[fini] La championne

bon alors .. je sais je sais .. vous allez me dire : " et dévisagée t'en fais quoi hein ? " je veux PLUS ecrire lol j'ai la flemmingite aigue ... vous savez ce que c'est hein ! .. comment ça vous savez pas ? et bah tampis pour vous .. moi j'ai trouvé quelqu'un qui me donne plus envie de lire que d'écrire mais je dirais pas de nom ...

enfin bref ... je vous ai écrit un tout mini mini truc histoire de prouver que je suis toujours vivante lol et pis si vous etes pas contente et que vous etes en manque de moi ... lisez les anciennes ptdr c'est toujours mieux que rien !



prologue :

J’entends à nouveau ses cris me suppliant … je revois son regard rempli de désolation … « Lou arrête stp » disait il … je ne l’écoutais pas et le frappais de toutes mes forces … lui, l’homme qui frappait ma mère depuis toutes ces années … je repense à cette scène, elle passe en boucle dans ma tête … j’entends un bruit sourd, c’est l’heure … je sors de mes pensées et pose mes yeux sur ces menottes … ces fers que je ne pense pas mériter …

Le garde : Melle De Guernillac il faut y aller !

Je ne prends pas la peine de répondre et me lève… je me poste devant la porte de ma cellule… il ouvre la porte et me mène au tribunal .. là où se déroulerai mon procès … je passe devant toutes ces pièces sombres où sont assises différents types de personnes … du meurtrier au cleptomane …

J’entre dans la salle de jugement et passe devant tout ce monde.. je marche la tête haute et avance jusqu’ à la table où se tiens mon avocat Maître Junel … je passe devant mon cher et tendre.. lui qui m’a toujours soutenue … il est là aujourd’hui et passera derrière la barre des témoins … la séance débute … le juge entre… la salle se lève à son entrée …

Juge : Nous sommes ici aujourd’hui pour procéder au procès de Melle Lou De Guernillac contre Mme Liz De Guernillac …

Ces mots me donnent la nausée … comment avait elle pu me mener devant le juge … moi, sa fille…

Juge : Mlle De Guernillac a été placée en cellule jusqu’à ce jour, ayant été jugée dangereuse pour son entourage sur une déclaration de Mme De Guernillac. Commençons la séance, Maître Junel je vous prie …
Junel (en se levant) : j’appel ma cliente, Mlle De Guernillac à la barre

Le moment que je déteste arrive … celui où je doit rappeler encore et encore cette histoire que j’ai déjà répéter des dizaines et des dizaines de fois …

Junel : Mlle De Guernillac, rappelez nous comment s’est déroulée cette fameuse soirée
Moi : comme j’ai déjà pu le dire, je passais la soirée chez mon petit ami, je suis rentrée tard dans la nuit et suis allée me coucher, à l’étage dans ma chambre.
Junel : votre père n’était pas à la maison ?
Moi : nan, il fêtait un anniversaire à son travail
Junel : votre mère elle, était présente n’est ce pas ?
Moi : oui, elle était au salon devant la télévision
Junel : quand votre père est il rentré ?
Moi : peu de temps après moi
Junel : et ensuite ?
Moi : lui et ma mère parlaient sur un ton plutôt élevé, j’en ai très vite déduit qu’il était saoul. Je suis resté quelques instants dans ma chambre à écouté ce qu’il se passait quand ma mère a crié mon prénom …
Junel : qu’avez-vous fait ?
Moi : je suis descendu au rez-de-chaussée et j’ai vu mon père tenant ma mère par la gorge dans l’escalier, je lui ai demandé de la laisser tranquille mais il n’a pas lâché prise, ma mère suffoquait, je suis donc descendu au même niveau que mon père dans l’escalier.
Junel : et que s’est il passé ?
Moi : je l’ai regardé droit dans les yeux et lui ai dit de la laisser. Il ne m’a pas écouté, c’est à ce moment là que je l’ai frappé !
Junel : vous l’avez frappé ?
Moi : oui , je l’ai frappé mais pas autant que je l’aurai voulu
Junel : comment cela ?
Moi : bien sur, il me rendait mes coups … je l’ai frappé jusqu’à ce que ma mère le frappe à son tour. Elle l’a frappé, en plein sur la tête avec un vase qui était en bas de l’escalier.
Junel : elle l’a frappé une et une seule fois ?
Borel (avocat de ma mère) : objection votre honneur cette question ne mène à rien !
Juge : refusé … continuez Mlle
Moi : elle l’a frappé d’un coup sec, ce qui a été fatal à mon père …
Junel : j’en ai fini votre honneur
Juge (s’adressant à moi) : retournez vous asseoir Mlle
Moi : oui Mr le juge
Juge : Maître Borel, appelé votre témoin
Borel : j’appelle Mme De Guernillac, ma cliente

Elle se lève et me regarde d’un air provocateur … comment pouvait elle me faire ça ? ce n’est qu’une chienne galeuse attirée par l’argent. Mon père était riche, très riche .. malheureusement pour ma mère, nous étions sa seule famille. Il me légua donc la moitié de sa fortune …

Borel : Mme De Guernillac, votre fille ici présente fait un sport en particulier ?
Elle : oui , elle pratique la boxe depuis maintenant 6 ans
Borel : elle pratique à un niveau spécial ?
Elle : elle est au niveau professionnel
Borel : bien… ce soir là, votre mari n’était donc pas ici ?
Elle : nan , il participait à un anniversaire organisé dans l’enceinte de sa profession, il est revenu tard dans la nuit, peu après que ma fille soit de retour.
Borel : où était votre fille ?
Elle : chez son fiancé.
Borel : d’accord, et que s’est il passé ?
Elle : mon mari est rentré un brin ébréché par l’alcool. Il a commencé à être violent à mon égard et m’a frappé. Il m’a ensuite traînée jusqu’à l’escalier. C’est à ce moment là que j’ai appelé ma fille.
Borel : qu’a-t-elle fait ?
Elle : elle nous a rejoint et lui a demandé de me laisser tranquille, ce qu’il n’a pas fait, il me tenait par la gorge. Elle lui a demandé a nouveau, il a refusé .. elle a alors commencé à le frapper… je n’avais jamais vu une telle hargne dans ses coups. Elle était d’une telle violence, autant sur un ring de boxe. Elle l’a frappé et l’a mis à terre .. ses coups ont portés mon mari jusqu’à la mort.
Moi (me levant) : comment oses tu dire une telle chose alors que c’est toi qui l’a tué ?
Juge : Mlle rasseyez vous SVP

Je me rassois avec rage et détourne le regard de ma mère… elle me dégoûte … je lui cracherais au visage comme un rien…

Borel : merci Mme
Juge : vous pouvez disposer Mme

Elle retourna s’asseoir sans même m’accorder un regard …

Juge : la séance est levée jusqu’à cet après midi 14h …

Le juge sortit de la salle … la salle se vida petit à petit

Junel : il ne faut surtout pas vous découragez
Moi : comment peut elle m’accuser d’une telle chose ? c’est ignoble
Junel : vous savez j’ai vu bien pire
Moi : j’en ai assez, déjà une semaine que je suis enfermée alors que je suis innocente
Junel : c’est la dernière séance, nous aurons le verdict ce soir
Moi : il est temps d’en finir …
Garde : désolé Mlle mais il est temps de regagner votre cellule
Moi : je peux au moins parler à mon petit ami ?
Garde : nan je suis désolé

Je le regarde … lui qui m’attends patiemment depuis cette semaine… lui qui a été présent à toutes les séances… l’homme devant lequel ma mère m’humilie … me faisant montrer les mains liées par ces menottes … je m’avance, le garde me tient par le bras, nous passons devant lui … je peux lire sur ses lèvres un « je t’aime » que je lui rends … toute cette situation me dépasse … j’ai hâte que tout cela se finisse enfin …

J’entre dans ma cellule… cette pièce vide de vie, sombre et amère … le garde s’avance à nouveau à ma porte …

Garde : votre ami a demandé à vous voir … j’ai fais tout ce qui étais en mon pouvoir pour que le juge accepte …
Moi : merci

Il me mène alors dans une salle où la seule décoration que l’on peut trouver est un immense miroir … sans teint bien évidemment … et une table en plein milieu de la pièce, entourée de deux chaises … je m’assois sur l’une d’elle et attends patiemment … les minutes, les secondes me paraissent des heures … je tape du pied et pianote sur la table quand la porte s’ouvre … je le vois entrer dans cette salle … je me lève et m’approche de lui … on se regarde longuement … des larmes coulent le long de mon visage …

Lui : hééé c’est bientôt fini t’inquiète pas
Moi : j’en ai assez … j’en peux plus de tout ça … ma mère … ma mère … tu te rends compte que MA mère me fais ça alors que je lui ai donné mon aide, je l’ai défendu … c’est comme ça qu’elle me remercie ? en m’accusant d’une chose qu’ELLE a faite …
Lui : je sais …

Il passe mes mains toujours liées de menottes autour de son cou et me prend dans ses bras … après quelques minutes passées dans les bras l’un de l’autre, il pose son front contre le mien …

Lui : tu verras ce soir tu seras enfin libre
Moi : j’espère
Lui : j’ai confiance en toi …

Il dépose un baiser délicat sur mes lèvres et se détache de moi … le garde entre et me prend le bras pour me mener de nouveau à ma cellule … je me retourne …

Moi : Matt ?
Lui : oui ?
Moi : je t’aime
Lui : je t’aime aussi

Les heures qui nous séparent de la séance sont longues et deviennent insoutenables … je tourne en rond dans le peu d’espace dont je dispose … durant les premiers jours d’enfermement, je passais le temps en tapant contre les murs mais après y avoir mûrement réfléchi, ceci aurait donné raison à ma mère disant que je suis un danger public avec mes poings…

Il est 14h et nous entrons de nouveau dans cette immense pièce remplie de monde … évidemment les gros titres du style « la championne de boxe tue son père avec sa plus belle arme : son poing » ça attire du monde …

Je m’assois donc de nouveau à cette table à côté de Maître Junel … une fois le juge entré, nous entamons cette dernière ligne droite .. le fil entre la liberté ou l’enfermement …

Borel : j’appelle Mr T**** à la barre des témoins

Il se lève de l’assistance et s’avance jusqu’à la barre … après les éternelles promesses dites devant ce livre à la noix la main levée, Maître Borel prend un malin plaisir à questionner Matt…

Borel : vous êtes le petit ami de Mlle de Guernillac je me trompe ?
Matt : c’est exact
Borel : cela fait combien de temps que vous êtes ensemble ?
Matt : 1ans
Borel : pour un jeune chanteur, cela doit aider de sortir avec la championne de boxe n’est ce pas ?
Junel : objection votre honneur, cela n’a aucun rapport avec le procès
Juge : accordé .. changé de question Maître
Borel : vous ne trouvez pas que la boxe soit un sport violent ?
Matt : c’est un sport comme un autre
Borel : avez-vous déjà remarqué avec quelle violence Mlle De Guernillac frappe ? vous n’avez pas peur qu’elle s’en prenne à vous ?
Matt : Lou ne ferait pas de mal à quelqu’un en dehors du ring, c’est une fille pleine de tendresse et de gentillesse.
Borel : comment expliqueriez vous alors son acte ?
Matt : Mr De Guernillac frappait Mme De Guernillac. Je pense que ce soir là a été la goutte qui a fait déborder le vase. Lou pourrait faire mal oui .. si vous osez toucher à quelqu’un qui lui est cher !

J’observe toutes les réactions de ma mère pendant l’interrogatoire de Matt … elle a l’air à bout de nerf, je pense que le temps que prends toute cette affaire la stresse…

Ce fût au tour de Maître Junel d’interroger un témoin …

Junel : j’appel Mme De Guernillac à la barre

Ma mère se lève, les mains tremblantes… à croire qu’elle était sous anti-dépresseurs depuis des semaines …

Junel : Mme De Guernillac, je ne vous ferais pas rappeler les faits… tout le monde ici les connaît déjà .. pendant que votre fille frappait votre mari, que faisiez vous ?
Elle : rien
Junel : vous les regardiez donc se battre ?
Elle : nan je …
Junel : comment expliqueriez vous la disparition du vase en bas de votre escalier ?
Elle : je …
Junel : vous savez celui qui faisait partie de la lignée de votre mari ??
Elle : je …
Junel : cessez de mentir Mme … vous savez très bien que VOUS avez tué votre mari en le frappant à la tête
Borel : objection votre honneur
Junel : vous l’avez tué avec ce vase mais pourquoi ?
Elle ( a bout de nerf) : j’aimais mon mari … elle le frappait tellement .. j’ai cru qu’elle allait le tuer … oui j’ai pris le vase et j’ai frappé … mais c’était ELLE que je voulais viser !!

La salle est abasourdie … je reste statique sur ma chaise …

Juge : qu’on emmène Mme De Guernillac en cellule où elle devra purger sa peine de 10 ans fermes ! et qu’on relâche Mlle De Guernillac

Matt est à mes côtés, ainsi que Maître Junel … le garde arrive vers nous avec les clés de la liberté… celles qui ouvriront ces menottes que j’ai déjà trop portées … il s’avance vers Matt et lui donne les clés … Matt sourit et s’approche de moi … il met la clé dans la serrure … le silence se fait sentir dans ma tête … à croire que mon cerveau est concentré sur ce bruit de clé … Matt tourne la clé .. j’entends le déclic dans ma tête … les menottes tombent à terre … je regarde Matt et lui saute dans les bras … quelques instants plus tard …

Moi : je ne sais pas comment vous remerciez, vous avez fait tant de choses pour moi, je vous en remercierais jamais assez
Junel : prenez soin de vous et n’écoutez pas les rumeurs … vous êtes une jeune femme au cœur d’or … ne perdez jamais cela
Moi : merci Maître

6 ans plus tard ….

J’entre dans la chambre à coucher et sors de sous le lit une boîte poussiéreuse … cette boîte que j’avais laissé « mourir » toutes ces années … je m’assois par terre devant le lit et l’ouvre … je prends le contenu dans mes mains et en défais l’enveloppe … ce tissu que j’avais délicatement posé … j’ouvre un pant puis le deuxième … ils sont toujours là … intactes … mes gants de boxe … un sourire se dessine sur mon visage … je les porte à mon nez … ils sentent encore le cuir … je ressens l’odeur de la sueur sur le ring, j’entends à nouveau la foule qui criait mon nom … on me sort de mes pensées …

Léonie : maman mamannnn on est enté
Moi : ahhh mon ptit cœur c’était bien avec papa ?
Matt (en allant à la salle de bain) : tu parles je suis exténué
Léonie : ih ih zé manzé une glace avec papa
Moi : han et moi alors ?
Léonie : et ben il fallait veni ohhh … pouquoi té pas venue ?
Moi : je dormais petite coquine .. il fallait me réveiller
Matt ( de la salle de bain) : elle a pas voulu
Léonie : bé ui tu faisais un ro dodo alo ze té laissé fai dodo
Moi : c’est gentil ma chérie
Léonie : ze peux egadé la télé ?
Moi : bien sur vas y mais fais pas de bêtises
Léonie : ui ui

Je la regarde partir avec le sourire aux lèvres … cette petite puce … un des plus beau cadeaux que la vie puisse donner …

Après le procès, Matt et moi avons décidé d’emménager ensemble. Nous avons une belle petite maison en région parisienne, ce qui nous permet d’être proche de la maison de disque de Matt … et moi ? j’ai arrêter de boxer quand j’ai appris que j’étais enceinte … j’ai mis beaucoup de temps à me faire à l’idée que je monterais plus sur le ring mais avoir un enfant étais ce que je voulais .. il a donc fallu faire un choix … 7 mois plus tard est née notre petite Léonie, avec un peu d’avance… et bien heureusement sinon je me demande bien comment j’aurais pu la sortir 1 mois plus tard … un petit bébé de 3 kilos 700 … Léonie a maintenant 4 ans … cette petite tête blonde nous en fais voir de toutes les couleurs … elle joue de ses yeux verts quand elle fait des bêtises et bien sur cela marche à tous les coups …

Matt entre dans la chambre et me regarde ranger de nouveau la boîte sous le lit …

Lui : ça fait des mois que tu la ressors
Moi : j’en ai besoin , ça me manque
Lui : qui t’empêche d’y retourner ?
Moi : Léonie, je dois rester vers elle
Lui : et moi je ne peux pas m’occuper d’elle ?
Moi : c’est pas ça .. toi tu as ta promo et tout ça .. tu peux pas être la 24 sur 24
Lui : et bien quand nous serons pas là, il y a la crèche et puis elle adore y aller
Moi : oui mais …
Lui : elle sait que tu es une boxeuse
Moi(lol) : comment tu dis ça
Léonie : ui maman est une boxeuse pofessionnelle en plus
Moi : bah tu regardes plus la télé mon ange ?
Léonie : non, c’était ro nul … papa ? moi aussi ze pouai fai de la boxe quand ze seai plu gande ?
Matt : si tu veux
Léonie : ouais comme ça ze pouai avoi les muscles de maman
Matt : bah et les miens alors ?
Léonie : ih ih toi sé pas paeil té un monsieur
Matt (lol) : un monsieur ?
Léonie : ih ih ui

Le lendemain matin, je me réveille tôt pour aller à la salle de boxe … je sors discrètement du lit et m’habille en silence … j’ouvre la porte … elle grince …

Matt : tu vas où ?
Moi : à la salle
Matt : viens voir …
Moi : qu’est ce qui y a ?
Matt : j’veux juste graver ce magnifique visage dans mon esprit avant qu’il me revienne à nouveau plein de bleu
Moi (lol) : t’es bête

Je l’embrasse et sors de la chambre .. je passe par celle de Léonie et m’assois sur le rebord de son lit … je passe ma main dans ses boucles dorée et l’embrasse sur le front …

Arrivée à la salle de boxe, je préfère me faire discrète et ne pas ébruiter mon retour … je vais directement au vestiaire et en ressors en short et sweat à capuche …je m’avance vers le sac de frappe et m’arrête devant … je le regarde et pose mes mains sur lui … tout ce temps .. je n’ai jamais oublié sa douceur et son odeur de cuir encore chaud par les frappes … j’ouvre mon sac et y prends mes gants … j’entre délicatement mes mains à l’intérieur … j’ai l’impression que je les ôtais de la veille lors d’un match …

Après avoir frappé des heures et des heures dans ce sac .. je décide de rentrer chez moi …

1 mois plus tard, je remontais sur le ring … les journaux ne parlaient que de moi … « la championne de retour » ; « les poings d’or de nouveau sur le ring » …
Matt et Léonie le vivaient bien … ils étaient tous les deux fiers de moi …

Tout se passait très bien… on gérait bien notre emploi du temps… on trouvait toujours un maximum de temps a passer tous les trois … jusqu’au jour où j’ai appris que ma mère s’était évadée de prison, je me faisait beaucoup de souci pour Léonie … j’avais peur qu’elle vienne me la prendre pour se venger de ce que je lui avait fait …

Un jour, en rentrant de l’entraînement, j’ai retrouvé Matt pleurant sur le canapé … je n’entendais Léonie nulle part dans la maison … je savais ce qu’il se passait … elle était revenue et avait pris ma fille alors qu’elle était a la crèche … en arrivant pour la chercher, la dame de la crèche annonça à Matt que Mme De Guernillac était passée la chercher un peu plus tôt dans l’après midi …

Je n’ai pas cherché à comprendre et suis partie … je savais qu’elle serait dans la maison … celle où elle avait tué mon père … sur la route, je pensais à ma petite Léonie qui devait être morte de peur .. elle ne connaissait pas cette femme et ne savait pas où elle était … j’arrive enfin à la maison de mes parents.. celle où j’ai grandi … j’entre et la trouve là avec ma fille assise dans un fauteuil …

Elle : ta fille est magnifique … je pensais pas que ton chanteur pourrait engendrer une telle merveille
Moi : pourquoi t’es revenue ?
Elle : pourquoi ? ah ha ah pour toi … tu m’as volé ma dignité … tu as pris 6 ans de ma vie … je prends ce que tu me dois
Moi : qu’est ce que tu veux ?
Elle : ta fille
Moi : alors là tu peux toujours rêver
Elle (en se mettant face à moi) : très bien alors je la prendrais de force !

Elle sort alors une arme de sa poche et la pointe sur mon front … je sens la colère monter en moi … j’entends mon cœur battre jusque dans ma tête … je regarde ma fille apeurée sur ce fauteuil.. cela me met hors de moi …

Elle : alors tu te décides ou bien tu préfères que j’appuie sur la gâchette ?

C’est la phrase de trop .. j’enlève l’arme pointée sur moi et commence a frapper ma mère … je la frappe encore et encore …

Une sirène .. la police … ils entrent dans la pièce accompagnés de Matt qui courre prendre Léonie … ils pointent leurs armes sur moi en me disant d’arrêter mais rien y fait … elle m’a fait du mal au plus profond de mon cœur en s’attaquant à l’une des choses les plus importantes a mes yeux …

Je frappe sans m’arrêter … ma mère ne répond plus de rien … je frappe comme dans un sac jusqu’à ce qu’un policier m’attrape les mains et me les menotte dans le dos … j’avais tué ma mère …

J’ai été condamnée à 10 ans fermes par le même juge qui l’avait fait pour ma mère il y a de ça 6 ans …

C’était elle ou moi … j’ai préféré donner 10 ans de ma vie plutôt que d’abandonner ma fille … Léonie a bien grandi … Matt et elle viennent souvent me rendre visite … cela me fait toujours énormément plaisir … demain, à moi la liberté … je vais enfin pouvoir retrouver ceux que j’aime … méfiance à ceux qui oseront les toucher car … «La championne est parmis nous »

FINIIIIIIIIIIIIIIIIIII

et bah quoi ? j'avais dis que c'etait mini mini hein .. vous vous attendiez a un roman ? lol ...

ah bah voilà ... ophé is back avec l'inspi mais la flemme en prime ptdr

héhé simpatique la petite histoire !!!

Jolie ton histoire!!! Léonie c'est original. Mais c'est triste...10 ans c'est long quand même.

Et euh Cathy tu racontes n'importe quoi lol Toi aussi tu écris super bien et je suis sure que je suis pas la seule à le penser!!!

°~C@tHy~° a écrit:

Notre Ophé de retour !!! Toi et Lady M êtes et resterez les meilleures sur ce forum ... d'ailleurs je vous détestent mmddrrrr ... un jour, j'écrirais aussi bien que vous ... oui un jour croyez moi j'y arriverais !!!!

Tu nous a plongée dans l'ambiance du tribunal avec brio. Franchement c'est comme si on y étais ... l'histoire est bien ficelé et touchante.

Comme dit si bien Angie pour une nana qui a la flemme tu as assurée comme d'habitude!

La fin est triste mais laisse une lueur d'espoir (quoi que je ne connais personne qui aurait attendu 10 ans une autre)

Contente de te retrouver dans ce coin ... tu nous manquais.

A quand le retour de Lady M? (je sais ... je sais ... )

P.S: Je t'ai dis que je te haissais ??? Je veux ce don que t'a pour nous plonger dans une scène comme si on y étais !!! ggggrrrrr * jalousie*

PTDR oh oui je sais ce salon n'a aucun interet sans moi ptdr .. pff nan mais n'importe quoi ... il vit très bien sans Lady M et moi ... y'a plein "d'artistes" en herbe ici ...
... ... ... ... ... ... ...
TOI par exemple
... ... ... ... ... ... ...

Tu ne me deteste pas ... tu m'aimes bien au fond !! lol

Petite mais excellente !
J'ai beaucoup aimé !!!