[Fini]Parti trop tôt

Avant de lire:
-L'histoire risque d'être assez longue.
-L'histoire sera divisée en 2 parties.
-Matt n'apparait pas tout de suite dans la fics donc patience.
-Essayer de mener l'enquête avec le personnage.

Présentation

Salut tout le monde moi c'est Débora à l'heure où je vous raconte mon histoire j'ai 23 ans mais à l'époque je n'en avais que 16.
Je suis née dans le sud-Est de la France mais à l'âge de 3 ans mes parents, mon frère et moi avons déménagés à Strasbourg. Parlons un peut de mon frère, un vrai poison, il s'appelle Enzo et il est de 2 ans mon ainé et une petite soeur de 6 ans qui s'appellait Lea.
J'ai deux meilleures amies, et ensemble on a fais les cent coups.
La première s'appelle Britanie, elle est fille unique, sa mère est la gérante d'un magasin de magie et son père est apotiquaire.
La seconde s'appelle Victoria, elle est aussi fille unique mais ne vis qu'avec sa mère qui est coiffeuse. Ses parents se sont séparés lorsqu'elle avait 3 ans et son père s'est remarié, elle ne le vois que pour leurs anniversaires réspéctifs.
Moi mon père est chef d'entreprise et ma mère est gérante d'une librairie, mon frère quant à lui à redoublé l'année de son bac il est donc de nouveau en terminale mais dieu merci pas dans le même lycée que moi.
J'éspére que mon histoire ne vous feras pas vous endormir sur votre clavier.

Le portable

Moi: Ils m'énnervent tous, j'ai envie de leur mettre des giffles tellement ils me sortent de la tête, on dirait que leur hormones se sont embalés pendant les vacances, comment on peut-être aussi débile.

J'étais au téléphone avec Victoria, c'était devenue une habitude tous les soirs on se téléphoné avec Victoria et Débora pour se raconter nos petites vies... même si on passaient le plus clair de notre temps ensemble, et qu'on étaient dans la même classe.
Le sujet de notre conversation ce soir ? c'était les garçon. Aujourd'hui on est le 6 Septembre et c'est la rentré. On s'est toutes les trois rendus compte du brusque changement des garçons pendant les vacances, des vrais obsédés je vous jure et de vraies débile, l'adoléscence fais encore des siennes.

Vic: Ca leurs passera ne t'inquiète pas.
Moi: non mais t'as comment ils réagissent ? Tous en troupeaux de 5 ou 6, et tous à faire des remarques.
Vic: Ils sont un peut débiles c'est out, un brin limité du cerveau, puis leurs remarques ils se lasserons.
Moi: Je me demande comment t'arrive à tout relativiser comme ça.
Vic: Prends la vie du bon côté, t'as vu comme Sébastien n'a pas arrêter de te looker aujourd'hui ?

Sébastien était un garçon de notre classe, le roi des débilles mentales, un modèle d'imbécilité bref le roi des cons.

Moi: Ils regarde toutes les filles, ce mec là dés qu'il voi quelqu'un d'a peut près feminin il lui saute dessus.
Vic: Pas à Alexia en tout cas

Aléxia était réde dingue amoureuse de Seb, mais c'était loin d'être réciproque.

A cet instant là ma mère à fais irruption dans la cuisine et m'a dévérsé la moitié des courses sur moi.

Ma mère: Ca fais deux heure que j'essaie de joindre ton père pour qu'il vienne me chercher et deux heure que ça sonne occupé, j'ai été obligé d'appeller un taxi. Raccroche moi ce télèphone tout de suite

Moi: désolé ma mère pique ça crise on se vois demain.
Vic: Ouais j'entends ça, à demain.

Ma mère débrancha la prise teléphonique et pris le téléphone avec elle.

Moi: Mais arrête ça va aps qu'est-ce que tu fais ?
M'an: plus de télèphone pour toi c'est compris ? je vais le mettre dans ma chambre comme ça je suis sûre.
Moi: Mais tu peux pas me faire ça, tu me coupe du reste du monde comme ça.

La mon père et mon frère débarquent

Enzo: C'est quoi tous ces cris y en a qui essaient de travailler ici.
Moi: n'essaie pas tu y arriveras pas.
Ma mère: Vous allez pas commancer tous les deux.
Papa: Bon qu'est-ce qui se passe ici ?
Moi: Maman veux enlever le téléphone et le mettre dans votre chambre, sous pretexte que je l'utilise trop.


Mon père devrait normalement prendre ma défance, il le faisait presque toujours.

Papa: Ta mère à raison ma chérie, tu es sans cesse pendue au téléphone si quelque chose de grave arrivait on ne pourrait pas nous appeller parce qu'il serais occupé.

C'était mort, si mon père se mettait de son côté je n'avais aucune chance.

Enzo: Tout à fait d'accord, tu devrais même la punir pour qu'elle comprenne une bonne fois pour toutes.
Moi: Oh toi la ferme c'est pas mieu, tu utilise autant le téléphone que moi pour appeller ta Vanessa.
Papa: Mais il me viens une idée, pourquoi on te prendrait pas un portable comme ça toutes nos affaires seraient réglées.
Maman: Je ne suis pas si d'accord que ça, c'est très mauvais un portable, elle va sans cesse être accroché à son portable.
Enzo: Je suis entièrement d'accord avec maman, elle va être sans cesse au téléphone encore plus que maintenant, et je vous dis pa sla facture.
Moi: oh toi la ferme on t'as pas demandé ton avis.
Papa: Ils font de très bon forfaits pour le sjeunes de nos jours ça ne devrait pas poser de problèmes.
Maman: Bon ben c'est d'accord mais pour ton anniversaire.

J'étais folle de joie, mon anniversaire était à peinne dans 5 jours, je vous dis pas la tête de Enzo à ce momant là. Je fi un gros kissounet à mon père et ma mère pour les remiercier, j'aurais voulu appeller Vic et BritBrit pour leur annoncé la nouvelle.

Moi: Je peux appeller Britanie et Victoria pour leur dire ?
Maman: Hors de questions, et d'ailleur jeune fille tu ne touchera pas le télépone jusqu'a ce que tu ai ton portable. Tu annonceras demain la nouvelle à tes copines.

Je montais dans ma chambre folle de joie en me languissant demain matin.

Pas de titre

BritBrit: T'as trop de la chance d'avoir bientôt un portable, mes parents sont contre la technoligie.

Le lendemain en arrivant au lycée je m'étais empressée de tout raconter à mes deux meilleures amies, elles n'en revennaient pas.

Vic: Un portable c'est l'indépendance, depuis que j'ai le mien tout à changer.
Moi: Allez Brit ne fais pas la tête tu finira par en avoir un toi aussi.
Brit: Ouais, bon parlons d'autres chose, y a la fête du lycée qui aura lieu dans moins d'un mois, et Grincheux nous à demandé de préparer un stand.

Grincheux était le nurnom de notre prof de maths, on l'avaient appellé comme ça à cause de sa petite taille et de son caractère de chochon.

Moi: T'as raison...J'ai une idée, pourquoi on ne ferais pas un stand de l'amour ?
Vic: Explique-toi.
Moi: Ben Britanie pourrais tiré les taros vu que c'est son domaine, toi Vic tu pourrais faire des questionnaire pour voir la compatibilité des caractères et moi je pourrais faire un horoscope amoureux.
Brit: Humm j'aime assez l'idée, on pourrais même attribuer un numero à chaqu'un et pendant la soirée faire des couples suivant le taux d'affinité.
Vic: Pas bête, faudrais qu'on commance à préparer ça.


L'idée à fait l'unanimité au-près de nos professeurs et c'est avec une grande impatience que nous avons commancé à travailler sur notre stand.
Quand à moi mon anniversaire était passé et, comme promis j'avais reçut mon portable: j'étais aux anges, c'est fou comme un si petit apareil peux vous changer l'existance.



La fête du lycée

Tous ceux qui tennaient un stand devaient se retrouvé de bonne heure au lycée pour pouvoir tout préparer. La journée s'est super bien passé et sur les coup de 18h nous nous somme réunis avec mes meilleures amies pour pouvoir faire les couple, tout était annonyme bien entenu.
Le momant d'annoncer les couples était arrivé, tout le monde s'était réunis au fond de la salle pour regarder les numéros, certains couples étaient à mourir de rire, par exemple Grincheux était tombé avec une élève de seconde, la pauvre je compatissais pour elle, j'en rigolais toute seule en voyant l'expression dégoutée de la pauvre fille quand tout à coup je remarquais non loin de là un jeune homme que je n'avais jamais vu auparavant. Il était très séduisant, des yeux bleus profonds et des cheveux blonds comme les blès. Il devait être surment dans mon lycée mais je ne l'avais jamais remarqué auparavant, je pris mon courage à deux mains pour aller lui parler mais une voix derrière moi me fit sursauter.

Seb: Je crois que nos numeros correspondent.
Moi: Heu t'es sûre ?fais voir.

Je croisait les doigts pour que ça ne soit pas vrai, je préférais m'enfoncer sous terre plutôt que d'avoir Seb comme cavalier, mais il cacha son numero et m'entraina sur la piste de danse.

Moi: Lache moi et laisse moi regarder ton numero.
Seb: d'abord tu m'embrasse et ensuite je te montre mon numero.
Moi: T'es malade mon vieux je préfére embrasser un serpent plutôt que toi.
Seb: Allez un tout petit bisou de rien du tout.
Brit: Oh lache la un peut t'es lourd comme mec.

Britanie me pris par le bras et m'emmena à l'écart.

Brit: Alors on dis quoi à sa sauveuse ?
Moi: Merci tu m'a sauvé la vie.

Je regardais autour de moi pour voir où étais passé le jeune inconnu, mais hélas à cause de Seb je l'avais perdu de vue

Brit: Tu cherche quelqu'un ?
moi: Heu... non non je cherche personne.

Un inconnu au bout du fil

Pour moi la soirée c'était achevée comme elle avait commancé, c'est à dire que j'étais seule du début jusqu'a la fin. Britanie avait rencontré un beau brun et avait passé le reste de la soirée avec lui quand à Victoria elle avait enchainer les flirt. Parfois elle m'ennerve Victoria, elle est trop jolie comme fille, la plupart des garçons tombent à se spieds comme des mouches et elle, elle n'en a rien à faire d'eux: c'est toujours les même qui ont de la chance.

Une nouvelle semaine qui commence, et elle commancait plutôt mal. Je m'étais réveiller super en retard le lundi matin et j'ai ratrapé mon bus de justesse, malheuresement je n'avais pas bien fermer mon sac à dos et à peinne j'étais rentré dans le bus qu'il se vida de son contenu. Oulala je vous dis pas la galéres, tout étais éparpié par terre mais un gentil et charmant jeune homme m'aida à ramasser mes affaires.

Moi: Merci beaucoup.

En guise de réponse un sourire se dessina sur ses lèvres et il s'éloigna. Oh lala comme il était beau, lu iaussi étais blonde et avec des yeux bleux, un sourire d'ange à en faire craqué plus d'une. Je l'avais déjà remarquée car je le vois tous les jours dans le bus mais il sort après moi.
Le reste de la journée était aussi pourri que le commancement, je m'étais débrouillé pour arriver en retard à la première heure de cours donnée par Grincheux et ça m'avais valu une heure de colle. Par la suite on vaient enchainer 2 évaluations surprise et comme d'ab j'avais rien réviser.

Le soir en arrivant chez moi j'étais léssivée et pour me détendre un peut je m'étais fais couler un bain, je commencé à peinne à fermer les yeux quand ma petite soeur criait derrière la porte.

Léa: Téléphone pour toi.
Moi: Tu vois bien que je peux pas répondre, dis à la personne de m'appeller sur mon portable je l'ai à côté.
Leao: OK

Cinq minutes après mon portable s'est mis à sonner.

Moi: Allo ?
L'inconnu: Bonjour belle Débora, comment vas-tu jolie princesse ?
Moi: Qui est au bout du fil ?
L'inconnu: Ton prince charmant.
Moi: Ca m'étonnerais, je l'ai pas encore trouvé, alors tu es qui ?
L'inconnu: Cherche et tu trouveras.
Moi: Je ne vois vraiment pas désolé.
L'inconnu: Juliette saura trouvé son Roméo, je te rappellerais.

Et là il vait racroché. Mais qui pouvais bien être cet inconnu ? Et comment avait-il put avoir le numero de chez moi ?

J'ai assitôt appeller Victoria.Il fallait absolument que je lui raconte cet étrange coup de fil. Je voulais également savoir si elle y était mélée. Ca n'était pas le cas.

-Non, je t'assure, je n'ai donné ton adresse à personne... Ton numero encore moins, m'a-t-elle informée. Qui ça peut être à ton avis ? Sebatstien peut être non ou alors Phillipe (Philippe était un jeune arçon d'une extrème timidité qui chantait à la chorale avec moi) ? Peut être même l'inconnu du bal du lycée.

Au son de sa voix je sentais qu'elle m'enviait un peu.

-Ca pourrait coller mais comment pourrait-il connaitre mon nom ?
-Qui sait ? Il est peut être déjà amoureux de toi. J'ai vu son questionnaire il a dit qu'il aimait bien les brunes (j'étais brune) Mais il y en a tellement au lycée. Je pense que c'est quelqu'un qui te connait. Un garçon de la clsse si tu veux mon avis.

Je préférais me passer de ce genre d'avis déprimant. Auncun d'entre eux ne me plaisait.
Si tu veux résoudre l'énigme, tu n'as cas lui fixer une rendez-vous, a-t-elle proposer.
-Mais comment faire ? c'est lui qui a racroché. En plus le numéro était masqué. Comment veux-tu que je retrouve sa trace ?
Vic n'avait pas d'autres conseils à me donner.

Ecoute, barbote un peu. Tu trouvera une solution. On viens chez toi, Brit et moi, en fin d'après-midi.

J'ai posé mon portableet je me suis immergée de mon bain. J'étais parfaitement éendue. Les yeux fermés, j'ai réfléchi à ce qui venait de m'arriver.
Soudains, deux yeux bleus se sont imposés à mon esprit, ceux du garçon du bus. Comment avait-il pu s'introduire ainsi dans me spensée ? Serait-il dans le bus demain ?
J'ai ouvert les yeux, effrayée. Depuis quand je m'interessais aux garçons ? J'avais toujours évité leur compagnie et soudain...
C'étais surment la faute de Victoria qui voulait à tout prix que je m'occupe de ma sois-disant vie amoureuse.
J'ai appeller Britanie.
Sa mère m'a répondu.
-Elle est sortie se promener.
-Toute seule ?
-Un jeune homme est passé la chercher.
Ca m'a coupé le souffle. Elle n'avait pas perdu son temps !
-Tu veux que je lui laisse un message ?
-Euh...Oui....Non.... Dites lui de me rappeller !
-D'accord. Tout va bien Debora ? Je ne reconnais pas ta voix.
-Je me sens un peut bizarre, ai-je répondu,sans pouvoir dissimuler mon malaise.
Jétais incapable de mentir et, même quand je le voulais, en général ma voix me trahissait...

Nous nous sommes retrouvées en fin d'après-midi dans la librérie de maman. Nous feuilletions des magazines que Vic avait ramener du salon de coiffure de sa mère.

-On a passé une super soirée à la fête du lycée, a dit Brit.

Elle avait beau jeu de dire ça.Elle aait beau jeu de dire ça. Elle avait fais bonne pioche avec son inconnu. Et tout ça en partie gâce à moi.

-Et comment s'appelle l'heureux élu ? Ai-je demandé, une légére pointe d'envie dans al voix.
-Fabrice.

C'était clair. Notre chère amie était au septieme ciel, déjà loin de nous. D'ailleur, après une tasse de thé, elle a pris congé et est partie rejoindre son Romeo.

On va au cinéma. Vous ne m'en voulez pas n'est-ce pas ?

Bien sûre que nous lui en voulions. Mais nous n'allions quand même pas nous mettre en travers de son bonheur.

Non non, amuse toi bien ! Avons nous répondu en choeur;

Après son départ, nous nous sommes regardées un peut déprimées.

-Les garçons sont vraiment une espèce nuisible. A peinne arrivés, ils commencent déjà à saper notre amitié.
J'étais amère.
-On ne les laisera pas nous détruire, a dit Vic d'une voix ferme.

Mais je savais que notre amitié serait mise à l'épreuve dans les semaines voir les mois à venir.

-Et toi comment s'est pasé ta rencontre avec le garçons qui t'as invité à danser à la fête qui aime tant cuisiner?ai-je demandé.
-Rien d'interessant. Il cuisine bien mais il aime aussi manger...tout ce qu'il fais, en fait il passe son temps se goinfrer ! Si je reste avec lui, je ne vais plus marcher: je vais me emttre à rouler. Non, ça n'est pas mon truc. Je préfére les sportifs. Et toi pour qui es-tu décidée, Seb ou Philou ?


Comment lui expliquer qu'aucun des deux ne me plaisit, mais qu'en revanche deux inconnus suscitaient mon interêt ?
J'ai fini par tout lui avouer et Victoria s'est mise à réfléchir de la façon dont je pourrais aborder le garçon du bus.
Elle a ouvert un magazines qu'elle m'a tendu.

-regarde y a quelque chose pour toi.

J'ai lu le titre de l'article: La bonne et la mauvise drague. En dessous, il y avait toute sorte de conseils pour attirer l'attention de l'homme de ses rêves. Pas mal.
Nous avons parcourut les propositions.

-Imagine je suis le mec du bus, a dit Vic, toi, Tu me drague. Va-y !

J'ai regardé la rubrique Draguer avec humour.
Je lui ai dit:
-T'as un bip sur le nez.
-Un QUOI ???
-Un bip, ai-je répété en luiappyant sur le ne en disant: Bip!!!
Nous avons eu besoin d'un moment pour nous remettre de notre fou rire.
-Il va me prendre pour une folle si je lui dis ça! me suis-je exclamée.

La suite dans quelques minutes

Les rédactices de l'article nous prenaient pour des imbéciles. Auncun de leurs conseils n'étais applicable. Dès qu'on en testait un, on explosait à nouveau.

-C'est vraiment n'importe quoi.Ai-je conclu. Il est hors de questions que je suive les conseiles de ces folles. De toute façon, je ne sais même pas si je le reverrai.
-Reste à savoir qui est l'auteur des appels annonymes.
-D'abord j'ai pensé à Seb. Ca ressemblé à sa voix mais je ne l'imaginais pas du tout dire ses choses.
-Pourquoi pas ? En fait on le connait pas. Peut être que derrière les poses de macho se cache un coeur tendre

Goethe a dit quelque chose sur le sujet.

-"L'âme de l'homme est comme l'eau, transparente", ai-je commenté.

Vic s'est marrée.

-Chez beaucoup d'homme, l'âmme est putot trouble comme la bière !

Et elle s'est mise aussitôt à improviser.

-Lâme de Seb, c'est de la biere, pas de l'eau
C'est pourquoi il est comme un taureau
Il se jette sur tout ce qui bouge
Pas besoin pour lui de cape rouge

Nous avons éclaté de rire. J'ai bu une gorgée de thé et croqué dans une cigarette russe.

-Je préférerai quand même que ce soit le garçon du bus. S'il recroise mon chemin, je te jure que je ne le quitterais pas des yeux. Et quant à l'auteur de ce mystérieux appel, va savoir si il rappellera un jour !

Il s'est maniféster de nouveau. Et pas qu'une fois ! A bout de quelques jour, il acompagnait les journées comme un bon génie. La seule différence c'est qu'au lieu de sortir de sa lampe, il sortait de mon portable. Ilse manifestait à des heures impossibles, dans toutes les situations et, à chaque fos, il me faiait des déclarations d'amour plus étranges les unes que les autres.
Il a rappelé le soir même. J'étais calé au milieu d'une montagne de coussins quand le portable à sonné.

-Allô ?

Personne n'a répondu. J'entendais juste une douce musique dont j'ai réussi à saisair les paroles en anlais: Good night, goog night... slep well, and when you dreal, dream of me tonight...
La musique s'est affaiblie et une voix m'a murmuré:
-Bonne nuit ma belle.

Avant que je puisse répondre quelque chose il avait raccroché. Bien sûre, le numero était toujours masqué et je n'ai pas pu le rapeler.
Les autres appels se ressemblaient. Une chason douce le soir et un "bonne nuit" affectueuc.
C'était une façon de draguer originale mais ça finissair par être agaçant? Ca n'allait que dans un seul sens. J'aurais voulu lui répondre, lui faire part de mes sentiments, l'apeller quand j'en avais besoin. Et puis il avait la manie de raccrocher au mauvais moment !
Le samedi soir nous sommes allés ai restaurant en famille.
Quand mon portable à sonné à l'heure habituelle, j'entamais une superbe tranche de ciande et je n'avais pas envie d'être dérangée.

-Je suis entrin d'attaquer mon steak.
-Est-ce que ça veut dire que je te dérange ?
-Oui
-Bon eh nien bon appétit. Moi aussi je te croquerais bien.
-Manquerait plus que ça !

Il a rit

-Je suis le grand ogre..

Et soudain plus doucement, il a murmuré:

-... et tous les enfants qui ne dorment pas la nuit, je les dévore.

Il dépassait les bornes des limites.

-N'importe quoi! aije râlé en éteignant rageusement le portable.

Il n'appellait pas seulement le soir mais à n'importe quelle moment de la journée. J'étais en cours d'histoire géo quand le téléphone a vibré. J'ai bafouillé quelque chose à l'intention du prof, du style. "Il se peut que ce soit urgent"
Mme Ader n'a fait signe d'aucune compassions et m'a interdit de déranger son cours en me donnant une heure de colle.
Je suis devenue toute rouge et j'ai dit tout bas:
-Je ne peux pas répondre tout de suite.
Puis j'ai eteint le portable. N'avait_il pas cours lui aussi ? Ni Seb, ni Philou etaient là aujourd'hui. L'un d'entre eux était-il l'auteur des apels ? non c'est impossible. Et puis ils assistaient à la réunion des délgués.

J'aurais pu m'épargner mes dernières conversations avec lui... La dernière a failli me conduire à la catastrophe.
Je me trouvais avec notre chien Hans-Hermann(pov chiens, j'aurais honte de m'appeller comme ça) sous le branchage épais d'un vieux châtaigner quand mon portable à sonné.
Je cherché mon portable un moment avant de l'attraper d'un main tout en tenant d'une autre la laisse de Hans-Herman.

-Que fais-tu ma belle ?
Soudain, une forte secousse s'est fait sentir sur mon bras et Hans-Hermann m'a entrainée de l'autre côté du tronc. Il s'est précipité sur un doberman que je n'avais pas vu approcher, trop absorbée par la recherche de mon portable. D'habitude, je m'arengeais pour l'éviter. Il avait réputation d'être un vrai danger public. J'ai tiré de toutes mes forces sur la laisse mais, comme je ne pouvais utiliser qu'une seule main, ce n'étais pas très efficace. Hans-Hermann n'avais pas l'intention de m'obéir.Il s'est jeté comme un enrager sur l'autre chien, qui l'attendait déjà les cannines sorties, la geule dégoulinante de bave.
J'ai glissé mon portable dans une de mes poches et j'ai essayé de séparé es deu chiens avec l'aide du propriaitaire du monstre. J'ignore comment, mais nous sommes arvenus à enpêcher la tueries (showbiz, nouvelle tierie, pardon). J'ai trainé un Hans-Hermann écumant et hurlant à la mort jusqu'a a maison pour que mes parents l'emmenet en urgence chez le vétérinaire.

-Tout ça parce que j'ai répondu à cette andouilles ! ai-je raconté à Brit le lendemain matin.
-Tu n'es pas obligée d'emmener ton portable partout avec toi, a-t-elle dit.

C'est bien la remarque d'une eprsonne qui n'en avait pas.

-Et quand tu va aux toilettes, tu l'emmènes ? s'est moquée Vic.
-Ne m'y fais pas penser ! me suis-je exclamée.

Je me suis rappellée la scène où, confortabelement installée sur les toilletes, j'ai répondu à un appel et e m'entends susurrer un poème d'amour !
J'étais tellement énervée d'être dérangée que j'ai approcher le portable de la cuvette et tiré la chasse d'eau. Quand il a fait la remarquer que mon portable ne captait pas bien, je lui ai simplement expliqué que la friture sur la ligne était simplement due à la chasse d'eau.
Bizarrement il n'avait pas l'air de m'en vouloir. En tout cas ça ne l'avait pas empeché de me rappeller. Et s'il se moquait de moi en essayant de me déstabiliser ? Et s'il s'gissait de Seb qui se vengeait de mon refus de l'autre soir ? Ces jeunes mâles sont tellement orgueilleux.


Voila c'est out pour ce soir je emt la suite demain

C'est pas possible. Ces appels anonymes commençaient à me taper sur les nerfs. J'étais nerveuse. J'avas du mal à me concentrer sur mes devoirs. Quand je lisais un livre, je ne pouvais m'empecher de verifier si le portable était bien allumé. Le soir, je n'arrivais plus à m'endormir sans chanson d'amour. Les appels de l'inconnu structraient désormais ma vie. Il s'éait incrusté dans ma vie un peut comme un extra-terrestre qui cherchait à envahir le monde de hommes. Something has invaded my life ! C'était le cas de le dire. Entre-temps, il savait quand j'allais en cours, quand j'en revenais, à quelle heure je me levais et ce que je mangeais, qui étaient mes amies et ce que je faisait avec elle, il savait quel sport je pratiquais, le nom de mon chien et ainsi de suite...

-C'est inacceptable! s'est axclamée Victoria alors que nous promenions Hans-Hermann, c'est de la pure terreur, personne n'a le droit de s'imposer omme ça dans la vie de quelqu'un. Et en plus de façon annonyme ! Tu ne peux pas continuer comme ça.

Je me l'étais dit à plusieurs reprises.
Ainsi, un jour, j'avais écidée de ne pas répondre aux numèros masqués. Mes bonnes résolutions s'étaient évaporées comme neige au soleil dès son premier appel. Il fallait que je me l'avoue: je m'étais habituée à lui.

-N'as-tu donc aucune volonté ? m'a m'a grondée Vic.
-Si... ai-je répondu, ml à l'aise. Mais parfois j'ai l'impressions qu'il est réellement amoureux de moi.

Elle m'a regardé avec de grands yeux.

-Je ne eux plus rien faire pour toi ! Et même s'il était amoureux de toi, tu ne va tout de même pas aimer un fou comme lui. C'est un terroriste !

J'ai secoué la tête. Je me sentais coupable.

-Non bien sûre.

Quoique....


Mon amoureux annonyme n'étais pas ma seule obsession. J'observais également quotidiennement le garçon du bus. Il faisait désormais le même trajet que moi tous les matins. Il avait l'air tranquille, au moins un ou deux ans de plus que moi. Il s'habillait bien. Son trait le plus remarquable était sans aucun doute ses superbes yeux bleus. Même quand il avait l'air endormi, ses yeux semblaient en pleinne alerte. Et si c'était lui, le mystérieux chevalier du telephone ?
Auncun indice ne me permettait de le croire.
J'avais égarée ma carte de bus et, depuis je fraudais. Je me suis soudain souvenue du moment où mon sac s'était renversé dans l'allée centrale du bus. Peut-être l'avait-il ramassée ? Dnas ma précipitation, je ne l'aurais sûrment pas remarqué. Or sur ma carte se trouvait toute une séie de renseignements: Nom, prenom, adresse, établissement scolaire. C'était même la seule explication plausible. Quel culot quand même de voler la carte de quelqu'un ! Je lui avait lancé un regard méfiant.
Il m'a vue et m'a souri. Je me suis entie rougir. Scarlet for me, and scarlet for you ! Qu'il était mignon ! C'était presque de la provocation ! Je n'aurais rien contre si finalement, c'était lui mon harceuleur.
Malheuresement, je n'avais jamais eu l'occasion d'entendre le son de sa voix. Je n'osais pas l'aorder avec une remarque du style "Tu as un bip sur le nez".... une seule réponses était possible à elà: "Et toi, un petit vélo sous la frange"

Parallèlement, une certaine excitation régnait au lycée. A l'occasion de l'Exposition universelle de musique qui allait avoir lieu l'année suivante à Colmar, notre lycée avait été élu <<Ecole pilote>> et notre prof de musique et directeur de chorale, Mr Berti, avait concocté un petit programme à l'occasion: <<Chansons d'amour du siècle et d'ailleur>>.
Etudier des chansons d'amour avec des adolescents en pleine puberté, c'était prendre un gros risque. Personne n'avait vraiment cru Berti quand il nous avait présenté sa proposition la première fois.

-Il se moque de nous, avait chuchoté Victoria.
-Il ne peut pas nous faire chanter quelque chose d'aussi ridicule, avait renchéri Britanie.

C'est pourtant ce qu'il avait fait. Tout les premières devaient même participer pour former un choeur géant.

-J'aime bien chanter, ai-je dit à Vic, et je n'ai rien contre les chansons d'amour. Mais est-on vraiment obligées de chanter avec tous les débiles des autres classes ? En plus il chantent mal !

Berti s'en était rendu compte dès les premières répétitions. Et il s'était énervé.

-Les ténors, où êtes-vous ? Ce n'est pas du chant, c'est du gazouillis d'oiseaux, on n'a pas commandé un choeur d'eunuques ! Et les basses ? Et puis, Kiwi, je préfére que tu te taise ! Tu chante aussi faux qu'un pigeon ramier !

Le pauvre Kiwi était tout pâle. Il n'y pouvait rien si la mue le faisait sortir des rails à tout moment. D'ailleurs, les autres n'étaient pas meilleurs que lui. Nos séances de chorale étaient totalement chaotiques.
Berti appuyait tellement souvent sur le la qu'il a bientôt fallu réaccorder le piano.

-Prennez un diapason et ne ouchez plus au piano, ça va finir par nous coûter chern l'a averti le directeur. Le piano est résérvé aux concerts.

Désormais, Berti faisait résonner le diapason contre la table et nous chantait lui même le la.
Nous avions étudié <<Santa Lucia>>. Les huits classes ensembles ! Difficile d'imaginer ce que ça donnerait quand trois cents élèves chanterons ensembles:
-Il mare lucia, l'astro d'argente !
C'était vraimen romantique. J'imaginais en l'écoutant un couple d'amoureux éclairés par la lune, tendrement enlacés, voguant sur une gondole qui avançait, solitaire, sous le ciel étoilé. A nous entendre, Roméo n'avait pas embrasser Juliette sur son balcon mais au beau milieu d'un stade de foot. J'ai eu du mal à garder mon sérieux pendant les première répétitions.
J'en profitais également pour essayer de re le garçon aux yeux bleus de la fête. Peut être était-il dans une autre classe de première.
J'i dû abandonner cet éspoir. Au bout de trois répétitions, il n'était toujours pas apparu.

-Oublie-le. Il n'est pas de notre année. Je pense qu'il doit être en terminale. Tu ne sais même pas si il est de notre lycée. Il y avait des gens de partout le soir de la fête.

C'était décourageant. Je ne pouvais quand même pas écumer ls cour de récré et y accrocher une annonce du style: Cherche beau garçon aux yeux bleus dont je suis tombée amoureuse le soir de la fête. Réponse rapide souhaitée.
J'ai soupiré.

-Viens ne me laisse pas attendre, tu sera réjouie, Santa Lucia ! Santa Lucia ! ai-je chanté

Derrière moi, quelqu'un s'est mis à rire. Je me suis retournée. erti ma interpellée.

-Si tu veux faire un solo Débora, je suis d'accord. Sinon, je te serais reconaissant de chanter la même chose que les autres.

J'ai regardé Victoria.

-Qu'est-ce que j'ai fais ?

Elle m'a désigné la partition.

-On en est à la version italienne. La version traduite ne viens qu'après.
-Jai chanté si fort que ça ?
-Comme un pinson ! Je ne sais pas ce qui t'a pris. Tu pensais à ton terroriste n'est-ce pas ?

Malheuresement Berti n'avait pas fais sa proposition à la légère. A la fin de la répétition, il m'a demandé si je voulais bien interpreter un solo, ou plutôt un duo avec... Philou.
<<Quelle horreur !>> ai-je pensé. Malgrès mes réticences,je n'ai pas osé refuser:
-Si vous croyez que j'en suis capable...Berti, apparamment, nen doutait pas.
Il m'a donné la partition en disant:
-Jette un coup d'oeuil dessus.

Je n'ai pas seulement jeté un coup d'oeil, mais je me suis entraînée au piano. C'était une chansons extraite de West Side Story intitulée <<Somewhere>>
Je la fredonnais quand le portable s'est mis à sonner.

-Allô, ma bele, que fais-tu ?
-Je joue du piano.
-Fais-moi écouter.

J'ai mis le haut-parleur et j'ai joué l'air. Il s'est mis aussitôt à chanter, accompagnant la musique des paroles qu'il conaissait:
-There's a place for us, somewhee a plac for us...

Et finalement si c'était Philou ?
J'en avais ras le bol de tous ces doutes.

-Supr, ai-je crié, tu chantes vraiment bien mais dis moi qui tu es merde ! On pourrait se voir et discuter de l'avenir.

Aucune réaction j'ai pris le portable. Il avait raccroché. Ce lache avait tout simplement raccroché !

La première répétition avec Philou a été à mourir de rire. Pourquoi était-il aussi timide ? Il donnait l'impressions de demander la permissions à chaque fois qu'il ouvrait la bouche. Et au lieu de me regarder, il regardait par-dessus mon épaule en direction de Victoria et de Britanie. Berti à fini par en avoir assez de notre comportement et nous à renvoyés chez nous.

-Qu'est c qu'il avait, Philippe ? ai-je demandé à Victoria. En régle générale, il assure.
-T'as rien remarué ? A mon avis, il est raide dingue de toi, intervenue Brit, rappelant par la même occasion sa thèse selon laquelle Philou serait l'auteur des appels anonymes. C'est sûremment pour cette raison qu'il n'arrive pas à se concentrer.

Mon interlocuteur cangeait donc d'identité plusieurs fois apr jour selon les hypotèses de chacunes. Et si je n'écouter que moi, alors ce n'était guère mieux. Parfois je penchais pour le mec du bus, parfois pour celui de la fête. Leur physique me semblait tout à fait convenir à la voix qui parlait chaque jours au telephone.
Le portable à sonné.

-Oui ?
-Tu fais quoi ma jolie ?
-Du baby-sitting.
-Tu as des petit frères et soeurs ?
-Oui mais je suis chez mes voisins. Je gagne un peut dargent pour payer mon forfait.
-En tout ca, ce n'est ps moi qui alourdis ta facture. C'est toujours moi qui t'appelle.

J'ai sauté sur l'occasion.

-Si tu me donnais ton numero je t'appellerais moi aussi. Ca te reviendra moins cher.
-Tu ferais ça ?
-Quoi ?
-M'appeler ?
-Biensûre pourquoi pas ?

Scilence

-Alors tu me file ton numéro ?
-Non ps enciore.

Quel idiot ! Je m'étais réjouie trop tôt. Il n'avait pas mordu à l'hameçon.

-Va te faire voir, lui ai-je lancé, énervée, et j'ai éteint mon portable.

Le soir j'ai attendu en vain ma chanson d'amour. Rien, que le scilence. L'attente. Jai feuilleté un livre mais je lisait sans rien comprendre. Je suis allée trois fois me chercher manger dans le frigo. La troisème fois, i létait déjà minuit. J'ai éteint la lumière. Qui était-je devenue pour ne pas pouvoir dormir sans l'appel d'un inconnu ? C'était une vrai drogue. J'étais ridicule...
Lalelu, seul l'homme de la lune sait... Pourquoi diable n'appellait-il pas ? Il ne s'était quand même pas véxé pour si peut ? C'était normal aprè des semaines de flirt téléphonique que je perde patience et veuille connaître son identité. Et Monsieur m'en voulait ! Et s'il en m'apellait plus jamais ? Cette perspective me terrifiait.
Le pleinne lune est apparue derrière cette fenêtre.
Lune merveilleuse, toi qui règne sur la nuit, soit le messager de mes douces pensées
Les mélodies de Berti me trottaient dans la tête.
Quand j'ai fermé les yeux j'ai soupiré:
-S'il te plait chère lune fais qu'il me rappelle !
Il ne s'est pas manifesté pendant trois jours. Au lycée, je trainais comme une feuille morte poussée par le vent. Berti avait trouvé un nouveau soucis: dés qu'on commançait à chanter, je me mettais à sangloter comme une madelaine.

-Tu as un chagrin d'amour ? m'a-t-il dmandé à la fin d'une répétition, faisait preuve par là d'un exeptionnel sens de l'observation.

J'ai marmonné quelque chose sur une allergie u pollen.
Il m'a regardé, étonné.
-Une allergie au pollen ? En autone ?

S'il sagissait de Philou il prendrait forcément pitié de moi et me rapellerait.
Et IL m'a rappelé.

J'étais entrain de servire à manger aux enfants des voisins, spaghettis à la sauce tomate, qund le portable à snné.

-Oui ?

A peine avais-je décroché que j'ai reposé le portable en criant:

-NON, FLORIAN, NON ! REMET TOUT DE SUITE TES PATES DANS TON ASSITE !

Florian avait pris sa portion de pâte dans la mains et l'aprochait de la geule d'Igitt, le chien.
La sauce tomate dégoulinait le long de la table et de ss manches.
J'ai tiré le chien par le collier, arraché les pâtes des mains de Florian et je les ai remises dans son assiette. J'ai pris une éponge pour pour nettoyer la table, les mains de Florian, et le sol de la cuisine. Il a attendu que j'ai bien fini pour replongé ses mains dans son assiette.

-ENLEVE TES MAINS DE LA !
-D'où est-ce que tu veux que jenleve mes mains ? a résonné une voix depuis le téléphone

D'une façon ou d'une autre j'ai dû le mettre sur haut-parleur.

-Je te parles pas à toi, ai-je dit, réussisant à sourire malgrès la situation. A moin que tu t'appelle Florian toi aussi ?
-Je ne te le dirais pas.
-Sabrina ! Non!

C'était au tour de Sabrina, la petite soeur de Florian de faire ds siennes.

-J'aime po les paghetti, a dit Florian alors qu'il enfouissait mon portable sous une montagne de nouilles.
-NON !

Une fois le portable repécher j'ai soupiré, j'ai éteint le téléphone de peur qu'il ne suporte pas très bien la sauce tomate. J'ai l'ai nettoyer consciencieusement quand je suis rentrée à la maison. Je l'ai testé en appellant Victoria. Apparament il avait tenu le choc.
J'allais l'éteindre quan il a sonné.

-Aors tu t'en es sortie ?
-Presque.
-Toutes les âtes sont à leur place ?
-Si tu penses au ventre des enfants, malheuresement non. La plupart ont atterri sur les murs de la cuisine. J'ai dû tout nettoyer une fois qu'ils étaient couchés.
-Ma pauvre ! Quelle leçon tirer de tout ça ?
-Ne jamais préparer des spaghettis aux enfants !
-Exact. Dors bien. Essaie de ne pas trop rêver à des montagnes de pâte en éruption !

Et pour conclure la journée, il m'a fait écouter une chanson tout à fait appropriée: Ti amo, e chiedo perdono, ricordi chi sono, ti amo, ti amo ,ti amo, ti amo, ti amo, ti amo...
Avant que j'aie pu lui emander pourquoi il avait cessé de m'appeler pendant tout ce temps, il a raccroché.

Mes amies avaient décidées d'essayer de faire avouez mes Seb.

Sitôt dit, sitôt fait. Victoria s'est dirigée vers Seb qui tailler un crayon au dessu d'une poubelle (mdr les tailles crayon à l'ancienne).

[-Sebastien, je sais que tu es follement amoureux d'une fille. Pourquoi ne lui dis-tu pas la verité tout simplement ?

Britanie et moi nous sommes regardée incrédules. Je n'en croyait pas mes oreiles. Est-ce que victoria pétait les plombs ?
Seb avait l'air aussi étonné que nous. Il a garder le scilence.
Le premier à parlé était un autre garçon de la classe surnomé Matt:
-Alors, Seb, qui est l'heureuse élue ?

Kiwia n'a rien trouvé de mieux que de l'annoncer devant toute la classe:
-Ecoutez tous ! Seb est amoureux
-Ah!
-Oh!
-Quoi ?
-Lui amoureux laisse quoi rire.
-De qui ?
-Seb, de qui es-tu amoureux ?

Si j'avais été Seb j'aurais voulu rentrer sous terre. Mais lui rstait cool. Il souriait mêem d'un air dégagé.
C'est seulement quand Alexia s'est approchée de lui comme une panthère qu'il a compris le reste de la situation.

-Alors Seb tu as quelque chose à me dire ? lui a-t-elle demandé en s'aporchant si près de lui qu'elle le touchait presque.

Seb à plisser le nez et à clamer devant toute la classe:
-Eh ! Qu'est-ce que tu as mangé ? c'est immonde !

Je n'aimais pad du tout Alexia mais j'ai eu pitié d'elle. Elle est devenuue toute pâle. Elle regardait Sebastien, immobile, comme pétrifiée.
Un sentiment de solidarité féminine s'st éveillé en moi. Ce garçon était un vrai goujat !
Je me sis approchée de Seb et je lui ai mis une claque monumentale.
Il s'est tenu la joue, complètement désarçonné. Puis i ls'est ressaisi et s'est exclamer:

-Ouah ! J'adore els filles qui ont du caractère !

Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, il m'a prise dans ses bras et m'a déposé un gros baiser infect sur la bouche.


Ma première pensée en me réveillant le lendemain matin à été pour Seb, la claque et sa contre-attaque innatendue.

Victoria et Brinatine mais ausis toutes les autres files de la classe avaient approuvées mon geste mais Seb m'avait embrasser et je m'étais laisser faire Ca me déstabilisait complétement.
Heureusement, les profs avaient une journée de formation et nous n'avions pas cours de la journée.
J'avais donc un délair suplémentaire pour retrouver un peut de contenance. Le mieux était de sortir un moment. Rien de te qu'un bol d'air frais pour raffermir le corps et l'éspris.
J'ai enfilé ma tenue de jogging et je suis déscendue déjeuner. C'était l'occasion de demander à ma mère l'autorisation pour aller au ski cet hiver avec l'école.

-M'an, c'est bien le ski alpin ?
-Pas mal.
-Et que dirais-tu si ta fille pouvait découvrir à son tour ce plaisir ?
-Tu veux dire <<Si je pouvais payer ce plaisir à ma fille ?>>

Maman m'alancé un regard méfiant par-dessus son journal. Pourquoi ne marche-t-elle jamais ?

-Les deux, le lycée organise un séjour dans les Alpes, près de la savoie, j'aimeraos bien y participer. Qu'en pense-tu ?

J'ai regardé maman. Elle ne disait rien. Je devait donc trouver quelques arguments de choc.

-M. Sprineter (notre rofs de sport) proposera après le marathon des séancs d'initiation et il faut s'inscrire dès maintenant.
-Les vacances dansle Harz en Allemagne ne te suffisent pas ? On ne peut pas financer un séjour dans les Alpes. Et puis l'équipement coûte cher.

Avais-je bien entendu, ça ressemblait à un non !

-Maman, tout le mone y va !
-Tout le monde ?
-Enfin les gens importants.
-Et qui sont ces ens importants ?
-Victoria, Britanie, la moitié de la classe, ceux qui s'entraine avec moi pour le marathon...

Léa s'est approchée de la table et à demandé:

-Débo part à la montagne ?
-Non, à répondu maman.
-Oui, ai-je répondu au même moment.
-Alors plutôt oui ou plutot non ? a demandé lélé
-Plutôt oui, ai-je dit.
-Plutôt non, a dit maman en même temps.

Nous avons rit.

-Laisse moi y aller, l'ai-je priée. On peut emprunter presque tout: les chaussure de ski, les bâtons, et je suis sure que dans vos affaires je peux trouver quelque chose qui me va. Ca ne nous reviendra pas trop cher. Et si je sais skier, on pourra désormais partie au ski ensemble.

Je la sentais fléchir. Quand lélé a dit, avec son habituel sens de la justice <<Enzo y est allé, lui>>, sa permission était presque dans la poche. Obtenir celle de mon père était un formalité à côté.
Je me suis levée de table. J'ai déposé un gros baiser sur le joue de ma petite soeur et je suis sortie.

Ouf ! Je me laisse tomber sur un banc. Le jogging m'avait essoufflé. J'avais encore des progrès à faire si je voulais participer au marathon de nuit qui avait bientôt lieu.
Mes vacances à Majorque, où j'avais flâné autour de la piscine toute la journée, ne l'avaient pas aidée. Un petit trekking dans l'Himalaya aurait été plus à propos. J'tais motivée et je n'étais pas une mauvaise coureuse. Mais j'étais loin d'être en condition. Javais une petite toux d'asthme au fond de la gorge.
J'essayais de retrouver une respiration normale quand le portabl à sonné.
Ah, enfin de malheur ! Pourquoi ne t'avais_je pas laissé à la maison ? Pourquoi fallait-il que je sois toujours disponible pour ce... terroriste qui s'était immiscé dans ma vie !
Bizarre. Au lieu de la sonnerie habituelle, un long bip s'est fait entendre. Comme un tamagotchi près de mourir. Mon portable était-il malade ?
Je l'ai détaché de ma taille. Sur l'écran, un enveloppe s'est afficher, j'ai cliqué sur ok et un message est apparu.
Fou de toi.
Qu'est-ce que c'était encore cette histoire ?
Le portable a sonné de nouveau, cette fois-ci avec la sonnerie habituelle.

-Oui ?
-Tu l's déjà lu ?
-Quoi ?
-Mon SMS ?
-Ah, c'était toi ? comment as-tu fais ça ?

Ca m'a rassurer je pensait qu'un autre admirateur se mettais aussi à m'harceler, j'avais faillit avoir un syncope.

-C'est facile. Tu trouves la bonne fille et tu te débrouille pour obtenir son numéro. Tu veux essayer.

C'était le moment de retenter ma chance.

-Plus tard, a-t-il aussitôt répondu. Que faisait-tu ?
-Un jogging. Je m'entraine pour le marathon.

A peinne ais-je répondu que je me m'en suis voulu. Pourquoi fallait-il que je raconte ma vie à ce type ? Je lui ai lancé un bref <<Ciao !>> et j'ai éteint le portable. J'ai fait qulelques étirements et je suis repartie.

-Qu'est ce qui t'arrive ? m'a demandé Brit n me voyant arriver le lendemain matin. Tu marches comme une zombie

Même Vic avait l'air de s'inquiéter.

-Pourquoi tu regardes ton téléphone comme ça.
-SMS...
-C'est quoi ça ?
-Une sorte de maladie...
-Maladie SadoMaSo ! c'est moquée Vic.

J'ai ri, tu es bête !

Britanie s'est alarmée.

-Qu'est-ce qque tu fabriques avec ton telephone ?
-Je vois que tu as une haute opinion de moi ! Tu crois que j'appelle des numéros bizarres en cachette ? ai-je réussi à répondre en riant.
-C'est possible ? a demandé Kati, interessée.
-Tu veux essayer ? lui ai-je proposer.

Je me rappelais que l'été dernier, en consultant Internet, Mila et moi étions tombées par hasard sur un forum de iscussion complètement pervers (le coin des fous des étoile lol). Ni Brit ni moi n'aviosn envie de retenter l'experiance. Victoria aparament non plus.

-Alors, c'est quoi des SMS ?
-Short Message Service, ai-je déclaré.
-Sort Message Servie ?
-Oui. Ca te permet d'envoyer des messages avec ton portable.
-C'est génial
-Fais voir !
-Hé, attention !

Kati s'est penchée et a commencé à déchiffrer à haute voix: JTM... (désolé pour l'écriture SMS)

-NON !!! ai-je crié en même temps que Brit, elle par excitation et moi par honte.

J'ai repris le portable au grand déplaisir de mes deux amies.

-On ne va rien te prendre. On veut juste voir comment ça marce.
-Tu ne trouves pas que notre copine est un peu coincé ? a demandé Vic à Brit.
-Remarque si elle attend un message, je comprends qu'elle veuille le lire en premier. Tu n'aimes pas non plus être dérangée quand tu reçois une lettre d'amour, a répondu Brit, plus compréhensive.
-Merci, ai-je réondu, tout en me demandant de qui Vic pouvait bien recevoir des lettres d'amour.

Je ne voulais pas lire tout de suite le message. Je le ferais pendant la récré, dans kes toilettes. Là, j'aurais quelques minutes de tranquillité. J'étais sûre que le message venait de lui.
De qui d'autre sinon ?
Mila pnsait la meêm chose que moi. Elle m'a glissé, alors que nous nou asseyions à notre table en classe.

-C'est un message de lui ?
-Si seulement tu m'avais laissée lire jusqu'au bout, je pourrais te répondre.

Je leur ai expliqué le système pendant la grande pause.

-J'ai reçu le mesage pendant mon jogging hier.
-Comme c'est romantique ! s'est moquée Mila

J'ai continué mon explication.

-Je ne savais pas que je pouvais recevoir des SMS j'ai regardé hier sur internet. Et c'est la copine de mon frère qui m'a expliquer comment m'en servi c'est un peut come les mails.
-Enttout cas sa limite sérieusement le cercle des suspect. Ton admirateur a un portable dernier cri algré son grain dans la tête.
-Pourquoi faudrait-il que mon admirateur ait un grain dans la tête ? ai-je répondu à Brit vexée.
Elle a soupiré
-T'es vraiment devenu bizarre.

Nous n'avons pas pu continuer notre discussion. Graincheux, notre prof de maths est arrivé.
Il a commencé par se frotter les mains l'une contre l'autre. Ca n'était pas bon signe. J'avais l'impression de pouvoir lire dans ses pensées. J'étais sûre qu'il se réjouissai d'avance d'une bonne vacherie dont nous serions les prochaines victimes.
De ce fait, les exercices qu'il nous a donnés à faire tout au long du cours étaient rasoir au possible.
J'ai louch" vers Seb, notre as des maths.
Depuis l'incident de la claque, il faisait de grands détours pour ne pas me croiser. Il devait avoir mauvaise conscience. Ca ne me gênit pas. C'était comme ça que je le préférais: à distance.

Aant la chorale nous avions une heure de libre. Nous sommes allées en ville nous acheter quelque chose à manger. La conversation en est vite arrivée à lui.

-Il est super branché, a reconnu Vic. Si je réfléchis bien, ça eut être Seb. Il adore tout ce qui touhce à la technologie.
-Oublie Sebastien, ai-je répliqué.

La seule évocation de ce garçon me faisait frissoner.

-Comme tu veux. Mais c'est clair que tu ne lui es pas indifférente. Sinon, il ne t'aurait pas embrasser devant toute la classe.
-Ses plans ne sont pas forcément les mêmes que les miens.
-En tout cas, les SMS sont un nouvel indic. Je vais esayer de sonder Seb pendant la répétition.
-Sois plus prudente que la dernière fois ! l'ai-je priée.

Je n'étais pas tranquille. Je connaissais le tact de Victoria même quand elle souhaitait bien faire. En plus, je n'étais pas sûre de vouloir percer le mysére de son identité, surtout si l'enquête aboutissait à Seb.
Brit, de son côté, tenai mordicus à sa version.

-Ca ne peut être que Philou. Il fit partie de l'atelier multimédia. Je suis sûre qu'ils savent déjà tous envoyer des SM. J'ai toujours pensé qu'il était amoureux de toi.
-Selon toi, c'est Philou, selon Vic, c'est Seb. Mettez-vous d'accord.
-C'est impossible qu'i ls'agissent de Seb ! s'est écrié Brit, soudain énervée? Il manque complètement de stye. Il n'a pas une once de sensibilité. Pense à la repet et compare la timidité de Philou pendant le duo. C'est typiquement la réaction de quelqu'un d'amoureux.

Sa voix était devenue étrangement duce en prononçant ces derniers mots. Je l'ai regardée. N'avait-elle pas elle-même le béguin pour ce grand bébé de Philou ? Ah, on était parties pour ce nouvelles complications...

-Bon ai-je proposé, un peut agacée par ce méli-mélo, eh bien,garde Philou à l'oeuil.

La répétition allait prendre la forme d'une véritable séance d'éspionnage. Vic avait pour mission de surveiller Philou et Brit de surveiller Philou.


Voila c'est tout pour ce soir, je met deux autres chapitres demain.

La salle de conférence était pleine à craquer. C'était la première répétition générale du choeur en présence des musiciens. Ceux-ci accordaient leurs instruments et le chef d'ochestre, Mme Jabot (contente Lili ?), appuyait sur la touche la du piano. Quelques filles faisaient des vocalises dans les rangs des choristes. J'ai regardé les musiciens.
Le garçon qui était à côté du pianiste me plaisait bien. Il avait un petit côté mélancolique qui me touchait. Il avait des heuveux blond et courts et... Mon coeur s'est arrêter... ces yeux bleus ! Nom d'une pipe (mdr j'ai pas put m'empecher désolé)! C'était lui ! Le garçon de la fete ! Je l'avais retrouvé ! Mes mains étaient moites et les yeux allaient me sortir de la tête. Il fallait que je trouve une place d'où je pourrais l'observer à mon aise.
Je em suis déplacée jusqu'au bord de l'estrade et j'ai observée la scéne. Il étai franchement trop cannon, seul hic: Il devait être inaccessible pour une fille comme moi, il était entourné de pleins d'autre filles de première toutes plus belle les unes que les autres. Que pouvait-il attendre d'une fille comme moi. Non mais oh stop là je me faisait trop de film.
Pendant ce temps mes deux amies continuaient leur filature. Vic à était la première à se jetter à l'eau.

-Heu... Seb, au fait, a-t-elle demandé de sa voix la plus douce possible, est-ce qu'on peut envoyer des lettres d'amour par portable ?

Oh là là ! C'est pire qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, c'est un vrai dinosaure ! Autant lui poser la question directement !!!
Sebastien l'a regardé un peu déstabilisé.

-Hein ! de quoi tu parles ?

Entre temps Victoria à remarquée qu'elle y était aller un peut fort.

-Je veux dire, d'un point de vue théorique, purement théorique. Tu t'y connais un peu en technique et tu as un portable aussi. Je veux juste savoir coment ça marche.
-D'accord.

Il avait l'air soulagé.

-Tu peux le faire par SMS. Mais en général tu t'étales pas. Ca prends trop de temps.
-Est-ce que tu peux écrire je t'aime ?

Elle déraillait complétement !
Seb à réagi plutôt calment pour un coupable.

-Bien sûre. Le mieux est d'utiliser des abréviations; Regarde...

Il a pris son portable et a commencé à taper quelque chose.

-JTM ? Qu'est ce que ça veut dire ?
-Tu ne devines pas ?
-Non. Traduis.
-Ben, <<Je t'aime>>, Et JTMA, <<Je t'aime aussi>>.Tu vois tu peux tout écrire avec quelques signes, de l'insulte à la déclaration d'amour en passant par l'équation mathématique.

Vicne paraissait pas avoir tout compris. l'expliation de Seb m'avait en revanche donné une idée: ne pourrait-on pas utiliser les portables pour les tests de maths ?Il fallti tenter le coup. Un jour les étoiles elles-même m'avaient dt qu'un peu de tricherie de nuirait pas à mon déstin. Je savais déjà om et quand l'utiliser: le prochain devoir avec Grincheux. Je demanderais de l'aide à Seb. Si c'était mon chevalier ervant téléphonique, il ne me refuserait pas se service.

Mais d'abord la répétition.
Jabot et Berti faisaient la paire. Ils avaient peut être prévu cette séance trop tôt. Toujours est-il que le chaos était total et qu'ils étaient plutôt nerveux.
Après Santa Lucia, nous avons répétés Dat du min Levster büst. La scène de l'invitation secrète dans la chambre à coucher a provoqué l'hilarité générale. Si Jabot ne nous avait pas lancé sa baguette à la figure, c'est uniquemement parce qu'elle n'en avait pas et qu'elle dirigeait le choeur avec de larges mouvements de bras.
Nous étions placés en fonction de nos voix. Le hasard avait fait que je me trouvais tout près du charmant jeune homme de la fête. Malheuresement Philou était dans mon champ de vision. J'ai essayer de me décaler afin d'être plus à l'aise pour l'observer mais Berti à tout de suite repéré mon manége.

-Débora, reste dans ton groupe, s'il te plait !

Du groupe des garçons se sont élevés des commentaires.

Epuisées par cette longue séance, nous nous sommes retrouvées sur le chemin du bus.

-Alors ? m'a demandé Vix. T'en penses quoi ? Pour moi, ça fais pas de doutes. Seb est l'auteur des appels anonymes. Tu as entendu, il sait envoyer des SMS. S'il a joué l'andouille au début à mon avis c'est juste pour éloigné les soupçons.

Comme la perspective de m'enthousiasmait pas, je me suis passée de commentaires. J'étais soulagée que Brit soit de mon avis. Elle n'avait pas réussi à parler à Philou mais elle le ferait le lendemain.
A l'arret, nous nous sommes séparées. j'ai sorti mon portable. Un nouveau message m'attendait.

JTM !

Ah ! Mille milliards de mille sabords ! C'était du Seb tout craché ! C'était exactement ce qu'il avait doné comme exemple à Vic une heure auparavant.
J'étais dépitée. J'ai croisé le sourire du chauffeur de bus. Que faisait-il là ? c'était le chauffeur du matin ! Je lui ai envoyer un sourire coincé.

La journée du lendemain commençait avec Laneur-de-dsn mon prof d'histoire. On l'appellait comme ça parce que la rumeur disait qu'il décidait les notes en jouant au dés.
J'étais l'une de ses victimes préférées. Quoi que je fasse, je n'arrivais pas à sortir de la zone dangeuseuse des notes en dessous la moyenne. Quoi que je dise, il m'écoutait avec un sourire méprisant qui semble dire <<Tu n'as encore rien compris, ma pauvre, ce n'est pas de ta faute>>. Mais comment comprendre quelque chose à son cours ? C'étai l'obscurité la plus totale. Il me fallait toujours penser à des choses réconfortantes pour pouvoir supporter son blabla une heure entirère.
Le probléme, c'était qu'il avait le nez pour repérer mes moments de distraction. Or, rien n'est moins facile que de répondre à une question quand une seconde auparavant, on se baldait bras dessus bras bessous avec un beau ténébreux dans un parc nuageu. C'est ce qui m'est arrivé.

-Débora...
-Oui ? ai-je répondu. Heu...je pense que...

Il m'a interrompue aussitôt.

-Je ne t'ai pas demandé ton point de vue, juste les raisons de la colonisation européenne de l'Amerique du Nord. On fait une petite révision je te le rappelle. Tu peux répondre ou je pose la question à quelqu'un d'autre ?

Ca serait bien sûr de la meilleure solution. Mais je ne pouvais pas me permettre de ne rien répondre.

-Les Européens ont colonisé l'Amerique du Nord...
-C'est ce que nous venons de dire. La question est:pourquoi ?

C'est vrai, pouruoi ? Qu'y avait-il en Amérique qu'on ne trouvait pas en Europe ? L'Amérique était le pays où tout était possible.

-Parce que tout y était possible, ai-je dit et, fière de moi, j'ai répété: Ils ont colonisé l'Amérique parce que là-bas tout était posible.
Mieux vaut penser deux fois avant de parler que parler deux foi avant de peser.

Lanceur-de-dés a souri méchamment.

-En tout cas, ta réponse prouve que tes possibilités en histoire, elles, sont limitées. Je te mets un zéro.

Les dés étaient jetés.

-L'avenir n'est pas très rose pour moi si ma moyenne ne remonte pas, me suis-je plainte à mes copines en sortant.

Vic et Brit avaient d'autres sujets de préocupation.

-Tu vas y arriver, m'a assurée Kati. Bon, moi, je vais voir si je peux tirer quelque chose de Philou.

Déjà, elle s'approchait de lui. Il shootait dans une canette de Coca. J'avais l'impressions que Brit recherchait sa compagnie. L'enquête semblait n'être qu'un pretexte. Elle lui a posé quelques questions. Philou n'a pas cessé de maltraiter la cannette. A mon avis, il n'accordait pas top d'importance à ses questions.
Quand elle est revenue, elle était sûre d'elle.

-C'est lui, je t'assure. Il m'a même dit de tête quels chiffre on tape our écrire JTM. Je suis sûre que c'est lui qui envoie les messages.

J'ai regardé Philou. C'est un grand garçon, il ne faisait pas partie de la bande des machos. Il étit plutôt drôle et tout le monde l'aimait bien. Mais ce dit-on pas qu'il faut se méfier de l'eau qui dors ? Qui savait ce qui se passait derrière ses pics blond ?
Quand la sonnerie a retenti, Philou a ramassé la cannette et l'a jetée dasn une poubelle. C'était un peu le gendre idéal.

-En même temps, il n'a pas encore tout à fait mué, ai-je dit à Brit. Celui qui m'appelle à une voix d'homme.
-Peut-être fait-il semblant ? a dit Brit.
-Bien sûre, comme le grand méchant loup, je ne sais pas ce qu'il a mangé pour changer de voix comme ça ! a réagi Vic. Avoue que tu t'es trompée. Pour Seb au moins la voix colle.

Avant que la dispute ne dégénére entre mes deux copines, Grincheux est arrivé avec un tas de feuilles d'exercices. A la fin de l'heure, nous étions tous abbatus. Hormis deux ou trois bêtes en maths, personne dans la classe n'avait rien compris au explications de Grincheux.
C'était le moment ou jamais de mettre en application mon idée avec les SMS... et d'abroder Seb. Il me devait bien après sa brutale contre-attaque. Et puis pour ce que j'avais à lui demandé ça m'était égale si c'était lui ou pas mon terroriste. Il me fallait juste un crack en maths.

-Dit Seb tu métrise bien les SMS ?
-C'est un complot ou quoi ?
-Alors tu t'y connais ou pas ?
-Bien sure pas besoin d'être Einstein pour envoyer un sms
-Est-ce que je peux te demander une faveur ?


Il m'a regarder comme si j'étais un OVNI. Jusqu'a présent j'ai toujours été plutôt rude avec lui. Je n'ais jamais mis les formes. Et là je vennais lui demander poliment une faveur, il avait de quoi être surpris.

-Tu sais je suis bidon en maths. Il faut que j'ia une bonne note la prochaine fois. Et j'ai pensé que tu pourrais petu être m'aider.
-Tu veux que je te donne des cours ? a t-il dit avec un soupson d'ésoipre dans la voix.
-Oui, enfin non pas pour l'instant.

Il fallait bien que je l'amadoue un peut.

-Je pensait que tu pourrais m'envoyer les réponses par SMS

Il éclata de rire

-ah les nouvelles possibilités de triche grâce à la techologie ! C'est du beau.
-Ce n'est pas vraiment de la triche je n'ai pas besoin des réponses exactes juste la façon d'y parvenir.
-Il n'y a pas beacoup de difference. Teicher c'est tricher.
-Si tu veux. Mais c'est la faute de grincheux qui est in capable de nous expliquer les choses correctement.Alors tu marches ?

Il m'a lancé un regard méfiant.

-Et pourquoi je prendrais ce risque pour toi ? Quel est mon interet dans l'affaire ?

Aïe ! J'aurais dû m'en douter qu'il ne ferait pas ça par pure solidarité !

-Dis-moi ton prix je verrais bien si je peux payer.

Il réfléchis un instant.

-D'accord. Si je t'aide, tu viens lundi soir à l'Arlequin avec moi.

Qu'est ce qu'il raconter ? L'Arlequin n'était autorisé qu'a partir de dix-huit ans. Il me manquait deux bonnes années. Quand je lu iai fait part de mes doutes, il m'a rassurée:

-Pas de soucis. C'est le <<Lundi bizarre>> Tout le monde sera déguisé. S tu te débrouille bien tu devrait pourvoir rentrer sans problèmes.

Le jeu en valait-il la chandelle ? Il fallait que j'en parle à mes amies.

-D'accord lui ai-je répondu
-Donne moi ton numéro de portable.

En le lui marquant sur un bout de papier j'ai pensé soit qu'il ne le conaissait vraiment pas soit il était vraiment bon comedien.

-N'oublie pas de mettre sur mode scilencieux.

Son sourire suffisait à me faire froid dans le dos. S'il croyait m'impressionner, il se trompait.

Mon soudain interet pour Seb n'a pas échapper à mes amies. Il a donc fallu que je leur explique mon plan dans le détail.

Une chose est sûre, ai-je conclu, ce n'est pas lui. Il n'avait même pas mon numéro de portable.
-Qu'est-ce que tu est naïve, a répliqué Vic, il n'est pas assez bête pour se laisser piéger aussi facilement ! Ne le sous-estime pas.

Pour une fois brit l'a approuvée


Nous verrons bien à L'Arlequin... à moin que vous ne vouliez pas m'accompagner...

C'était sans compter sur la curiosité et la soif d'aventure de mes copines.

-Mais bien sûre que si, ont-elles répondu en choeur.


La proposition de Vic se se préparer dans le salon de coiffure de sa mère a également été unanimement accéptée.



Le test s'est déroulé deux jours plus tards. Tout à marché comme sur des roulettes. Seb m'a envoyé les réponses au fur et à mesure. Mon portable était allumé sur ma table tout comme le sien. Le sien ressemblait de toute façon à une calculette et ça n'a alerté personne de le voir taper dessus.
En plus Grincheux, ne devait pas être au top en matière de nouvelles technologies. Il ignorait apparament qu'on peut faire autre chose que téléphoner avec un portable.
Il s'est avence plusieurs fois dans les rang pour nous surveillez mais les portable n'ont pas attirés sont attention. Une fois Grincheux assis, Seb à continuer de m'envoyer les réponses. Et il avait la gentillesse de me le envoyer en entier. Je n'avais plus qu'a recopier. C'était génial. Si tous les tests pouvaient être comme ça ! Grincheux n'en reviendrait pas. J'allais enfin être hors de danger !


C'est un peut court mais je met la suite tout de suite comme l'autre chapitre et assez long j'ai préféré couper la poire en deux

Si j'avais su à quoi tout ça allait me mener, j'aurais évité 'avoir recours à Seb et ses SMS de malheur. Je préférais encore avoir des 6 en maths.
Dès le lendemain, Seb s'est comporté envers moi comme si ce petit échange de services nous avait rapprochés -intimité dont je n'avais nul besoin. Il est venu vers moi et à commencer à me parler alors que je discutais ave Brit et Vic.

-Ca a super bien marché non ?

J'ai regardé autour de moi. Ce n'était pas la peinne d'ameuter la galerie pour ça.

-Ca reste entre nous d'accord ? ai-je dit.

Je comprennais combien je dépendais de son bon vouloir, désormais. Il pouvait même me faire chanter. C'est d'ailleur presque ce qu'il a fait.

-De tute façon on e voit à L'Arlequin lundi ?
-Oui, ai-je répondu assez froidement pour m'en débarasser.

Malheuresement, Vic voulait en savoir plus sur la soirée de lundi et elle ne l'a pas laissé partir. Seb ayant déjà 18 ans (c'est un âne il a redoublé deux fois), il connaissait le lieu.

-Ne vous inquiétez pas pour les contrôles d'identité.Si vous avez confiance en vous et que vous entrez sans hésiter, personne ne vous arrêtera avant minuit au moins.

A la fin de la pause, il me semblait que rien ne tenait plus à coeur à mes deux amies que de se déguiser pour cette soirée.
Dans quelle galère m'étais-je embraquée ?



Grincheux s'est surpassé, il a mis au moins une bonne semaine à corriger les tests.
Le lundi matin, il a commencé à corriger les copies et il a but sur mon nom:
-Agodor... Agodor Débora, génie méconu des mathématiques.

Ca avait marché !
Mais, quand je me suis rapproché de lui pour prendre ma copie, il m'a brusquement lancé un regard haineux. Il m'a menacé de sa voix la plus inquiétante:

-Je sais pas comment tu as fait, mais je suis convainque que u as copié sur Sebastien.Je te préviens si tu recommance tu ira droit chez le directeur.

Je sentais tous les regards des élèves fixés sur ma nuque.
Même sans avertissement de Grincheux, j'avais décidé de ne plus recommencer. Mais les regrets venaient un peu tard.
Je suis sortie du collège, Seb m'a interpellée.

-N'oublie pas tes dettes ! A L'Arlequin ce soir !

Je n'ai pas répondu. Mes copines l'ont fait à ma place.
Dans le bus, je me suis demandé comment j'en arrivais toujours à me remettre dans des situations abracadabrantes....

Nous nous sommes donné rendez-vous chez Victoria. Sa mère tennait un salon de coiffure qui faisait aussi des soins esthétiques, des tatouages, des piercings.... C'était un peut le salon branché de la ville.
Nous aimions bien y traîner quand c'était possible.
La boutique fermait à vingt heures. Vic reçevait 10 euros par soir pour balayer le salon, le ranger, nettoyer, mettre els serviettes au sale. Il lui fallait aussi tremper les différents instruments, ciseaux, pinces etc... dans du désinfectant. Nous adorions l'aider. On essayait en même temps quelques coiffures en vogue. J'enviais Vic. J'étais contente qu'elle soit ma meilleure amie.
J'étais habillée en noir et j'avais apporté un boa violet que j'avais déniché une jour chez ma grand mère.
Vic éclata de rire quand elle m'a vu.

-C'est horrible ! avec tes cheveux noir son dirait la femme dans la famille Addams.

J'étais un peut véxée. Persone n'aime être accusé de mauvais gout.

-Et bien c'est ce qu'il faut non ?
-Bizarre ne veux pas dire sans gout, a-t-elle insisté.

J'ai remis, dépitée, le boa dans le sac.
Brit à essayer d'intervenir.

-Je trouve que c'est plutôt pas mal ce genre de soirées. On pourrait aussi teindre les cheveux de Débora en fushia. Je suis sûre que ça rendrait bien.

J'ai regardé Britanie.

-Tu en a des mauvaises idées !.

Mais victoria à trouvé ça génial.

-On va faire les habits noirs, et les cheveux fushia. Ca serait très tendance, même..

Elle n'a même pas attendu mon autorisation. Elle à courru vers l'armoire pour trouver ce qu'il convenait.

-Stop ! Vous ne pouvez pas me faire ça.

Brit à ri

-Mais si.-Mais alors ? pourquoi devrais-tu te ramener avec ta jolie chevelure blonde alors que moi je serais la seule à ressembler à une idiote ? Si on teignait les tiens en vert fluo par exemple ?
-Beurk
-Tu trouve de teindre mes cheveux en fushia c'est pas dégoutant peut être ?

Vic est arrivé à temps pour stoppé notre dispute. Elle a déposé devant nous des sprays de toutes les couleurs: vert, violet, rouge, bleu, noir, rose.

-Le but est moins de se déguiser que de se vieillir pour pouvoir entrer sans problèmes .
-Avec mes grosses joues, je suis sûre que je ne passerais pas, s'est lamenté Brit.

Même moi j'était persuadé de pas pouvoir entrer.

-On va arrenger ça, l'a rassuré Vic. Avec quelques ombres sur les joues, tu ressembleras à ta mamie .
-Merci' a-t-elle répondu

Dans ses yeux bleus, je lisais le doute et une question muette que je me posait également. Ne ferions-nous pas mieux de laisser tomber l'affaire ? En plus notre look de grand-mère en goguette diminuait nos chances de rencontrer des garçons

Bon, a décidé Vic, Je propose qu'on coupe les cheveux de brit de 10 cm et qu'on les teigne en noir. Le noir vieillit et ammincit.

Brit à bondi hors de sa chaise

-Je te l'interdit

Vic à rit

-C'était une blague. Mais serieusement je pense que tu devrais essayer le noir.
-Ca part facilement ? N'oublie aps on a cours demain.
-D'après ce que dit la notice la teinture disparait avec le premier shampoing.
-T'as déjà essayer ?
-Si c'est écrit c'est que c'est vrai. Et puis zut ! Si on se dépéchent pas on va rater toute la soirée !

Vic avait raison. Il était déjà 8h et demir. Il était temps de se préparer.

-Bon je suis d'accord pour teinte mes cheveux, ai-je dit.

Quelques minutes plus tard je me suis retrouvée avec les cheveux violet, et ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh des méches rouges, je vais la tuer.

-As tu pesé que Seb ne nous reconnaitra peut être pas ? ai-je dit consternée par mon nouvel aspect.
-C'est d'autant mieux. Comme ça, tu décideras toi même du moment où tu l'aborderas.

Je me suis poudrée le visage. J'ai bientot ressemblé à la soeur de Dracula en personne. Un peut de rouge à lévres violet, du noir autour des yeux, du mascara et le tour est joué

-On se connait ? ai-je demandé à mon reflet dans le miroire.

Soudain mon portable s'est mis à sonner. Mes deux amis on arrêter net leur conversation. Elle pensait la même chose que moi, était-ce lui ?

-Allô ?
-Parle moi mon adorée. Laisse moi entendre ta voix. Et éclaire ton doux visage d'un sourire !

Mon doux visage, s'il me voait !

-Mon visage est aussi pale que la mort.
-Oh ! Quel tracas te tourmente ma jolie, pour que tu sois si pale ?
-Aucun ! je me suis maquillée, voila tout. Je vais à la soirée à L'Arlequin. Si tu veux me voir tu as cas venir.

Et j'ai raccochée. Je n'avais pas le temps de roucouler.

Entre-temps Vic avait teint les cheveux de Brit. Elle avait soudaint l'air beaucoup plus agé et beaucoup plus sexy avec son gloss qui mettait ses belles lèvres pulpeuses en valeur.
Mes scupules se sont soudaint révéillés. Et si quelqu'un nous reconnaissait ?
Vic s'attaquait désormais à sa propre tignasse. Elle l'a teint en violet et l'a crêpée. Ses cheveux tennait presque debout sur sa tête.
Elle s'est poudrée et s'est étalé une bonn couche de rouge à lèvre noir.
Nous étions prêtes !

L'Arlequin était la boite à la mode. C'était la plu grande et la plus belle de coin. Elle était toujours remplie. Des soirées thématiques étaient organisées mais, en tant normal, on pouvait y entendre différentes sortes de musique. Il y en avait pour tous les gouts. Hop Hop, Rap, Latino, groove, raga...
Enzo m'en avait parlé. Il s'y rendait presque tous les samedis depuis qu'il avait ses dix huit ans. C'était là qu'il avait rencontré sa Vanessa. Je l'enviais. Ca faisait quelques temps que je voulais savoir à quoi ça ressemblait. Il avait prétendu que les contrôles étaient sévéres à l'entrée et que, pour cette raison, il ne pouvait pas m'emmenner avec lui. Il ne perdait pas une occasion de rappeller les deux petites années qui séparaient. C'était pas grave, je n'avais plus besoin de lui.
En fait, j'étais reconaissantes à Vic de m'avoir suffisament maquillée pour qu'on ne me reconnaisse pas. C'était comme une sorte de camouflage qui me protaigeait et me sécurisait. Mes amies devaient ressentir la même chose que moi. Nous avancions d'un pas décidé.
Quand j'ai aperçu l'entrée illuminée, j'ai eu quand même un peu mal au ventre. Et si il y avait des controles ? Est-ce que je devais dire que j'avais oublié ma carte d'identitée ? Avant que j'aie pu prendre une décision, nous étions devant la porte.
Quelques pas nous séparaient encore des marches. C'était de tous petits pas pour des filles de 18 ans mais pour moi c'était des pas de géant.
Victoria marchait devant et Britanie me suivait.
Soudain, une queue s'est formée . Devant Victoria deux filles qui avaient l'air d'avoir 14 ans attendaient.
La caissière a réagis c'était prévisible.

-Je peux voir vos cartes d'identié ?
-Pourquoi ? je viens là tous les soirs.
Si tu as 18 ans je ne vois pas pourquoi tu refuserait de me montrer ta carte.
-Zut, je viens de changer de veste, mes papiers sont dans l'autre.
-Dommage, a dit la caissière. Il est encore tôt tu as le temps d'aller la chercher.

La petite est devenue nerveuse.

-Qu'est-ce que c'est ce bordel ! Je rentre tous les soirs. Pourquoi tu me fais chier ? Tu me conais !

Si elle croyait qu'avec son numero elle rentrerait plus facilement, elle se trompait sur toute la ligne.
Un videur s'est approché d'elle et lu ia dit d'un ton qui n'était plus conciliant du tout:

-Casse toi ! Quand t'auras enlever tes couches tu pourras revenir. Tu bloques tout le monde.

Il l' apoussé sur le côté, et c'était à notre tour.

finalement voila la suite

-Quelle idiote !

Heuresement pour nous, elle a détourné l'attention sur elle.
Nous sommes entrées sans aucun problème. La première chose à faire était de visiter les lieux et verifier que Enzo n'avait pas menti. Nous avons commendé des coca et nous nous sommes promenées en riant à travers la boîte.
Au milieu de la plu sgrande salle, il y avait une piste de danse qui n'était encore qu'a moitié remplie. Nous nous sommes attardées quelques instants à regarder les mecs qui dansaient. Nous avons poursuivis notre chemin dans la salle Rolling Stones où les basses faisaient vibrer les murs.
J'avais remarqué le changement d'ambiane. Brit, qui s'y connaissait mieux que moi, me l'a confirmé:

-Attention ! Ici danger, m'a t-elle murmuré.

Je croyait ne connaître personne quand j'ai aperçu Enzo et Vanessa. Aïe, aïe, aïe ! S'il se rends compte de ma présence, j'allais avoir quelques problèmes à la maison. Maman s'arrgengerait pour convaincre papa de me donner une punition exemplaire. Je ne pouvais pas prendre ce risque.

-Allons ailleur. J viens de voir mon frère, il faut pas qu'il me voit.

Ma peur était injustifiée. Il a regardé dans notre direction mais ne nous a pas reconnues. Notre camouflage fonctionnait à merveille.
Il était presque dix heure, maintenant, et la boite commençait à se remplir. Tous les oiseaux de la nuit de la ville semblaient s'être donnés rendez-vous. Nous nous sommes dirigés vers le célébre jardin d'hiver.
L'air était humide. Dans le brouillard, on apercevaient les gothiques de la ville qui écoutaient leur musique. Certains d'entre eux dansaient.

-Il ont l'air complétement allumés ! ai-je dit

Ils étaient habillés de noir. Les filles portainet des robes de velou ou de dentelle, certaiens avec des profonds décolletés, la plupart avec plusieurs couches de jupes empilées les unes sur les autres. On dirait la grande réunion de la famille Addams. Ils portaient des bijoux de métal et beaucoup d'entre eux avaient un colier clouté autour du cou. Les filles étaient maquillées à peu près comme nous. Trois nouvelles têtes n'aillaient pas attirés leur attention.

-Nouvelles ? a demandé une fille pâle adossée à l'entrée

Nous avons hochées la tête

-Alors suivez-moi, a-t-elle dit en me prenant par la main pour m'entrainer à travers l'air froid du jardin.