[FINI] Fluide Glacial (Déconseillé au - 16 ans)

Ah la la Cathy et ses manies d'envoyer toujours ses stories par deux! Une longue du type dramatique/fantastique et une plus courte du type Romantique/sexualo-satirique (mot inventé!). Bref voici donc la seconde en parallèle de "la rose écorchée" pour ceux qui préfère les histoires à l'eau de rose (enfin pour ceux qui me connaissent méfiance!) MERCI POUR VOS MP LES FILLES!



Personnages:

Kate 38 ans
Matt 22 ans
et des personnages secondaires


Une lettre de démission, un pot de départ et la voila partis pour Los Angeles. Quatre ans d’une relation privilégiée qui s’envole en fumée. Je considérais Neela comme la meilleure attachée de presse en ce bas monde mais aussi et surtout comme une amie, une confidente, une sœur. Savoir qu’elle ne sera plus à mes côtés pour écouter mes lamentations et rire avec moi me brisait le cœur. Qui inventera désormais des excuses pour annuler des interventions auxquels je n’avais aucune envie de participer ? Qui se débrouillerait à la dernière minute pour faire en sorte que je me repose un peu avant de péter définitivement les plombs ?

« Je ne peux pas refuser une telle opportunité Matt. Tu sais que je t’adore et que travailler pour ton équipe a été une expérience géniale. Mais là il s’agit d’un bond inespérée pour ma carrière. Je t’en prie félicite moi au lieu de tenter de m’en dissuader. Tu verras Kate est excellente et bien meilleure que moi. Je n’ai jamais entendu le moindre artiste d’Emi Music se plaindre de son boulot. »

J’avais fais contre mauvaise fortune bon cœur. L’avais prise dans mes bras et avait passé ma tristesse sous silence.

Tu verras Kate est géniale et blablabla. Je n’avais aucune envie de travailler avec autre une attachée de presse. Personne ne saurait me comprendre comme Neela. Je tente de ravaler mon amertume et me dirige vers ma société M2theP.

Quelques cotillons de la fête d’hier soir traînaient encore ça et là. Elle n’était partie que depuis quelques heures et je me sentais déjà totalement désœuvré. Je me dirigeais vers son ancien bureau m’attendant à le trouver vide.

Kate au téléphone : J’ai optimisée votre planning au maximum. J’adore Neela mais son boulot est totalement désorganisé. Voila ce qui arrive quand on fraternise trop avec ses employeurs. Franchement, vous faites votre promo ou vous vous croyez au Club Med ?

Je ne répondis pas convaincu qu’elle s’adressait à son interlocuteur.

Kate : Hellllloooo !!! J’ai un autre rendez-vous dans exactement 30 mn. Soit vous signez ce nouveau planning, soit vous remplissez ce formulaire qui expliquerait les raisons de votre désaccord.

Matt : Euh c’est à moi que vous parlez ?

Kate : A qui parlerais-je sinon à vous ? … Camille je te rappelle plus tard … elle raccroche le combiné… vous signez ou alors vous remplissez le formulaire ?

Matt : Attendez … euh … qui êtes-vous ?

Kate : Neela ne vous a pas prévenu de mon arrivée ? Kate votre nouvelle attachée de presse.

Matt tendant la main: Oui mais c’est … comment dire … si rapide. Nous n’avons pas été présenté, nous n’avons pas fait connaissance. Euh bon … enchanté moi c’est …

Elle ne me rendit pas ma poignée de main, comme s’il s’agissait d’une perte de temps inutile.

Kate : Je sais très bien qui vous êtes … Matthieu, Matt, Matt Pokora, M. Pokora, MP ou qu’en sais-je d’autres ! D’ailleurs, ce serait bien de vous décider pour un nom de scène définitivement ça tourne au ridicule, tout comme votre nom de scène d’ailleurs !

J’abaissai ma main car elle restait en l’air inutilement. Son arrogance évidente me laissa muet. Je tentai de reprendre le contrôle de la situation.

Matt : Neela ne fonctionnais pas ainsi. Nous discutions avant d’établir les prochains plannings parce que …

Kate : Qu’on soit clair. Je ne suis pas Neela et heureusement ! Et je crois qu’il y’a un malentendu entre nous … vous ai-je donné l’impression que je souhaitais entamer une conversation ? Vous signez si c’est d’accord, vous remplissez le formulaire si vous n’êtes pas d’accord. Vous voulez une notice explicative ?

J’aurais du la virer sur la champs. Mais enfin pour qui se prenait-elle ? Pas un mot ne sortis de ma bouche. Son regard bleu azur me pétrifiait sur place. J’avais l’impression de me retrouver au collège face à cette prof de math qui me terrifiait avec sa voix suraigu et son visage sévère.

Kate : Bien. Bonne journée Monsieur je ne sais quoi, mes autres rendez-vous commence à s’impatienter.

Elle prit sa valise et se releva de son siège. Elle portait un tailleur gris très élégant et des talons aiguilles à vous percer une moquette. Ses cheveux blonds étaient remontés en chignon dévoilant un visage d’une perfection insolente. Un maquillage discret qui soulignait ses traits fins. Un rouge à lèvre beige conçu pour tenir 24h peut importe le nombre de baiser passionné distribué. Idée stupide, je doutais fort que cette femme ai la moindre envie d’embrasser qui que ce soit. Je souris quand elle enfila une paire de lunette de vue similaire aux miennes. Nous avions finalement un point commun aussi infime soit-il.

Elle claque la porte du bureau sans même dire aurevoir. Antony l’un de mes assistants entra dans la pièce quelques secondes après.

Antony : Alors … tu as fait connaissance avec miss mitraillette ?

Matt : Miss quoi ?

Antony : C’est le surnom qu’on lui a donné. Impossible d’approcher cette femme sans un gilet pare-balle très efficace. Tu as du en faire les frais toi aussi.

Je ne pu retenir un rire.

Matt imitant Kate : Signez ce planning ou remplissez le formulaire ! Il vous faut une notice explicative ? Monsieur je ne sais quoi !

Antony éclata de rires à son tour.

Matt : Tu crois que si je double le salaire de Neela, elle reviendra ?

Antony : Ne compte pas trop la dessus !

Je poussai un soupir exaspéré. Je saisi un formulaire de refus du nouveau planning et commença à le remplir.

Antony : Tu n’es pas d’accord avec le planning qu’elle te propose ?

Matt : J’en sais rien je ne l’ai pas lu.

Antony ricanant: Deux chieurs dans la même pièce nous voila bien.

à suivre

Allez on ne perds pas de temps on enchaîne! Mille merci pour vos mp, ça fait plaisir!

Restaurant le Henri V – Paris

Cela faisait au moins vingt minutes que je tenais le menu entre mes mains, sans en avoir lu un seul mot. Trop occupé à raconter ma triste journée à Sophia.

Matt : Non mais tu aurais vu son air supérieur à cette femme ! Habillée comme une hôtesse de l’air fortunée qui se croit mieux que tout le monde. Je ne sais pas ce qui m’a retenue de l’envoyer paître. Elle travaille pour moi et non l’inverse, elle ne semblait pas s’en rendre compte. C’est moi qui devrait lui envoyer une p*tain de notice explicative.

Sophia : Tu as choisis ce que tu voulais manger ?

Matt : Elle s’est carrément installée dans le bureau de Neela sans même me consulter. Je n’avais pas prévu de lui refiler celui-ci, mais c’est trop tard vu qu’elle a fait débarqué sa tonne de cartons. Franchement je ne vois pas ou elle compte stocker tout son foutoir.

Sophia : Tu devrais essayer le saumon il est excellent.

Matt : Et puis d’abord pourquoi elle ne va pas foutre son bureau dans les locaux d’Emi Music ! Cette vipère doit faire ça juste pour me faire chier j’en suis certains.

Sophia : Matt j’ai envie de faire l’amour avec toi. Si on laissait tomber ce repas ?

Matt : Je vais la virer dès demain matin je te le dis ! Il n’est pas question de la supporter une journée de plus et son planning elle peut se le mettre où je pense.

Sophia : Hey tu as entendu ce que j’ai dit ?

Matt : C’est décidée cette fille va retourner d’où elle vient. Je me chargerais d’embaucher une nouvelle attachée de presse moi-même !

Sophia exaspérée : Kate par ci … Kate par là ! C’est vraiment super ce repas en amoureux qu’on attendait depuis si longtemps.

Je venais de réaliser que j’avais passée une bonne partie de la soirée à monopoliser la conversation à cracher mon venin sur Kate.

Matt : Excuse moi ma puce. J’ai passée une mauvaise journée à cause de …

Sophia : Kate oui j’avais compris au bout d’une heure rassure toi.

« You Think The Way You Live Is Okay, You Think Posing Will Save Your Day. You Think We Don't See That You're Running, Better Call Your Boys Cause I'm Coming” * Nerd “rockstar”

La sonnerie de mon portable se mit à retentir.

Sophia : Ne réponds pas. C’est notre soirée !

Matt : C’est le téléphone de ma société qui s’affiche. Je réponds juste deux secondes et ensuite je suis tout à toi ok ?

Sophia soupirant : ok !

Matt : Yes ? Euh allo ?

Kate ironique: Quand on passe son temps entre Paris et Los Angeles on ne sait plus quelle langue utiliser.

Matt : Vous appelez juste pour vous foutre de ma gueule ?

Kate : Ce serait vous donner trop d’importance.

Raccroche lui au nez Matt, ça l’a calmera.

Matt : Il y’a une raison à votre appel ?

Bon sang pourquoi je la laisse me parler ainsi.

Kate : Raison invoqué de votre refus de la proposition de planning. Je ne vous aime pas rendez-moi Neela. Qu’est ce que c’est que cette raison complètement stupide ?

Matt : C’est MA raison, elle vous pose problème ?

Kate : Vous êtes puéril et vous me faites perdre mon temps.

Matt : Ah oui j’oubliais que votre temps était bien plus précieux que le mien.

Kate : Très bien je démissionne.

Matt offusqué : Non c’est moi qui vous vire !

Kate : Comme vous voudrez. Bonne soirée.

Cette garce m’avait non seulement raccrochée au nez, mais en plus le fait de se faire virer n’a pas eue l’air de l’ennuyer le moins du monde.

Le serveur : Vous avez choisis monsieur ?

Matt énervé : Je n’ai même pas commencé à lire votre menu à la con. La paix ok !

Sophia : Matt mais enfin …

Matt se calmant : Elle m’a soulée l’autre ! S’adressant au serveur … excusez moi, mauvaise soirée. Laissez tomber ce repas et envoyer l’addition pour la champagne d’accord.

Le serveur : Comme vous voudrez monsieur.

Sophia dépitée : Ton boulot a encore tout gâché ! C’est toujours pareil. Ca fait deux mois qu’on ne s’est pas vu et voici le résultat.

Matt : Ecoute ma puce j’ai juste quelques soucis avec …

Sophia haussant le ton : Matt je te jure que si tu prononces encore une fois le nom de cette fille tu finiras cette soirée tout seul.

Je respire un grand coup et tente de calmer la situation.

Matt : Tu n’avais pas envie de faire l’amour tout à l’heure ?

Sophia : Tiens tu m’écoutais un minimum alors ?

Matt : Ce n’est pas parce que je parlais de Kate qu’il …

Sophia : Navrée mon envie est passée je vais à l’hôtel. Bonne soirée Matt !

Elle s’est levée de table visiblement contrariée, me laissant seul comme un idiot. Je m’apprêtais à lui courir après quand cet idiot de serveur m’a intercepté en me mettant l’addition sous le nez. Evidemment une fois dehors, elle avait disparue depuis belle lurette.

Tout était la faute de cette femme qui ne cessait de me contrarier depuis notre rencontre. D’ailleurs elle n’allait pas tarder à m’entendre ! Elle m’appelait du bureau, elle devait sûrement y être encore. Je grimpai dans la voiture à vitesse grand V un petit détour pour le boulot, puis je chercherais une idée de génie pour me faire pardonner auprès de Sophia.

Bureau M2theP

Bingo, les lumières étaient encore allumées. Je réfléchissais déjà à chaque mot que je comptais lui dire. Je frappai à la porte du bureau qui n’avait jamais été le sien, bien déterminé à lui faire comprendre mon mécontentement.

Kate : Entrez …

Matt entrant : Franchement je trouve que votre professionnalisme et votre sens de la hierarchie laissent à désirer. Votre CV et votre réputation sont légèrement usurpés ! Je vous trouve déplaisante et imbu de vous-mêmes!

Kate : Je vous retourne le compliment. On m’avait prévenu que vous seriez pénible, je n’imaginais pas à quel point.

Cette femme avait le toupet de me répondre en plus.

Matt : Quoi ? Qui a dit ça ?

Elle continua de ré emballer ses dossiers sans prendre la peine de répondre.

Matt : Que faites-vous ?

Kate : Vous m’avez virée. L’auriez-vous oublié ?

Matt : Vous avez démissionné nuance !

Kate : Oui mais vous m’avez viré ensuite, histoire d’avoir le dernier mot que vous n’aurez jamais.

Matt : Remettez tout à sa place !

Kate : Non je m’en vais. Je vous trouve trop insupportable. De toute façon, vous avez plus besoin de moi, que moi de vous.

Sa suffisance frôlait l’insubordination. J’inspirai profondément une bouffée d’air frais pour ne pas lui balancer quelques insultes bien placées.

Matt : Dois-je vous rappeler que des attachées de presse prêtent à travailler pour moi, j’en trouverais à la pelle.

Kate : Des aussi compétentes que moi ? Sincèrement j’en doute.

Sur ce coup là elle marquait un point. Avec un tel CV elle pouvait prétendre être l’une des meilleures.

Matt se calmant : Ok bon je crois que nous avons mal démarré tous les deux. Allons prendre un verre quelquepart pour discuter de tout ça tranquillement.

Kate : Je n’ai vu nulle part dans mon ancien contrat que j’avais l’obligation de discuter ou de faire ami-ami avec vous ?

Matt : Il s’agit juste d’aller dans un bar pour …

Kate : J’ai toute la boisson qu’il me faut dans mon frigo, ça me suffira. Bonne soirée.

Je vais la baffer si elle continue à me rabrouer sans cesse.

Matt : Alors ça y’est vous me laisser tomber après seulement une journée de boulot à peine ?

Kate : Vous m’avez viré !

Matt : C’est vous qui avez démissionnée. Ecoutez tout ça est stupide. On peut trouver un arrangement ?

Kate : Une augmentation de salaire de 25%, le paiement de mes heures supplémentaires et une compensation sur mes frais de déplacement. J’oubliais il est hors de question de me faire voyager en seconde classe ou dans des hôtels minables pendant que vous menez la grande vie. Je suis votre attachée de presse pas votre chien suis-je clair ?

Matt : ….

Kate : J’ai aussi six autres artistes à gérer alors il est hors de question que je vous suive sans cesse lors de vos tournées promotionnelle.

Matt : …

Kate : C’est à prendre ou à laisser.

Elle me fixait droit dans les yeux consciente de maîtriser totalement une situation qu’elle avait su tourner en sa faveur avec une facilité déconcertante. Une femme capable de rebondir aussi vite et bien était une perle rare et une attachée de presse que je ne devais pas perdre.

Matt : A une condition…

Kate : Non, aucune concession et aucune condition. C’est vous qui avez besoin de moi et non l’inverse.

Matt : Vous êtes vraiment insupportable !

Kate : Vous aussi … alors c’est oui ou c’est non ?

Matt soupirant : C’est d’accord vous aurez ce que vous voulez.

Kate triomphante : Sage décision jeune homme … pour une fois. Buvez votre verre à ma santé.

Elle reposa son carton sur le bureau et pris son valisette. Elle me tendit la main pour me saluer. Je ne lui tendis pas la mienne.

Kate : Je constate que vous apprenez vite … à demain alors… Matthieu.

Elle me balança l’un de ses sourires parfaitement travaillé et victorieux. Elle se dirigea vers la porte et partis sans se retourner.

Cette femme avait été sur le point de s’en aller enfin de ma vie et ne voila t-il pas que je venais de lui donner une augmentation et des avantages qui personne n’osait espérer. Elle m’avait manipulé brillamment je ne sais pas si je devais l’admirer pour cela ou la mépriser encore plus.

Matt tout haut : Pfff une augmention pour quoi faire ? Pour aller le dépenser dans des trucs qui lui permettraient de lui faire oublier son âge. C’est le genre de femme à claquer tout son pognon dans des salles de sport et des centres de beauté. De toute façon ses seins sont des faux c’est évident. Je parie qu’elle n’a aucun homme dans sa vie. Faudrait être fou pour supporter une telle pimbèche.

Kate revenant sur ses pas : Hum … hum …

Ai-je parlé à haute voix ?

Kate : J’avais oublié mes clés sur MON bureau et je vous prierais de ne pas y rester quand je n’y suis pas.

Non mais on croit rêver. C’est moi qui paye le loyer de ce bâtiment, j’y fais ce qui me plaît.

Kate : Pour votre information, mes seins sont 100% naturels, je vous remercie de vous en être soucié. Et non, je ne passe pas ma vie en centre de beauté, mes préoccupations sont moins futiles. Concernant les hommes, je n’en vois pas l’utilité depuis que je me suis offert un vibromasseur très performant. Maintenant sortez de mon bureau.

Elle prit ses clés et s’en alla pour de bon cette fois.

Si elle m’affiche encore une fois son air arrogant je ne répondrais plus de moi. Bon sang pourquoi ne l’avais-je pas virer déjà ?

à suivre ...

Chose promise, chose dû! Voici la suite pour les impatientes qui se sont manifestées par mp ... merci aux lectrices de plus en plus nombreuses pour leurs encouragements et leurs commentaires. J'envoie aussi la suite de "la rose écorchée" ... si je poste trop vite les autres dites le ...

Franchement, quelle femme résisterait à un sourire ravageur comme le mien, des yeux tout embués par le remord et de longue complaintes d’excuses. Aucune … sauf Sophia !

J’eu beau tout tenté pour me faire pardonner je n’ai eu droit qu’à son long silence qui signifiait bien plus que n’importe quelle insulte et à un coin du lit. Bien entendu ce n’était pas la peine d’espérer un câlin de réconciliation. Privé de sexe depuis deux mois à cause de nos vies professionnelles et de la distance, cette abstinence semblait vouloir s’éterniser.

Le petit-déjeuner fut tout aussi glacial. C’est à peine si on avait échangé deux mots. Cette fois il allait falloir bien plus que mon sourire ravageur pour qu’elle daigne m’adresser à nouveau la parole et écarter les cuisses par la même occasion. Tout était la faute de cette peau de vache qui ne cessait de me contrarier depuis son arrivé.

Sophia : Matt ton portable sonne tu n’entends pas ?

Matt : Tiens tu me parles maintenant ?

Sophia : ….

Evidemment, il n’en fallait pas plus pour qu’elle retombe dans un silence obstiné. Je soupirai bruyamment pour bien lui faire comprendre qu’elle s’en allait dans trois jours et que cette colère était un beau gâchis.

Matt d’un ton sec : Oui allo !

Kate : Dis donc commençez par prendre un autre ton. Si quelqu’un doit être en colère c’est bien moi.

Matt levant les yeux au ciel : Qu’ai-je encore fait ?

Kate : Conférence de presse à 10h00 et oh que vois-je il est 10h30 et point de Mr Pokora dans les parages !!!

Matt surpris : Une conférence de presse ? Quand ou ça ? pourquoi ça ? Neela n’a jamais organisé ce genre de chose.

Kate : Avez-vous lu votre planning de la semaine ? Et je ne suis pas Neela !

Matt : Celui que j’ai refusé ? Non je ne l’ai pas lu. Pourquoi faire puisque je ne l’ai pas accepté.

Kate : La raison de votre refus était stupide alors je n'en ai pas tenu compte. Pourquoi ne l’avez-vous pas lu ? Vous pensez que je n’ai que cela à faire de rédiger votre emploi du temps ?

Matt ironique : C’est votre boulot non ? Pour que ce que je vous paye ne venez pas vous plaindre !

Kate contrariée : Bien et que suis-je censé dire à la vingtaine de journalistes qui vous attendent !

Matt : Dites leur que mon attachée de presse est une incapable surpayé ! Sur ce bonne journée ma chère …

Bon sang, lui raccrocher au nez me procurait un sentiment proche de la jouissance. Je ne pouvais m’empêcher de sourire en imaginant sa colère actuelle. En relevant la tête je vis Sophia qui me dévisageait visiblement encore plus contrarié que la veille.

Sophia : On dirait que cette femme te plait … ou alors c’est juste moi qui me fait des idées.

J’éclata de rires tant sa phrase me paraissait ridicule.

Matt : Tu plaisantes ? Je ne la supporte pas ! Franchement tu la verrais, tu comprendrais que cette femme qui à l’âge d’être ma mère, enfin si elle m’avait eue à 16 ans, ne peut plaire à personne. Elle est méchante, prétentieuse, bourgeoise et manipulatrice. Tout ce que je déteste ! Enfin ma puce tu ne vas pas être jalouse de cette … chose.

Sophia pas convaincu : Si tu le dis …

Matt : Bébé qu’est-ce que t’as en ce moment ? Tu me fais la gueule depuis hier pour des bêtises.

Sophia : Tu sembles bien plus préoccupé par cette femme que par moi. Tu me rappelles ces gamins qui balancent du sable dans les yeux ou tire les couettes des fillettes qui leurs plaisent. Parce qu’ils ne trouvent que cette solution débile pour attirer leur attention.

Matt éclatant de rires : J’ai passé l’âge de ces âneries et puis c’est elle qui a déclenché les hostilités je ne fais que me défendre ! Et puis j’ai devant moi un diamant très rare que j’ai mis un temps fou à trouver pourquoi irais-je m’emmerder avec un ornement en toc ?

Elle me sourit enfin. Visiblement je venais de trouver la phrase qu’il fallait totalement par hasard. Elle se rapproche de moi et me prends dans ses bras.

Sophia : Peut-être qu’elle est odieuse avec toi, parce qu’au fond tu lui plaît. Tu es gentil, drôle, beau et attentionné … quelle fille résisterais ?

Matt souriant : S’il y’a une infime chance que ce soit le cas. Je lui ferais comprendre qu’elle perds son temps et que je suis fou amoureux de toi.

Sophia tout sourire : C’est vrai ?

Matt : Comme si tu ne le savais pas… alors euh ça veut dire que j’ai une chance de réussir à t’emmener sur ce lit qui est juste derrière nous ?

Sophia : Il y’a des chances oui …

« Peut-être qu’elle est odieuse avec toi, parce qu’au fond tu lui plaît. »

Je me remis à penser à cette phrase … non vraiment c’était ridicule.

Sophia : Matt tu m’amènes sur ce lit ou non ?

Je la souleva dans mes bras et mit un point d’honneur à mener à bien mon devoir conjugal.

NA: Je sais que l'orthographe exacte est Sofia ... mais bon chipottez pas hein!

A suivre….

Et une longue suite pour me faire pardonner d'en avoir envoyé une bien trop courte tout à l'heure!

Parking des bureaux M2theP

Quelle douce musique que les soupirs d’une femme en pleine extase. Je crois qu’aucune musique n’égalera ce son plus que parfait. Rien de mieux qu’une journée intense de sexe pour vous rendre le sourire. Sophia avait su me récompenser allègrement de nos deux longs mois d’abstinence. Du coup me voici au bureau à 18h00 au lieu de 14h00 comme je l’avais prévu. Jamais je n’aurais le temps de faire un tour au studio et à la maison de disque. Ahhh Sophia tu auras ma peau.

Je dû piler comme un fou pour éviter d’emboutir le 4X4 garé … à mon emplacement de parking. Emplacement numéro 10 réservé à M. Pokora, la consigne était claire pour tout le monde depuis longtemps … sauf pour …

Cette voiture beaucoup trop similaire à la mienne, en bien plus chic, ne pouvait appartenir qu’à une seule personne. Je ne sais pas ce qui m’a retenu de foncer sur son véhicule flambant neuf jusqu'à ce que MON 4X4 récupère son emplacement initial. Je me forçai à sourire, rien n’entamerait ma bonne humeur du jour. Je pris la décision de me garer à un autre emplacement vide et tirerait les choses au clair avec elle rapidement.

Arrivé au bureau il ne restait que mes deux assistants … et miss mitraillette visiblement.

Antony : Je te préviens elle est d’humeur massacrante.

Matt : C’est son humeur habituelle !

Antony : J’ai cru voir des flammes sortir de ses narines et ses yeux lançaient des rayons exterminateurs. Si tu tiens à ta vie ne rentre pas dans son bureau. Elle s’en va dans une demi-heure laissons la s’en aller tranquillement.

Anna : Elle prend une pause café pour la enième fois depuis son arrivée. Je ferais mieux de rentrer chez moi avant qu’elle n’ait dans l’idée de me faire téléphoner à gauche ou à droite ou encore me faire rédiger des courriers sans fin.

Matt offusqué : Depuis quand te fait-elle travailler pour elle ? Tu es mon assistante et non la sienne.

Anna : Oui bah je n’ai aucune envie de la contrarier crois moi.

Matt : Elle me pourrie la vie, m’appelle pour me hurler dessus, me traite comme un chien, me demande des augmentations de cinglé, se gare à ma place et en plus utilise MES employés pour je ne sais quoi. Ca suffit maintenant !

Anna ricanant: Elle doit être amoureuse de toi …

Matt : Mais qu’avez-vous à toutes à croire ça !

Antony et Anna : Attends tu as dit une augmentation ?

Grosse gaffe en vue. Ca sent la mutinerie à plein nez. Ignorer la question et s’enfuir est le meilleur choix.

Matt : Je vais aller mettre les choses au clair avec « miss je me la pète ».

Antony : Ouhhh llaaaaaaa tu ne crains rien. Elle semblait assez remontée contre toi.

Anna : Bon courage. Moi je rentre avant de me retrouver au milieu des tirs d’obus.

On la vit débarqué avec une tasse à café dans la main. Ses yeux bleus étaient plus perçants que jamais. Si son regard pouvait tuer, je serais un homme mort à cet instant. Instinctivement, je fis un pas en arrière persuadé qu’elle me balancerait son café brûlant au visage. Elle ne s’arrêta devant nous qu’un bref instant et continua son chemin vers son bureau en prenant soin de claquer la porte sauvagement.

Anna : Je m’en vais ça sent le roussi !

Antony : Je pars en même que toi.

Matt : Ma parole cette femme vous effraie ou quoi ? Vous n’êtes qu’une bande de lâches.

Antony : Quand on est un minimum censé oui ! Si tu tiens vraiment à aller dans son bureau. N’oublie pas que le numéro des urgences est le 15 et c’est le 17 pour police secours.

Anna : En cas de viol sur ta personne ou truc du genre c’est le 3919. Quoi que je ne suis pas certaine que cela te déplairais finalement.

Ils se firent un clin d’œil visiblement fier de leurs humours respectifs.

Matt cynique : Très drôle ! Allez fichez moi le camps.

Ils s’en allèrent en continuant de ricaner pendant que je me dirigeais vers son bureau. Je devais avouer être loin d’être rassuré. J’étais déterminé à me faire entendre cette fois, mais avec elle la partie était loin d’être gagné. Je toqua à la porte en tendis l’oreille dans l’attente de sa réponse. Mais enfin n’importe quoi j’étais dans MA société je n’ai pas à attendre qu’elle me permette d’entrer. J’ouvris la porte directement et la vis assise jambe croisée sur son bureau visiblement concentré sur je ne sais quel dossier. Son petit tailleur beige remontait dangereusement dans cette posture, dévoilant ses longues jambes harmonieuses que je devinais très douce au toucher. Ses talons noirs d’une hauteur insolente ajoutaient une touche élégante à l’ensemble. Elles avaient des pieds minuscules pour une femme de cette taille. Du 35 ou du 36 maximum. Elle avait un petit tatouage sur la cheville mais j’étais trop loin pour voir ce qu’il représentait. Je pouvais admirer aisément sa jolie poitrine qui pointait sous son petit bustier rose bien trop décolleté. Je plissais les yeux pour mieux me concentrer sur la zone ma convoitise. Nom de dieu, elle ne portait pas de soutien gorge. Ils se dressaient fièrement et étaient bombés de façon presque insolente. La vision de nous deux baisant sauvagement sur ce bureau traversa mon esprit quelques secondes. J’agrippais ses seins au creux de mes mains, pendant qu’elle m’emprisonnait entre ses cuisses. Elle était la victime consentante de mes coups de rein fiévreux, nos cris se perdaient au milieu d’un flot de plaisir incontrôlable.

Kate : Ca vous arrive de frapper avant d’entrer !

Sa voix me faisait l’effet d’une aiguille venant éclater la bulle de mes fantasmes. Elle me dévisageait, une lueur meurtrière dans le regard.

Matt : Euh … mais j’ai frappé.

Elle referma sèchement son dossier comme si ma tête avait été en plein milieu.

Kate : Ca m’a pris presque une journée entière pour réussir à reporter tout vos rendez-vous de la journée. Vous m’avez fait passer pour une idiote devant tous ces journalistes …

Matt : Votre voiture est garée sur MA place de parking.

Kate : Je déteste que l’on se moque du travail que je fournis. J’ai eue un mal fou à réunir tout ces gens le même jour et à la même heure.

Matt : Je vous interdis d’utiliser ma secrétaire pour faire votre travail.

Kate : Cette conférence vous aurait permis de parler de votre album a 26 journalistes d’un coup cela aurait réduit considérablement votre temps promotionnel prévu pour les interviews. De plus, ils avaient tous reçu un book de vos photos vous épargnant ainsi des séances photos individuelles interminables …

Je fus surpris face à tant de perspicacité. Les longues séances d’interviews avaient toujours été ce que je détestais le plus. Toujours les mêmes questions répétés 1000 fois pour donner toujours les mêmes réponses. Je détestais cette facette de mon métier.

Matt : Une conférence de presse pour moi ?

Kate : Maintenant que votre album sort à l’international vous aurez beaucoup moins de temps à consacrer aux médias français. Il fallait trouver une solution efficace et moins prenante. Mais évidemment monsieur n’a pas daigné lire son planning et n’est jamais venu.

Matt : Je … je suis désolé…

Voila que je m’excusais maintenant, alors que j’étais déterminé à lui rappeler pour qui elle travaillait.

Kate : J’ai réussis à reporter cette conférence pour mercredi de 10h00 à 11h00. Ainsi plus d’interview en France avant votre retour d’Espagne. J’ai réussis aussi à vous caser dans l’édition du mois prochain du magazine TETU. J’ai obtenu la couverture et 10 pages d’interviews et de photos inédites. Vos fans gays sont de plus en plus nombreux il ne faut surtout pas les ignorer. Leurs possibilités d’achats sont bien supérieures à vos jeunes fans pensez-y. Vos séances de dédicaces ont été regroupés et focalisés sur les grandes villes pour vous éviter d’y consacrer des semaines entières inutilement. Ah oui, j’ai aussi sélectionné les émissions télés ou vous apparaîtrez afin d’éviter de vous présenter dans tout et n’importe quoi. Il faut viser un public plus large désormais et pour cela le choix des émissions est important. J’ai reçu quelques articles de presse des journaux peoples et leurs critiques envers vous sont assez négatives. Je vais devoir aller parlementer avec eux et trouver un arrangement pour que leurs propos soient moins véhéments. Peut-être que quelques photos avec votre danseuse dont je ne sais plus le nom les calmeraient un peu. Il ne faut pas oublier que vos plus jeunes fans sont très versatiles et influençables et lisent beaucoup ces torchons.

Je suis resté muet d’émerveillement. Elle avait réussis en deux jours ce que Neela faisait en six mois et bien mieux qui plus est.

Kate : Vous voulez discuter de votre planning ou non ?

Matt : Non redonnez le je vais le signer.

Kate : Bien. Vous voila devenu raisonnable.

Matt : Mercredi c’est dans deux jours … je n’ai jamais donné une conférence de presse. Je dois m’y préparer …

Kate : Ne vous en faites pas, soyez vous-même. Il vous suffit juste d’être … beau, beau et beau. Le reste je m’en charge.

Evidemment, cette phrase était une pique méchante bien placé. Mais je choisis de ne pas la laisser me contrarier et préférais rebondir.

Matt sourire: J’en conclue que vous me trouvez … beau ?

Je crois que mon regard avait atterris sur ses seins pendant que je parlais.

Kate : Oui je ne cesse de fantasmer sur vos posters que j’ai collés partout dans ma jolie chambre rose et c’est à vous que je pense le soir dans mes draps avec mon vibro entre les cuisses. Je crois même que je crie votre nom lorsque je fais des rêves érotiques très intense et si réel. Je donnerais n’importe quoi pour que vous me regardiez un instant et que vous vous aperceviez que c’est moi la femme de votre vie. Pitié lancez moi votre chemise pendant votre concert la prochaine fois que je puisses m’endormir avec et être plus proche de vous à chaque fois que je respirerais votre odeur de mâle viril et tellement excitant.

Cette femme était clairement en train de se foutre de moi. D’ailleurs elle se mit à rires visiblement fière de sa belle tirade.

Kate : Pitié redescendez sur terre un peu et cessez de regarder mes seins on dirait un adolescent qui ne sait plus quoi faire avec ses hormones.

Matt : Ou est passé votre soutien-gorge sans vouloir être indiscret ?

Kate: J’ai du le perdre dans les toilettes du resto ou je me faisais sauté par ce journaliste de « public ». Il refusait d’écrire un article sur votre album, j’ai du le convaincre comme je pouvais. Vous aurez votre article dans la prochaine édition.

Elle avait pris un air sérieux en disant cela. Je ne savais pas si je devais la croire ou non.

Matt : C’est une blague ?

Kate entre deux rires : Non en fait c’était un journaliste de « VSD » ! Je m’y perds un peu …

Cette femme avait le don de me mettre sur les nerfs.

Kate : Je garde l’emplacement n°10 car c’est mon chiffre porte-bonheur. Vous n’avez qu’à vous garer ailleurs ! Pour l’utilisation de votre assistante, je ne l’ai pas entendu se plaindre. Sortez de mon bureau maintenant je dois m’en aller j’ai une vie hors du boulot moi !

Elle fouilla dans son sac puis dans son portefeuille et me tendis quelques pièces.

Matt : Euh je suis censé en faire quoi ?

Kate : Votre voiture est garée dans une zone payante. Vous feriez mieux de mettre ça dans le parcmètre pour vous éviter un PV. Je m’en voudrais !

Matt soupirant : J’en ai ras le bol de vous ….

Kate : Ca ne vous empêche pas d’avoir envie de coucher avec moi.

J’ai cru m’étrangler face à son aplomb très déstabilisant.

Kate : Vous avez la fâcheuse tendance à vouloir viser trop haut ! Contentez vous de votre danseuse qui ne semble guère exigeante.

Cette fois je ne la laisserais pas avoir le dernier mot.

Matt : Il paraîtrait que l’agressivité chez une femme, dissimulerait souvent un fort désir sexuel envers sa victime favorite voire même de l’amour qu’elle refuserait d’avouer.

Kate : Il paraîtrait que les hommes qui ne cesseraient d’adopter une attitude d’autodéfense permanente chercheraient par cette attitude à dissimuler le fait qu’il soit intimidé face à une femme belle, brillante et intelligente. Alors on en reviens à ce que je disais … je suis trop bien pour vous! Vous êtes un gamin et moi une femme ce n'est pas compatible. Alors continuez de fantasmer et à croire que j’ai envie de vous … l’espoir fait vivre.

Elle avait réussis à m’humilier encore une fois. Je pris les pièces de monnaies qu’elle me tendait toujours et choisis de battre en retraite. J’oscillais entre la colère et un désir brûlant. C’est bien connu les hommes veulent toujours ce qu’ils ne peuvent avoir. Elle le savait et s’amusait a en jouer à mes dépens.

à suivre

Petite suite pour clôturer ce chapitre ... même si je ne vous indique pas les chapitres llllllllllloooooooooooolllllllllllll.

N/A: Les dialogues étant juste des flash-back ils sont en italiques et en bleu et non en verts comme d'habitude. Tout reviendra à la normal au chapitre suivant ... le paragraphe en gras est l'explication du titre de cette storie!

Je crois être la personne la plus entourée en ce bas monde. Plus mon succès grandit au delà des frontières et plus les êtres humains gravitent autour de moi. Une équipe de choc dévouée à ma cause, des amis par centaines, des membres de ma famille qui apparaissent sans cesse alors que je n’avais jamais entendu parler d’eux, des fans partout ou j’allais, des gens du show-bizz qui veulent à tout pris être vu avec moi et j’en passe. Malgré tout cela une étrange solitude ne me quittait jamais. L’impression d’être seul malgré tout ces gens qui m’aimait. C’est dans mon travail que je ressentais le plus cette solitude. Tant de gens se sont acharnés jour et nuit que mon nouvel album voit le jour et soit un succès … pourtant je savais qu’en réalité j’avais tout fait tout seul. J’étais incapable d’accorder ma confiance à qui que ce soit, incapable de déléguer et de confier une tâche a quelqu’un sans repasser derrière. J’avais besoin de tout contrôler au point que cela devienne une obsession.

Dans ma vie privée c’était une peu la même chose. Mes amis devaient correspondre à la vision que je me faisais de l’amitié. Ceux qui ne cadraient pas avec ce que je recherchais se faisaient rejeter sans ménagement. J’avais besoin d’une petite amie idéale aussi. Dévouée, indépendante, ambitieuse et belle. Sophia avait tout à fait ce profil. J’étais à la recherche d’une perfection de vie en permanence. Mais cette perfection commençait à devenir … ennuyeuse. Les gens se forçaient toujours à être gentil et agréable avec moi dans l’unique but de rester ou d’entrer dans mes faveurs. Je pense que c’est pour cela que je tenais tant à ce que Kate reste travailler avec moi. Elle était la seule qui refusait d’entrer dans le moule que je lui imposais. La seule à me tenir tête et à m’envoyer paître sans ménagement. Elle ne faisait aucune concession pour quiconque et était dénué de toute hypocrisie. Quand elle n’aimait pas quelqu’un ou quelquechose elle ne le cachait pas. Elle ne s’encombrait pas avec ces règles qui régissaient les relations humaines. Qu’on l’aime ou qu’on la déteste tout cela lui était bien égal. Elle avançait dans la vie comme bon lui semblait, qu’importe les avis des autres.

Personne ne savait grand-chose d’elle en dehors du boulot. Avait-elle un mari, un compagnon ou un amant … des enfants … un chien … un chat ? Que faisait-elle quand elle ne travaillait ? Qu’aimais t-elle dans la vie ? Le cinéma ou le théâtre ? Tout cela restait un mystère qu’elle tenait fermement à ne pas dévoiler. Je crois que cela ne faisait qu’accentuer mon intérêt pour sa personne.

Derrière cette facette froide et désagréable elle avait un autre aspect assez inattendu. Celle d’une femme qui savait réellement être à vos côtés et vous donnait la main juste avant que vous ne trébuchiez. Je crois que je ne m’en serais pas sortis aussi bien lors de cette conférence de presse sans elle. L’angoisse me montait à la gorge dans l’ascenseur à quelques minutes de mon intervention. Faire face à 26 journalistes prêt à tout pour obtenir des réponses et à vous ennuyer avec des questions douteuses était un challenge presque insurmontable. Il y’avait 8 personnes dans cet ascenseur avec moi ce jour là et encore une fois je savais que je serais désespérément seul face à cette horde de chien affamé. Elle m’avait prit la main tout à coup pour calmer mes tremblements. Comme si j’étais un petit garçon qui ne savait pas comment traverser la rue tout seul. Elle m’avait dit « Tout se passera bien, vous n’êtes pas tout seul. ». J’avais espéré toute ma vie que quelqu’un me dise cette phrase et il était très étonnant que cela vienne d’elle. J’avais serré très fort sa main dans la mienne convaincu qu’elle serait présente en cas de problème.

J’avais eu raison. Elle interceptait avec un professionnalisme sans faille toutes les questions sur ma vie privée, celles auxquels j’avais déjà répondu mille fois, les critiques infondés et les mesquineries et celles lancés dans l’unique but de me mettre mal à l’aise. Elles les renvoyaient dans la figure de leurs expéditeurs avec la force d’un canon que personne n’était capable d’arrêter. Pas un seul n’osait insister même ceux habitué à me mener la vie dure. Du coup toutes les questions auxquels elle me permettait de répondre étaient en adéquation avec mes attentes. Moi qui avais pris l’habitude de protéger tout ceux qui m’entouraient pour la première fois de ma vie quelqu’un m’avait protégé moi.

Je m’étais senti tellement soulagé et heureux que je l’avais prise dans mes bras pour la remercier comme à mon habitude envers tout le monde. Elle m’avait repoussé vivement et avait défroissé son tailleur sans oublier de me fusiller du regard au passage. « Vous venez d’entrer dans mon espace privé. Ne refaites plus jamais ça, suis-je clair ? ». Je n’avais pu retenir un sourire. Il faut dire que la distance maximum qu’elle acceptait de quelqu’un rendait impossible la moindre poignée de main. Inaccessible, froide et intouchable. Les humains vivaient dans un monde et elle dans un autre.

D’ailleurs Sophia en fit les frais le soir même. J’avais eu la mauvaise idée d’inviter Kate au repas donné par l’équipe pour fêter la sortie de l’album et le succès du single. Elle avait dit non cent fois au moins mais j’avais insisté sous le prétexte qu’il était important qu’elle connaisse un minimum mon entourage professionnel.

Sophia qui avait toujours eu un tempérament démonstratif et tactile se pris un iceberg sur la figure en voulant lui faire une bise. « Dites à cette femme d’ôter sa bouche de ma joue avant que je ne lui colle mon poing sur la figure. » J’avais oublié de la prévenir qu’elle ferait mieux de se contenter d’un vague bonsoir de politesse. Sophia qui mettait un point d’honneur à avoir des relations cordiales avec tout le monde voulu tout de même se montrer agréable. « Vous êtes donc la fameuse Kate dont Matt me parle si souvent ? » - « Certainement. Par contre je ne sais pas du tout qui vous êtes. ». Elle mentait bien entendu et je me demandais bien pourquoi elle faisait cela. Sophia paru étonné d’être une inconnue pour cette femme. « Je suis Sophia la petite amie de Matt. »- «Tiens donc il a une petite amie. Quand nous sommes ensemble il ne parle jamais de vous. J’en conclue que vous devez être juste une étoile filante parmi tant d’autres dans sa vie ». Elle avait pris une coupe de champagne et était partie sans même attendre une réponse. « Je déteste cette femme. » m’avait dit Sophia visiblement très contrarié par ces propos.

Je pensais que la soirée se poursuivrait sans encombre suite à ce petit incident. Mais c’était sans connaître les réactions d’une Kate quand on lui impose une soirée auquel elle ne voulait pas participer. Elle ne se contenta pas d’être odieuse avec tout ceux qui osait venir la saluer. Ne voila t-il pas que ce sacré Rey qui ne pouvait s’empêcher de draguer tout ce qui bouge et aimait les défis avait décidé de parier qu’il lui ôterait ses sous-vêtements avant minuit. Entendez par là qu’il était convaincu de la séduire suffisamment pour qu’elle accepte de coucher avec lui dans l’une des chambres de l’hôtel-restaurant ou nous dînions.

Loin d’être stupide elle avait vite compris son manège et avait réussis à lui faire admettre la réalité de ses intentions. Elle se mit à rires en plein milieu de la piste de danse et avait carrément fais glisser son soutien-gorge et sa petite culotte en soie bleu pour les lui mettrent dans la poche. Sous les yeux de tous les invités bien entendu. « Vous avez réussis à m’ôté mes sous-vêtements toutes mes félicitation ! Faites en ce que vous voudrez parce que vous n’obtiendrez rien d’autres de moi. ». Rey était resté cramoisie face à cette attitude déconcertante. En passant près de moi elle me souffla à l’oreille. « Vous y réfléchirez à deux fois avant d’insister quand je vous dit que ne souhaite pas faire quelquechose maintenant ! Au fait, vous devez 100 euros à votre ami vous n’auriez pas du parier qu’il ne parviendrais pas à voir la couleur de mes sous-vêtements. »

Pour une soirée mémorable elle le fut c’est certains. Rey qui avait encore le rose aux joues semblait sous son charme. « Sous ses airs de sainte-nitouche agressive cette femme doit être un coup phénoménal au pieu crois moi je sens ces choses là. Encore faut-il réussir à lui écarter les cuisses et ça ce n’est pas à la porté de 99% des hommes de cette planète. Sauf toi, peut-être. Tu fais partis des 1% restant. » - « Hein ? Elle t’a dit quelquechose me concernant qui a pu te faire croire ça ? » - « Pas besoin je l’ai vu dans ses yeux quand je lui ai dit que tu avais parié que je n’y arriverais jamais. Elle a fait ça juste pour te contrarier. Cette femme te veux c’est évident, faudrait être aveugle pour ne pas s’en apercevoir. Tu sais l’amour et le désir est une question de réaction chimique des corps. Il suffit de trouver le partenaire qui aura le bon élément chimique qui lorsqu’il sera additionné au tien engendrera une réaction nucléaire. Celui qui réussira a ébouillanté le fluide glacial qui coule dans les veines de cette fille sera celui qui pourra l’approcher et bien plus encore si tu vois ce que je veux dire ? ».

Rey m’avait toujours fait rire avec ces théories fumantes sur l’amour. Franchement, je doutais fortement qu’il puisse y avoir la moindre alchimie entre nous. Son élément chimique n’avait pas l’air attiré par le mien, loin de là.

« Elle t’a déjà laissé l’approcher ou t’a-t-elle laissé la toucher ? » - « J’arrive à lui parler sans être obligé d’aller au bout de la pièce comme les autres et une fois elle m’a serrée la main par gentillesse, mais rien de plus. »- «Le feu commence à faire fondre l’iceberg, fusionne tout ça et vous obtenez un océan déchaîné de passion.». Il me tapota le dos et regarda Sophia qui discutait avec d’autres personnes au bout de la pièce. « Pauvre Sophia. » - « Comment ça pauvre Sophia ? » - « Je dois filer … merci pour l’invit’ c’était une chouette soirée ». Il s’en alla en me laissant planter là avec toutes ces questions qui se percutaient dans mon cerveau.

Maintenant me voici allongé sur mon lit en train de ressasser toute cette journée. Sophia retourne à Los Angeles demain matin et étrangement je me sens soulagé par son départ.

à suivre ...

Suite et fin!

Un aurevoir à travers une vitre, des larmes qu’elle tentait de dissimuler avec peine et puis je l’ai vu disparaître peu à peu dans la file d’attente qui l’amènerait dans son avion pour Los Angeles. Les séparations pour les couples sont toujours des moments cruels, cette fois cela ne durerait qu’un mois. Elle m’avait promis de revenir pour mon anniversaire, elle ne raterait cela pour rien au monde. Au creux de mon oreille dans la nuit elle m’avait dit, qu’elle en avait assez de vivre aussi loin de moi et de toutes ces séparations incessantes. J’avais cru qu’elle m’annoncerait qu’une séparation définitive était préférable pour tous les deux. Mais c’était tout l’inverse. Elle se sentait prête à fonder une famille et repensait sérieusement à stopper sa carrière aux USA pour ouvrir sa propre école de danse en France ou dans le pays dans lequel je voudrais vivre. L’amour vous donne parfois un tel sens du sacrifice pour l’être aimé.

Encore derrière la vitre en train de la regarder s’éloigner je ne cessais de repenser à ces paroles de la veille. Je devrais me sentir heureux à l’idée que nos vies se stabiliseraient enfin que cette famille tant espérer arriverais bientôt. Mais ce n’était pas vraiment le cas, peut-être était-il trop tôt pour se lancer dans une telle aventure alors que la promo de mon dernier album me prendrait 97% de mon temps pendant au moins encore un an. Il valait mieux attendre encore un peu avant d’y songer. Peut-être n’étais-je pas certains qu’elle soit la bonne personne, peut-être n’étais-je pas prêt ? Souhaitait-elle vraiment sacrifier cette carrière pour laquelle elle avait tant lutté juste pour moi ? Avait-elle suffisamment réfléchis pour ne pas avoir des regrets et de la rancoeurs plus tard. Ou peut-être qu’en réalité, c’était tout autre chose qui me bloquait. Comment me consacrer pleinement à la vie de couple que j’avais toujours voulu et faire des projets d’avenir quand une autre personne ne cessait d’occuper mon esprit ?

Penser à Kate sans cesse était complètement stupide. Cette femme ne cessait de me mépriser à la moindre occasion, la moindre petite étincelle de gentillesse n’était dû qu’a son professionnalisme rien de plus. Je devais admettre que j’étais très attiré par elle, mais c’était juste du désir physique face à une femme inaccessible. Aimer ce genre de femme serait inutile elle serait incapable de vous rendre la pareille. Si ce n’est utiliser cet amour pour vous emmerder encore plus. De toute façon elle avait 16 ans de plus que moi et me voyait comme un pauvre gamin sans grand intérêt. Pourquoi penser sans cesse à elle au point de remettre en cause une belle histoire d’amour solide et durable ? « Cette fille te veux Matt, ça se voit dans ses yeux. » Pfff tu parles tout ce que j’y vois moi c’est des railleries et de la dictature.

Si ça se trouve elle devait être marié avec des gamins. Non … je n’ai pas vu d’alliance à son doigt. Elle n’avait pas l’attitude d’une mère de famille non plus. Ne rien savoir de sa vie m’agaçait au plus haut point. Matt ça suffit, tu repars en boucle sur cette femme.

Une voix dans mon dos : Ca fais au moins dix minutes qu’elle est partit à quoi bon rester devant cette vitre je vous le demande ! Nous avons un rendez-vous ce matin vous vous en souvenez ?

Matt sans se retourner : Puis-je rester un instant en paix avec ma peine si ça ne vous dérange pas trop madame je siffle mes ordres sans cesse !

Kate : C’est Kate mon prénom alors cessez de me donner des surnoms débiles. Navrée mais j’en ai marre d’attendre dans cette voiture pendant que vous restez la à pleurnicher dans le vide. Elle est partie … bon débarras ! Avec un peu de chance son avion explosera en plein vol.

Matt soupirant : Votre compassion me va droit au cœur sincèrement.

Elle soupira à son tour, visiblement ennuyé par toute cette perte de temps.

Matt exaspéré: Vous m’emmerdez c’est clair ! Nous avons au moins une bonne heure devant nous. Apprenez à prendre le temps de respirer.

Kate : Mais …

Matt se rapprochant : Fermez la Kate, j’en ai assez de vous entendre. On dirait un moulin à parole sans fin. Vous êtes toujours en train de parler, mais vous ne dites jamais les choses que je veux entendre.

Kate : Que voulez-vous savoir ?

Matt : Oh Kate regardez …

Kate interloquée : Quoi donc ?

Matt se rapprochant encore: Je suis à 10 millimètres de vous et vous n’avez pas reculé … soit votre bulle d’espace vitale s’est fortement restreinte … soit l’iceberg que vous êtes commence à se fissurer.

Kate reculant : Je …

Je la saisis par les hanches juste avant qu’elle ne parvienne à faire un pas arrière. Nous étions si proches que nos nez se touchaient presque. Envolée son arrogance et ses phrases assassines. Dans mes bras elle semblait perdre son assurance légendaire. Ravis d’avoir enfin une emprise sur elle je m’enhardis un peu plus et fit glisser mes doigts le long de son dos. Elle frissonna et ne réussis pas à calmer sa respiration qui s’accélérait de plus en plus, ni les battements de son cœur que je sentais cogner contre mon torse. Nos visages se frôlèrent doucement, sa douce odeur de vanille chatouillait mes narines. Je parsemais doucement sa nuque de tendres baisers tout en la maintenant contre moi. J’entendais son souffle dans mes oreilles qui menaçait de devenir des soupirs de plaisirs.

Kate dans un soupir : Laissez moi…

Matt : Je n’en ai pas envie …

Je la sentais céder peu à peu, son corps exprimait exagérément ses désirs. Comme s’il s’était trop longtemps contenu. Nos lèvres se frôlaient ne sachant pas s’ils devaient s’unir ou non. Nos corps face à face se jaugeaient, se cherchaient. Elle suppliait à présent tout bas, pour que je l'embrasse. Je lui ai donné ce baiser qui très vite est devenu passionné, enflammé. Les sensations sont extrêmes, intenses, inédites. Nos baisers devenaient plus fougueux, plus intimes, plus profonds. Sa langue caressait maintenant la mienne m’arrachant des gémissements de plaisir. J’avais chaud, je me sentais moite de désir, je la serrais un peu plus contre moi, pour parcourir les courbes de son corps avec mes doigts. Elle gémit à son tour incapable de se contenir. L’excitation montait en moi, une envie fulgurante, incontrôlée, irraisonnée. Délicieux supplice que de la sentir soumise à mes désirs.

Combien de temps nous sommes-nous embrassés et enlacés dans cet aéroport ? Impudiques et tourmentés … oubliant tout ce qui nous entourait.

« Celui qui réussira a ébouillanter le fluide glacial qui coule dans les veines de cette fille sera celui qui pourra l’approcher et bien plus encore … »

Matt : Kate… j’ai envie de vous …

Elle ne répondit rien, trop troublée pour réussir à formuler ses mots. Mais je voyais enfin dans ses yeux ce désir que je n’espérais plus. Que faire quand l’envie vous torture et met vos sens a rude épreuve, perdu au milieu de cet aéroport et de ces gens ? Je voulais être en elle sans plus attendre, me perdre dans son corps, la voir enfin s’offrir à moi. Plus le temps de retourner à la voiture pour filer à l’hôtel le plus proche ou même chez moi. Je ne tiendrais pas jusque là, je craignais aussi qu’elle ne retrouve le contrôle d’elle-même et qu’elle mette fin à cette magie que je ne voulais pas voir disparaître. Je regardais rapidement autour de moi, espérant trouver un endroit ou laisser exploser notre envie loin des regards indiscrets. Je n’avais que deux solutions les toilettes ou l’ascenseur. Ni l’un ni l’autre ne me semblait être l’idéal. Trop de monde, trop d’aller et venue de toute part. Règle d’or du métier d’artiste. Savoir repérer une échappatoire en cas de pépin dans les lieux publics. Issue de secours. En général personne n’y passe quand il n’y a aucun danger.

Je l’entraînai vers une des issues de secours que j’avais repéré dès mon arrivée. Le risque de se faire surprendre était infime mais demeurait tout de même, ce qui ne fit qu’accentuer mon envie de braver les interdits. Je l’entraîna au bas des escaliers et l’appuya contre le mur.

Je repris possession de sa bouche au goût sucré, impatient de poursuivre notre étreinte enflammée. Elle passa ses doigts dans mes cheveux et me rendis mes baisers de plus en plus fiévreusement. Le moindre frôlement de nos peaux nous rendait fou de désir.

Je plaque la paume de mes mains contre ses fesses. J’embrasse son cou, sa poitrine à travers son soutien gorge. Elle se laisse faire. J'ai envie d'elle. Je passe mes mains en dessous de son tailleur et le remonte sur ses hanches. Elle se mord les lèvres pour taire ses gémissements qui menaçaient de s’amplifier avant d’alerter quelqu’un dans les couloirs. Je m'agenouille devant elle et embrasse ses jambes nues. Elle porte un joli string en dentelle noire et je m'aperçois qu'elle ne reste pas indifférente à mes caresses. Je ne tiens plus. Je n’ai qu’une envie, la posséder.

Je fouille dans mon portefeuille en vitesse et en sors un préservatif. Je la laisse déboutonner mon jean. Je la soulève doucement et me plaçce entre ses cuisses. Elle m’accueillit en elle dans un cri libérateur. Mon degré de plaisir atteignait son maximum, mon cœur frôlait l'arrêt, des tremblements parcouraient chaque parcelle de mon corps, l'orgasme suprême. Elle fermait les yeux et s'abandonnait au plaisir intense de nos deux corps enfin réunis. J’avais du mal à contenir mes gémissements, me sentant défaillir, je tentai de m’accrocher à ses hanches qui me donnaient le rythme à suivre. Puis ce fut l’explosion, une pure décharge d’adrénaline … la réaction nucléaire tant attendue.

«Le feu commence à faire fondre l’iceberg, fusionne tout ça et vous obtenez un océan déchaîné de passion». Rey ne saura jamais à quel point il avait raison.

Matt : Si vous saviez depuis combien de temps j’attendais ça. Je croyais que ça n’arriverait jamais.

Kate : J’ai toujours eue envie de vous, mais j’étais trop fière pour me l’avouer.

Matt : Alors votre méchanceté était juste une façon d’attirer mon attention ?

Elle ne répondit pas et se contenta de me sourire. Je ne savais pas si une histoire d’amour venait de naître entre nous ou non. S’il y avait une infime possibilité que l’on soit heureux tous les deux. Je ne savais toujours rien d’elle et je savais que cet état de fait pouvait durer longtemps. D'ailleurs malgré notre rapprochement soudain je continuais de la vouvoyer. Peut-être que la découvrir réellement engendrerait de mauvaises surprises. Tant de choses nous séparaient, peut-être même que cette histoire était fichu d’avance. Mais qu’importe j’étais prêt à tout pour la vivre pleinement. Qu’est ce qui en valait le plus la peine ? Une folle passion incertaine ou une histoire d’amour planifié et trop ennuyeuse. J’avais fait mon choix, quitte à le regretter plus tard. Je téléphonerais à Sofia pour lui dire que nos projets s’envolaient en fumée.

L’amour et le désir sont une question d’alchimie des corps et d’échange de fluides. Nos fluides s’accordaient parfaitement au point que la capote n’avait pas résisté. Elle était enceinte mais ne le savait pas encore. Finalement, le bonheur ne tient parfois qu’à un adieu dans un aéroport.

FIN

j'ai trop kiffé,
vivement d'autres ecrits tu es si douée pour ça

ahhhhh cathy!!!! j'ai adoré !
je te retrouve toujours la meme plume , avec autant d'emotion
je suis fan la c'est du 100%

un autre story ? . . .

J'adore
Tu ecris bien je te l'ai déjà dis mais quand même tes fics sont vraiment ... y'a pas de mots ! ^^

Pauliiinex3 a écrit:

J'adore
Tu ecris bien je te l'ai déjà dis mais quand même tes fics sont vraiment ... y'a pas de mots ! ^^

En même temps si tu ne trouve pas les mots, je ne risquerais pas de comprendre ce que tu voulais me dire ....

Dis donc mais qu'est ce que ça signifie!! Je vois des miss qui ont 14 ans dans le coin et qui n'ont pas honte de ne pas suivre les consignes ... déconseillé au moins de 16 ans! Rien ne vous arrête hein!

Cette storie a été écrite il y'a au moins 1 ans ... j'ai du juste la remettre au goût du jour pour suivre l'évolution de la carrière de mister MP. Plutôt que de la laisser pourrir au fond de mon pc et que personne ne la lise jamais je l'ai postée ici (merci Lise Marie tu m'as convaincu!).

Bon l'histoire reste simpliste mais j'ai bien aimée la relation "je te traîte mal et tu me le rends bien" des deux personnages principaux ... je riais moi même en l'écrivant à l'époque. Je n'écris plus ce genre d'histoire aujourd'hui alors c'est aussi avec nostalgie que je l'ai postée ici histoire de lui donner une seconde vie sinon elle aurait attérit dans la corbeille de mon pc.

Je sais qu'elle est courte mais je ne voyais pas l'intérêt de faire traîner leur histoire en longueur ... genre ils se rapprochent l'un de l'autre ... puis regrettent ... s'éloignent ... puis se remettent ensemble ... vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants trucs du genre. je voulais un déclic entre les deux et que ça se termine ainsi ... que le lecteur ne sache pas vraiment si Matt à fait le bon choix ou non et ce que leur relation donnera dans le temps. Ce n'était pas cela l'important.

Merci de m'avoir lu surtout que j'avais disparu pendant un an de ce forum au moins ... je m'étonne que des gens se souviennent encore de moi mmddrr. Bon la suite de " la rose écorchée" dès demain ... cette histoire par contre je l'adore! Ca se rapproche plus de ce que j'écris aujourd'hui. A la base ce n'était pas mp le héros mais bon fallait m'adapter au forum. Elle est assez complexe et bizarre cette histoire alors accrochez-vous et suivez bien ... quitte à relire 20 fois chaque passage, car chaque détail à son importance lol. J''espère réussir à vous fournir au fur et à mesure les réponses à vos questions ... car même si cette storie est déjà écrite je la modifie au fil des posts pour l'adapter à mister pokora.

P.S: C'est chi*nt de colorer les dialogues sur ce forum, ça prends un temps fou arghhhh .... hihihihih !

je debarque ma Cathy

Je n'ai pas suivit ton conseil je l'ai lu lol

Ecoute c'est une fan fic koi... toujours Matt lol tu vois ce que je veux dire

Par contre, j'ai beaucoup aime le caratere de Kate, dommage qu'elle a succomber au fruit de la tentation... qui ne sucombrirait pas lol

L'histoire de base est toujours la meme pour une fan fic, mais bon c'est du Cathy alors je dit respect

Je prefere avoir ton livre entre mes mains

Si tu reposte ici previent moi que je passe

Bien aimé ton histoire. Simpliste comme tu dis mais c'est c'que j'préfère... enfin... ce que mon cerveau préfère du moins !.. Il n'aime plus trop réfléchir donc ce genre d'histoires lui va bien lol.

C'est bizarre... Je ne lisais plus les stories, et quand j'ai vu que c'était de "Cathy", j'ai cliqué lol ! C'est bon signe !

Je note qu'en un an tu as fait beaucoup de progrès en orthographe. Oui, pour moi c'est essentiel de lire des histoires bien écrites, c'est ce qui me donne envie de lire aussi même si l'histoire peut être banale. Mais faut encore faire des progrès, il reste quelques fautes !
Et puis, quand Kate et MP font l'amour (j'sais pas si on peut parler d'amour, mais disons que c'est pour rester correcte), tu es passée au présent à un moment, alors que tout le reste était au passé...
Tu m'diras j'm'accroche aux détails, mais bon ! C'est moi quoi !

Elodie a écrit:

Bien aimé ton histoire. Simpliste comme tu dis mais c'est c'que j'préfère... enfin... ce que mon cerveau préfère du moins !.. Il n'aime plus trop réfléchir donc ce genre d'histoires lui va bien lol.

C'est bizarre... Je ne lisais plus les stories, et quand j'ai vu que c'était de "Cathy", j'ai cliqué lol ! C'est bon signe !

Je note qu'en un an tu as fait beaucoup de progrès en orthographe. Oui, pour moi c'est essentiel de lire des histoires bien écrites, c'est ce qui me donne envie de lire aussi même si l'histoire peut être banale. Mais faut encore faire des progrès, il reste quelques fautes !
Et puis, quand Kate et MP font l'amour (j'sais pas si on peut parler d'amour, mais disons que c'est pour rester correcte), tu es passée au présent à un moment, alors que tout le reste était au passé...
Tu m'diras j'm'accroche aux détails, mais bon ! C'est moi quoi !

Je ne crois pas avoir fait de réel progrès en orthographe disons que je tente comme je peux de faire gaffe à ce que j'écris contrairement à avant. Je n'arrive toujours pas à me relire mais je m'applique mieux face aux fautes d'orthographe ou d'inattention. Mais tu as raison de le signaler je tente de respecter les yeux des lecteurs mmddrr. Concernant la conjugaison des temps mes profs me hurlent dessus depuis le primaire à cause de ça mais rien n'y fait je n'arrive toujours pas à conserver un seul temps tout au long d'un texte. Ca doit être une forme de dyslexie je n'en sais rien mddrr... j'ai trouvée la solution au problème avoir un excellent correcteur mais bon je ne vais l'ennuyer que pour mes textes destinés à la publication sur livre. Ravis de savoir que la vision de mon pseudo t'ai donné envie de me lire à nouveau. Je constate en effet que ça dors un peu dans ce coin du forum au niveau lecteur, avant c'était l'effervescence. Pourtant il y'a encore de très bons auteurs dans le coin! On se réveille les gens ....

Nana a écrit:

je debarque ma Cathy

Je n'ai pas suivit ton conseil je l'ai lu lol

Ecoute c'est une fan fic koi... toujours Matt lol tu vois ce que je veux dire

Par contre, j'ai beaucoup aime le caratere de Kate, dommage qu'elle a succomber au fruit de la tentation... qui ne sucombrirait pas lol

L'histoire de base est toujours la meme pour une fan fic, mais bon c'est du Cathy alors je dit respect

Je prefere avoir ton livre entre mes mains

Si tu reposte ici previent moi que je passe

Mddrrrr tu as quand même lu celle-ci ... je t'avais dit de ne pas perdre ton temps à le faire. De toute façon je sais que ton style de récit c'est plutôt "la rose écorchée" moi aussi , même si des récits tout bête ça me fait du bien au cerveau aussi. Sinon concernant mp dans les textes ont est sur son forum heinnnnn sinon ce ne serait pas logique. Mais comme tu vois j'utilise son nom mais change sa personnalité et sa vie au grée de mes envies lol. Et enfin les histoires à l'eau de rose sont souvent basé sur les mêmes éléments on y peux rien ... c'est pour ça que je joue sur la personnalité de personnages pour changer un peu l'habituel.

Sinon good news ma belle mon livre sort chez mon éditeur aujourd'hui tu devrais pouvoir le commander d'ici demain je pense ... je t'en informerais sur mon blog.

Merci de m'avoir lu!

~°~C@tHy~°~ a écrit:

Cette storie a été écrite il y'a au moins 1 ans ... j'ai du juste la remettre au goût du jour pour suivre l'évolution de la carrière de mister MP. Plutôt que de la laisser pourrir au fond de mon pc et que personne ne la lise jamais je l'ai postée ici (merci Lise Marie tu m'as convaincu!).

smile * so fiere * j'espere que je vais reussir a en faire d'autre tu as tellement de talent

Tiens Angie je te croyais définitivement disparue!

Merci pour ton avis!!! Avais-tu commencée à lire "la rose écorchée" que j'avais commencé à poster ici? (puis supprimer car trop long finalement, dois trouver un moyen de raccourcir!) ... tant mieux si je t'ai donnée envie de poursuivre ta fan-fic c'est vrai que tu l'avais abandonnée depuis un bail!

helas, c'est sa premiere depuis qu'elle est revenu et sa derniere

si tu veux suivre les aventures de Cathy tu sais ou aller

Névine . a écrit:

Fioush, que dire ?
C'est du Cathy tout craché .
J'adhère vraiment. J'espère qu'il y'en aura beaucoup d'autres des histoires comme celles-ci. Bonne continuation. Bise.

Ouh la je réponds 150 ans plus tard.

J'aime bien cette phrase "c'est du Cathy tout craché"

Je t'aurais bien dit qu'il y'en aura plein d'autres. Mais l'écriture de fanfic n'est plus mon dada. D'autant que la dernière fois que j'étais revenu dans le coin, l'ambiance n'était plus la même. Mes chère fanfictiennes ne sont plus là (Lady M, So' surtout!)... mon cercle de "gogol en furie" non plus. Je n'ai pas eu le courage de finir mA longue fan-fic glauque du coup. Je m'en excuse d'ailleurs auprès de vous.

N'hésitez pas à me demander par MP les fanfic que vous souhaiteriez relire je les aient gardé dans un coin. La majorité ne sont plus sur le forum.

Je continue d'écrire bien entendu mais pas sur Matt -bah non il y'a d'autres sujets quand même!-

Il y'a donc des survivantes de mes écrivaines favorites par ici !!! Ça fait bien plaisir de te recroiser par ici ma chère Ophé!!!

Il est vrai que ce coin est déserté par rapport à avant -d'ailleurs je passe rarement et en coup de vent- je me souviens des délires de fou qu'on se tapait et mon angoisse a la fin de chacune de mes stories en attendant vos avis (ils ne vont pas aimer j'en suis certaine!!!).

Je n'écris plus du tout ce genre d'histoires, mais je n'oublie pas que c'est ici que ma petite vie d'écrivain à commencé .. je ne pensais pas qu'écrire mes anneries de fan-fic me donnerait envie d'écrire des livres plus tard. Comme quoi tout arrive....

Cette fan-fic était un délire de mon cru et comme tout mes délires, c'est court (les blagues les plus courtes sont les meilleures!). Cathy se charge de réveiller votre libido avec ces histoires débiles (rires) ... l'amour avec Matt ... ça en fait rêver plus d'une!

La preuve quand je le maltraitait dans mes histoires et le rendait méchant ... je recevais des mails de mécontentement. . Mais pour moi rien à faire, un Matt méchant cela à bien plus de charme!

J'espère que tu reprendra un jour tes histoires que tu as abandonné (supprimé!!!!) ... histoire de réveiller un peu ce coin endormis. J'adorerais te relire!! Mais je peux comprendre, si l'envie n'y est pas . De l'eau à coulé sous les ponts depuis ... rahhh je me sens vieille!

J'ai la nostalgie de cette époque...

*Devrais lire ce qui s'écrit ici, il y'a sûrement des perles!*