[Fini] Nouriath

bon alors lol
c'est ma première storie, donc svp soyez super indulgents!!
en plus mon écriture est assez différente de la votre donc...
certains chapitres sont longs et d'autres tres courts...
en gros BON COURAGE!! lol



I Marseille

Elle leva les yeux vers les étoiles. Sans bruit, les larmes glissaient doucement sur ses joues. La brise, chaude et parfumée d’embruns lui montait à la tête, l’enivrait. Lentement, elle se tourna vers le lointain, vers la mer. Noire et lisse, elle se mêlait, se joignait au ciel en un fil invisible, un trait d’horizon ondulé à demi effacé. Seules les milliers de taches blanches, de petites étoiles qui piquetaient la voûte céleste, parvinrent à faire sourire Nouriath.
Puis soudain la mer quitta l’état indolent dans lequel elle avait sombré depuis plusieurs jours, et vint se heurter, en gros rouleaux puis en gerbes blanchâtres, de plus en plus violement.
Un éclair troua la nuit. Dans un craquement, la pluie se mit à tomber.
Debout sous la tempête, Nouriath ne bougea pas. Elle tourna son visage vers les cieux, paupières closes. S’imprégna de ses dernières heures, ses derniers instants, ici, à Marseille.

Marseille. La ville du monde où n’importe quel humain peut et s’intègre parfaitement dans cette ville, capitale du métissage.
La seule ville où les étrangers n’en sont pas, n’existent pas.
Marseille, où pour comprendre toutes les descriptions romanesques, il faut la voir, la sentir, y entrer. Plonger dans ce monde, cet univers, ce pays sans pudeur, cette étendue de culture et de couleurs qu’elle est.
Capitale du possible, du métissage, avec ses lois, ses règles introuvables et inexistantes autre part.
Marseille. Ce joyau tissé de couleurs, de religions, de langues…
Le joyau d’un écrin d’eau, de bois, de luxuriante végétation, de soleil.
Brûlante Marseille. Brûlante et dure comme une chute dans la garrigue, une vague salée sur l’iris, un coup de couteau derrière un ghetto.
Le port de toutes les escales du monde.La destination de toutes les origines.
Point d’attache de tous les indigents, les mal-aimés, les sans espoirs.
Le seul lieu où tout redevient possible. Où Turcs et Rwandais se côtoient.
Où les barrières sociales disparaissent. Où la misère se mêle au kitsch.
Marseille. Ici . Là où tout renaît
Marseille. Un univers à part perdue.
Là où se tiennent les frontières du réel, du possible. Là où rien n’est comme ailleurs. Là où le monde et ses problèmes, ne forment, qu’un écho lointain, dissout, à demi effacé par le soleil.
Là où tout s’émancipe, se reconstruit.
Différemment toujours.

Au loin la mer déchaînée grondait, se brisait violement contre les rochers des calanques dans d’immenses gerbes d’eau noires. L’écume blanche moussait, tourbillonnait. Les mouettes volaient par à-coups, semblant ployer sous le poids de l’eau qui ruisselait sur leurs plumages. Elles formaient de minuscules points blancs dans la profondeur et l’obscurité de la nuit.
Soudain une lueur passa d’entre les brumes de l’esprit de Nouriath. Se jeter, sauter. Du haut de ce rocher, de la calanque.
Ça semblait si simple tout à coup…

II Dans ses yeux, retour en arrière

Dans les rétines, rondes et noires comme de l’encre, sa silhouette, les contours de son visage se dessinaient. Brillantes et douces. Limpides et pures. Mais l’iris de ses yeux, tourmenté par une palette de mille et un bleus différents, se perdait dans des abîmes de brumes, là où sombre la pensée, là où la réalité devient le rêve. Le regard indécis et troublé, sans cesse errant, caressant toute forme, se posant par hasard sur les choses, il les observaient avec attention, les pénétrant, les noyant presque dans cet océan infini de douceur.
Et là comme à l’habitude, ses yeux se posèrent sur elle, parcoururent son visage, glissant sur sa peau comme du sable entre les doigts.
« Non. Non Nouriath.
- Mais quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?
- Je peux pas c’est tout. Je suis désolé… »
Après quelques secondes, il reprit, d’une voix douce :
« Tu… tu sais, c’est pas ma faute…
- Je t’aimais !
- … moi aussi… et je t’aime toujours… je t’aime… toujours »
Il chuchotait. Nouriath sentait son souffle sur ses lèvres. Ils pleuraient. Tous les deux. Dans un murmure imperceptible elle implora :
« Je t’aime. Jérémy, s’il te plaît… je t’aime. »
Il secoua la tête : « Non »
Lentement, dans des secondes étirées à l’infini, se perdant presque dans les confins de l’univers, il posa tendrement un baiser sur ses lèvres et tourna le dos, ferma la porte.
Sans bruit.

je vous l'avez dit!! mdrrr!!!

attendez en fait la fille elle est plaquée par son copain, Jérémy, sa vous avez suivi?? en fait c'est pas Matt le gars, il vient apres!! vous allez comprendre je met le 3°chapitre!! lol mdrr

III La calanque

C’est comme ça que Jérémy, l’homme de sa vie, sa raison de vivre l’avait quittée. Deux jours avant. Une histoire qui ne devait s’arrêter. Ils s’étaient promis. A la montée à Paris de Nouriath pour ses études, il l’accompagnerait. Et puis le mariage, la redescente à Marseille, le premier bébé… Ils s’étaient promis.
Mais maintenant Nouriath monterait seule à Paris. Seule. Si elle y allait. Si elle ne sautait pas de cette falaise. Si elle ne laissait pas son corps, après s’être écrasé sur les rochers, dérivé à jamais sur la mer.
Paris. Elle y montait pour quoi ?
Même pas la danse sa passion. Non pour les études, de lettres supérieures, le moins pire si on regardait les autres filières. Et Jérémy qui l’avait laissée. De quoi sauter de la falaise…
Ce qu’elle ne ferait pas. Non elle se battrait pour reconstruire sa vie brisée, éparse, après son passage.

ben la suite!! lol
jenny ta g**** d'avance!! merci!! je poste deux chapitres comme sa t'es contente!! lol

IV Paris
Paris. Elle y était. Depuis deux mois. Le temps d’intégrer Cagnes, de trouver un appart, de ramer à la fac, de crouler sous des monceaux de devoirs divers, de fêter ses 19 ans… Le temps de faire de Jérémy, un souvenir à demi effacé, terne et flou… le temps d’enflammer la moitié de la population masculine de Paris avec ses yeux verts et ses longues boucles brunes, comme à Marseille.
Le temps d’arrêter définitivement la danse, de la perdre peu à peu…
Le temps de se demander si elle n’avait pas raté, gâché sa vie.
Le temps de désespérer de retrouver l’amour, un jour…
Jusqu’au jour où…

V Au détour de l’Etoile

Jusqu’au jour où son prof de philo réclama un devoir de dix copies sur l’étude de l’œuvre de Molière, à amener chez lui. Le pauvre, atteint de la grippe il ne pouvait pas se déplacer et exigeait de ses élèves qu’ils lui remettent en main propre ! Donc, toute la classe de se rendre chez ce monsieur. Sauf Nouriath. Ce lundi elle aussi était malade…

*

Elle marchait rapidement pour rejoindre le parc du Luxembourg. Il habitait juste à côté. Il faisait froid pour le mois de novembre. Plus froid qu’à Marseille. Elle portait un pull gris en laine aux manches évasées, un baggi en jean épais et elle frissonnait. Elle pressa son dossier contre sa poitrine et accéléra. La rue de l’Etoile se finissait bientôt, elle arrivait au carrefour des deux rues. Quand un éclair rouge et bleu la percuta de plein fouet.



j'ai oublié de préciser!! je suis dsl je connais pas du tout Paris!! donc les rues et tout ça doit pas du tout etre a coté ou quoi!! si ça existe!! lol
dsl!!
si les Parisiens veulent bien m'excuser!! lol

VI Senorita

Matt courait. Non fallait vraiment qu’il s’achète un agenda, passe le permis, habite plus près des studios, mette des piles dans le nouveau réveil… la cata quoi !
Plus que deux rues. Il l’aperçu trop tard. Mignonne à croquer, yeux verts, boucles brunes, baggi, légèrement bronzée et comme lui courant sur le trottoir. Il ne put éviter le choc.

*

Elle lâcha brusquement tous ses papiers. Ils se répandirent parmi les feuilles mortes. Le jeune homme manqua de tomber par terre. Il se redressa, la regarda. Elle rougit légèrement.
« Je, je suis désolé. Vous avez rien ?
- Non non et vous ?
- Non plus. Je vous ai pas fait mal au moins ? »
Elle secoua la tête, baissa les yeux.
Blond, yeux bleus, la bouche légèrement rosée, un ange descendu du ciel. Malgré l’extrême délicatesse de la rencontre, elle se demandait si Cupidon ne faisait pas de temps à autre une ballade rue de l’Etoile.
Elle releva la tête, croisa son regard.
Doucement il la dévisageait. A moins que les anges ne portent des casquettes et des baggis, ce n’était pas Cupidon. Les yeux du jeune homme se troublèrent, il sourit gentiment. Un courant chaud traversa le cœur de Nouriath, l’envahit peu à peu, lui faisant perdre ses moyens, la bouleversant jusqu’au fond de son être. Avec ce sourire il aurait pu faire fondre toutes les banquises du monde, décrocher toutes les lunes de l’univers, briser des milliers d’étoiles et souffler leurs éclats scintillants à travers la voie lactée.
Soudain, elle aperçut un papier par terre. Il s’envolait doucement, poussé par le vent froid d’automne.
Nouriath se précipita pour la ramasser juste au moment où il l’attrapa. Leurs doigts se mêlèrent. Ses yeux bleus se remplirent de tendresse, lui brouillant le regard, faisant perler de petits diamants sous ses paupières. Rouge et gêné, il murmura une excuse. Elle desserra lentement sa main. Puis, elle bredouilla quelque chose d’incompréhensible, détourna la tête, s’esquiva et se mit à courir. Il la rattrapa, lui prit la main, l’implora du regard. Elle esquissa un sourire « Moi c’est Nouriath. Et toi ?
- Matthieu. Enfin Matt.
- Matt… »
Elle sourit et baissa les yeux.

mdrr joey!!

VII Combien de songes ?

« Mais Matt tu me lâches avec cette fille ? Ok ok elle est belle j’ai compris ! Tu passes ton temps depuis trois jours à rêver et à nous saouler avec ! Elle est belle, elle est gentille, c’est tout ? Et d’abord tu l’a rencontrée comment ? Tu nous l’a même pas dit ! »
Matt sourit « Oh tu te calme E-rise ! D’abord moi c’est la première fois que je vous saoule avec une meuf… euh ou presque ! et après j’en ai pas souvent des copines… enfin… euh… bref ! et contrairement à d’autres j’suis pas maqué partout en France moi ! »
Ils éclatent de rire. « Non sérieux, en fait je l’ai rencontrée dans la rue, on courait tous les deux, on s’est pas vus et je lui suis rentré dedans…
- C’est pas vrai ? »
E-rise affalé dans le canapé, était à moitié mort de rire :« Dans le genre ‘rencontre romantique’ t’es le roi ! »
Matt n’écoutait même pas. Depuis trois jours qu’il la connaissait, il ne se passait un instant sans penser à elle.
Après leur rencontre, il l’avait invitée dans un café, semblant oublier les raisons de sa course. Ils avaient fait connaissance peu à peu…
Et voila trois jours qu’il gardait son numéro sur un papier, se trouait les yeux dessus et n’osait pas l’appeler.
Soudain, il se retourna, saisit son portable et à toute vitesse tapa les dix chiffres qu’il savait par cœur, comme le code du bonheur, la clé d’un éden iréel. Il fit signe à E-rise de se taire…
… « Allô ? »

VIII Pas sans toi

Il ouvrit les yeux brusquement. Allongé sur le dos, il ne parvenait pas à trouver le sommeil.
A côté de lui, il entendait faiblement la respiration de Nouriath. Il se tourna vers elle, la prit dans ses bras. Sa peau douce et dorée sentait la mandarine, la violette. Il l’embrassa tendrement dans le cou. Elle soupira. Alors, doucement, il lui chuchota au creux de l’oreille combien il l’aimait… si elle se rappelait leurs promesses… leur premier baiser, la chanson qu’il lui avait dédié, Pas sans toi…
Ça faisait deux mois qu’il lui avait dit… qu’il lui avait dit qu’il l’aimait. Qu’elle l’avait regardé, avait sourit et répondu « Mais moi aussi je t’aime Matt… ».Qu’il l’avait prise par la taille, l’avait serrée dans ses bras, qu’elle avait posé ses lèvres sur les siennes…
Il se mit à pleurer. Roulant sur ses joues, les larmes se nichèrent dans le cou de Nouriath.
Impossible. Il le savait. Leur amour ne pouvait pas durer… il n’était jamais là, n’avait jamais d’heures… la tournée commençait bientôt, ils ne se verraient pas pendant quatre mois… et encore il avait réussit à la cacher à la presse comme un secret tout doux, un baiser qu’on garde en soi et dissimule à tout jamais.
Non cet amour était impossible.
Mais il l’aimait… il l’aimait…

je précise un truc le 2°chapitre c'est un retour en arrière elle est sur la calanque et elle pense.
la il lui arrive la meme chose mais avec Matt, c'est une figure de style je connait plus le nom mais on reprend le meme paragrphe mais différement!! mdrrr enfin bon voila bon courage!!

IX Dans ses yeux…

Dans les rétines, rondes et noires comme de l’encre, sa silhouette, les contours de son visage se dessinaient. Brillantes et douces. Limpides et pures. Mais l’iris de ses yeux, tourmenté par une palette de mille et un bleus différents, se perdait dans des abîmes de brumes, là où sombre la pensée, là où la réalité devient le rêve. Le regard indécis et troublé, sans cesse errant, caressant toute forme, se posant par hasard sur les choses, il les observaient avec attention, les pénétrant, les noyant presque dans cet océan infini de douceur.
Et là comme à l’habitude, ses yeux se posèrent sur elle, parcoururent son visage, glissant sur sa peau comme du sable entre les doigts.
« Non. Non Nouriath.
- Mais quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?
- Je peux pas c’est tout. Je suis désolé… »
Après quelques secondes, il reprit, d’une voix douce :
« Tu… tu sais, c’est pas ma faute…
- Je t’aimais !
- … moi aussi… et je t’aime toujours… je t’aime… toujours »
Il chuchotait. Nouriath sentait son souffle sur ses lèvres. Ils pleuraient. Tous les deux. Dans un murmure imperceptible elle implora :
« Je t’aime. S’il te plaît… je t’aime. »
Il secoua la tête : « Non »
Lentement, dans des secondes étirées à l’infini, se perdant presque dans les confins de l’univers, il posa tendrement un baiser sur ses lèvres et tourna le dos, ferma la porte.
Sans bruit.

*

Deux mois… qu’elle était sans nouvelles de lui… qu’avait failli tout plaquer et rentrer à Marseille…
Deux mois… qu’il avait mit ses yeux dans les siens… lui avait murmuré « je t’aime » et puis « non »…
Deux mois qu’elle avait eu envie de retrouver la calanque… et sauter… sauter…

X Parti trop tôt

Trois jours que Nouriath tournait en rond chez elle, qu’elle n’avait pas l’esprit à travailler, que l’amour lui rongeait le cœur, qu’elle pleurait sans savoir pourquoi…
Le téléphone sonna.
« Allô ?
- Nouriath, Nouriath c’est toi ? »
Elle reconnut à l’autre bout du fil, E-rise complètement essoufflé et apparemment perturbé.
« E-rise ? ça va ?
- Nouriath… on, on a un problème…
- Mais quoi ?
- Matt… il… il, Matt, il courait… »
Dans sa peur, elle esquissa un sourire, il courait… comme au jour…
« Nouriath ! Il, il est à l’hôpital, il a traversé la rue, il a pas vu… une voiture l’a percuté… Il … il va pas s’en sortir, Nouriath… il a parlé… il veut te voir… tout de suite. S’il te plaît, il va mourir… je, je sais qu’il t’aime encore…. Il t’aime…
- Matt… »

X Regarde droit devant et pardonne moi

Elle plongea dans ses yeux. Il pleurait, il était pâle, trop pâle. Comme elle. Sauf qu’elle elle allait vivre. Doucement il serrait ses doigts dans sa main. De plus en plus faiblement. Ses forces, son énergie, sa joie, sa chaleur de vivre le quittaient… pour toujours. Il haletait :
« Nou… Nouriath, je veux… que, que tu saches… je… je t’aime… j’ai fait la connerie de ma vie… j’ai préféré mon boulot à… à l’amour… je, je t’aime… Fais sans moi à présent,… regarde droit devant et… pardonne moi… je t’aime… »
Tout doucement, il ferma les yeux, jetant sur le monde un dernier regard rempli d’amour, de douceur, de vie. Sa main retomba.
Nouriath pleurait. Chaque larme qui sortait de son corps lui transperçait le cœur. Alors comme plus rien n’avait de sens, elle posa ses lèvres sur les siennes froides et dures. Une dernière fois.

*


Nouriath ne maîtrisait plus ses larmes. Elles coulaient sur ses joues formant des rivières d’eau salées. Elle se sentait vide, délaissée de sentiments, d’émotions. Elle avait l’impression de devenir néant, de n’être rien… plus rien. Plus rien ne pouvait la toucher, l’émouvoir, la consoler. Brusquement, elle comprit le sens de cette phrase, à laquelle elle n’avait jamais prêtée attention : « On ne réalise à quel point une chose ou une personne nous tient à cœur que lorsqu’on la perd ». C’est bizarre de soudain comprendre réellement une phrase qu’on entend pendant des années.
Dehors il pleuvait. A verse. Une tempête se déclarait.
Nouriath posa sa joue contre la vitre. Le verre, sa peau, ses mains, tout son être et même son esprit étaient glacés, gelés, prisonniers du vide. Ses larmes et la pluie semblaient se mêler, se fondre, ne former qu’un élément, qu’une seule matière. Elle même se sentait en relation avec l’orage. La foudre trouant la nuit lui semblait le mot, la seconde où elle avait entendu ces phrases, le poignard qui avait traversé son cœur, son âme, l’avait figée, abandonnée comme un pantin, une marionnette incapable d’éprouver de sentiment, de réagir. La violence des émotions qui l’avaient ravagée, était semblable à une tornade, qui, une fois passée ne laisse que néant et désolation derrière elle.
Lentement, Nouriath s’écarta de la fenêtre, se plaça au centre de la pièce. Tout doucement, sans même qu’elle s’en aperçoive, un sentiment indicible entra dans son corps. Il l’emplit, gonfla, se répandit en elle, et, soudain, déborda. Non pas en explosant dans une gerbe de fébrilité ou de fièvre, qui l’ aurait à terre, mais en glissant lentement hors d’elle tel du sable qu’on fait glisser entre ses doigts. Quand la vague fut passée, Nouriath se senti calme, sereine, une immense plénitude l’envahit. Elle avait les idées claires, ordonnées. Elle se sentait en paix avec la Terre entière. Elle savait ce qu’elle ferait pour pardonner la mort de Matt, cet amour qu’ils n’avaient pu vivre, pour qu’il continue de vivre à travers elle : elle vivrait tout simplement. En profitant de chaque jour, de chaque seconde. Vivre, elle le ferait, pour Matt.
Mais ce mot si simple, si naturel, elle venait d’en comprendre le sens, le message, la signification et toutes les choses qu’il entraîne.
Vivre, elle le ferait, à fond, comme si tout devait finir le lendemain. Pour lui. Pour qu’il comprenne - trop tard - que l’amour ne s’échange jamais, ne vaut pas un travail, un loisir ou même un métier. Que l’amour est la plus belle chose du monde, la plus compliquée, la plus précieuse.
Elle leva la main vers son visage, essuya les larmes qui continuaient de couler, puis se rapprocha d’un grand miroir. Son pâle reflet à peine éclairé était baigné de larmes, son visage semblait déformé par la tristesse.Quand ses lèvres touchèrent le verre, elle déposa tout doucement un dernier baiser pour Matt, qu’il ne recevrait jamais, et murmura :
« Au revoir Matt, je ne t’oublie pas… Pour toi je vivrais. Je te le jure. »

c'est trop beau
je lisais l'histoire et en même temps j'écouter la chanson d boys II men qu'ils ont fait pas aaliyah et c'est vrm trop triste
alors imagine la song plus ton histoire, chez moi c'est l'innondation total

ptdrrr lili!! j'suis désolée de t'avoir fait pleurer, je sais c'est quoi, suis bien placée lol et c'est pas marrant!! mdrr

Mallooooooooouuuuuuuuuuu c'est trop beau!!!!!!!!!!!ya pas de mot.(ou peut être mais mon livre de chevet ce n'est pas un dictionnaire.lol)et oui Malou a sur sa table de nuit un magnifique dictionnaire(1msur1m;1200p minimum)mdr je ment même pas.

cristou j'te hais!!! ptdrrrr

malou c'est trop triste j'ai tout lu d'un coup !!!!

tu me fais peur!! t'as compris quelque chose?? :?

attention ophely,Malou elle te demande si t'a compris puis un jour se sera le bouquet elle te demandera si t pas blondelol(si c'est pas déja fait)mdr

c'est deja fait!! et elle est blonde ma ophé!! lol
mais c'est parce que personne a compris!! sa m'etonne un peu qu'elle comprenne!! ptdrrrr

mdr je suis pas blonde .. je suis brune en faite !!

ptdrrr t'as une couleur!! mdrrr HS!!

bref sérieux t'as compris???

c'est waouh c'est ecris come si on versait toute la douceur du monde dans un texte c'est ouah on ressent la meme chose que cette personne c'est un truc de dingue
ben comme truc c'est nickel au début je captais pas mais la j'ai tout compris moi je suis pas blonde non plus mdr
je suis euh brune de nature mais bon la je suis noire rouge et brune mdr le HS qui tue mdr
continue comme ca
bisous