse sur le front.

Matt (je pousse Pauline, pour la voir) : je suis désolé mon cœur, si je t’ai blessé
Pauline (touche mon visage) je sais, tu avais besoin de me le dire
Matt (je prend son visage aussi dans mes mains) je t’aime, je veux qu’on reste ensemble quoi qu’il arrive
Pauline (pleurant toujours) : je saute tu saute pas vrai
Matt : oui je te suivrait je te soutiendrai
Pauline : alors je vais le faire pour toi pour nous et pour ma famille.
Matt (je sourit malgré mes quelque larmes) : tu es sur
Pauline (fait un signe de la tête un oui)
Matt : merci mon cœur merci pour tous, je t’aime

Je reprends Pauline dans mes bras, je lui fais un bisou d’amour. On sort et se prépare, rien n’a changer elle laisse toujours sa brosse à cheveux sur le rebord de levier même si je dis quelque chose elle le fais expret par amour. Mais après tous, j’aime bien sa prouve qu’elle est là près de moi.
Le reste de la journée on a fini de nettoyer la vaisselle et la maison pour nettoyer les passages d’hier. Puis comme de petits vieux, on regarde la télé.

20h

Matt : tu as faim ?
Pauline : si je te dis oui je te mens mais pour toi …
Matt : je vais te faire un petit truc tu va voir,
Pauline : si tu veux, mais pas des pâtes ou des œufs, car à vomir sa fait mal
Matt : tu ne mangera que quelle miette pour commencer, comme sa tu ne vas pas vomir, (je lui fais un bisous d’amour)
Pauline : merci, pour tous ceux que tu me donnes, j’espère te le rendre un jour
Matt : ne t’inquiète pas pour sa être la avec moi c’est me le rendre

Elle me fait un sourit, on peut distinguer ses petites fossettes, elle est trop mignonne, comme toutes mes étoiles. Car la beauté vient du cœur et de ceux que donne la personne. Je vais dans la cuisine, je dois retrouver mes repères. Je lui prépare des haricots verre, enfaîte a part des pâtes, il n’y a pas grand-chose vu les circonstances. Je mets les légumes sous le feu,je prépare la table. Je l’invite à manger. Au début, la revoir à table avec moi ça m’a fait bizarre, puis qu’avant elle ne voulait même plus y être. Elle prend une minuscule bouché, c’est pas avec sa qu’elle peut s’étouffer, mais déjà c’est un geste admirable. Je la regarde manger, elle le sent elle chercher à se cacher avec ses yeux. Je comprends ce geste, il faut qu’elle aille de l’avant. Elle mâche longtemps, je crois qu’elle avale, je vois son visage se crispé, comme si c’était pas bon. Elle mange, je devrai me sentir satisfait et content, mais ce n’est pas le cas, au contraire. Mais je ne dirai rien après tous ceux qui s’est passé aujourd’hui, je crois qu’on a déjà fait un pas et mardi elle va le revoir, le médecin. Je la laisse, elle n’a pas vomi cette mini bouchée qu’elle a pris. On finit notre soirée comme d’habitude dvd et ce soir c’est Roméo et Juliette.

Chapitre 13

Une sonnerie me tire du lit, c’est mon portable, je vois Hakim je le laisse sur le Répondeur, c’est au tour au portable de Pauline. Elle regarde,

Pauline : c’est Hakim
Matt : laisse le
Pauline c’est peut être important

Elle préfère décrocher

Au téléphone

Pauline : bonjours Hakim
…
Pauline : oui sa vas, il est à coté de moi
…
Pauline : oui je vais te le passer

J’avais beau faire des gestes comme quoi je ne voulais pas lui répondre, elle me le passe comme même.

Matt : Salut
Hakim : Salut désolé de te déranger, mais il y a un problème tu peux venir à la salle.
Matt : c’est quoi le problème ?
Hakim : c’est pour une audition, car on doit en prendre 4 autres pour ton prochain clip, et comme tu es maniaque dans ton milieu professionnel
Matt : ok, c’est bon j’ai compris, Pauline sera avec moi
Hakim : ok pas de souci dans une heure on t’attend
Matt : on ?
Hakim : oui comme d’habitude quoi
Matt : ok a tous de suite alors.

Je raccroche, Pauline me regarde

Pauline : il voulait quoi à cette heure ci ?
Matt : c’est pour mon prochain clip
Pauline : il doit sortir quand ?
Matt : pour mon anniversaire
Pauline : dans * mois quoi ?
Matt : oui, tu viens avec moi ?
Pauline : non, je veux rester là pour faire des dossiers
Matt : comme tu veux, mais je reviens pour manger avec toi
Pauline : je t’attendrai alors

Je lui fais un bisou d’amour, je me prépare, je fais du vite fais car maintenant il me faut une demi heure pour aller jusqu’à la salle. Je lui dis au revoir.
Je suis sur la route,je suis à proximité de la salle, je suis sur le parking de la salle,il y a beaucoup de fan, j’appelle Hakim pour qu’il face diversion. Sa marche, je prends la porte de sorti, ou Davina m’ouvre la porte. Je fais le tour pour saluer toute l’équipe, on ne perd pas une minute pour le casting. Il est 8h30, on commence par des groupes de six personnes, pour finir en groupe de quatre. On voit beaucoup de monde, certain sont intéressant d’autre le sont moins. Je regarde ma montre, il est déjà 13h45. Je dis à Hakim de faire un break. Je sorts et m’installe dans un bureau et oui je dois l’appeler. Je tombe sur son répondeur, je retente plusieurs fois toujours sur le répondeur, je commence à m’inquiéter. Je cours dans les couloirs, je chercher Davina. Je vois un mec dans le couloir

Matt : tu sais où est Davina ?
Le mec : oui, à la cafétéria avec les autres.
Matt : merci

Je cours jusqu’à la cafétéria, je l’aperçois avec les autres.

Matt : Davina, tu peux appeler Pauline
Davina : je l’ai eu au téléphone, il y a même pas dix minutes
Matt : je n’arrive pas à la joindre
Davina : attend, je vais essayer

Elle tente, elle me regarde

Davina : je sais pas j’arrive pas non plus
Matt : elle t’a dis quoi
Davina : elle ma parlé de ceux qui s’est passé hier, et pour demain
Matt : et ?
Davina : c’est tout
Matt : elle avait l’air bien
Davina : oui, elle a un peu pleuré, mais c’est tout, tu veux que j’aille voir chez vous ?
Matt : oui je veux bien, je dois en avoir encore pour une heure enfin, j’espère
Davina : ok, je vais voir et je t’appelle dès que j’y suis
Matt : ok, tiens prends mes clefs de voiture et prend celle de la maison (je lui tend les clefs).
Davina : ok je parts
Matt : merci Davi
Davina : de rien

Elle parts de la cafétéria, je vais rejoindre Hakim. Je lui raconte, je garde mon portable dans les mains, on repart pour les castings. Je ne cesse de regarder ma montre, certains doivent, dire on est nul où quoi ? Mais c’est pas çà, les artiste aussi on le droit à avoir des problèmes familiaux. J’oublie un peux car, il est vrai que deux personnes m’intéresse en tant que danseurs, qu’est ce que vous aller imaginer. C’est un garçon et une fille. Je regarde Hakim ? Il a l’air être de la même opinion que moi. La réalité me rattrape, mon portable sonne, je regarde c’est Davina. Je m’excuse auprès des candidats. Je sorts, je décroche

Davina (en pleur) : Matt
Matt : Davina, qu’est ce que tu as
Davina: c’est Pauline, elle est à l hôpital, enfin on est sur la route, sa va pas je l’ai trouvé sans connaissance dans la piscine. Vient vite.
Matt : tu vas à quel Hôpital ?
Davina : attend je demande …. à ****** dans **
Matt : ok, j’arrive

Je rentre et raconte tous à Hakim, j’ai les larmes aux yeux. Je parts, je sorts, zut j’avais oublié que ma voiture, c’est Davina qui la. Je chercher un taxi et je vois Aziz, je lui demande de m’emmener à l’hôpital, il accepte, on est en route. La route est longue, je la revoit ce matin, tous allait bien, elle me souriait encore, que c’est il passé en quelque heure. Mes larmes coulent le long de mes joues, je les essuie pour que personne ne puisse les voir ni même Aziz. Je me sent pas bien, je l’ai abandonné aujourd’hui, alors que j’aurai du être avec elle, je me fais des rapproches, je suis malheureux, j’ai tellement besoin d’elle, de son amour. Je crois que je ne pourrais survivre si je devais la perdre. Je regarde mon portable que j’ai dans les mains, j’appel Hakim. Je lui demande de venir me rejoindre, j’ai besoin de le savoir prêt de moi, j’ai besoin d’une épaule, et là-bas il y a déjà Davina. Moi c’est de Hakim que j’ai besoin, c’est comme mon frère. Il accepte et suspend le casting pour être près de moi, près de nous près d’elle qui a besoin de moi de nous. On arrive, il a peine le temps de stopper la voiture, que je suis déjà sortit, j’ai failli me faire mal mais qu’importe. Je rentre dans par les urgences, je demande Pauline ***. Personne ne peut me répondre, je commence a montre le ton. J’entends la voix de Davina.

Davina : Matt, Matt
Matt : elle est ou, je veux la voir
Davina : je sais pas, ils m’ont dis d’attendre ici.
Matt : sa fait combien de temps ?
Davina : un quarter je crois

Je me dirige vers l’accueil des urgences, et redemande à parler au médecin qui s’occupe de Pauline.

Davina : Matt c’est lui (me montrant de la tête)
Médecin : il faut hospitaliser votre ami dans une clinique spécialisée à sa maladie
Davina : c’est son ami
Matt : elle va bien, je peux la voir
Médecin : pas tous de suite, elle très affaiblie, on va la mettre dans un centre pour qu’elle réapprenne à manger, et à vivre.

Ce mot réapprendre a vivre, je ne peux contrôler mes larmes, il ma blesser, il m’a enfoncé quelque chose dans le cœur, Davina elle pleure à ces mots aussi.

Matt (essuies mes larmes): non, pas tous de suite, elle venait de reprendre à manger avec moi
Médecin : je suis désole, elle est trop faible, elle sera un poids pour vous, dans ce centre elle sera suivit.
Matt : non, c’est ma femme j’ai besoin d’elle comme jamais. Je ne veux pas la mettre là-bas
Davina : Matt, pense à elle, j’ai besoin d’elle comme toi, je veux qu’elle soit la lorsque je serai auprès des grands stars, elle m’avait fait promettre d’être là.
Matt (mes joues sont mouillées, les larmes coulent encore) : je sais mais je veux pas ,j’ai tellement besoin d’elle
Davina : ils vont s’occuper d’elle là-bas mieux que nous, et on ira la voir tous les jours t inquiète pas, on l’aime elle le sait et elle sait qu’on fait tous sa pour son bien.
Matt : j’ai peur Davina
Davina : Matt, ne perds pas espoir, elle t’a dit que se bâterai pour toi, car elle t’aime, tu l’homme de sa vie

A ces mots de sa meilleure amie, j’ai plus rien contrôler, ce fut intense, magique des mots qu’on avait jamais di auparavant entre nous

Médecin : je veux bien vous laisser 10 minutes mais qu’une seule personne pour aujour’hui.
Davina : c’est à toi d’y aller.
Matt : merci

Je suis le médecin. Je rentre dans la chambre.

Chapitre 14

Je m’approche, je la regarde, je crois qu’elle dort…

Pauline (du petite voix) : ne m’envois pas là-bas, je veux être près de toi
Matt (je lui prend la main): qui t’as di çà ?
Pauline (du petite voix) : le médecin, tous à l’heure à une infirmière dans le couloir, j’entend encore
Matt : d’accord, il est vrai qu’il m’a conseillé que tu y ailles et j’aimerai que tu suis son conseil, mon coeur

Même si je ne veux pas, Davina a peut être raison, je veux qu’elle soit là pour mes projet, je veux qu’elle soit la mère de mes enfants, j’ai besoin d’elle pour finir ma vie.

Pauline (du petite voix) : et Davina ?
Matt : elle est là, c’est elle qui t’a trouvée
Pauline (du petite voix) : je sais j’entendais sa voix me parler, aide la elle, je veux pas qu’elle soit triste par ma faute
Matt : ne t’inquiète pas pour elle, je vais l’aider, et l’équipe est là aussi.
Infirmière : Vous devez partir Monsieur
Matt : je reviens demain mon cœur, repose toi bien
Pauline (du petite voix) : pardonne moi, je ne voulais pas, embrasse Davina pour moi
Matt : ne t’inquiète pas avant de t’aimer je connaissait déjà ta maladie, je t’aime et je t’aimerai toujours
Pauline (du petite voix) : je t’aime aussi

Je lui fais un petit bisou d’amour, je dois quitter Pauline, ce n’est pas mon choix ni le sien mais le leur. Je vais rejoindre Davina, Hakim la rejoint entre temps, je m’effondre, je me vois la perdre.

Hakim : Matt
Matt (en pleur) : elle te fais un gros Bisou Davina
Davina : merci
Matt (j’essuies mes larmes): tu la verrai, elle est si faible, pourtant ce matin ça allait bien, je comprends pas tu sais toi Davina ?
Davina : non, elle m’a rien dit juste votre discussion d’hier
Hakim : tu veux rentrer à la maison ?
Matt : je ne veux pas rentrer sans elle, je peux rester quelque temps chez toi ?
Hakim : il n’y a pas de soucis

Le médecin vient à noter rencontre.

Médecin : excusez moi de vous déranger
Matt : non allez y, c’est des amis proches
Médecin : nous avons un centre qui va l’accueillir demain à 9h elle quittera nos servies pour aller à cette adresse (il me tend un papier), il pourrait avoir une personne avec elle
Matt (je regarde l’adresse): oui je viendrai à quelle heure qu’elle quitte vos service,
Médecin : venez à 8h, le temps de faire des papiers et le suivit de dossier
Matt : d’accord, merci
Médecin : au revoir
Matt au revoir
Hakim : au revoir
Davina : au revoir

Je montre l’adresse aux deux autres, je m’assois, je suis perdu, je suis seul, j’ai l’impression de quitter la terre. Je souffre, j’ai tellement mal, j’ai peur, j’appréhende, je crains ce centre.

Davina : demain je serai au centre à 9h (sa voix change) Tu crois que sa vas aller, j’ai tellement peur, je ne sais pas si c’est un si bon choix
Hakim (prend Davina dans ses bras) ne t’inquiet pas elle est forte, elle va se battre pour vous, comme vous vous le ferrez pour elle
Davina : (pleur) mais si elle n’y arrive pas
Hakim : dis pas ça ma Davina, regarde Matt, il y crois lui
Matt (les larmes reviennent) oui j’en suis sur, elle va y arriver.

Je ne pensais pas ça, pour l’aider à aller mieux, je lui ai mentit, ce n’est pas un bon choix, mais je ne voulais pas la détruire, comme je le suis déjà. On part de l’hôpital, j’ai un gros poids au cœur, mais je n’ai pas le choix. Hakim fait le taxi il dépose Davina chez elle, entre temps, il avait appelé Marie pour qu’elle soit là lorsque Davina arriverai chez elle. Marie prend Davina, et parts vers la porte de son immeuble. Je suis seul avec Hakim. On va jusqu'à chez lui. On descend, on monte ces marches, on rentre, on s’assoit, il me propose quelque chose à manger, car je n’avais rien mangé depuis ce matin. J’accepte, il me fait un sandwich. Je le mange et boit mon ice tea. On regarde la télé sans rien regarder, il fait son ménage, ses taches quotidiennes. Il est 21h, il nous fait des pâtes, on mange depuis que je suis rentrée je n’ai pas parlé, je lui réponds à ses quelques questions qui me pose. On regarde un film un DVD, se soir c’est « save the last dance ». Après, le film je ne trouve pas assez de force, je vais dans la chambre d’amis, je m’allonge sur le lit, je pleure, pleur de chagrin, d’amour. Je m’endors

Il est déjà 7h, je me dépêche à me préparer pour être à l’hôpital. Je prends des habits d’Hakim, on a de la chance on fait la même taille. Je suis prêt, je prends sa voiture et lui laisse un mot.

[i]Mots :[/i]

« Salut toi,
Je parts, je prends ta voiture, car la mienne est encore à la maison. Demande à Davina de te passer les clefs, et prends par la même occasion des habits pour que je reste ici quelque temps. Merci, je t’appel des que nous sommes au centre.
Je t’adore, merci pour tout mon frère. »

Ca me fait plaisir, de lui laisser un mots, parts de l’appartement, monte dans la voiture, prends le chemin de l’hôpital, j’y suis, je me stationne. Je prend la direction du service, et va directement dans la direction de sa chambre, une infirmière m’interpelle.

Infirmière : Monsieur****
Matt : oui c’est moi
Infirmière : bonjours, vous venez voir Melle Pauline ****
Matt : oui c’est exact
Infirmière : veuillez me suivre pour signer des papiers administratifs
Matt : d’accord

Je la suis jusqu’à un bureau, elle me fait asseoir. Elle m’explique les papiers, comme quoi on la transfert dans une centre avec son dossier médicale commencé ici et des papiers administratifs bien compliqué pour rien de très importants. Après de signer les papiers, je prends congé, je vais la voir, je toc, je rentre.

Matt (d’une petite voix) Pauline, c’est moi
Pauline : oui rentre
Matt : tu as bien dormi ici ?
Pauline : non, mais je vais aller mieux, tu es près de moi
Matt : je peux te faire un bisous d’amour
Pauline : oui j’attend que sa

Je lui fais un bisou d’amour, peut de temps après, deux ambulancier sont entrés, ils se sont présentés et expliqués le déroulement. Ils prennent Pauline et la mette sur un brancard car il ne veulent pas la fatiguer la moins possible, car là-bas ils vont faire des examens plus spécifique. On est dans l’ambulance, ça fait bizarre, c’est la première fois que je suis dedans.
On arrive au centre, on descend, il emmène Pauline dans une chambre, moi une personne m’accueille et me demande de la suivre pour des papiers. Je vois Davina

Matt : coucou toi
Davina : salut, elle est ou ?
Matt : regarde juste en face de toi, suis les
Davina : ok, toi tu vas ou ?
Matt : faire des papiers, mais j’arrive
Davina : à tous de suite

Je suis une infirmière, qui me laisse dans un bureau, par une autre porte, un médecin rentre. Il se présente, il m’explique qu’aujourd’hui, ils vont la mesurer, la peser, pour voir ses progrès, mais que pour le moment ils feront des intraveineuses pour qu’elle mange et qu’elle reprenne des forces pour ces muscles et os. Il me l’a expliqué avec des mots simple, et non brutal, comme une lettre à la poste. Je prends congé, je vais en direction de sa chambre, c’est la 262 comme me l’a dit le médecin. La porte est ouverte, j’entends des rires, c’est les deux filles. Je rentre.

Matt : salut les filles
Pauline : alors ?
Matt (m’assoit sur un fauteuil): j’ai vu ton médecin, tu vas le voir tous à l heure, il doit venir après une ou deux visites
Pauline : il t’a dis quoi ?
Davina (se lève du lit de Pauline): vous voulez que je vous laisse
Pauline : non, mais sa vas pas toi, reste à coté de moi (fait un geste pour se rassoire)
Matt : ils vont de mesurer et te peser
Pauline (d’une voix triste) s’ils veulent

Elles reprennent leur discussion, je sors et je vais appeler Hakim, pour lui dire que sa voiture est restée à l’hôpital et qu’il doit ramer des vêtements pour Pauline. Par chance, il était là-bas, je lui indique tous par téléphone. Après quelque minutes, je rentre, le médecin était là, il lui explique, et nous demande de sortir pour mettre l’intraveineuse.

Pauline : Mathieu reste s’il te plait
Médecin : sortez quelque instant

Une infirmière lui prend le bras et commence à chercher la veine, une autre nous fait sortir

Pauline (pleur) : Mathieu, non reste avec moi
Matt : Je peux rester
Médecin : sortez le de la chambre
Pauline (pleur et hurle) : Mathieu, non parts pas

La porte se ferme sur nous.

Chapitre 15

Je l’entend qui m’appelle, je ne peux le supporter, je rentre, je la voit qui essai de se débattre.

Pauline (pleure) : Matt, Matt, Matt, aide moi

Je suis devant elle, je sais pas, mon coeur me parle, je vais vers elle, mais une masse me stop c’est le médecin.

Médecin : sortez s’il vous plait
Matt (allant vers elle): non, elle a besoin de moi

Pauline, me tend la main pour essayer d’y s’accrocher, je tends la mienne, le médecin me pousse, je commence à m’énerver, je ne veux pas qu’on lui face de mal. Une infirmière appelle la sécurité, ils sont à trois pour me sortir de la chambre, je ne vois que Pauline qui pleure et qui m’appelle, je pleure aussi de ne pas pouvoir la toucher, de l’aider. Pourquoi j’ai accepté qu’elle soit la

Matt (essaye de se débattre des bras de la sécurité): Pauline, je t’aime
Pauline (en pleure): Mathieu, Matt aide moi, sort moi de la
Matt (tend le bras vers elle): Pauline
Pauline (en pleure et tend le bras également) : Matt, Mathieu ne m‘abandonne pas

Une force me colle au mur du couloir, la porte se fermer, je pleur, ils me tiennent toujours. Davina saute sur la sécurité pour me délivrer de ses bras qui me colle au mur, mais elle aussi a son tour, elle est bloquée contre le mur. Je cris j’appel Pauline, pour qu’elle sache que je suis là. Je ne sais combien de temps, on est resté au mur, une éternité. Mais la porte de sa chambre s’ouvre, le médecin arrive vers nous, nous on est toujours collé au mur.

Médecin : je sais que la première fois c’est le plus difficile, nous devons le faire pour son bien, il ne faut pas vous inquiéter
Matt (énerver): lâchez moi je veux la voir
Médecin : c’est bon vous pouvez le laisser. Sachez qu’elle ne doit pas enlever ses perfusions, sinon on sera dans l’obligation de les remettre. C’est bon vous pouvez le laisser.

Les bras de la sécurité nous lâchent.

Matt (froidement): c’est bon j’ai compris

Je parts dans sa chambre, elle est sur son lit en pleur

Pauline (pleur) : Matt
Matt (je la prends dans mes bras): Pauline, je suis désolé, je ne pensais pas qu’il te ferai autant de mal
Pauline (me serre aussi fort qu’elle le peut) : aide moi, reste avec moi, j’ai besoin de toi ne parts plus
Matt : ne t’inquiète pas je suis la, je resterai toujours avec toi quoi qu’il arrive

On restait un long moment comme sa, lorsqu’on toc à la porte, elle se met à trembler et se crispe. Je me retourne vers la porte, elle s’agrippe toujours à moi, vous savez comme un enfant qui à peur, je sens ses ongles en moi, sa peur me transperce le cœur.

Matt : c’est Davina
Davina : hey, miss c’est moi ta douce
Pauline (ouvre les yeux) : Davina

Elle se détend et tend les bras à Davina malgré qu’elle soit toujours dans mes bras. Davina lui tien la mains. Elle se détache de mes bras pour aller dans celle de Davina. Pareil, elle reste comme ça un long moment.
On frappe à la porte, elle se jette dans mes bras, et s’enveloppe comme un enfant, je la tient pour la rassurer, on reconnaît cette voix, avec sa peur, elle met plus de temps que Davina et moi.

Hakim : c’est moi
Matt : Pauline, c’est Hakim
Hakim : qu’est-ce qu’elle a ?
Matt : je t’expliquerai
Davina : suis moi, je vais le faire

Ils sortent tous les deux, Pauline ne se décroche pas de mes bras. Ca me fait peur de la voir comme çà. Ils reviennent peu de temps après, on parle, elle commence a se détacher de moi, elle est assis sur son lit. On parle, il est déjà l’heure de déjeuner.

Matt : bébé, je dois faire des papiers et je vais aller manger, je reviens après
Pauline : (les larmes aux yeux) : Matt parts pas tu m’avais dis
Davina : je vais rester là, j’irai manger après dès qu’il reviendra
Pauline : d’accord, (me regardant) dépêche toi
Matt : t’inquiète pas, on va chercher les voitures, je passe à la maison chercher des papiers et je reviens après, je pense être là d’ici deux heures
Pauline : d’accord, Davina est là alors sa vas si un de vous est près de moi
Davina : on ferra un roulement entre nous
Hakim : alors on y va et on revient là après
Matt : (fais un bisou d’amour) à tous a l’heure les miss

On parts du centre, on va à la maison chercher des papiers et manger entre potes. A table avec Hakim, on parle de ce qui sait passé.

Hakim : sa vas toi ?
Matt : pas trop, mais devant elle je dois être fort. Ce matin, j’ai pas pu réciter tu aurai du entendre comment elle m’a appelé. Je voulais la sauver, mais des personnes de la sécurité m’ont tenus et m’ont lâché que lorsque le médecin leur a dit.
Hakim : oui Davina m’a raconté çà
Matt : en parlant d’elle c’était trop drôle, elle pensait qu’elle arriverait a me délivrer, tu aurai du la voir
Hakim : elle a du voler

On se met a rire, Je lui dis en passant, de soutenir aussi Davina par la même occasion. Après de manger, je fais quelque tache quotidienne, on va à l’Hôpital pour chercher la voiture de Hakim, puis il veut revoir Pauline, alors on prend chacun notre voiture et direction le centre. On rentre dans l’accueil, je dépose des papiers qu’on m’avait demandé, on prend le couloir de sa chambre, on entend des voix. Je pourrais les reconnaître, c’est Pauline. Je courts, Hakim me suit, je l’entend je vois Davina qui pleur et qui regarde Pauline partir sur un brancard avec des infirmier.

Matt (je prend Davina par les bras) ou ils l’emmènent ?
Davina (en pleure) faire des tests, elle veut pas y aller, elle veut pas rester, elle te veut, elle veut rentrée à la maison
Matt (lâche Davina) merde, pourquoi tu m’as pas appelé (je cours après les infirmiers) attendez s’il vous plait

Ils s’arrêtent, Hakim et Davina m’ont rejoint. Lorsque je me penche pour la voir, elle est attachée aux mains et aux pieds. Je regarde un infirmier

Matt : pourquoi vous lui faites çà ?
Infirmier : on est désolé, elle se débattait, mais on la ramène dès que ses tests sont finis
Matt (je me penche sur Pauline) mon cœur, je suis là je t’attend dans la chambre
Pauline (pleure) Matt, non reste viens avec moi
Infirmier : vous ne pouvez pas, on doit Y aller

Le brancard s’éloigne

Matt : je t’aime, je reste ici Pauline
Pauline (pleure) : Matt, Matt parts pas.

On va dans sa chambre, je regarde par cette fenêtre, je vois des enfants qui jouent, mes yeux pleurent. Une main se pose sur mon épaule

Hakim : t’inquiète pas, sa vas aller, je te jure.

Ils la rament, ils la posent sur le lit et enlève la perfusion.

Matt : (je lui touche les cheveux) : bébé sa été ?
Pauline (regardant l’opposé de ma direction) : Davina
Davina : je sui la ma douce, Matt et Hakim aussi
Matt : bébé, regarde moi
Pauline (me regarde un long moment, les larmes arrivent) pourquoi ?
Matt : pourquoi quoi ?
Pauline : tu m’abandonnes
Matt : ce n’est pas le cas, je veux t’aider
Davina : Pauline, on veut t’aider, on a besoin de toi comme toi tu as besoin de nous
Pauline (essuie ses larmes) : Certain souvenir ne doivent pas laisser des traces sur cette terre
Matt : pourquoi tu dis sa
Pauline (en pleur) sortez, je veux plus vous voir partez, partez
Matt : bébé, je veux rester, je veux être avec toi
Pauline : non parts emmène Davina et Hakim
Davina (les larmes au yeux) : ma douce
Pauline : partez je vous dis (elle prend ses cousins et les jette sur nous) partez aller sortez de ma chambre.

Hakim me prend le bras, je le repousse et vais vers Pauline, mais elle nous demande de sortir. Hakim me prend par les épaules, je sorts malgré moi. Je ne comprends pas cet acte, ces mots qu’elle nous a dit « Certain souvenir ne doivent pas laisser des traces sur cette terre ». On est dans le couloir, je craque, je pleur, je suis dans les bras de Hakim.

Hakim (me caressant le dos): on va laisser se reposer, et tu reviendra après, t’inquiète pas, c’est peut être les tests qu’elle a fait
Matt (essuies ses larmes) oui j’espère.
Hakim (je m’en vais de ses bras) tous ira bien je t’assure.

On va prendre un ver dans la cafétéria par la même occasion Davina mange un morceau. Cela fait deux heures, je décide d’aller la voir, eux vont me rejoindre dans une demi heure. Je toc à sa porte

Pauline : tu peux rentrer Matt
Matt : (poussant la porte) comment tu as su ?
Pauline : je reconnais ta façon de marcher
Matt (avance vers elle) : je suis pas discret
Pauline (tend sa main) non pas trop, je suis désolée pour tous à l heure, même si je le pensait, mais j’ai peur Matt
Matt (m’assoit sur le rebord du lit et lui tien la main) oui je sais moi aussi j’ai peur
Pauline (saute dans mes bras) il faut que je sortes d’ici
Matt : pour sa il faut que tu manges et que tu suis les conseil du médecin
Pauline : oui je sais

On reste ainsi le temps que Hakim et Davina reviennent. Puis enfin de journée ils partent, à neuf heures c’est à mon tour, avec beaucoup de surprise elle m’a rien dit juste à demain. Je suis content, je crois qu’elle commence à comprendre, elle va rapprendre à manger.

Chapitre 16

Cela fait une semaine qu’elle est dans le centre, on a rendez vous avec le médecin, pour faire un bilan. On appréhende tous les deux, on ne sait pas à quoi s’attendre, surtout que le début de son séjour a été très déchirant, dure, en émotion, morale et physique. On est tous les deux dans sa chambre, on toc à la porte. Je me mets sur le rebord du lit, on se tient les mains, le médecin rentre.

Médecin : Bonjour Pauline et Mr ***
Matt : Bonjour
Pauline : bonjour
Médecin : je vais vous montrer des courbes de poids et de mensuration de Pauline, on va en discuter, si il y a quoi que se soit n’hésitez pas à intervenir.

Il nous montre comme prévu les courbes, sur ces courbes il y a deux couleur, l’une c’est Pauline, l’autre c’est le seuil minimum à atteindre pour sortir du centre. Pour être franc avec vous, il y a plus de dix kilos d’écarts. Pour elle prendre des kilos, c’est impensable, c’est sur qu’il faut qu’on travaille, sa vas pas être facile, mais on sait ceux qu’on veut. On veut être heureux, être ensemble et avoir des enfants, mais pour sa il faut qu’elle prenne dix kilos. On écoute attentivement, ses explications, le programme qui met en place pour Pauline. Le programme, c’est de suivre des cours de nutrition pour tous les deux, il veut qu’on soit ensemble, car pour lui sa montre que c’est un combat à deux et pas seulement pour elle. Des repas lui seront fait au début sa sera de petite quantité et au fur et à mesure les quantités augmenterons. Avec ses explications ça a l’air simple, il nous dit que pour les patients c’est très dur et très pénible. Puisque des lors qu’on commence à augmenter les quantités la maladie revient très rapidement pour certain, alors il faudra réadapter par une nouvelle procédure d’alimentation.

Médecin, vous avez bien compris ?
Matt : oui
Pauline : d’accord
Médecin : Chaque lundi, les patients se rencontrent et parlent de leur vécu, leur humeur de ceux qu’ils veulent. Un vendredi sur trois, les membres de la famille, les plus proches peuvent discutez ensemble, des aides psychologiques seront présent aux rendez vous. C’est très intéressant, pour nous et pour vous aussi.
Pauline : oui (elle me regarde) pourquoi pas
Matt : oui
Médecin : aujourd’hui, il y en a j’aimerai que vous veniez
Pauline : je peux venir aussi
Médecin : nos c’est réservez uniquement aux membres de la famille comme vous le lundi c’est juste pour les personnes qui séjourne dans le centre
Pauline : d’accord (elle me regarde) alors c’est à toi aujourd’hui moi c’est lundi ?
Matt : (je la regarde) oui j’irai pour voir
Médecin : c’est à 14h 30 à la salle Emile Zola
Matt : d’accord, j’y serai

Le médecin prend congé, on est plus que tous les deux. Il nous a laissé un exemplaire de la courbe pour nous. Pauline la regarde attentivement.

Pauline (toujours le nez dans la courbe) : Matt
Matt : oui
Pauline : tu crois que je vais réussir ?
Matt : (je me met près de son visage pour la regarder dans ses yeux et je lui tiens la main) : bien sur pourquoi tu dis ça ?
Pauline : (elle me regarde) : 14 kilos à prendre, c’est énorme, je ne pourrais jamais, j’ai pas envie de restez ici, je voudrais tans rentrer à la maison, chez nous
Matt : (caresse son visage) : je te comprends, tu vas voir tu vas réussir, je crois en toi
Pauline : (enlève ma main de son visage) : pas moi
Matt : dis pas sa mon cœur
Pauline : soit franc Matt, j’aime pas manger, sa ne sert à rien, et mon corps me plait tel qu’il est. Mais pour vous il est trop maigre, alors quand on est trop formé on est gros et quand on est maigre on est hors normes. La société nous fait nos mal être, et les regard des gens encore plus. (Elle tourne le visage vers la fenêtre) parfois j’ai envie d’être la haut
Matt : bébé ne dit pas, il est vrai que la société n’aide pas les filles qui sont déjà complexé par leur poids. Si tu veux, je peux faire une chanson pour en parler. J’ai besoin de toi, tes parents Davina ne dis plus sa.
Pauline (coupant mes paroles) Arrête, je sais que des personnes m’aiment, je les aime aussi. Prendre des kilos pour sortir d’ici, c’est pas sa que je veux. Je veux être près de toi, être présent à la maison lorsque tu reviens.
Matt : je comprends, regarde toi, tu ne pèse que 29 kilos, c’est une question de survie d’être la. C’est pas facile tous les jours, mais tu sais ceux que tu veux, tu dois t’y accrocher pour être mère, être femme.
Pauline : s’accrocher à quelque chose que je ne pourrais jamais avoir

Au même moment on frappe à la porte c’est toutes la team qui vient la voir.

Hakim : on a l’air de déranger
Matt : non, je vais rentre et je reviens vers 14h30
Davina : c’est pas nous qui te faisons fuir
Matt : non, j’ai des choses à faire (un petit bisou je lâche à Pauline) à tous à l’heure miss.
Pauline : oui

Je referme la porte sur moi, je les laisse, je m’assois sur un des fauteuils. Je mets ma tête dans mes mains, penché vers le sol. Je sens une main, sur mon épaule. Oui c’est lui, il me connaît par cœur, il est là dès que sa vas pas, il est toujours présent pour moi comme je le suis pour lui, vous savez de qui je parle.

Hakim : dis moi
Matt : si tu savais
Hakim : je le voudrais, j’ai bien vu à ta tête qu’elle t’avais dis quelque chose de percutant
Matt (le regardant) : percutant plutôt frapper en plein cœur, si tu le vois pas mon cœur saigne
Hakim : raconte ou dis moi des point essentiel, sa me donnera une idée du poids des mots qu’elle ta dit.
Matt (émut et les larmes qui arrives au bord de mes yeux) : mort, décourager, veulerie, peur
Hakim : les mots que tu me dis sont pas très encouragent
Matt : je crois qu’elle n’a pas la volonté de se sortir de là, je me sens plus assez fort. Je suis entrain de baisser les bras, elle m’encourage pas à la relever, ni a me redonner de l’espoir, elle veut partir
Hakim : Matt dit pas sa c’est pas vrai (me caresse le dos, et s’accroupit vers moi)
Matt (les larmes coulent le long de mes joues) je suis sincère, je suis épuisé et c’est que la première semaine. (Regardant le sol)
Hakim : Matt, regarde moi, (je le regarde), c’est la premier semaine c’est vrai. Mais c’est la première fois en un ans que vous étés séparée autant, je suis sur que sa va aller. C’est un passage qui sait fait, vous avez vu le médecin c’est pour sa ne t’inquiète pas, je crois en elle. Elle t’aime tu est la plus belle chose que la vie lui est apportée
Matt (sourit) : Davina
Hakim : oui elle parle beaucoup cette fille, pour une fois heureusement que j’ai attention a ceux qu’elle m’a dit, ça m’a servit à te donner un sourire.
Matt : oui
Hakim : tu vas ou là ?
Matt : à la maison me ressourcer, et écrire une chanson
Hakim : je viens avec toi
Matt : si tu veux mais à 14h30 je dois être ici, j’ai un rendez-vous
Hakim : avec Pauline ?
Matt : non, enfaîte c’est un soutient aux famille
Hakim : intéressant de comparer ces vies sur un même sujet
Matt : oui on verra çà
Hakim : je préviens les autres et j’arrive à ta voiture
Matt : ok

Je parts à la voiture, il arrive peut de temps après, direction Vémars. On arrive à la maison.

Hakim : rien n’a changé ici
Matt : non, deux jours après le déménagement elle a été hospitalisé, et je te rappel que je dort pratiquement tous les soir chez toi
Hakim (sourit) il est vrai, excuse moi
Matt : c’est rien

Je prends une feuille de papier, un crayon et parts sur la terrasse. Un endroit qu’elle aime.

Hakim : tu fais quoi là ?
Matt : tu verras, fait comme chez toi, j’en ai pour un moment
Hakim : si tu as besoin je suis là
Matt : oui je sais t’inquiète pas

Au bout de 2 heures

Matt (hurlant): Hakim, vient voir
Hakim (en courant) quoi qu’il est qu’il y a ?
Matt : lit çà, et dis moi ?
Hakim tous pour sa ?
Matt : mais lis le

Hakim prend le temps de le lire, je regarde ma montre il est déjà 13h, je vais à la cuisine préparer à manger. Je prépare à manger, Hakim revient

Hakim (tentant la feuille): c’est de toi sa ?
Matt : non de toi
Hakim (la regarde de nouveau): *** mon frère
Matt : alors,
Hakim : pas de mot pour expliquer çà ? C’est …
Matt (coupe la parole) c’est quoi ?
Hakim : saisissant, sensible
Matt : tu aimes ?
Hakim : heureusement que je suis pas émotif sinon j’aurai déjà pleurer. C’est pour en faire une chanson ?
Matt : oui, ça va le faire, j’en suis sur
Hakim : tu vas voir toutes tes étoiles vont pleurer, et même ceux qui sont pas fan de toi.
Matt : c’est pas ceux que je veux, je veux juste parler de cette maladie et lorsque tu la lis sa tient la route et c’est très personnelle.
Hakim : tu peux le dire. Il faut que tu vois E-rise pour l’enregistre.
Matt : Je vais l’appeler et ce soir on se met dessus pour trouver la bonne musique et le bon ton.

Par ces mots on se met à table, on déjeune, j’appel E-rise. Je nettoie un peu la maison et parts pour le centre puisque dans une demi heure je dois aller à cette rencontre.

Chapitre 17


14h15 on est au centre

Hakim : je vais voir Pauline, je t’attends et après je rentre
Matt : merci d’être là
Hakim : tu ferais la même chose
Matt : sans hésiter

On se sert dans nos bras, je parts en direction de la salle. J’ai un peu peur pour tous vous avouer. Ecouter des personnes ou parler de ce qu’on vit à des gens qu’on connaît même pas. Ce n’est pas si facile et ce n’est pas mon truc. Je suis devant la porte, je ne sais pas si je dois entrer ou non. Elle est entrouverte, je reconnaît la voit du médecin de Pauline. Une voix derrière moi m’interpelle

Dame : n’hésitez pas entrez
Matt (surprit) : pardon
Dame : vous avez quelqu’un ici ?
Matt : oui ma femme, et vous ?
Dame : ma fille, c’est la premiers fois, sa se voit, n’aillez pas peur, venez

Je ne répondis pas, je la suis. Je m’assois près de cette dame, d’autre personne arrive. On doit être une dizaine de personne, un psychologue et le médecin. On fait un tour de chaise, je suis nouveau alors je ne connais pas encore le fonctionnement. La dame près de moi commence pour me montrer comme elle fait pour se présenter.

Dame : bonjour, je suis Nathalie, je suis une maman, ma fille s’appelle Karine, elle est ici depuis 3 mois.

C’est à mon tour, je prends la parole

Matt : bonjour, je m’appelle Mathieu. Ma femme est là Pauline, enfin on n’est pas encore marié mais c’est tous comme. Elle est là depuis le début de la semaine.

Le médecin reprend la suite, il demande qui veut parler. La dame près de moi veut parler, il lui donne la parole. Elle parle de Karine, comment elle en est arrivée là, comment elle (Nathalie) a réussi à la mettre dans ce centre, et son avancement. Elle emploie des mots qui touche au plus profond de moi, j’ai vécu quelques choses de similaires, les crises, le rejet de la maladie et être ici. J’ai l’impression que c’est similaire. Mais nous avons deux personnes différentes. On l’écoute attentivement, je me revois en arrière avec Pauline. Elle craque, elle nous dit qu’elle est à prit 3 kilos en deux mois elle est très fière pour sa fille. Cette mère me montre, qu’elle a du courage, de l’espoir en sa fille. Alors que moi pour le moment c’est le contraire. Puis d’autre personne intervient, ceux qu’ils veulent pas ne sont pas obligés, j’ai pas envie d’en parler, enfin pas tous de suite. Il y a un père qui parle de sa fille, lui il a complètement baisser les bras, il vient ici, et voit peu sa fille. Il la reconnaît plus, il a l’impression de la perdre, il ne comprend pas pourquoi elle en est arrivée là. Il est vrai que c’est une question que beaucoup se pose. Certaines personnes parlent de leur vécu, je crois qu’on a tous vécu quelques similitudes tous qu’on en est. J’écoute, je pence, des souvenirs reviennent. Le médecin demande si je veux intervenir, je ne peux pas, je n’arrive pas, je ne me sens pas près. Il ne dit rien, il voit que je baisse les yeux pour esquiver. Cela fait déjà deux heures qu’on est là. La séance est terminée. Tout le monde part dans les couloirs du centre. Mais j’interpelle Nathalie avant qu’elle ne s’engage vers le couloir qui l’emmène sur ment à la chambre de sa fille.

Matt : Nathalie ?
Nathalie (se retourne) : oui,… Mathieu c’est ça ?
Matt : oui c’est bien ça. Je voudrais savoir, si on pourrait parler.
Nathalie : bien sur vous voulez prendre un café ?
Matt : pourquoi pas, c’est moi qui vous invite
Nathalie : si vous voulez mais alors on se tutoie
Matt : d’accord

On se dirige à la cafétéria, on s’assoit à une table.

Matt : vous voulez quoi ?
Nathalie : tu veux quoi ?
Matt (sourit) excusez moi, tu veux quoi ?
Nathalie : un café au lait avec un sucre
Matt : ok

Je commande et ramène son café et mon ice tea.

Nathalie : merci
Matt : de rien
Nathalie : alors, je t’écoute
Matt : quoi ?
Nathalie : tu voulais parler, non,
Matt (je joue mon timide) oui pardon
Nathalie : je t’écoute ou tu veux me poser des question peut être ?
Matt : c’est à propose de …, en faite…, je sais pas…Nathalie : (reprend la parole et me prend la main) : ne t’inquiète pas, j’ai vécu ça, je le vis encore aujourd’hui. Lance toi (elle enlève sa main), parler sa fait du bien, autre qu’au médecin ou à des amis qui ne connaissent pas la maladie comme nous l’avons connu (ses yeux devenaient brillant), Mathieu vas s’y.
Matt : parlez, avec une autre personne, pour tous te dire, je sais pas pourquoi, mais je me sens en confiance avec toi. Comme tu as connu ça, tu comprends mieux. Même si j’ai des amis qui sont là, ils savent pas ceux que je ressent ou ceux que je suis depuis qu’elle est là même si sa fait que quelques jours.
Nathalie : tu sais moi aussi j’ai eu beaucoup de mal lorsque Karine est arrivé là, elle avait que 17 ans. Tu imagines à cet age, j’ai besoin de ma fille, elle a besoin de moi. Au début, les médecin avait peur, car son cœur était trop affaiblit, il battait irrégulièrement, elle a fait quelque arrêt, aujourd’hui elle s’est renforcée moralement, ses amis, sa famille et la musique l’aide.
Matt : Pauline, elle est…. J’ai besoin d’elle, je ne pourrais pas avancer sans elle. J’ai l’impression qu’elle se laisse perdre dans cette maladie. Je voudrais qu’elle sens sorte, qu’elle la combatte comme pour votre fille. Mais ce n’est pas le cas, pour tous vous dire, je suis en train de baisser les bras. Je crois qu’elle ne va pas y arriver, elle ne donne pas la volonté. (Je me mets à pleurer)
Nathalie (me tend un mouchoir) : ne t’inquiètes pas c’est le début de son hospitalisation tu verras avec le temps, le programme et surtout le soutient. Il faut que tu la soutiennes, car si elle sent que tu n’es plus à ses cotes alors elle ne pourra pas toute seule. Cet amour qu’elle a pour vous, elle vous le rendra par cette volonté de guérir pour vous, pour votre couple.
Matt : (essuies mes larmes) : si seulement c’était vrai
Nathalie : au début, j’étais comme toi, je la voyais se détruire à la maison, j’étais impuissante. Elle ne cessait de se peser, de rejeter la nourriture, elle nous parlait de la nourriture comme abominable, ou d’une odeur méphitique. Je ne vais pas vous mentir, le premier moi c’est le plus dur, mais après on passe les épreuves ensemble. Et si votre amie et aussi entouré que la mienne sa ira elle le fera aussi pour eux, eux qu’elle aime.
Matt (baisses la tête) : oui peut être, seule le futur nous le dira, (je regarde ma montre) déjà 17h30, je sui désolé je dois aller la voir
Nathalie : d’accord, si tu veux me voir, je viens tous les après-midi. Karine est dans la chambre 278
Matt : désolé encore de te laisses là, ok, merci et bonne soirée
Nathalie : Mathieu
Matt : (lèves) : oui
Nathalie : ne perds pas espoirs, elle te connaît et sait commet tu réagit si elle le sent tu pourrai vraiment la perdre.

Je suis resté bouche bé. Je ne réponds pas à cette phrase, je me dépêche Mais j’y repense, cette dernière phrase. Je sens des larmes monter, elles descendent sur ma joue, je les essuie. …J’avais complètement oublié Hakim. J’arrive devant la chambre, et passe mes mains dans les yeux pour enlever ses derniers goûtes. J’ouvre

Matt : coucou bébé (je lui fais un bisou d’amour)
Pauline : chut regarde il dort (me montrant Hakim dans le fauteuil)
Matt (chuchotant) : sa fait combien de temps ?
Pauline (chuchotant à son tour) : je crois deux bonne heures. Pourquoi ? Non, Matt ne fais pas ça.

Trop tard, j’étais déjà près de lui, je remonte mes manches, je me préparer. Il ouvre les yeux

Hakim : bout
Matt : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH (hurlant)? T’es *** ou quoi tu mas trop fait peur.

Ils rigolaient tous les deux.

Matt : sérieux, c’est pas drôle
Hakim : sérieux (il rigole de nouveau)

Après quelques minutes, ils cessent de rire.

Pauline (me fait un bisou d’amour) : bébé, c’est bon on arrête (elle se remet à rire)
Hakim : Pauline sa suffit (sourit mais se retient)
Matt : c’est bon tu peux rire aussi, j’aurais su je serai rester avec Nathalie
Hakim : c’est qui ta maîtresse ?
Matt : non pas encore, non c’est la mère de Karine, une jeune fille qui est aussi ici.
Pauline : alors c’étais intéressant, je vois même que tu as fait des connaissance
Hakim : je te l’avais dis que sa serait pas mal, (regarde Pauline) je lui avait dis, tu vois j’ai encore raison.
Matt : je sais pas ceux que vous avez fait de l’après-midi mais vous vous étés pas ennuyé a ce que je vois. Pour ma réunion, c’était intéressant, des personnes ont parlé de leur vécu des sensations qu’ils ressentaient (ma voix change), c’était fort en émotion. Et puis, je voulais parler avec cette dame, j’en avais besoin quelque parts.
Pauline (me prend la main) : j comprends t’inquiète pas, tu as besoin de vider ton sac et c’est une personne qui à vécu les même similitude que toi (elle m’embrase sur le front).
Hakim : elle a raison, c’est bien pour toi, t’inquiète pas on comprend
Matt : oué (je m’assoit dans le fauteuil, et regarde par la fenêtre)
Hakim : je vais y aller, je repasse dans le week-end miss
Pauline : de toute façon je suis toujours là
Hakim : Matt à tous à l’heure.
Pauline : Matt ?
Matt : pardon, oui à tous à l’heure et après manger on va chez E-rise tu sais pourquoi
Hakim : pas de souci, bye les amoureux.

Je me plonge dans mes penser, mes yeux se fixe sur le parc en bas. Une main me sort de mes préoccupations.

Pauline : bébé
Matt : assis toi sur mes genoux

Elle se blotti contre moi, je la serre dans mes bras. Elle met son visage dans mon cou

Pauline : qu’est-ce qui ne va pas ?
Matt : tu sais quand, j’ai parlé avec Nathalie, avant de partir elle m’a dis quelque chose secoué. Comme si on m’envoyait du feu en pleine figure.
Pauline (elle met son visage de façon à ceux que je la vois) : tu sais si elle te l’a dit, c’est qu’il y avait une raison.
Matt (la regarde) : oui
Pauline (me caresse le visage) : Je t’aime
Matt : je t’aime aussi
Pauline : pourquoi je vois des larmes dans tes yeux

Je ne réponds pas, j’ai besoin de la sentir prêt de moi, je la serre. Nos cœurs ne font qu’un, mes larmes qu’elle voyait sont entrain de couler. Elle a du les sentir, puisqu’elle les essuies. Je suis bien, ça fait longtemps qu’on n’a pas été aussi bien. Elle me caresse le visage, avec ma tête je suis sa main.

Pauline : Matt, c’est l’heure
Matt : non
Pauline : moi aussi je suis bien là, mais tu dois y aller
Matt : oui, de toute façon je n’ai pas le choix.
Pauline : il déjà 20h00 bébé
Matt : oui sa passe trop vite Pauline : demain tu reviens
Matt : oui, mais demain matin je ne sais pas car ce soir, je vais enregistrer une chanson avec les gars.
Pauline : c’est pas grave demain matin Davi doit venir elle m’a appelé en début d’après midi.
Matt : c’est bien il y a toujours quelqu’un avec toi
Pauline : oui, et tu fais tous pour qu’il y a quelqu’un ici, merci beaucoup pour ceux que tu fais

Je lui fais un bisou d’amour, elle se lève, je me lève à mon tour. Je prends mes affaires, je lui refais un long et tendre bisou d’amour.

Matt : à demain bébé
Pauline : je t’aime
Matt : je t’aime aussi

Elle prend son livre, et me fait un sourire. Je parts, j’ai un regret de la laisser là. J’aurai voulu qu’elle rentre avec moi. Je sorts de la clinique,j’entend un voix qui m’appelle,je regarde vers les fenêtres, je vois Pauline qui fait un signe

Pauline (crie): Matt
Matt (cries): je t’aime
Pauline (crie): je t’aime aussi

Elle me fait un signe d’au revoir, je part en direction de la voiture. Je suis entrée,j m’en vais chez Hakim.

Chapitre 18


Cinq mois se sont écoulés, il y a eu beaucoup d’événement. Tous d’abord, j’ai convaincu Pauline d’appeler ses parents, et de leur dire qu’elle était hospitalisée dans ce centre. Pour tous vous avouez ça été très fort en émotions lorsque sa mère est arrivée dans la chambre. Elle vient un week-end sur deux, pour voir sa fille et elles s’appellent régulièrement. J’ai enregistré la chanson, vous ne pourrez pas l’écouter, puisqu’elle est à Pauline. Lorsqu’elle a entendu les paroles, elle s’est mise à pleurer, et elle s’est rendue compte qu’elle devait sens sortir. Ce n’est pas elle qui me l’a dit mais Davi. Davi passe la voir dès qu’elle le peut, c’est pas évident puisqu’elle travail avec beaucoup d’artiste en ce moment, c’est bien pour elle. Hakim vient aussi souvent, en faite il y a une complicité qui est né entre eux, c’est bien. Moi, je vais toujours au réunion des familles, je parle souvent avec Nathalie. Mais en ce moment c’est elle qui ne va pas bien. C’est pas elle, mais sa fille, vous pouvez vous en doutez ça se ressent dans ses émotions, je la soutient comme je peux. Pauline, elle a connu Karine à ses réunions hebdomadaires. Elles se soutiennent, Pauline adore Karine et c’est réciproque, dès que les portes du centre se ferment elles se retrouvent pour parler et passer la soirée. Je suis content qu’elle s’est fait une nouvelle amie, surtout là-bas. Pour ma parts, je passe tous les après-midi au centre, et les matinée je bosse sur les album des artistes que je produit et je fais les taches quotidiennes. Evidement, je sui partis de chez Hakim, j’y ai vécu trois mois et je me suis rendu compte que j’avais besoin d’être chez nous même si elle n’y était pas, je devais faire vivre notre maison. Je me sens plus courageux, et je la soutiens dans son combat avec la maladie. Aujourd’hui on est Vendredi, à 14h, Pauline a une permission de sortir puisqu’elle a prit 4 kilos en cinq mois, on est heureux car on va pouvoir rentrée tous les deux même si elle doit être rentrée au centre dimanche pour le repas à 19h. Mais on va pouvoir se retrouver et profiter de notre chez nous.



Il est 13h45, je me dirige vers sa chambre, beaucoup d’infirmier passe près de moi en courant je comprends pas trop. Je rentre dans la chambre de Pauline, son sac est sur le lit.

Matt : bébé t’es là ?
Pauline : dans la salle de bain, j’arrive

Après quelques minutes, elle sort, elle me fait un bisou d’amour.

Matt : t’es prête ?
Pauline : oui, je voudrais dire au revoir à Karine
Matt : d’accord, on repassera prendre ton sac
Pauline : si tu veux

Il y a avait toujours de la circulation dans ce couloir, plus qu’on avançait vers la chambre de Karine plus il y avait des mouvements. Je lâche la main de Pauline, j’ai comme un pressentiment. Je cours vers cette chambre, non j’y crois pas c’est bien celle de Karine. Je reste sur le seuil de la porte, je vois un médecin qui s’acharne à donner des pulsions sur son cœur. Mon cœur se serre de douleur, Je sens Pauline derrière moi, je me retourne avant qu’elle ne voie ceux que fait ce médecin.

Matt : non bébé ne regarde pas
Pauline (comprend) Karine, non Matt dit moi que c’est pas elle
Matt : je suis désolé,
Pauline (s’effondre) : non, pas elle.

Elle tombe dans mes bras en sanglots, les infirmiers ne cessent de passer près de nous. L’un d’entre eux nous demande de partir. Je raccompagne Pauline dans sa chambre, je la laisse seul et appel Davina. Au bout de vingt minutes Davi était là. Je retourne vers la chambre de Karine. Nathalie arrivait juste, j’ai eu un unstaint de protecteur à ce moment là. Les médecins lui ont dit, ils la laissent aller voir Karine. Je rentre, elle me regarde et tombe dans mes bras en pleurant. Vous savez elle a cette sensation de lourdeur lorsqu’on lui dit qu’un être cher lui est enlevé, elle nous fait mettre à genoux, elle s’accroche à moi.

Nathalie (en pleur et me regardant) Matt, pourquoi il me l’ont enlever
Matt : je ne sais pas
Nathalie (en pleure, se cachant dans mon pull) : j’ai besoin de ma fille, c’est ma vie, c’est mon enfant
Matt :..
Nathalie (en pleure, se cachant dans mon pull) : comment je vais faire, mon mari est là haut aussi et aujourd’hui Karine mon seul enfant
Matt : Nathalie, elle est devenu un ange. Un ange qui à son tour te protégera comment tu l’as protégé.
Nathalie (en pleure, se cachant dans mon pull) : Mathieu si seulement…

On resta un long moment puis, elle m’a demande de la lever, elle s’est dirigée vers sa fille. Elle la prise dans ses bras elle lui à parler, des mots de mère à une fille. Je ne peux contrôler mes larmes. Je les laisse faire leurs adieux. Je les regarde sur le seuil de la porte, une main se pose sur mon épaule et on me murmure à l’oreille.

Davina (murmurant) : j’emmène Pauline chez vous, je t’attend prend ton temps
Matt : merci

J’ai une sensation bizarre, je ne veux pas affronter le regard de Pauline, j’ai peur. Peur pour elle, peur qu’elle craque. Elle qui avait fait t’en d’effort de sacrifice pour prendre ces quatre kilos, la perte de cette amie va la secouer. Je tourne la tête et voit les deux filles quitter la chambre en direction de la sortie. Je me remet à regarder Nathalie, voir cette mère avec son enfant leur dernier moment à eux avant qu’ils ne la prennent. Je m’en vais vers la salle d’attente. Cela fait deux heures que j’y suis, je vois Nathalie arriver. Elle me voit, elle se remet à pleurer, je m’empresser d’aller vers elle

Nathalie (en pleure et me serre dans ses bras) : Mathieu, j’ai si mal
Matt : (la serre aussi) : je m’en doute
Nathalie (en pleure et me serre dans ses bras) : ma Karine, ma fille est partie, je veux la retrouver, j’ai besoin d’elle. Mathieu aide moi
Matt (les larmes arrivent) Nathalie soit forte, pour elle
Nathalie (se décollant de mes bras) : j’étais pas la pour lui dire au revoir, pour un dernier sourire, j’ai pas été là, j’ai louper ses adieux, Mathieu je vais pas pouvoir tenir j’ai temps besoin d’elle c’était ma raison de vivre
Matt (je ne contrôle plus mes larmes) : Nathalie dit pas sa, elle te regarde d’où elle l’est, elle ne t’oubliera jamais, même si tu as manqué ces quelques instant tu en a vécu des autres aussi fort et beau avec elle.
Nathalie (retombe dans mes bras en sanglots) : ma Karine
Matt : (je la fais s’asseoir sur un fauteuil) : ne t’inquiète pas pour elle, son père l’a accueilli.

La sœur de Nathalie arrive à cet instant même, elle s’en va dans ses bras. Je lui dis au revoir et parts pour la maison. Mais arrivé dans la voiture, j’appel Hakim

Au téléphone :

Matt : Hakim c’est moi
Hakim : Matt qu’est ce que tu as ?
Matt : c’est Karine
Hakim : quoi ?
Matt (émut): elle est partie Hakim
Hakim : quoi tu as dis quoi ?
Matt (émut) : elle est devenue un ange
Hakim : Matt dit moi pas qu’elle est…
Matt (émut) : si, malheureusement
Hakim : Pauline sa va elle ?
Matt : j’ai appelé Davi elle est avec elle à la maison là, je vais rentrer.
Hakim : ok, je passerai ce soir
Matt : j’ai peur Hakim
Hakim : de quoi
Matt : pour Pauline
Hakim : ne t’inquiète pas, elle tiendra le coup, elle est forte, ne t’en fait pas pour elle, et au faite Nathalie ?
Matt : imagine, elle a dit au revoir à sa fille, mais elle s’en veut de n’avoir pas été là lors de son dernier souffle.
Hakim : je comprends bien
Matt : je te dis à ce soir, comme Pauline à son week-end à la maison je voudrai comme même être avec elle
Hakim : je comprend bisou à elle a tous à l’heure, courage Matt
Matt : oui il va m’en falloir salut
Hakim : salut

Je parts pour la maison, sur le chemin je n’ai cesse de penser à Nathalie et Karine. Sa me déchire le cœur, cette réalité me fait peur, peur que ça m’arrive. Je pence de trop, je suis à la maison j’ouvre la porte.

Matt : C’est moi
Pauline : on est sur la terrasse
Matt (passe le la baie vitrée) : vous faites quoi ?
Pauline : rient on parlait, tu as vu Nathalie
Matt (caresse le dos de Pauline) oui
Pauline : elle va réussir à surmonter sa
Matt : pour tous te dire je ne crois pas, mais je crois en elle
Pauline (lève et me prend dans se bras) : t’inquiète pas,
Matt (fais un bisou sur le front) : Hakim vient manger ce soir
Pauline : j’ai demandé à Davina aussi
Matt : c’est bien, mais elle est ou là ?
Pauline : dans l’eau
Matt (m’avance vers la piscine) : elle est bonne ?
Pauline : tu veux goûter (elle me pousse à l’eau)
Matt (remonte à la surface) : si je t’attrape toi tu vas voir
Pauline : Matt c‘est pas moi

Je sort et prend Pauline dans les bras et saute. Elle remonte à la surface, elle rigole, la joie revient dans cette maison. Ca fait du bien après ceux que j’ai vu au centre, j’avais besoin de me changer les idées, mais je ne peux oublier ces images ou je vois ce médecin faire des pulsions sur son cœur. On passe la fin d’après-midi tous les trois, Hakim arrive vers 20h. A 21h, j’ai un coup de téléphone sur mon portable.

Matt (regardant les autres) : c’est Nathalie ?
Pauline : répond dépêche toi
Hakim : vas s’y répond

Je m’éloigne et décroche

Au téléphone :

Matt : Nathalie ?
Nathalie : oui c’est moi, je ne te dérange pas
Matt : non, ne t’inquiète pas
Nathalie : je voulais s savoir si tu pouvais me faire une faveur
Matt : je vais essayer
Nathalie : j’aimerai que tu chantes pour l’enterrement de Karine
Matt :… (Un moment d’hésitation) je sais qu’elle le voulait aussi, Pauline me l’avait dit, alors je le ferrais pour elle
Nathalie : je te remercie sincèrement
Matt : de rien, au faite elle est reposé ou ?
Nathalie : en ce moment elle est à la Maison funéraire de Darmmartin, on lui dira au revoir Mardi matin à 10h30 à la l’église de la même ville.
Matt : d’accord
Nathalie : merci Mathieu
Matt : de rien, tiens le coup
Nathalie : je vais essayer

Elle raccroche, je suis surpris sans l’être quelque parts, je reviens vers les autres qui commençaient à mettre la table.

Hakim : elle t’a dis quoi ?
Matt : l’enterrement aura lieu Mardi à 10h30 à Darmmartin
Pauline : et quoi d’autre ?
Matt : elle m’a demandé
Pauline : tu as accepté ?
Matt : je n’ai pas pu refuser
Pauline (m’embrasse) : je suis fière de toi
Hakim : tu as accepté quoi ?
Davina : dis nous au moins
Matt : elle m’a demandé de chanter pour l’enterrement de Karine
Hakim : c’est bien sa Matt non ?
Matt : je crois
Davina : ne t’inquiète pas
Hakim : et tu dois chanter quoi ?
Matt : je ne sais pas
Pauline : on ira la voir demain
Matt : j’ai un peu faim moi, on mange ?
Davina : oui mais j’ai oublié de chauffer le four
Hakim : franchement les meuf vous assurez mal

On se met a rire, on est tous les quatre heureux, entre amis, sa faisait longtemps que sa nous était pas arriver. Un maison ou le rire revient, mais quelque part, je pense à Karine. On finit pas regarder un Dvd tous ensemble, puis Hakim et Davi partent, on est que tous les deux…

Chapitre 19


Le soleil se fait ressentir et passe à travers la fenêtre, on avait oublié de fermer le volet.

Pauline (me regardant) : coucou mon cœur
Matt (je lui fais un bisou) : salut toi
Pauline (caresse le visage): merci pour cette nuit
Matt (je lui sourit): merci à toi

On se prend dans les bras sa faisait si longtemps qu’on a pas eu un peu d’intimité tous les deux. Un bon câlin matinale, je me rappelais même pas que sa faisait aussi chaud au cœur. On est heureux, je sens son odeur matinale, je n’avais qu’un guère souvenir, là j’en suis sur.

Pauline : on va manger ?
Matt (surprit) : quoi ?
Pauline : au centre ça fait déjà trois heures qu’on a mangé
Matt : excuse moi, ça m’a fait bizarre quand tu me l’as dit, tu m’avais encore jamais dis sa en un ans et demis
Pauline (sourit) : lève toi mon cœur allez (elle se lève et enfile un peignoir) je descend rejoint moi.
Matt : j’arrive

Je prend un tee shirt et descend. Elle avait déjà mis un plateau rempli de bons trucs sur la terrasse ou elle s’était installée. On prend notre déjeuner on fait notre toilette, puis on décide d’aller voir Karine. Pour Pauline c’est important, pour moi aussi pour tous vous avouez. On est à la Maison funéraire de Darmmartin, Nathalie est forte pour le moment. Il y a beaucoup de personne, certains que j’avis croisé dans les couloir. Elle est à l’air endormis, un petit ange, à 17 ans on a pas le doit de partir aussi vite, mais depuis quelle que tans elle le savait. Elle l’avait ressentis, puisqu’elle avait organisé son enterrement. Comment à 17 ans peut on penser à ça, moi j’en ai 21 et je n’y ai pas encore penser ou même parler à qui que se soit. Nathalie s’approche de nous, elle a les yeux marqués par la perte de sa fille.

Nathalie : merci d’être là
Pauline : c’est naturel, on voulait lui dire au revoir
Nathalie : je sais qu’elle vous estimait beaucoup tous les deux
Matt : nous aussi
Nathalie : il faudrait que vous allez voir ma sœur pour la cérémonie car, je n’ai pas le courage pour vous en parler
Pauline : c’est naturel
Matt : c’est la personne d’hier
Nathalie : oui, je dois y retourner
Pauline : oui, tenez le coup
Nathalie : merci Pauline, et toi aussi Mathieu
Matt (sourit timide) : …

Lorsque je l’ai vu s’avancer vers nous je sentais mes émotions remonter, j’ai cru que mes larmes passerai au dessus de mes yeux. Mais non, j’ai pu contrôler. Pauline me prend la main et parts vers la sœur de Nathalie.

Pauline : excusez nous de vous dérangez en ce jour
Sœur de Nathalie : non, que voulez vous,
Pauline : nous sommes Mathieu (me montrant) et Pauline
Sœur de Nathalie : oui, je sais, vous venez pour la préparation de la cérémonie
Pauline : oui
Sœur de Nathalie : Nathalie m’a dit que Mathieu devait chanter une chanson et vous lire la lettre qu’elle avait fais avec vous pour se jour

Quoi, Karine avait fais une lettre en compagnie de Pauline, elle m’avait rien dis, j’ai été surpris mais sans l’être pour autant pour tous vous avouez. Mais peut être que je rabâche, mais à 17 tous prévoir comme sa, c’est dingue. Elle sait qu’elle chanson je devait chanter, quelle chanson c’était lorsque son corps rentrerai à l’église et une autre lorsqu’elle sortirai, elle a même prévu de faire un adieux général en laissant une lettre. A 17 ans, une jeune fille qui avait encore plein de chose à vivre, elle qui avait encore rien vu de la vie. Lorsque je vous dis tous sa j’ai le cœur déchiré, je pleur à l’intérieur de moi, j’aurai préféré laisser ma vie pour une fille comme ça. Une fille qui ne demandait qu’à vivre sa vie d’adolescente et de future femme. Mais la société qui l’a fait tomber dans ce tourbillon la tuer, nous l’avons tuer quelque parts.
La voix de Pauline me fait sortir de mes pensées.

Pauline : Et pour Mathieu, ça chanson s’est toujours « Mon ange »
Sœur de Nathalie : oui c’est bien ça
Pauline : d’accord, merci et toute nos condoléances
Matt : toute nos condoléance, au revoir
Sœur de Nathalie : merci

La sœur de Nathalie était partie, Pauline est partis voir Karine. Je n’étais que seul dans mes pensée. Une voix familière me sort de là…

Homme : Bonjour Mr ***
Matt (me retourne vers cette voix) : Bonjour docteur
Médecin : Comment va Pauline ?
Matt : pour le moment sa va encore
Médecin : vous pourrez la ramenez que mercredi soir, vu qu’elle a perdu Karine une amie qu’elle s’était faite, et que si vous la ramenez Mardi sa va être trop brutal pour elle.
Matt : merci, c’est gentil
Médecin : je le fais pour son équilibre pour elle, et pour qu’elle ne replonge pas après cette épreuve qui va encore la travailler psychologiquement
Matt : je comprends bien, elle est partie la voir
Médecin : c’est bien, je vous laisse je voudrai aller voir Madame *** (Nathalie)
Matt : d’accord

Je décide à mon tour aller voir Karine sur son lit. Pauline, lui tenait la main et s’était assis près d’elle, elle pleurait et lui parlait aussi. Des gens la regardaient sans la regarder. En ce jour, on ne connaît pas la réaction de chacun. Je la regarde d’où je suis, je n’ose pas avancer, j’ai le cœur noué, j’ai les larmes aux yeux. Je m’approche de Pauline, je lui touche l’épaule.

Pauline (d’une petite voix) : tu crois qu’elle m’entend là haut ?
Matt (je me penche vers elle et parle tous bas) : bien sur elle t’écoute même si elle est parti elle te protégera
Pauline (d’une petite voix) : tu veux lui parler
Matt (parle tous bas) : non, c’est bon
Pauline (d’une petite voix) : je lui dis au revoir et on y vas
Matt (remonte) : comme tu veux (je lui fait un bisou sur le front

Avant de partir, j’ai fait comme à mon habitude, je me suis approché de Karine et lui déposa un bisou en lui disant comme toujours « dort bien princesse ». A ces mots, Pauline me regarda et me sourit, elle se lève lui déposa à son tour un baiser et lui chuchote quelque chose dans l’oreille. On parts d’ici, sur le parking.

Pauline : bébé on peut aller voir Davi
Matt : oui, j’ai vu le médecin
Pauline (entrant dans la voiture) et alors ?
Matt (met le moteur en route) tu reste à la maison jusqu’à mercredi 19h
Pauline : ah c’est sa
Matt : oui, on va chez Davi, mais t’es sur qu’elle est là
Pauline : oui t n’inquiète pas
Matt : bébé
Pauline: oui
Matt :je peux te poser une question
Pauline: oui va s’y
Matt : comment tu savais pour la chanson Mon ange ?
Pauline (se tourne vers la vitre)…..
Matt : pour la lettre, tu étais aussi présente ?
Pauline (regarde toujours par la fenêtre)
Matt (pivote son visage vers moi) : répond moi
Pauline (pleur) : elle voulait le faire, je voulais pas mais elle m’a dit qu’elle se sentait partit alors, je l’ai aider, mais je voulais pas qu’elle meurt Matt, je l’ai tué
Matt (Se déporte sur le bas coté) : dis pas ça c’est pas vrai, c’est la société qui tue des filles comme Karine, c’est nous. Pardonne moi, c’est pas toi mon cœur tu n’es pour rien, elle avait besoin d’une ami pour l’aider à faire son dernier chemin. Tu étais là. Tu as fais beaucoup pour elle plus que tu ne pence, tu sera toujours près d’elle comme elle près de toi.
Pauline (se blottis dans mes bras): si c’était vrai Matt

Je la serre, je la réconforte, je lui caresse ses cheveux. Apres de longues minutes on parts de la place ou on était.

Nous avons été chez Davina, puis nous sommes rentré chez nous. Le dimanche dans l’après midi nous avons été revoir Karine pour Pauline. Le lundi Nolwenn est venu à la maison pour que je prépare la chanson pour tous vous dire je la connaissait même pas. Elle m’a beaucoup aidé, je lui ai chanté une dernier fois après tous les conseilles qu’elle m’avait donné. Pauline et elle s’étaient mises à pleurer, je pence que j’ai réussi à m’imprimer cette chanson qui n’est pas de moi. Durant ces quelques jours qui précèdent l’enterrement, Pauline avait perdu le goût de l’appétit, je ne disais rien elle venait de perdre une amie, c’était normale. Moi j’étais comme elle, lorsque les amis venaient on mangeait un peu pour les accompagner.
Apres une bonne journée encore, on s’endort demain c’est le dernier adieux.

Chapitre 21

Cela fait un an qu’elle est dans ce centre, les mois sont passés vite. Vous voulez peut être savoir ceux qui s’est passé après le décès de Karine.
Elle a perdu le goût à la vie, ne voulait plus manger, elle a perdu les kilos qu’elle avait pris, et elle a atteint un poids très critique. Elle a déjà fait cinq arrêts cardiaques. Mais elle garde le souris, je ne sais pas comment elle fait. Davina a stoppé sa carrière pour être auprès de sa meilleure amie. Moi j’ai repris je vais bientôt sortir mon troisième album. J’en avais besoin et elle le savait, mais je reste sur la région parisienne pour être le plus près d’elle. Ne vous inquiétez pas on en avait parler longuement pour être sur de la bonne décision à prendre. Elle a droit à un week end tous les trois mois, vu qu’elle ne fait pas de progrès. Le dernier week end, je n’ai pas pu être avec elle, pour des raisons professionnelles mais elle m’a rien dit et a accepté. Je lui en remercie. On a gardé contact avec Nathalie, elle passe toutes ses journées avec Pauline, comme si c’était sa fille.

Aujourd’hui, je suis dans le sud de la région avec toute l’équipe pour un plateau télé. Tous se passe très bien jusqu’au moment ou je vois Will arriver vers moi en courant, je le sens à ce moment là, à ses yeux que quelque chose ne vas pas.

Will : Matt c‘est Pauline
Matt : on part tous de suite

Je préviens l’équipe, tout le monde comprend que depuis son premier arrêt rien ne va plus. On part pour le centre, cette route me parait longue. En plus aujourd’hui Davina était sur Tours voir un ami. On arrive, au centre après une bonne heure de route. J’aperçois son Médecin, il va à ma rencontre et me demande de le suivre. Je ne vais pas vous dire ceux qui sait passé dans cette pièce vous le saurez bientôt…

Chapitre 22

Je sors du cabinet du Docteur, j’ai envie de crier, de pleurer. Mais je ne peux pas, pas ici. Je vais dans la chambre de Pauline, je la vois, elle s’est encore affaiblie c’est a peine si elle peut encore ouvrir ses yeux. Je reste à la porte en la voyant ainsi, j’ai les larmes aux yeux. Je m’avance vers elle, je lui prends la main, je lui souris Elle tourne la tête et ouvre les yeux. J’ai l’impression qu’elle dépense toute son énergie qui lui reste pour me voir.

Matt : Ne fais d’effort bébé
Pauline : d’une petite voix : il a dit quoi
Matt : rien d’important ne t’inquiète pas
Pauline en pleurant et toujours avec cette voix : bébé ramène moi à la maison, je veux pas partir ici.
Matt la gorge nouée : bébé dis pas ça, tous ira bien
Pauline : je le sais… je le sens… je connaît mon corps c’est pas la première fois… s’il te plait Matt je veux rentrer et partir dans tes bras dans notre maison
Matt en pleure : d’accord bébé, je vais t’y emmener

Je sèche mes larmes visibles, je lui mets ma veste sur ses épaules et je la porte. Je fais attention pour que personne ne me voie. Je sens ses cheveux, je pleur de nouveau. J’ai pas envie de la perdre, elle qui m’apportais tans de bonheur. Elle me murmure mais je comprends rien. Je vois Will dans l’entrée du centre, je lui fais un signe, je crois qu’il a compris, il arrive.

[color:a863=blue:a863]]color=black]Will : Matt, tu fais quoi avec Pauline
Matt en larme : c’est bientôt fini, elle veut rentrer à la maison
Will : Matt tu es sur
Matt haussant la voix : oui, emmène nous vite s’il te plait
Will : d’accord on y va

Je monte derrière avec elle, Will m’ouvre la porte, il veut m’aider à la porter je refuse, on se dirige vers la piscine. Elle aime cet endroit, je nous installe sur la première marche de la terrasse


Pauline (petite voix) : merci pour tous pour tous ceux que tu as fait pour moi, pour nous.
Matt : de rien, je l’ai fait par amour, si c’était à refaire je le referais sans exister.
Pauline : Matt
Matt : oui
Pauline : met la chanson
Matt : Will
Will : oui
Matt : met le cd rose qu’il y a près de la télévision s’il te plait

Will met le cd, c’est la chanson que je lui ai écrite le jour ou elle partirait

Pauline : d’une voix qui s’éteint : je dois partir, je t’aime pardonne moi
Matt en pleure : je te pardonne, je t’aime (caressant son visage d’ange)

Apres quelques seconde, j’entend un soupir je pose sa main sur son cœur, je ne l’entend plus. Je craque

Matt (hurle de douleur) : Pauline, revient moi je t’en supplie je t’aime.

Je la serre conter moi, je l’enlace caresse ses cheveux. Je pleur, je lui parle. Je lui dis tous ces mots d’amour qu’on a échangé dans notre histoire d’amour. Je la garde contre mon cœur, pour que personne ne puissent me l’arracher, je pleur, je ne dis plus rien.
La nuit commence à tomber, j’entend des pas, qui c’est je sais pas je m’en fiche.

Will : Matt s'a fait 6heures que tu l’as contre toi, il faut appeler le SAMU ou les pompiers

Il me parle, j’entends mais je ne comprends pas

Will : Matt (il pose sa main sur mon épaule) j’appelle le SAMU
Matt d’une voix tremblante : si tu veux

Je continue à la regarder, la serre comme si on était une statue à jamais.

Will : il arrive, je les fais entrer

Je ne peux rien dire, rien faire, je suis inactif.

Ambulancier : sa fait combien de temps
Will : 6 heures ou moins
Ambulancier : on doit prendre la jeune fille
Will : je comprends

Will s’accroupit et pose une main sur mon épaule

Will : Matt écoute moi, les ambulanciers sont là derrière moi. Ils vont venir près de toi et vont prendre Pauline. (Il se relève) Aller s’y.

Je sens, je la perds, mais je ne peux pas la garder plus longtemps. Je ne bouge pas, je la regarde, les ambulanciers la pose délicatement. Il dépose un drap blanc sur elle. Elle s’éloigne, il l’emporte

Matt (se lève brutalement et vas vers pauline) : Arrêtez, Pauline
Will (m‘attrape) non Matt
Matt (m’effondre Will suis mon corps et on se retrouve à genoux): je veux la suivre, je dois y aller elle ne doit pas être seule.
Ambulancier : Monsieur, nous sommes désolé, ce n’est pas possible
Matt (regarde Will en le suppliant) je dois y aller
Will : on va suivre l’ambulance Matt (relève Matt)
Matt : non, je veux être avec elle
Ambulancier : Monsieur, on peut faire une exception on va vous autoriser à venir avec nous, mais vous (regardant Will) vous devez nous suivre.
Will : oui (se retourne vers moi) tu veux que j’appel quelqu’un ?
Matt : Hakim,

Je suis son corps, elle monte la première, je la suis, je soulève le drap, prend sa main, je la regarde. Je crois qu’on y est arriver l’ambulance s’arrête. Les portes s’ouvrent, je descends, je la regarde, il remet son drap sur son visage. Will me rejoint, il me soutient, je ne trouve plus la force de me porter. Quelqu’un du CHU nous dis de rester quelque instant là, le temps de préparer des feuilles administratifs.

Hakim arrive, je reconnais sa silhouette parmi mille. Il s’accroupit pour être à ma hauteur. Il pose une main sur mon genou. Il me parle, je ne fais pas attention. Il parle avec Will. Une infirmière avance dans notre direction.

Infirmière : Monsieur ****
Hakim : oui c’est nous
Infirmière : suivez moi

Hakim et Will me soulèvent, je ne n’entends rien, je suis comme dans un autre monde. On rentre dans une petite salle blanche. Il me font asseoir et reste prés de moi. Je suis comme un tableau qu’on balade partout.

Infirmière : Nous voudrions savoir dans quelle chambre mortuaire voulez vous la mettre
Matt (avec une voix ou personne ne l’a entendu) je veux être avec elle
Hakim : Matt tu entends
Matt : la plus proche de Vémars
Infirmier : d’accord demain à 8h elle sera à cette adresse là, vous pourriez la voir. Il nous faudra aussi une tenue pour l’habiller.
Matt (émue) : je peux la voir là
Infirmière : non ce n’est pas possible
Hakim : tu vas venir à la maison pour ce soir.
Infirmière : faite attention à lui il a l’air fragile, je dois y aller veuillez m’excusez
Hakim : nous aussi on vas y aller au revoir.

Il me relève et on prend la direction de la voiture. Je monte dans la voiture, les lumières de la ville défilent sur mon visage.


Hakim : J’ai prévenu tes parents, demain ils arriveront vers 14h sur Paris.Will tu pourras aller les chercher à la gare ?
Will : pas de soucis j’irais.
Hakim : l’infirmière a prévenu ses parents, il seront à la chambre mortuaire demain à l’ouverture c’est ceux qu’elle m’a dit. Si tu veux que j’appel quelqu’un d’autre dis le moi.

Plus un mot ne sortis de notre bouche. On arrive chez Hakim, je monte et prends la direction de sa chambre d’ami, je m’allonge sur le lit et pleure.

Chapitre 23


J’ai du m’assoupir, il est 5h, je me lève. Je ne cesse de penser à Pauline, je crois que c’est un cauchemar, mais non je suis chez Hakim. Je vais prendre ma douche, je prend des habille de Hakim dans son armoire, c’est bien il a une penderie dans le couloir. Après de m’avoir habillé, je m’assis sur le canapé, je vois le jour se lever. Je dois préparer les obsèques de Pauline. Je prends un papier et un crayon et avec le jour qui se lève j’écris un poème pour mon amour pour lui faire un dernier hommage. Je perds toute notion du temps. Il est 6h30, j’entends des bruits.

Hakim : Matt, ça fait longtemps que tu es levé ?
Matt : assez pour avoir fait un poème à Pauline pour la cérémonie

Hakim : Tu as mangé ?
Matt : Non, je voudrais aller à la maison pour aller chercher des vêtements pour elle. Car à 8h30 les portes de la chambre funèbres sont ouvertes et je voudrais être là-bas.
Hakim : mange un peu, je t’accompagnerais toute la journée. Je vais appeler le reste de la team, et les autres amis.
Matt : oui, d’accord dépêche toi on s’en vas dans un quart d’heure le temps de la route et d’y être la bas à 8h30 avant ses parents.
Hakim : d’accord, je mange un truc et on y va

Il est 7h15, on part de l’appartement de Hakim, on va chez nous. Une demi-heure après on y est. Je descend de la voiture, j’ai comme des tremblements, Hakim me soutient le bras, sa vas pas, je craque encore je ne peux contenir mes larmes. Trop de souvenir des bons malheureusement, mais sens elle c’est plus pareil. Je ne pourrais pas survivre sans elle à mes côtés. Je suis dans l’entrée, je monte dans la chambre Hakim me lâche, je suis seul j’ai l’impression de marcher pour la premier fois. Je vais dans son armoire, j’ouvre les portes, tous étais rangée par couleur, c’était drôle comme elle était maniaque. Je prends la tenue qu’elle avait choisi au préalable, elle m’en avait parlé une fois. C’est une jupe blanche avec un haut rose tous simple même jusqu’à la mort. Je prends ses affaires qui sont sur un cintre. Lorsque je le prends, il y un mot dessus « Pour mon Bébé ». Surpris, je prends la feuille, et je vais m’asseoir sur le lit, sa robe de chambre était encore sur le lit comme elle la déposait chaque matin. Je la pousse et m’assoit. Hakim est redescendu, je le vois plus, je la lis à haute voie.

Matt : « Coucou mon cœur, le jour ou tu lira cette lettre, je serai partie rejoindre les personnes de mon entourage qui sont disparue avant moi. Je suis désolée de l’enfer que j’ai pu te faire avec ma maladie. Pour toi, pour la première fois j’utilise ce terme là. Je voulais te dire, d’être fort et de reste comme tu es. Ne fais rien qui pourra nuire à toi et à ton entourage. N’est pas peur de continuer de vivre sans moi, de retrouver une femme qui te donnera des enfants, et qui porterons peut être mon prénom si c’est une fille. Quoi que tu fasse, je te protègerais d’où je serai et je te soutiendrai comme je l’ai fais durant les mois qu’on a vécu ensemble. Je t’aime, tu seras à jamais gravé dans mon cœur, à bientôt mon ange »

Suite, à ça, je n’ai pas pu résister à pleurer, je crois que vous pouvez comprendre. Avant de sortir, je sèche mes larmes, aujourd’hui beaucoup de monde vont être présent je dois être fort. Je prends ses affaires et mets la lettre dans la poche du polo près de mon cœur, je descends en ayant la main dessus. Je vais dans le salon d’ici, je revois encore Pauline dans mes bras, en train de s’éteindre, j’ai une énorme boule au cœur. Je reste là immobile.

Hakim : Matt, il est 8h20

Je ne réponds pas, je me retourne et le suis, je regarde une dernier fois le salon, et ferme la porte. On monte dans la voiture, je ne cesse de toucher mon cœur, en sachant qu’elle était là. On arrive à la chambre mortuaire, je donne les affaires à une personne et nous demande de patienter quelques minutes le temps de l’habiller. Il ouvre les portes, ils l’ont habillé, maquillé un peu pour cacher quelque trait de sa malade. Même sur le lit de la mort elle est belle, je rentre je l’embrasse tendrement sur la bouche, j’espère qu’elle se réveillera, je sais que non, je reste près d’elle, je touche sa main. Hakim me laisse et va téléphoner aux personnes. Ses parents arrivent je pourrais connaître son père avec sa maladie qu’il a eu quand il était petit. Il a eu la polio et depuis il boîte. Sa mère rentre la première, elle regarde Pauline, c’est ça seule enfant, elle craque et s’accroupit en pleure. Son père suit sa mère, et relève sa femme, je l’aide et on l’a fait s’asseoir sur une chaise. Je vais chercher un verre d’eau, je lui tends, elle me regarde et me prend ma tête entre ses deux mains.

Mère de Pauline : elle t’aimait plus que tu peux imaginer, elle voulait guérir pour toi, Matt, tu étais son espoir, sa force, sa vie. Mais aujourd’hui, elle est partie, on doit être fort pour elle.

Je n’ai pas su quoi dire à sa, je prends la lettre et la lui tends.

Matt : j’ai trouvé sa ce matin.
Mère de Pauline : elle t’y est adressée, je ne dois pas la lire, mais je crois que ceux que je viens de te dire, c’est réciproque à ceux qu’elle a pu mettre dans cette lettre.
Matt (ému) oui.

Déjà des personnes arrives pour faire un dernier au revoir, « mes sincères condoléances si tu as besoin on est là » je ne cesse d’entendre ces quelques mots. 10h00 avec la mère de Pauline on doit préparer la messe, on doit aller chez le prêtre et chez le funérarium. Hakim nous accompagne et sa cousine avec qui elle était proche. On parts direction le prêtre. Arrivé là-bas, il nous montre les chants pour les cérémonies de ce genre d’événement, avec sa mère on se met d’accord sur deux « N’ai pas peur » et « L’accueil ». On lui explique qu’elle avait choisit de mettre une chanson lorsque son corps arrivera dans l’église et une chanson lorsque son corps quitteras l’église. On indique aussi que sa mère et moi-même parlerons lors de la cérémonie. Tous étais clair pour nous deux, il nous dis que la cérémonie aura lieu jeudi à 10h00. On quitte la maison du prêtre pour aller au funérarium. Ici, l’homme qui nous accueil nous présente ses catalogues et nous fais montrer ceux qu’il a de disponible immédiatement. Je choisi une couronne de fleur avec un ruban marqué « ma femme, mon cœur ». La couronne, je la veux blanche, et rose comme ses habilles qu’elle portera à jamais. Je choisi aussi une plaque, sur cette plaque elle sera gravée : « à toi pour toujours ». Sa mère doit faire un choix, elle prend une couronne de couleur jaune et blanche sur le ruban, on lira, « ma fille, ma chaire ». Elle choisi aussi un plaque dessus on distinguera en lettre d’orée « ma fille tu seras a jamais gravé dans notre cœur ». Déjà on a choisit çà, ensuite voila le choix du cercueil, on voudrait l’intérieur blanc et l’extérieure de couleur claire. Il nous propose deux modèle on en choisit un tous les deux on était d’accord. On parle de certain détail, comme les couronnes et les plaques il nous les apporterons tous ça en même temps dans l’après midi. Apres il nous parle du portage du cercueil, j’ai choisit sa sera ma team qui la portera sa mère était d’accord. Il nous indique aussi un emplacement pour son corps pour l’enterrement. On quitte ce lui ci, on va à un journal pour l’annoncer dans les pages des obsèques, c’est quel que chose de très simple, on pourra lire des demain :


« Mr Matthieu **** (son ami),
Mr et Mde **** **** (ses parents),
Ses grands parents, ses beaux parents, sa famille,
On la douleur de vous annoncer le décès de
Pauline ***
survenue le lundi ** **** **** à l’age de 22 ans
La cérémonie religieuse aura lieu le jeudi ** à 10h 00 à l’église ***** de Vémars.
Vous pouvez rendre visite au funérarium ****.

Chapitre 24


Voilà, tous est prêt encore quelque papier à récupérer mais sa mère va le faire, maintenant on va la voir. Hakim nous ramène vers elle. Il y déjà beaucoup de monde, je rentre dans la chambre, j’aperçoit beaucoup de fleur, de plaques, que du monde à porter de vue, je me dis je dois être fort je le serai toute la journée. Durant le journée beaucoup de viens et viens c’était intense, réconfortant. Ma famille est arrivée vers 15h avec Will, lorsque ma mère me voit, elle n’a pas pleure elle est forte, peut être pour pas que je craque, Elle me prend dans ses bras comme elle m’a jamais fais j’ai eu une sensation de bien être, une relation de mère fils intense en quelques secondes, un bonheur dans cette journée de douleur. Apres quelques heures, la team arrive, avec une couronne magnifique elle est carrée avec des lys et des roses blanches une très belle couronne et une plaque « des souvenirs inoubliables ». J’ai les larmes aux yeux, mais je ne craque pas. Je leur dis que Pauline, ses parents et moi même veulent que les garçons portent le cercueil personne n’a refusé. Je les laisse, je vois arriver mon frère. Beaucoup de tendresse des mots et des gestes fort de soutient de sa part cela fait du bien. Toute la journée fut ainsi jusqu'à 20h où les portes se referme sur elle, mais demain elles s’ouvriront encore une fois. Ce soir je dort chez Hakim avec ma famille, Hakim dans la journée a récupère des affaires à moi pour tenir jusqu'à jeudi chez lui. Pour le moment, je ne me sens pas encore prêt à rentrer seul dans cette maison. Je ne mange pas, je n’ai pas manger un repas depuis dimanche soir, mais sa me gène pas. Je dort, mais dormir est-ce le bon mots, je somnoles sa serait mieux. Comment dormir, je pense à plein de détail pour jeudi. J’ai peur d’oublier quelque chose ? Quoi je ne sais pas. 5h encore une fois, je me lève et refait la même journée que la veille, je vais voir Pauline, reste avec elle jusqu'à 20h, jusqu'à temps que les portent se ferment et s’ouvrent pour l’embaument demain matin. Mais aujourd’hui, j’ai craqué, je n’ai pas pu résister à toutes ses personnes présentes aux mots de sympathie qui ont fait à notre égard. Les cartes de condoléances, toutes ses fleurs, d’ailleurs, on est obligé de prendre trois autres voitures pour emporter pas le corps mes les fleurs tellement qu’il y en a. C’est impressionnant. C’est ma dernier nuit avant l’au revoir avec Pauline, ce soir, tous le monde est près de moi dans le salon chez Hakim, je les entend parler de chose et d’autre. Ma mère s’approche de moi et pose sa main sur moi.

Ma mère : Matt, je peux comprendre ta peine, mais dans la vie il y a des obstacles que parfois c’est difficile à passé, ta famille est là, même si dans le passé ça été dure, on t’aime et on te soutiendra quoi qu’il advienne.
Matt (a voix basse) : maman, je suis pas sur que j’arriverai à vivre sans elle.
Ma mère (émue et baisse la voix) : Ne dis pas sa mon fils. De la ou elle est maintenant, elle te voit et tu croit qu’elle te dirait quoi à ce moment ?

Je ne réponds pas et je vais dans la chambre, je m’allonge et pleur, je ferme les yeux pense à tous ces moments avec elle. Je vois les heures se défiler, 1h, 2h, 3h, 4h, 5h, 6h, je décide de me lever, aujourd’hui c’est l’adieu. Je vais prendre une douche, je laisse couler les larmes de mes yeux, je ne contrôle plus rien. Je sorts prend mon ensemble blanc que Hakim m’avait ramener de la maison. Je suis prêt, je n’ai toujours pas faim depuis dimanche midi je n’ai pas mangé beaucoup jusque quelques viennoiseries à droite et à gauche. Je suis prêt, je suis sur le canapé, les autres s’activent près de moi. Il est 7h30 Will vient nous chercher pour aller lui dire un dernier au revoir avant l’embaument. Mes parents et Hakim monte avec moi, les autres dans d’autre voiture différent. On y est, il y a juste la famille très proche, ses parents lui parle et lui font un dernier baiser. Puis c’est à moi, je demande que tout le monde sort, personne ne dit rien et ils sortent. Je ferme la porte derrière eux. Je lui touche la main, le visage, caresse ses cheveux, je lui parle.

Matt (pleure): Bébé, je sais que d’où tu es tu sera près de moi, et moi près de toi. Je voulais que tu sache, que je t’aime et que personne ne pourra te remplacer, un jour je te rejoindrais et là on continuera notre avenir ensemble comme on en avait parler tous les deux. Je ne te dis pas adieu mais au revoir, car on se reverra un jour où l’autre. Je t’aime Pauline.

Je l’embrasse tendrement, verse une larme et rouvre la porte, pour l’embaument. Je sorts et des hommes entrent pour l’embaument, ils ferment la porte. J’ai une boule au cœur. Apres un quart d’heure, ils ouvrent la porte elle est dans le cercueil, on rentre avec ses parents, ils ferment le cercueil et le celle. Il portent le cercueil, jusqu'à la voiture mortuaire, les amis prennent les fleurs et les mettent dans les voitures mortuaires, les quatre voitures sont pleines à craquer avec deux couleur dominantes pour les couronnes le blanc et rose. On monte dans la voiture, Will conduit jusqu'à l’église, on suivit le cortège.
On arrive devant l’église les voitures s’arrêtent devant la porte, beaucoup de personnes sont présent, je peux pas vous dire combien mais énormément. Je sors de la voiture, j’avance, les portes des voitures ouvrent, les amis, la famille portent les fleures et les plaques qu’elle a reçut. Mes quatre danseurs attendent pour porter le cercueil Tous les personnes qui avaient porté les fleures et plaques à l’intérieur ressortent, la musique commence c’est « Rose blanche» les gras prennent le cercueil, je la suis, avec ses parents suivit de mes parents, après je sais pas qui il y a, trop de monde, je ne vois qu’elle qui illumine le chemin à suivre. La cérémonie commence. Les paroles du prête, les chants, je ne fixe qu’elle, je dépose une photo d’elle sur son cercueil pour que personne n’oublie son visage. C’est impossible, parfois des souvenirs peuvent être oublié, moi je ne pourrais oublier celle que j’aime. C’est à sa mère de parler, je n’ose pas la regarder de peur de perdre mon calme, un autre chant suit. C’est à mon tour de prendre la parole, c’est le poème que j’ai préparé le ****matin.


Matt : « Tu es partie aussi vite que tu es rentrée dans ma vie
Aujourd’hui, je dois affronter la vie sans toi
Je ne sais pas si je pourrais accomplir tous les projets de notre vie

Il faut que tu voles de tes propres ailes pour me protéger comme je les fais pour toi sur cette terre
Vole, vole mon amour, ma femme je te rejoindrai lorsque sa sera à mon tour
Notre amour est gravé à jamais dans nom cœur comme dans le tien même dans l’au-delà. »


Apres d’avoir lu mon poème, le prêtre reprend la cérémonie, il bénit le corps, il remercie de notre parts toutes les personnes étant présentent à l’église et les jours passés. Les amis reprennent les fleurs et plaques pour les ramener vers la voiture, ma chanson se fait entendre celle que j’ai écrit pour elle. Les gens reviennent, les garçons prennent le cercueil et sortent tristement, lentement, on les suit de nouveau. Le cercueil est dans la voiture, les portent se ferment. J’ai les larmes aux yeux, beaucoup de monde vient m’embrasser et me soutenir, la moitié je ne les connais pas. Je ne veux pas m’attarder ici, j’ai besoin de dire ma souffrance, ma douleur, de pleurer…. Will apporte la voiture, je me dépêche à monter, ses parents me suivent, direction le cimetière. Je ne vais pas vous décrire ce lieux, beaucoup de personne le connaît, c’est comment sa se passe. C’est quelque chose de douloureux, lorsque le cercueil disparaît peu à peu vers le noir, ici on est en famille, j’ai pas pu me contenir, je craque Hakim ma famille me soutiennent. Je me sens si seul, anéantis, désespérer. Les personnes du funérarium s’occupent de mettre une plaque pour le tassement de la terre pour pouvoir mettre le caveau d’ici un mois. Puis ils mettent toutes les fleurs et plaque, ils en mettent à coté tellement qu’il yen a plein. Petits à petits les personnes partent, mais ou vais-je aller, que vais-je devenir ? C’est des questions que je me pose. Sa mère me prend dans les bras.

Mère de Pauline ‘(essuyant mes larmes): Matt, on va manger et on partiras chez nous après.
Matt (touche sa main qui est encore sur mon visage): si vous voulez.
Mère de Pauline : on passera lui dire au revoir avant de partir si tu es d’accord
Matt : avec plaisir
Mère de Pauline : allez ils vont nous attendre.

On repart, j’ai la boule au ventre comme si je laissais quelque chose. Je me sens comme une poupée qu’on trimballe partout. On rentre à la maison, chez nous, il y a plein de monde, mais elle est pas là, je me met sur la terrasse, beaucoup de monde viennent près de moi pour me parler, j’entend rien. Le temps passe et rien n’y fait, je suis vide, des personnes partent, les parents de Pauline partent, et me demande si je veux venir avec eux sur la tombe avant de partir, j’y vais. Hakim vient avec moi, il ne veut pas me laisser tous seul, je crois comprendre. On y va, mais le cimetière est déjà fermé, il ferme à 19h la semaine et il est 19h30, ses parents sont très déçus, mais ils m’ont demandé si ils pouvaient rester une nuit pour dire au revoir une dernier fois avant de descendre. Je n’ai pas pu refuser, c’est compréhensible. On rentre à la maison, mes parents sont toujours là, eux aussi partent demain, on se met tous sur la terrasse. Hakim nous apporte un carton avec plein de mots de soutient. Ils fondra répondre à toutes les personnes qui nous ont envoyé leur soutiens. Je vois un bloque épais, je vois que sa vient du forum, je le prend et commence à lire.

Matt (ému): même les fans me soutiennent
Hakim : elles te soutiendront toujours, dans les moindres problèmes de la vie.
Ma mère : oui il a raison, les fans suivent leur artistes même à passer des obstacles difficile.

Je me remet à le lire, j’ai fini le book il y avait beaucoup de mot de soutient, j’ai été très touché, il faudra que j’aille leur dire merci. Il y en a d’autre, des personnes de ma famille, des amis, des personnes de Vémars, des artistes, et d’autres que je ne connais pas. Vous savez lors de ces moments, on ne voit pas grand monde même si ils sont présents, on a une douleur qui est unique à chaque personne. La mère de Pauline fait une liste des personne à remercier de leur soutient, sa doit faire dans les trois cents personnes, c’est énorme, je lui laisse faire sa elle veut le faire, de plus sa m’enlever une épine du pied. Je vais dans le bureau et vais sur le forum : je laisse un mot de remerciement à toutes les fans ou non qui m’ont soutenue dans cette épreuve de la vie. Hakim arrive,

Hakim : alors tu leur à marquer quoi à toutes tes fans
Matt : tu veux lire
Hakim : lis la moi s’il te plait
Matt : Je vous remercie vivement pour votre courrier et les marques d'affection que vous m’avez manifesté dans les douloureux moments que je connais après le décès et les obsèques de Pauline. Ces soutiens me sont d'un très grand réconfort dans la douleur qui est la mienne.
Hakim : c’est bien, clair et court
Matt : sa sert à rien de faire un roman
Hakim : ta mère à préparer un repas tu viens
Matt : oui j’arrive

On mange, puis je vais dans notre chambre, mais elle est plus là, je ne touche à rien de ceux qu’elle a laissé, je n’ose pas j’ai l impression que demain elle sera là. Je pleure, je craque, personne ne me voit, je m’assois sur le fauteuil qui donne une vue sur la terrasse, je m’endormis là.

Le lendemain, ces parents, mes parents partirent mais avant on va au cimetière lui dire un dernier au revoir. Les jours continuent Hakim restait à la maison le temps que j’aille mieux, ceux fut pas évident mais il m’a soutenu. Le dimanche soir, il devait partir pour voir du monde, dans la soirée il m’appel.

Hakim : Matt
Matt : oui
Hakim : oui je t’appel pour te dire que je rentre pas ce soir, je vais chez ma mère et après chez un pote
Matt : ok, de toute façon, il faut que j’avance
Hakim : si sa vas pas tu m’appel même en pleine nuit et j’arrive d’accord
Matt : t inquiet pas sa ira
Hakim : je mangerais chez toi demain midi ok
Matt : ok à demain alors bonne soirée
Hakim : à demain et appel moi n hésite pas si sa vas pas.
Matt : Hakim, je t’aime
Hakim : t’es sur que sa vas
Matt : oui t inquiète pas va bisous à ta mère.

Je raccroche, et m’allonge sur le lit, pence … je me suis endormit.

Chapitre 25

Une semaine, qu’elle n’est plus là. Tous les jours, je vais la voir. Aujourd’hui c’est son anniversaire, je ne peux vivre sans elle, elle était ma raison de vivre, mon oxygène, mon cœur Je pleure toutes les larmes de mon corps depuis ce jour. Je dois prendre une décision, vivre où mourir. Aller la rejoindre, c’est une bonne solution je serai avec elle aux paradis, on pourrait se revoir. Vivre sans elle, c’est impensable je ne peux pas, personne ne pourra la remplacer je l’aurait tous le temps dans mon cœur c’est elle que j’avais choisi pour être la mère de mes enfants.

Je me lève du lit, je regarde son coté où elle dormait, une photo de nous est sur la table de nuit. C’est trop dure, comment faire, comment fait-on pour avancer dans la vie. Je reste là une demi heure où une heure je ne sais plus très bien.

Matt réagit me dis-je

Je vais dans la salle de bain, je vois son peignoir, sa brosse à cheveux qu’elle laissait toujours traîner, je n’ose pas les ranger puisque demain elle sera toujours rangée là ou je les aurais mise. Je me déshabille, je vais sous la douche, je sens mes yeux me brûler, des larmes son au bords de ces derniers, je ne peux les contrôler. J’ai une impression bizarre, je ressens une présence près de moi. J’ouvre les yeux personne qu’ai-je crû ?
Je sorts de la douche, enfile son peignoir qui a encore son odeur imprégner je le sens. Des larmes coulent toujours sur mes joues.
Je dois m’habiller, aujourd’hui étant donné que c’est son anniversaire je vais mettre la dernière tenu qu’elle m’avait achetée : une tenue blanche. Je me coiffe comme elle aimait me voir, je m’arrête pour regarde notre photo.

Matt : J e t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerais à jamais

Je sorts de la chambre, je me dirige dans le garage, je cherche la corde d’escalade, je la prend et prend le tabouret qui traînait dans le garage. Je me dirige à nouveau vers la chambre, je dépose la corde sur le lit et le tabouret devant le lit. Je vais dans le bureau, j’écris une lettre et fais une vidéo. Je dépose tous ça sur le lit.
Je prends la photo de Pauline qu’il y a sur la table basse de la chambre et je vais m’asseoir sur le lit. Je la fixe longuement, c’est elle c’est l’amour de ma vie je le sais, j’en suis sure.

Je sens la corde le long de ma cuisse, je la prend fais un nœud coulissant, je l’accroche à la poutre de la chambre. Je mets le tabouret dessous pour m’aider dans ce geste.

Je monte sur le tabouret, met la corde autour de mon cou regarde la photo de Pauline.

Matt : je t’aime, tu es la femme de ma vie, vivre sans toi ce n’est pas possible. Aujourd’hui je veux te rejoindre pour être près de toi et t’aimer même dans le repos éternel.

Je prend le tabouret avec mes pieds je le fais tomber, ma gorge se serre, je n’arrive plus à respirer, je me sens partir, je me vois partir. Je la vois elle est devant moi, je lui sourit, je suis heureux. Elle me tend, la main, moi aussi j’ai envie de la blottir contre moi, nous sommes encore trop loin, j’avance. Mais, je vois la porte de chambre s’ouvrir, je reconnaît la voix qui m’appelle c’est Hakim. Je cours en direction de Pauline, je lui tiens la main, je l’embrasse. D’ici je vois Hakim courir vers moi, je lui dit « Non, Arrête, je veux être avec elle » mais il ne m’entend pas je suis passé dans un nouveau monde. Il pleure, téléphone, crie et essayer de m’enlever de la haut. Il remet le tabouret droit et monte dessus il me porte mais je sens rien, il me parle je comprend rien enfaîte. Il réussit à m’enlever le nœud, il me porte et me dépose par terre. Il me touche le cou, je vois pas très bien de là, il pleure et hurle : « Matt reviens pourquoi t’a fais sa ? ».
Je le vois triste pour la premier fois, j’ai fais ce choix aujourd’hui. Il pleure, jamais je ne l’aurais vu dans cet état. Il est vrai que retrouver son meilleur ami pendu dans sa chambre c’est quel chose de dure à vivre. Il me prend dans ses bras, je crois qu’il a compris qu’il faut me laisser partir comme je l’ai voulu. Il serre fort mon corps contre son cœur, il pleure je distingue ses larmes qui coulent sur mon visage. Cela dure depuis quelque temps maintenant, j’aperçois ses lèvres bouger, je vois rentrer des silhouettes dans la chambre je les reconnaît grâce à leurs uniformes ceux sont des pompiers. L’un deux se penche sur mon corps encore dans les bras d’Hakim.

Pompier : Monsieur laissez nous voir le corps s’il vous plait
Hakim : c’est trop tard, il l’a rejoint.

Hakim lâche mon corps, le pompier fais quelque chose je sais pas ceux que c’est.

Pompier : Monsieur, nous somme désolé, il est déjà partit.

Hakim reprend mon corps se remet à pleurer et m’embrasse. Je le vois comme ça, sa me fais mal sa me touche mais je suis avec Pauline c’est ceux que je voulais. Les pompiers prennent mon corps et le dépose sur un brancard pendant ce temps l’un d’entre eux prend Hakim et le fais s’asseoir sur le lit. Hakim voit la lettre et la vidéo. Il ouvre la lettre la lit je le vois de nouveau pleurer. Les pompiers remonte le brancard et dépose un drap banc sur mon corps. Hakim les stops, il plie le drap jusqu’à mon torse, il pose ses mains sur mon visage, m’embrase sur le front et se remet à pleurer. Je crois même que depuis qu’il m’a découvert, il n’a pas cessé de pleurer. Il leur parle, un pompier remet le drap et emporte mon corps je le vois plus. Hakim lis la lettre, met la cassette dans le magnétoscope, il regarde la cassette.

Hakim (à haute voix) : Je t’aime va la retrouver, j’aurais sûrement fais pareille si j’avais ta force, parts sois en paix.

Je regarde Pauline, maintenant je peux partir vivre mon amour dans cet autre monde.


FIN