M.Pokora
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 [Fini] Mafia & Love by Lady M

Aller en bas 
+12
little voice(elodie)
Lolo'
lili
Ellen*
*Ophé*
Peggy _*
Didy_3
[..PuPuCcA..]
Ly
Elena
~¤ Bé ¤~
Lady M
16 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyJeu 6 Avr - 20:54

*Stella*
Je me penchai et lui fis un tout petit bisou sur la joue pour le réveiller. Il grogna et tourna sa tête de l'autre côté.


Stella: Paco ? Réveille-toi mon bébé. Si tu veux qu'on fasse tout ce que je t'ai promis, faudrait commencer par te lever.
Paco: ve pas.


Je soupirai. J'avais récupéré Paco pour le week-end. J'étais allé le chercher vendredi soir à l'école et depuis, il m'avait à peine adresser la parole. Samedi avait été une véritable torture mais j'avais décidé de ne pas me laisser abattre et de lui offrir un dimanche mémorable. Je me sentais suffisamment coupable sans avoir à lire des reproches dans le regard de mon fils.

Stella: mais tu adores Disneyland.
Paco: ve pas y aller, j'tai dit.
Stella: bon d'accord, d'accord. Tu veux faire quoi aujourd'hui alors ?
Paco: quand est-ce que tu me ramènes chez papa ?


C'est la phrase qui m'acheva. Je me levai immédiatement pour ne pas lui montrer les larmes qui s'obstiner à vouloir rouler le long de mes joues. Je les essuyai rapidement.

Stella: bon Paco, tu ne discutes pas. Je suis ta mère alors tu obéis. Tu te lèves et tu viens prendre ton petit-déjeuner et après on ira se laver et on sortira que tu le veuilles ou non.
Paco (tout bas): je t'aime pas.
Stella: qu'est-ce que tu as dit ?
Paco: rien.


Je secouai la tête et quittai sa chambre en laissant la porte ouverte. Zen Stella. Calme-toi, tout va bien se passer. C'est juste un enfant, il ne sait pas ce qu'il dit. C'est toi l'adulte, c'est à toi de le comprendre... Je chassai toutes ces idées noires de mon esprit et préparai le petit-déjeuner de Paco. J'abandonnai l'idée de Disneyland. On avait besoin de se retrouver tous les deux et il valait mieux éviter la foule. Nous passâmes l'après-midi au parc à faire du roller ou du vélo en ce qui le concerne. Je commençai à désespérer mais il finit par se détendre et à la fin de la journée, nous avions retrouvé un début de complicité. Malheureusement, lundi arriva et en le déposant à l'école, je priai pour que je n'ai pas à recommencer tout ses efforts pour être proche de mon fils. Je déposai son sac chez Jordan et allai faire un tour au Q.G. Palno tenait absolument à me parler.

Je m'assis à son bureau et toussai immédiatement. Il devait fumer 2 paquets de cigarettes par jour.


Stella: fumer tue, tu l'sais ça ?
Palno: j'ai un scoop pour toi. Quoiqu'on fasse, on mourra tous alors tant qu'à faire.


Je levai les yeux, cette réplique avait le don de m'agacer. Il sourit et se leva. Il se dirigea vers le tableau blanc qui était sur le mur. Plusieurs photos des chefs de la mafia étaient accrochés.

Palno: rencontre au sommet organisé par ton Junior.
Stella: ce n'est pas mon Junior.
Palno: jour lieu et heure: inconnus. Tu as 48 heures pour découvrir ces informations.
Stella: c'est tout ? Tu veux pas que je te donne leur numéro de portable perso pendant qu'on y est ? Non mais comment tu veux que je fasse ?
Palno: tu te débrouilles Stella. Tu te rends compte que c'est le coup de ma carrière. Ca n'arrive pas deux fois dans une vie, ça. La possibilité de foutre en prison tous ces hommes qui... non mais tu imagines ?
Stella: trop. C'est trop risqué, j'te jure. Je vais
Palno: ne t'inquiètes pas. Dès aujourd'hui, tu as une garde rapprochée mais discrète bien sûr.


Je soupirai. Je n'avais pas le choix. Il avait tout préparé.

Palno: après tu auras même droit à des vacances tout frais payés.

Je me levai lentement. Mon coeur s'accéléra d'un coup. Je me rassis et fermai les yeux. J'avais du mal à respirer.

Palno: Stella ? Stella ? Ca va pas ?
Stella: si si. Je... Je sais pas ce qui m'a pris. Juste un étourdissement, je crois.
Palno: oula ma belle, c'est pas le moment de nous planter. Faut que tu sois au meilleur de ta forme.
Stella: je sais, je sais.


Je m'en allai. Je croisai le petit bleu... Véga, je crois. Je ne l'avais vu qu'une fois, ça remontait à plus de 6 mois et on ne s'était même pas parlé. Je m'installai au volant et ne savais plus trop quoi faire. L'angoisse que je ressentais il y a quelques mois était "de retour". Je n'aimais pas du tout ce sentiment. Pour l'instant, il fallait que je joigne Chris. Comment arriver à le faire parler sans éveiller ses soupçons? Je sentais bien qu'il se méfiait toujours. Mais quel mec bizarre... Après tout ce temps passé avec lui, je me rendais compte qu'en fait, je ne le connaissais pas. J'étais incapable de savoir à quoi il pensait, de prévoir ses réactions. Rien... Messagerie. Il devait être occupé. J'essayai de l'appeler toute la journée mais il ne me donna aucun signe de vie.

******************************

Je n'osai pas sortir de la voiture. Il avait commencé à pleuvoir en fin d'après-midi et les gouttes clairsemées s'étaient transformées en une pluie battante. J'avais passé l'après-midi à faire la tournée des relations que je m'étais faite dans le milieu pour essayer d'en savoir plus sur cette rencontre au sommet mais mes recherches avaient été infructueuses. La dernière personne qui me restait à interroger était celle que j'avais le moins envie de voir. Je pris une grande inspiration et sortis de la voiture. Je courus chez Guismo. Il m'avait fallu à peine 20 secondes pour arriver devant le portail.

Je sonnai sans relâche pendant 5 minutes. J'avais deux options: retourner dans la voiture ou entrer... Je tapai le code pour ouvrir le portail. Je n'avais pas beaucoup d'espoir mais à mon grand étonnement, le portail s'ouvrit. Je n'hésitai pas une seconde et courai au garage. Si le code du portail n'avait pas changé, celui de l'alarme de la maison non plus. Qui ne tente n'a rien... 4,9,3,1... Gagné. Je levai la porte du garage. Décidément la chance était avec moi ou plutôt Guismo ne fermait jamais le garage; ce qui avait le don d'énerver Giorgio... Ca faisait longtemps que je n'avais pas pensé à lui. Il me manquait. Ce n'était pas professionnel de ma part mais pourquoi le nier ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyVen 7 Avr - 15:43

Chapitre 14: Cette Nuit [Part II]

*Guismo*
J'étais d'une humeur massacrante. J'avais passé une journée horrible et pour combler le tout, j'avais dû rouler une heure sous la pluie pour rentrer chez moi. Je méritais une bonne soirée de détente. Douche, chocolat chaud et un bon DVD. Atchoum! Peut-être un doliprane ou un effaralgan, ce n'est vraiment pas le moment de tomber malade.

Il devait être 23h quand je me réveillai en entendant le tonnerre. Je m'étais endormi dès les premières minutes d'Armageddon. Dommage, j'aimais beaucoup ce film mais ça sera pour une autre fois. Je m'étirai et me levai pour aller dans ma chambre. Les escaliers me paraissaient particulièrement hauts et particulièrement longs. Je ne pensai qu'à une chose: mon lit et ma couette... Ca faisait deux choses... Guismo, Guismo, t'as besoin de sommeil. Enfin ma chambre. Atchoum ! J'éternuai une première fois. Atchoum ! Stop ! Ce n'était pas moi qui venais d'éternuer. Je marquai un temps d'arrêt et prêtai attention. Je n'entendais que la pluie... Je devais avoir rêver. J'atteignis enfin mon lit et me plongeai sous la couette. C'était un sentiment merveilleux. Je me tournai pour trouver une position plus confortable.


Guismo/Stella: AAAH !

Je fis un bond hors du lit alors que Stella s'asseyait.

Guis: mais t'es folle ! Tu veux ma mort ou quoi ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Mais c'est mes habits que tu portes! Putain mais t'es allée fouiller dans mon armoire ? Mais t'es folle !
Stella (endormie): tu l'as déjà dit ça.
Guis: mais Stella, qu'est-ce que tu fous là ? Dans mon lit ?
Stella: ben qu'est-ce qu'on fait dans un lit ? Je dormais, figure-toi. Avant que tu ne me réveilles sauvagement. Merci beaucoup.


Je restai silencieux quelques secondes. Elle devait se foutre de moi. Elle ne trouvait pas qu'elle exagérait un peu beaucoup? Il faut croire que non. Elle s'étira.

Guis: Stella ! Qu’est-ce que tu fais là ?
Stella: voilà, une question sensée.


Elle bâilla. Je devais rêver. Je ne voyais pas d'autres explications.

Guis: et ta réponse sensée est ?
Stella: j'avais besoin de te voir, tu n'étais pas là alors je suis rentrée t'attendre vu que t'as pas changer aucun code depuis que...enfin bon. Je voulais pas te faire peur.
Guis: j'ai pas eu peur.


Elle me lança un regard narquois. Je secouai la tête. Elle se leva et se dirigea vers la porte de la chambre. Mais qu'est-ce que j'étais en train de faire ? J'avais passé des mois à l'attirer dans mon lit et maintenant que l'occasion se présentait, j'étais prêt à la laisser filer.

Guis: attends.

Je la rattrapai et l'attirai vers moi. Elle eut un petit sourire coquin et me caressa les cheveux.

Stella: Guismo ? Guismo ? Guismooo.

Je me réveillai en sursaut alors que Stella se redressait. Il me fallut quelques secondes pour reprendre mes esprits.

Stella: je suis désolée. Je ne voulais pas te réveiller aussi brutalement.
Guis (un peu sonné): hum c'est pas grave. Enfin je crois... Il est quelle heure ?
Stella: une heure du mat'.
Guis: ah oui ?... Mais qu'est-ce que tu fais là ?


Elle sourit d'un air contrit. J'étais sur le canapé et la télévision était passée en veille. Je m'assis pour lui faire de la place sur le canapé.

Guis: tu as un problème ?
Stella: pourquoi ?
Guis: je ne vois pas ce que tu ferais chez moi aussi tard... et en portant mes habits.
Stella: oh oui. J'étais trempée donc je me suis changée.
Guis (sourire): tu sais que c'est de la violation de propriété privée. Je pourrai appeler les flics.


J'étais sûr qu'elle rirait mais bien au contraire son visage se ferma et elle détourna les yeux.

*Stella*
Il n'avait pas idée de ce qu'il venait de dire. Je me détestais à cet instant précis. J'étais en train de le trahir et il ne s'en rendait même pas compte. Soudain, j'eus l'envie, le besoin de tout lui avouer. D'être enfin honnête avec lui et tant pis pour les conséquences.


Stella: Guismo, je...
Guis: ça me fait plaisir de te revoir. J'ai voulu t'appeler et puis...enfin, tu vois ? Toi avec Chris et tout ça et
Stella: si on pouvait éviter de parler de Chris, ça m'arrangerait.


Il parut surpris mais resta silencieux. Je m'éclaircis la voix. Non Stella. Tu ne peux pas lui dire. Il te haïrait... Et alors ? Tu te laisses guider par tes émotions et tu perds l'objectif de vue. Ressaisis-toi.


Stella: tu comptes aller à la rencontre au sommet ?
Guis: qui c'est qui t'en a parlé ?
Stella: oh tu sais. Un peu tout le monde... Alors ?
Guis: je sais pas encore. Très franchement, je ne fais pas confiance aux Corleone et puis j'ai autre chose à faire demain soir.
Stella: quoi ?
Guis (sourire): oh mais tu me fais passer un véritable interrogatoire ce soir. C'est l'orage qui te rend nerveuse ?
Stella (en se levant): mais non. Pourquoi, tu dis ça ?


Je devais m'éloigner de lui. Malgré la gravité de la situation, je ne pouvais pas m'empêcher de noter ses muscles saillants sous son débardeur, ses lèvres au moment où il me parlait... Je sentais son regard posé sur moi. Un silence s'installa. L'orage semblait s'être intensifié. Je frissonnai et éternuai.


Guis: viens, on va te chercher un pull. Nous ne voudrions pas que tu attrapes froid, n'est-ce pas ?
Stella: hum ?


Je me retournai et me retrouvai à quelques centimètres de lui. En sonnant à la porte plus tôt, je pensais que venir ici était une mauvaise idée. En l'attendant, je m'étais dit que venir ici était une mauvaise idée. En m'endormant, j'étais quasi certaine que je n'aurais pas dû venir. Mais le voir aussi près de moi, j'étais sûre à 100 000% que je n'aurais pas dû venir ici.


Stella: je crois que je vais rentrer chez moi.


Il fit un pas pour franchir les derniers centimètres qui nous séparait et je reculai instinctivement. Mais je me retrouvai plaquée au mur.


Guis (tout bas): par un temps pareil ? T'es totalement folle. Tu vas passer la nuit ici. De toute façon, tu l'as déjà commencée.


Je sentis mes jambes faiblir au son sa voix.


Stella (voix faible): qu'est-ce que tu fais ?
Guis: tout ce que tu veux que je fasse.
Stella: je ne crois pas qu'on...
Guis: c'est pour ça que t'es venue ce soir, non ?


Il commença à m'embrasser dans le cou.


Stella: arrête s'il te plaît.
Guis: t'en as envie. Tout comme moi.
Stella: non, je

Sa bouche emprisonna la mienne. Je dus faire appel à toute ma volonté pour résister et le repousser... un peu violemment, je dois avouer. Il avait l'air très en colère. Il secoua la tête. Je l'entendis monter les escaliers assez vite et la porte de sa chambre claquer.
J'avais pris la bonne décision... Ne montes pas Stella, ne va pas le rejoindre.

J'ouvris doucement la porte et fus assez surprise en le voyant assis sur son lit, la tête dans les mains. Je ne savais plus du tout où j'en étais. Lui, moi... C'est comme si Dieu me mettait au supplice en créant des situations où je prenais sans arrêt la mauvaise décision.

*Guismo*
Je m'en voulais affreusement. Je l'aimais et je mettais comporté de façon totalement immature et brutale. Et par dessus tout, elle m'avait rejoint ici. Elle vint s'assoire à côté de moi et sans échanger aucune parole, elle tenta de poser sa main sur mon épaule. Pas question ! Je ne voulais pas de sa pitié. J'allai me tenir devant la fenêtre principale.


Guis (de dos): va-t'en.


Je n'avais plus envie de la voir. J'avais envie d'être seul. Je n'avais été amoureux que 2 fois dans ma vie. La première fois, elle m'avait quitté quand elle avait découvert que j'appartenais à la mafia et là... Je ne supportais pas qu'elle me rejette comme ça. Pourquoi n'arrivions-nous pas à nous entendre ? Pourquoi n'arrivions-nous pas à nous aimer ? Je suppose que nous n'étions pas faits pour être ensemble tout simplement.

Un éclair parcourut le ciel.


Stella: j'ai toujours aimé les orages.


Elle se tenait debout juste à côté de moi.


Stella: Guismo... il faut que je te dise quelque chose.
Guis: quoi ?


Nous échangeâmes un long regard. Elle avait l'air si vulnérable et totalement déboussolée mais elle n'arrivait pas à parler.


Stella (tout doucement): tout est si compliqué. Je m'en veux tellement.
Guis: je t'aime.


Enfin ! Il était temps. Ses yeux se remplirent de larmes. Des larmes de joie ou de tristesse ? C'est la première fois que ces mots provoquaient une telle réaction.


Stella: tu ne peux pas.
Guis: mais pourquoi ?


Les larmes l'empêchaient de parler et j'étais désemparé. Je lui avais enfin avoué que je l'aimais et ça la faisait pleurer. Je voulais juste la rendre heureuse, l'aimer... Je me penchai et l'embrassai. Au fur et à mesure, elle se calma et se détendit. Je la pris dans mes bras.


Guis: je suis désolé pour tout à l'heure mais... cela faisait trop longtemps que j'en avais envie.
Stella (yeux baissés): ... Moi aussi.
Guis: alors pourquoi est-ce que tu me rejettes ?


Je fis un pas en arrière mais elle se rapprocha une nouvelle fois et me força à l'embrasser. Je l'enlaçai tout en continuant à goûter à ses lèvres. Elle me caressait légèrement la nuque, ce qui me fit perdre la tête. Je me montrai un peu plus entreprenant et à mon grand plaisir, elle y répondit. Je la plaquai contre le mur et parsemai son cou de tendres baisers. Elle dirigea mes mains sous son T-shirt qui, en réalité, se trouve être mon T-shirt. Mais pour l'instant, ma seule préoccupation était de la voir sans. Je frôlai son ventre avec ma main droite et la posai sur sa hanche. Elle se cambra légèrement et je la pressai contre moi. Ses bras m'entouraient le cou. Je sentais la chaleur qui émanait de son corps. Je m'emparai à nouveau de ses lèvres. Ses mains parcouraient mon corps. Je retirai mon débardeur et m'arrêtai quelques instants pour la contempler.

Une flamme de désir s'alluma dans ses yeux. Elle sourit de la façon la plus sexy qu'on puisse imaginer et retira aussi son haut. Elle le laissa tomber au sol, posa ses mains sur mes hanches et m'attira contre elle d'une façon possessive. Je décidai de la taquiner un peu. Je me penchai lentement et laissai mes lèvres effleurer les siennes. Elle voulut m'embrasser mais je baissai la tête et continuai à effleurer sa joue avec ma bouche. Je sentis son corps se raidir alors qu'elle émettait un léger soupir d'agacement. Je revins lentement vers sa bouche et elle essaya de m'embrasser mais je refis la même manège sur son autre joue. Elle prit ma tête entre ses mains et me força à l'embrasser. J'avoue qu'elle me surprit. Ce n'était pas un simple baiser passionné. C'était un baiser d'engagement. J'avais l'impression d'entrer dans son cœur. Elle se donnait à moi... Elle s'arrêta et plongea son regard dans le mien.


Stella: je suis à toi. Entièrement à toi.


A cet instant, j'eus l'impression que ses mots recelaient un sens caché. Un sens qu'elle était la seule à comprendre mais ça m'était égal. J'avais enfin trouvé l'âme sœur, celle qui avait pris mon cœur en otage. Nous étions faits l'un pour l'autre. Je n'avais plus aucun doute.

Nous nous retrouvâmes allongés l'un à côté de l'autre, totalement nus. Je continuai à explorer son corps. Les soupirs de plaisir qu'elle laissait entendre me laissaient entrevoir les moments d'extase qui s'apprêtaient à suivre. Elle attrapa ma main et la tira vers elle pour me forcer à me mettre au-dessus.


Guis: attends.

Ce n'est pas parce que nous étions au summum de l'excitation qu'il ne fallait pas utiliser de protection. Elle me retint par la main, se redressa et posa ses mains sur mon torse. Elle me força à m'allonger.


Guis: tu es sûre?


Elle m'embrassa quelques secondes.


Stella: entièrement à toi.


Elle se plaça au-dessus de moi. Je fermai les yeux et me laissai faire. Combien de fois avais-je rêver... Fantasmer de ce moment ? Je ne me lassai de parcourir son corps. C'étai comme si je voulais me persuader de la réalité de ce moment. Je la sentis frissonner alors que je lui embrassai le cou. Je souris et la mis délicatement sur le dos.
Je la contemplai et caressai sa joue.


Guismo (tout bas): si tu savais...
Stella (tout bas): je sais. C'est pareil pour moi.


Elle passa sa main dans mes tresses puis laissa sa main redescendre le long de mon cou, mon épaule. A l'extérieur, l'orage s'intensifiait mais je ne l'entendais pas. Nos cœurs battaient à l'unisson alors que nos corps s'unissaient en harmonie. Nous avions passé tant de temps à nous chercher et j'avais enfin le sentiment que nos âmes s'étaient trouvées. Au cœur de cette nuit, nous pouvions enfin laisser libre cours à notre amour.
A cet instant, Stella prononça mon prénom dans un soupir. Elle avait les yeux fermés et je pouvais malgré tout ressentir le plaisir grâce au son de sa voix. Dans un état second, j'entendais l'orage diminuer alors que notre soif de l'autre s'apaisait...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyVen 7 Avr - 16:03

Chapitre 15: Révélations

* Stella*
Je me réveillai en sentant les caresses de Guismo sur mon corps. Je souris tout en gardant les yeux fermés.


Guis: réveille-toi. Une journée magnifique s'annonce. Le soleil brille, le ciel est bleu et... je suis amoureux.
Stella (les yeux fermés): de qui ?
Guis: ouvre les yeux et tu auras la réponse.


Il était tout simplement adorable. Je l'aimais et c'était réciproque... pour l'instant. S'il m'aime, il comprendra et il me pardonnera. Il fallait que je lui dise tout.

Guis: alors tu ouvres les yeux ou pas ? Tu veux pas savoir la réponse ?

Je commençai à peine à ouvrir les yeux qu'il posa ses lèvres sur les miennes en me disant: "de toi". Il commença à m'embrasser mais je ne répondis pas. Il s'arrêta et s'allongea à côté de moi.

Guis: qu'est-ce qu'il y a mon amour ?
Stella: il faut que...


J'éclatai de rire alors qu'il passait sa main sur mon ventre. Je la retirai et essayai de reprendre mon sérieux.

Stella: il faut qu'on parle.
Guis: de nous ?
Stella: de moi.
Guis (sourire): sois pas si égocentrique.
Stella: Guismo, s'il te plaît.


Il hocha la tête et me regarda d'un air attentif.

Stella: ce que je vais te dire ne va pas te plaire... Va te décevoir... Mais s'il te plaît, il faut que tu comprennes que je n'avais pas le choix. Je ne voulais pas... C'est arrivé et et tous les sentiments que j'éprouve pour toi sont vrais, sur ça aussi il faut que tu me croies.

Je m'arrêtai pour reprendre mon souffle, il sourit et me prit la main.

Guis: doucement ma puce. Je comprends rien.
Stella: je ne suis pas celle que tu crois.
Guis: hum c'est-à-dire ?
Stella: on ne s'est pas rencontré par hasard. J'ai tout fait pour que Giorgio m'engage.
Guis: et je suis très content qu'il l'ait fait.


Il tenta de m'embrasser une nouvelle fois et je détournai la tête.

Stella: Guismo, s'il te plaît. C'est déjà assez difficile comme ça.
Guis: quoique ce soit, ça peut attendre après le petit-déjeuner.
Stella: mais...
Guis: tu sais que je n'arrive pas à réfléchir clairement si j'ai pas mangé. Prépare-toi pendant que je fais le petit-déj.


Il ne m'écouta même pas et quitta la chambre.

******************************

Je le rejoignis environ une demie-heure plus tard. Je ne l'avais jamais vu aussi heureux. Il fredonnait et souriait tout en beurrant des tartines. Etais-je la source d'un tel bonheur ? La réponse était évidente mais étais-je prête à le voir disparaître ? De toute façon, ma décision était prise. Si je ne pouvais pas arrêter l'enquête, je pouvais au moins le prévenir lui. Et si nous devons être ensemble, nous le serons quoiqu'il arrive.


Guis: tu es très silencieuse.

Il s'assit en déposant une tasse de thé devant moi et une tasse de café devant lui. Avant que je ne puisse commencer, mon portable sonna.

Stella: désolée. Allô ? Jordan ? (affolée) Quoi ? Mais calme-toi, je comprends rien. Quoi ? Et toi, tu vas bien ? Où est-ce que tu es ? Je viens te chercher. Non tu bouges pas. J'arrive.

Je raccrochai et sentis la pièce tourner autour de moi. Je fermai les yeux et pris une grande inspiration pour ne pas m'évanouir.

Guis (inquiet): qu'est-ce qui se passe ? Stella ? Stella ?
Stella: je, je dois y aller.
Guis: mais où ?


Je me levai tout en tremblant.

Guis: tu vas pas partir comme ça. Je vais te conduire.

Je ne dis rien. Je supposai qu'il prit mon silence pour un oui car il alla chercher sa veste et la mienne et nous partîmes avec ma voiture.

******************************

Guis: alors ? Où est-ce qu'on va ?
Stella: au bois de Vincennes.
Guis: d'accord.


Le reste du trajet se fit en silence. Je n'arrivais pas à réfléchir clairement. Je vis Jordan qui nous attendait sur un banc. Il avait l'air hagard et tremblait de tout son corps. Je le fis monter à l'arrière et m'y installai avec lui. Guismo n'avait toujours pas desserré les dents. Jordan avait l'air traumatisé.

Stella: Jordan, s'il te plaît, calme-toi. Tout va bien.
Jordan: ils me l'ont pris. ils me l'ont pris. J'ai essayé de les en empêcher... Stella ?


Il s'agrippa à moi de toutes ses forces. Je me retins de crier de douleur.

Jordan: ils ne vont pas lui faire du mal ?
Stella: je sais pas.
Jordan: il faut qu'on le retrouve! Il faut qu'on retrouve notre fils.


Je levai les yeux et échangeai un bref regard avec Guismo dans le rétroviseur. Il reporta son regard sur la route.

Jordan: Promets le moi.
Stella (silence): je te le promets. Je te ramène chez toi.


Il posa sa tête sur mon épaule et ferma les yeux. Je levai les yeux et m'aperçus que Guismo nous observait dans le rétroviseur. Je lui indiquai le chemin et une heure plus tard, Jordan était dans son lit. Je sortis de sa chambre. Guismo était debout, près de la porte. Je soupirai et m'approchai de lui.

Stella: il est vraiment en état de choc. Je vais appeler un médecin.

Il sourit d'un air ironique et s'avança pour ouvrir la porte mais je l'en empêchai.

Stella: attends.
Guis (calmement): ne me touche pas.
Stella: laisse-moi au moins t'expliquer.
Guis: mais t'es qui exactement ? D'où tu sors hein ?
Stella: ... Je m'appelle Stella Rodriguez... Inspecteur... Stella Rodriguez. Je travaille à la brigade anti-criminelle. Il y a deux ans, on m'a confié une mission... Infiltrer la mafia avec pour objectif: étudier les différents réseaux, trouver des preuves et aider à leur démantèlement.


Il avait gardé la tête baissée tout le temps que j'avais parlé. Je croisai enfin son regard et j'y lus de la peine, de la douleur et de la déception... puis de la colère. Il prit une grande inspiration et parla d'une voix glaciale.

Guis: et je suppose que tu t'es sentie obligée de coucher avec moi ET avec Christiano ?
Stella (honteuse): non. Je n'étais pas censée...
Guis: je vois. T'as une véritable conscience professionnelle. Tu recevras une médaille d'honneur pour t'être investi autant dans ton travail.
Stella: ça suffit ! Tu n'as pas le droit de...
Guis: DE QUOI ? Ca fait 2 ans que tu me mens ! 2 ans où ... Mais je t'aime, tu comprends ça !
Stella (en voulant le toucher): moi aussi. Je...
Guis: tais-toi. Je veux plus t'entendre.
Stella: je suis tombée amoureuse de toi, moi aussi. Ca ne devait pas arriver
Guis: pardon ? Tu te moques de moi ? Et comment tu veux que je te croie maintenant ? Je ne sais même pas qui est devant moi. La flic ou
Stella: la femme qui t'aime, à qui tu as fait l'amour hier soir
Guis: pas la peine de me le rappeler.


Il me fallut quelques secondes pour encaisser. Je comprenais parfaitement sa colère.

Stella: t'essayes de me faire mal, c'est ça ?
Guis: parce que toi, tu m'as pas fait mal ? Non mais c'est bon ! Tu veux te faire passer pour une victime ? Je sais même pas pourquoi je t'écoutes.
Stella: Guismo, s'il te plaît, j'ai besoin de ton aide.


J'attendis quelques secondes et il ne bougea pas. Je poursuivis et lui expliquai ce qui était arrivé à Jordan. Quand il était allé chercher Paco à l'école hier soir, trois hommes l'avaient abordé et les avaient enlevé puis ils avaient relâché Jordan ce matin et c'est à ce moment là qu'il m'avait appelé.

Guis: en quoi ça me concerne ?
Stella: c'est Chris qui est derrière tout ça.
Guis: comment tu le sais ?
Stella: à cause de ça.


Je lui tendis la lettre que Jordan venait de me remettre.

Guis (à haute voix): si tu veux revoir ton fils vivant, ne cherche pas à intervenir ce soir. Chris.
Stella: il faut que je récupère mon fils.
Guis (après un silence): demande à la police... Ah j'oubliais, tu es la police. T'as pas besoin de moi.


Il me poussa et ouvrit la porte d'entrée.

Stella: s'il te plaît. Guismo. Je suis désolée. Je suis sincèrement désolée mais quoique tu puisses penser... j'ai toujours été sincère avec toi. Toujours.
Guis (de dos): il faut croire que sincérité ne rime pas toujours avec vérité.
Stella: Guis...
Guis (en la regardant): si tu m'aimes vraiment, tu peux me dire combien de temps il me reste avant que la police débarque chez moi?
Stella (après un silence): fais tes valises et quitte la France aujourd'hui, si tu peux. La rencontre au sommet déclenchera le compte à rebours pour toi et les autres.


Il réfléchit quelques secondes.

Guis: c'est prévu à minuit. Chris appellera chacun d'entre nous pour nous prévenir au dernier moment du lieu où se tiendra la rencontre au sommet.
Stella: merci.
Guis: un renseignement contre un autre. C'est ça le business. Adieu.


Il me fit un signe de la tête, quitta l'appartement et... ma vie. Une part de moi avait envie de lui courir après, de le retenir, de lui faire comprendre que je l'aimais comme je n'avais jamais aimé personne. Mais une autre part de moi savait que je devais le laisser partir pour toujours. Après tout, à sa place, j'aurai réagi de la même façon. Même pire. J'étais vraiment naïve de croire... De croire quoi ? Qu'il me prendrait dans ses bras en me disant: on oublie tout. Je t'aime Stella. Je te pardonne, je vais t'aider... Réveille-toi ma fille. On est dans le monde réel. Quel avenir auriez-vous pu construire ? Il serait allé en prison par ta faute. Tu l'aurais attendu fidèlement à sa sortie dans quoi une vingtaine d'années ? C'était beaucoup mieux comme ça. Aucun regret. Je devais me concentrer sur mon boulot et trouver un moyen de retrouver mon fils. Il était mon unique objectif et je ne devais pas me laisser distraire par autre chose.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyVen 7 Avr - 18:11

Chapitre 16: Questions De Priorités [Part.I]

*Ria*
J'émergeai lentement de mon sommeil en entendant Chris au téléphone.


Chris: uh uh ? Et tu dis que Guismo l'accompagnait ?... Ils l'ont ramené chez lui et ensuite ?... Guismo est reparti seul ? Il avait l'air comment ?... Parfait, il doit être au courant alors. Tout est en place pour ce soir ? Ok. Non, on se retrouve là-bas... Un véritable feu d'artifices. (petit rire) bye.


Il raccrocha et je l'entendis s'activer à la cuisine pour préparer le petit-déjeuner. Je regardai l'heure. Il était 10 heures du matin. Je soupirai et le rejoignis à la cuisine.

Chris: bonjour, bonjour. Le p'tit dort toujours ?


J'hochai la tête en essayant de reprendre mes esprits. Chris me sourit et continua à s'affairer comme si de rien était. Il n'avait pas du tout l'air pressé de me dire à quoi rimé tout ça. Il m'avait appelé hier soir et m'avait dit de le retrouver à l'appartement de ma mère. Mon père avait plusieurs planques dans tout Paris. Pour s'y retrouver, il avait attribué chaque appartement à chaque membre de la famille. J'en avais un bien que je n'y avais jamais mis les pieds, Chris aussi ainsi que ma mère.

Quand j'étais arrivée, j'avais été surpris de trouver un petit garçon de 5/6 ans endormi sur le canapé. Chris m'avait juste dit de veiller sur lui et était parti avant même que j'ai le temps de lui poser la moindre question. Bizarre n'était pas le mot pour décrire la situation. Toute la nuit, je m'étais demandée qui était ce petit garçon et la seule réponse plausible était: le fils de Chris... Mais ça me paraissait totalement surréaliste surtout que c'était un petit métis... Mais Chris avait un faible pour les filles métissées.


Ria: fais moins de bruit sinon il va se réveiller.
Chris: pas avec la dose de somnifères que je lui ai donné hier soir.
Ria: QUOI ! Mais t'es malade !!


Il se retourna enfin et me regarda en souriant. Pour la première fois de ma vie, j'eus peur de mon frère.


Chris: écoute Ria, je ne veux pas que tu sois mêlée à tout ça.
Ria: tu te fous de moi ? Si c'était le cas, je serai chez papa et maman et pas ici avec ce petit garçon... Mais d'où il sort ? C'est ton fils ?
Chris: oh que non.


Il me redonna le dos et commença à se faire du café.


Ria: Christiano Vincenzo Corleone, tu ferais bien de me répondre ou
Chris: ça va, ça va. Pas la peine de crier tout mes prénoms.


Il se retourna et me regarda droit dans les yeux.


Chris: tu sais qu'il y a une vague d'incendies qui touchent toutes les mafias ? Nous avons décidé de régler le problème une bonne fois pour toutes. On va tous se rencontrer ce soir pour en discuter et mettre au point un plan pour réagir ensemble et mettre un terme à tout ça. La police est au courant de tout et ce petit garçon est... Le fils d'un des policiers en charge d'enquêter sur notre famille.
Ria: Chris ! Ca s'appelle un enlèvement.
Chris (sourire): mais je compte pas le garder toute ma vie.
Ria: tu crois franchement que c'est le moment de plaisanter ?
Chris: non. Bien sûr que non. Ria, faut que tu m'aides. Les flics en ont vraiment après nous. Je veux dire papa et moi. Après cette rencontre au sommet, c'est prévu qu'on se mette au vert quelques temps.
Ria: mais
Chris: Ria, tu le fais pour la famille.
Ria: ... Tout ce que j'ai à faire, c'est de le garder et tu le rendra à ses parents ?
Chris: dès demain matin. Tu me le gardes aujourd'hui et c'est tout.


Je soupirai et baissai la tête.


Ria: d'accord.
Chris (sourire): merci petite sœur chérie. Bon j'te laisse. J'ai rendez-vous avec papa pour mettre en place les derniers trucs.


Il me fit un rapide bisou sur la joue et s'en alla tout aussi vite qu'il était entré. Je soupirai. Dans quelle galère venais-je de m'embarquer?

*Stella*
J'avais laissé Jordan en compagnie du médecin. J'étais au Q.G et attendais Palno dans son bureau. J'aurais voulu arrêter le flot de questions qui n'arrêtait pas de défiler dans ma tête: où était Paco ? Comment Chris avait-il découvert qui j'étais ? Est-ce que Paco allait bien ? Pourquoi avais-je accepté cette mission ? Pourquoi Guismo n'avait-il pas essayé de me comprendre ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Mon portable sonna et je me précipitai pour répondre.


Stella: Chris ?
Jordan: non c'est Jordan. T'as des nouvelles de Paco ?


J'hésitai à lui dire la vérité. Il me reprocherait tout ce qui était en train d'arriver et il n'aurait pas tort.


Stella: ils font ce qu'ils peuvent mais les recherches avancent lentement.
Jordan: Stella? Qu'est-ce qu'on va faire ?
Stella: calme-toi. Je suis au Q.G. On est en train de discuter de la meilleure tactique à adopter.
Jordan: mais t'es folle ! Il t'avait dit de ne pas prévenir la police !
Stella: ce sont les seuls à pouvoir nous aider.
Jordan: je te jure que s'il arrive quelque chose à mon fils
Stella: notre fils.
Jordan: ah parce que maintenant, c'est notre fils ? C'est de ta faute, s'il est dans cette galère et s'il lui arrive quelque chose, je te tiendrai pour responsable.


A cet instant, Palno entra dans le bureau et me fit signe de continuer comme s'il n'était pas là.


Stella: je dois y aller. Je t'appelle s'il y a du nouveau. Je t'assure qu'il ne va rien lui arriver. Bye.


Je raccrochai.


Palno: ça va aller ?
Stella: pas tant que je n'aurai pas récupérer mon fils. Alors tu sais où il l'a emmené ?


Il alluma nerveusement une cigarette et tira trois bouffées avant de me répondre.


Palno: écoute, je viens de voir le big boss.
Stella: et ?
Palno: calme-toi, Stella. Calme-toi. On va s'occuper de tout mais
Stella: mais quoi ?
Palno: y'a un petit problème. Le grand patron a peur que cette affaire ne fasse couler toute l'opération, tu comprends ?
Stella: non pas vraiment.
Palno: l'enlèvement de ton fils, c'est juste un moyen de pression contre nous et...
Stella: la vie de mon enfant est en danger et vous n'allez rien faire sous prétexte de sauver une mission ?
Palno: pas n'importe quelle mission.
Stella: Palno, si tu m'aides pas...
Palno: mais Stella, (soupir) on ne peut pas bouger avant ce soir.
Stella: ... C'est vraiment dégueulasse.
Palno: ne fais rien de stupide s'il te plaît. Pense à ces 2 années de souffrance
Stella: je te parle de mon fils et tu penses qu'à ta petite gloire personnelle ?
Palno (soupir): il ne va probablement rien lui faire.
Stella: pro... Probablement ? Non mais tu te rends compte de ce que tu me dis ?
Palno: détends-toi. Je suis sûr qu'il ne lui fera rien. Il n'est pas réputé pour
Stella (en se levant furieusement): putain! mais je le crois pas. Mais merde Palno! Réveille-toi. T'as pas encore compris que ce mec est totalement imprévisible ? Même moi qui l'ai fréquenté de très près, je suis incapable de te dire à quoi il pense. Je suis incapable de te dire à quel moment il a découvert que je faisais de partie de la police. Je n'ai rien, RIEN vu venir. Alors soit on met au point un plan pour
Palno: la ferme deux secondes, ok ? Stella ! Tu perds le sens des priorités.
Stella: je ? Je perds le sens des priorités ?


Je me dirigeai vers la porte.


Palno: où est-ce que tu vas là ?


Mon portable sonna à nouveau. Je décrochai sans regarder qui c'était.


Stella: c'est vraiment pas le moment, Jordan.
Chris (ironique): si c'est pas le bon moment, je peux...
Stella: qu'est-ce que tu veux?
Chris: te voir.


Je me retournai vers Palno et m'arrêtai au moment où j'allais demander des nouvelles de Paco.


Stella: pourquoi?
Chris: pour discuter. Nous déjeunerons ensemble, ok?
Stella: c'est une blague?
Chris: Disons 13h? Une voiture viendra te chercher chez toi. Sois prête.


Il avait déjà raccroché. Je soupirai et rangeai mon portable dans ma poche.


Palno: c'était Christiano ?
Stella: il m'a donné rendez-vous.
Palno: n'y va pas Stella ou au moins
Stella: tu n'as pas intérêt à me faire suivre.
Palno: Inspecteur Rodriguez, ne faites rien qui pourrait compromettre l'opération. Ca vous coûterait votre carrière.


Je le défiai du regard. Je sortis mon arme et mon insigne et les balançai sur son bureau.


Stella: j'ai changé de priorité.


Je sortis en claquant la porte. Il avait raison. Tout était une question de priorités. Je m'étais trompée de priorité ces deux dernières années. J'avais privilégié mon boulot au détriment de ceux que j'aimais: Jordan, Paco et... Guismo.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyVen 7 Avr - 18:23

Chapitre 16: Questions De Priorités [Part II]

*Stella*
Je soupirai et regardai une nouvelle fois autour de moi. Je n'avais aucune idée de l'endroit où je me trouvais. Enfin oui, j'étais dans un appartement mais il était totalement vide. Presque aucun meuble. Le strict minimum comme si en temps normal, il n'était pas habité. Il n'y avait qu'une table dressée pour deux et un canapé.

Comme prévu, une voiture était venue me chercher et l'homme chargé de me surveiller, je suppose, m'avait placé un bandeau sur les yeux. Le trajet avait duré environ une heure ou peut-être qu'ils avaient tourné en rond pour m'empêcher de me repérer. D'ailleurs, les fenêtres étaient fermées et les volets étaient tirés. Aucun moyen d'observer l'extérieur. Heureusement que je n'étais pas claustrophobe.


Stella: je sais que j'ai déjà posé la question mais quand est-ce que Chris arrive ?


Le pitbull me regarda et ne dit rien.


Stella: ok. Y'a dix minutes, c'était exactement la même réponse. Merci quand même.


Il se tenait près de la porte sans bouger. Je commençai à faire les cents pas. Je n'avais pas l'intention de m'échapper puisque de toute façon, je n'étais pas prisonnière et il fallait que je récupère Paco. Je ne partirai pas sans lui et Chris le savait pertinemment.

Deux coups légers furent frappés. Mister Pitbull ouvrit la porte et Christiano entra tranquillement, le sourire aux lèvres.


Chris: comment vas-tu ? Resplendissante, depuis la dernière fois que nous nous sommes vus.


Son attitude me laissa sans voix. Il avait l'air tout à fait calme et c'est bien ce qui me faisait peur. Son regard était aussi franc que d'habitude. Un bleu d'acier. Je ne pus réprimer le frisson qui parcourut mon corps. Je m'assis sur la chaise qu'il m'avait désigné de la main.


Chris: alors le menu du jour est...
Stella: si on arrêtait ce petit jeu? Très franchement, je n'ai pas faim.
Chris: vraiment ? Moi, je n'ai rien mangé depuis ce matin.
Stella: qu'est-ce que tu attends exactement de moi ?


Il m'observa quelques instants et le sourire qu'il arborait depuis son entrée s'effaça pour laisser place à une expression sérieuse et menaçante.


Chris: je voulais être sûre que tu avais fait ce que je t'avais demandé.
Stella: évidemment ! Tu crois que je mettrais la vie de mon fils en danger.
Chris: ah oui, ton fils... Charmant garçon. Bien élevé, je dois avouer. Il ne s'est débattu que quelques secondes par contre son père... Au fait, il va bien ? Tu l'as ramené chez lui sans aucun problème ?
Stella: ARRÊTE ! Arrête de faire comme si tout allait bien. Pourquoi tu t'en ai pris à eux ?
Chris: parce que c'était l'unique moyen de t'atteindre.


Il se leva et se servit un verre de vin.


Stella: je ne t'avais jamais vu comme ça.


Il me regarda puis fit un signe de tête vers Mister Pitbull qui quitta l'appartement sur le champs.


Chris: vraiment ? C'est bizarre, je pourrais te dire exactement la même chose. Dis-moi la vérité... Est-ce que tu m'as réellement aimé ?


J'avoue que sa question me surprit. Je l'observai quelques secondes et tentait de deviner quelle réponse il voulait entendre.


Chris: et sois sincère.
Stella:... Je sais pas.
Chris: donc, c'est non ?
Stella: non... C'est juste que...


Je ne savais plus quoi dire. Il détenait mon fils en otage et se permettait le luxe de me demander d'être sincère envers lui.


Stella: j'étais payée pour faire un boulot.
Chris (sourire): que tu as très bien fait d'ailleurs. Et Guismo ?
Stella: qu'est-ce qu'il vient faire là-dedans?
Chris: lui, tu l'aimes vraiment ou c'était juste parce que tu "étais payée pour faire un boulot" ?
Stella: ça te regarde pas ça. T'es en train de me faire perdre mon temps.


Il finit son verre de vin et se rassit en face de moi.


Chris: si je t'ai fait venir ici, c'était pour te proposer un marché.
Stella: quel genre de marché ?
Chris: pars avec moi.


J'éclatai de rire; ce qui le vexa. Il ne pouvait pas être sérieux. S'il l'était, c'est qu'il était encore plus fou que je ne le croyais. Après tout au point où j'en étais, rien ne pouvait plus m'étonner.


Stella: tu n'es quand même pas sérieux. Tu voudrais qu'on... Non, t'es pas sérieux.... T'es sérieux ?
Chris: je te donnerai tout ce que tu veux. J'apprendrai à connaître ton fils et on pourra former une véritable famille. On règnera sur tout le monde.
Stella: alors c'est ça ton plan ? Tu veux contrôler toutes les mafias ?
Chris: pas contrôler. Je veux juste les éliminer pour me laisser la place.
Stella: et comment tu comptes t'y prendre ? Tu crois qu'ils vont attendre gentiment que tu viennes les voir un par un et que tu les descendes ?


Il secoua la tête en souriant et se leva.


Chris: je veux juste savoir une chose... Comment Guismo a-t-il réagi quand tu lui as annoncé que tu faisais partie de la police ?
Stella (après un silence): quelle importance que ça peut avoir. Il doit être loin à l'heure qu'il est.
Chris: donc tu lui as tout dit.
Stella: tu ne m'en as pas vraiment laissé le choix.
Chris: c'est juste. Je te reverrai demain matin. D'ici là, j'espère pour toi que tu auras pris la bonne décision pour ton fils et toi.
Stella: c'est une menace ?
Chris: oui. Bonne fin de journée et à demain.


A cet instant, Mister Pitbull ré apparut et Christiano partit. Très bien. Ca avait le mérite d'être clair. J'étais officiellement sa prisonnière. Je savais qu'il ne me ferait rien... en tout cas jusqu'à demain matin. J'avais largement le temps de penser à un plan pour me sortir de cette situation.

******************************

*Chris*

Papa: mais pourquoi tu regardes ta montre toutes les cinq minutes ? D'ailleurs, elle ressemble à la montre de Léo. Paix à son âme.


Je baissai ma manche afin de dissimuler ma montre ou plutôt celle que Léo m'avait "généreusement légué". Une montre sertie de diamants, cela aurait été dommage de la jeter. Je m'efforçai de sourire et recommençai à manger. J'observai mon père très attentivement. Le poison aurait dû faire effet il y au moins 10 minutes de cela et il avait l'air d'aller parfaitement bien.


Papa: c'est moi ou il fait un peu chaud ?
Chris: encore un peu de vin ?
Papa: merci.


Je le servis et le regardai boire. J'aurais peut-être dû forcer un peu plus la dose. Nous n'étions que tous les deux. Ria surveillait toujours le gamin. J'étais censé partir pour la rencontre au sommet dans une demie-heure... Enfin, si mon père voulait bien se décider à mourir comme ça je pourrais passer à la suite de mon plan. Mais non. C'était apparemment trop lui demander. Il continuait à parler comme si tout allait bien.


Papa: Chris ? Christiano ? T'es sûr que tu vas bien ?
Chris: très bien. Pourquoi ?
Papa: parce que tu m'as l'air absent. Il faut rester concentrer ce soir, d'accord ? Tu sais, j'ai beaucoup réfléchi et je pense qu'il serait temps pour toi de prendre ma place.
Chris: pardon ?
Papa: je t'ai beaucoup observé ces derniers temps et je pense que tu es prêt. Non, non, ne dis rien. Laisse-moi finir. Je sais que tu penses que j'ai toujours été trop dur avec toi, que je ne t'ai jamais traité comme un père devrait traiter son fils. Mais sache que sans moi, tu ne serais pas devenu l'homme que tu es aujourd'hui. Tu n'aurais jamais acquis l'expérience pour diriger notre famille.


J'avais gardé la tête baissée alors qu'il parlait. Je ressentais une immense colère. L'entendre me parler avec une telle condescendance... Voilà ce qui m'avait fait le haïr. C'était vrai. Je vouais à mon père une véritable haine et c'était ce qui m'avait poussé à monter ce plan. Je voulais me venger de lui. De toutes ces années d'humiliation qui, selon lui, n'auraient jamais fait de moi l'homme que je suis. Toute ma vie, j'avais voulu qu'il me respecte. Mais ça faisait longtemps que j'avais perdu cet espoir. Alors tout mon amour, toute cette adoration s'étaient métamorphosés en haine. Personne ne s'était jamais douté de rien sauf peut-être Léo... Ou ma mère. De toute façon, elle m'avait fait comprendre qu'elle n'était pas heureuse avec lui. Qu'il meurt ou pas ne ferait aucune différence pour elle. En tout cas, cela n'en faisait aucune pour moi.

Papa: je croyais qu'on avait éteint le chauffage. Il fait vraiment chaud non ?


Il desserra sa cravate et commença à s'éventer. Il était sur le point de s'évanouir.


Chris: il était temps que le poison commence à faire ses effets.


Il ouvrit péniblement les yeux tout en s'éventant lentement.


Papa (lentement): mais qu'est-ce... Que... Tu racontes ?


Il commençait à étouffer. Je me levai et lissai mon costume.


Papa (voix faible): Chris... Chris... Christiano...
Chris: désolé papa. Ce soir, tu n'es pas de la fête.


Je m'approchai de lui et me penchai pour qu'il entende clairement ce que j'allais lui dire avant de mourir.


Chris: c'était vraiment très gentil de ta part de me proposer ta place mais j'avais déjà décidé de la prendre.
Papa (en s'agrippant à mon col): espèce de petit salaud.


Je lui donnai une légère claque sur la main et me redressai.


Chris: voyons papa, tu voudrais pas que je sois tout froissé pour la rencontre au sommet.
Papa (en cherchant à respirer): Léo avait raison.
Chris: ah oui. Léo. Je l'avais oublié celui-là. Je regrette d'avoir dû m'en débarrasser mais il devenait un peu trop gênant. T'avais vraiment eu raison d'en faire ton bras droit. Intelligent et loyal. C'est si rare de nos jours de trouver quelqu'un sur qui on puisse compter. On peut trouver des traîtres même dans sa famille.
Papa: mais... Pourquoi ?
Chris: pourquoi ? Et toi, pourquoi tu ne m'as jamais aimé, respecté comme un père doit aimer son fils ?
Papa: j'ai toujours... Agi pour ton bien... Tu me dois tout.
Chris (sourire): effectivement. Sans toi, je ne serais jamais devenu l'homme que je suis aujourd'hui. Merci cher papa.
Papa: tu me le... Paieras.
Chris: c'est ça. On se reverra en enfer. Bon, tu m'excuses. J'ai rendez-vous. Le programme est chargé ce soir. D'autres doivent mourir et mine de rien, ça fait un peu beaucoup de monde.


Je me dirigeai vers la porte alors qu'il tentait de se lever. Je l'entendis s'effondrer au sol, toujours en suffocant.


Chris: ne t'inquiètes pas dans une vingtaine de minutes, ça sera fini. Je repasserai demain matin... Adieu ? Oui, je crois qu'il n'y a plus rien à dire.


Je refermai la porte d'entrée et me dirigeai vers ma voiture. Un de moins... Je n'éprouvais pas une once de remords ou de tristesse. Tout le temps où il croyait que je travaillais pour lui, en réalité, je travaillais pour moi. Cela faisait très longtemps que j'avais changé de priorité. J'étais le seul qui comptait et auquel je devais m'intéresser.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyVen 7 Avr - 19:52

Chapitre 16: Questions De Priorités [Part. III]

*Ria*
Cela faisait trois heures que le petit garçon et moi étions assis à regarder la télévision ou plutôt faisions semblant. Je ne savais pas quelle dose de somnifères Chris lui avait administrée mais il ne s'était réveillé que vers 17h. Je ne savais absolument pas comment me comporter. A croire que je ne venais pas d'une famille de la mafia. Je détestais tout ce qui était en rapport avec la violence. Paradoxal, je sais mais c'était comme ça. On ne choisit pas sa famille, n'est-ce pas. J'aimais mon père et mon frère mais j'avais toujours tout fait pour me tenir éloignée de leurs "activités"; ce qui était l'attitude à adopter face à mon père. Il n'en aurait pas accepté une autre de ma part, de toute façon. Je m'étais promis de m'éloigner de cette vie dès que possible. Le petit garçon n'arrêtait pas de s'agiter depuis cinq minutes.


Ria: ça va pas ?
Paco (petite voix): il faut que j'aille faire pipi.
Ria: oh euh oui bien sûr. Les toilettes sont au bout du couloir à droite.


Il se leva et courut en suivant mes indications. Je soupirai et allai à la cuisine. Il me rejoignit quelques minutes plus tard.


Paco: comment tu t'appelles ?
Ria(sourire): Maria mais tout le monde m'appelle Ria.
Paco: tu vas me faire du mal ?
Ria: oh non. Bien sûr que non.


Je continuai à chercher quelque chose à manger dans le réfrigérateur.


Paco: tu vas me ramener à ma maman ?
Ria: humm. Oui bien sûr. Demain. Promis.
Paco: et mon papa ? Il est où?
Ria: ... (sourire) et toi, comment tu t'appelles ?
Paco: Pascal mais tout le monde m'appelle Paco.
Ria: alors Paco, ça te dirait qu'on se commande une grande pizza? Une royale, ok ?
Paco: mon papa aime pas que je mange de la pizza en semaine.
Ria: oui mais ton papa n'est pas là. Et on lui dira pas. Ca sera notre secret à tous les deux, d'accord ?


Il réfléchit quelques secondes et me sourit pour la première fois.


Paco: d'accord.


J'appelai une pizzeria et nous commandai une royale. Je raccrochai.


Paco: toi, je t'aime bien. T'es gentille.
Ria (sourire): merci.
Paco: l'autre monsieur, il est très méchant.
Ria: qui ?
Paco: le monsieur avec les yeux très bleus. Il a les mêmes yeux que toi mais toi, t'es plus gentille.
Ria (sourire): c'est gentil, ça. On continue de regarder les dessins animés?


Il courut au canapé et s'y installa. La vérité sort de la bouche des enfants n'est-ce pas ? Le petit Paco ne venait que confirmer ce que je pensais depuis quelques temps. Christiano n'était plus lui-même. A cet instant, mon portable sonna.


Ria: allô ?
Chris: c'est moi. Tout se passe bien avec l'enfant ?
Ria: très bien. Et toi ?
Chris: je suis en route.
Ria: je ? Papa n'est pas avec toi ?
Chris: si, si. Bien sûr. Écoute, je dois te laisser. Tu fais attention à toi, ok? Et surtout vous restez à l'appartement.


Il raccrocha avant que je ne puisse répondre. Je n'aimais pas du tout le ton de sa voix. Mon portable sonna à nouveau.


Ria: allô ?
Gouvernante: oh mon Dieu Mademoiselle, c'est affreux! Je suis dans une ambulance avec votre papa.
Ria: mon père? Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
Gouvernante: votre mère m'avait demandé de passer tous les soirs afin de m'assurer que tout se passait bien pendant son absence. J'étais presque sûre de ne trouver personne à la maison quand j'ai retrouvé votre père par terre en train d'agoniser. Oh mon Dieu, mademoiselle, qui a bien pu faire cela ?
Ria: calmez-vous, calmez-vous. Comment va-t-il ?
Gouvernante (après un silence): plutôt mal. Apparemment, il aurait été empoisonné. J'ai essayé de prévenir votre frère mais son portable est en messagerie.
Ria: ... occupez-vous bien de mon père. Je vous rejoins à l'hôpital dès que je peux.
Gouvernante: bien mademoiselle.


Je raccrochai et me levai immédiatement.


Ria: allez Paco. On va faire un petit tour.
Paco: où ça ?
Ria: chez un ami. Dépêche-toi. Enfile ton manteau, on y va.
Paco: mais...
Ria: fais-moi confiance, d'accord ?


Il hocha la tête et m'obéit. Je ne savais pas du tout ce qui était en train de se passer mais une chose était sûre. Chris en était responsable.

******************************

*Guismo*
J'avais passé au moins deux heures au téléphone à arranger mon départ. Je devais prendre le dernier vol pour Genève ce soir même, à 23H. J'avais une vingtaine de faux passeports donc ce n'était pas un problème. J'avais prévenu mon équipe afin qu'ils passent le mot autour d'eux: tout le monde reste de son côté jusqu'à mon retour... Quoique j'en doutais. Alors que je préparais mes valises, je revoyais Stella devant moi en pleurs, je la revoyais quand nous faisions l'amour, quand elle prononçait mon prénom dans un soupir de plaisir... Je touchais enfin au bonheur et elle m'avait tout pris.

Je déplaçai un tableau et ouvris le coffre-fort de Giorgio. Je n'y avais pas touché depuis sa première attaque. Il devrait y avoir au minimum 10 000 euros en liquide. Je commençai à sortir les liasses de billets. 1 000, 2 000, 3 000, 5 000... En tout 8 000. Ca fera l'affaire. Je m'apprêtai à refermer le coffre quand je vis une enveloppe. Je ne me souvenais pas l'y avoir mise. Je la pris et je tremblai en reconnaissant l'écriture de Giorgio. "Pour Guismo". Je m'assis à son bureau et hésitai longuement avant de l'ouvrir. Je pris une grande inspiration et commençai à la lire.

Guismo, mon bambino, je suppose que si tu lis cette lettre, c'est que je suis déjà mort et que tu es certainement sur le point de t'enfuir. Si c'est le cas, j'en suis désolé. Tu as dû découvrir que Stella était flic. Oui, je le savais. Cela doit faire 6 mois que j'ai des soupçons mais je n'ai rien dit me disant que de cette façon, on pouvait manipuler plus facilement la police et surtout qu'on pourrait la retourner. Je ne me trompe jamais sur les gens. Son cœur est loyal et pur. Et elle t'aime. C'est surtout pour ça que j'ai préféré attendre pour te le dire. Mais on ne fait pas toujours ce que l'on veut. Je me sens partir. Je te le demande maintenant. Quitte le business. Te faire la morale alors que je suis celui qui t'y a entraîné est paradoxal, je sais mais c'est parce que je sais quelle est la vie qui t'attend. Je le sais puisque j'y suis passé avant toi. Tu es assez riche pour vivre sans travailler jusqu'à ta mort alors profite des longues années qui te restent à passer sur cette Terre pour trouver le bonheur et la sérénité. Je t'aime, mon fils.
Giorgio

PS: en ce qui concerne Stella, fais taire ton orgueil et pardonne-lui. En amour comme dans le business, sincérité ne rime pas toujours vérité. mais son amour envers toi ne mérite pas d'être mis en doute.


Je regardai la lettre. Elle était datée d'un mois avant sa mort. Giorgio! Pourquoi ? Toutes mes certitudes sur la conduite à tenir dans cette situation venaient de s'écrouler. Partir ou rester ? Aider Stella ou pas ? ... Non, non, non. Elle m'avait trahi. Chaque minute qui me retenait ici me mettait un peu plus en danger. Je fourrai l'argent et la lettre dans mon sac de sports que je me mis sur le dos et m'apprêtai à partir. Je regardai une dernière fois la maison de mon enfance et fermai la porte à clé. Je sortis ma moto du garage. Le portail s'ouvrait lentement. Une voiture s'engouffra à toute allure, m'empêchant ainsi de sortir. Je tâtai la poche intérieure de mon blouson pour vérifier si mon arme était toujours là. Quelle ne fut ma surprise quand je vis Ria sortir tout affolée, suivi d'un petit garçon. Il me semblait l'avoir déjà vu quelque part mais où... Je retirai mon casque.


Ria: oh mon Dieu, Guismo, si tu savais, si tu savais. Je... je...Si tu savais.
Guis: Ria, j'ai pas le temps là. Qu'est-ce que tu veux ?
Ria: je sais plus quoi faire. On a empoisonné mon père et je crois que c'est Chris qui l'a tué. Il faut que tu m'aides.


Je pris le temps d'analyser tout ce qu'elle venait de me dire.


Guis: qu'est-ce qui te fait croire que je peux t'aider ?
Ria: je sais qui tu es, ok ? Même si j'ai dû le découvrir toute seule, je le sais. Alors pas la peine de me faire la comédie comme la dernière fois.


Elle tâta la poche intérieure de son blouson.


Guis: et c'est qui lui ?
Ria: je sais pas trop. C'est Chris qui m'a demandé de le surveiller. Il paraît qu'il est le fils d'un des policiers chargés de l'arrêter ou je sais pas trop. Son histoire n'était pas très claire.
Guis:... ta maman s'appelle Stella et ton papa s'appelle Jordan?
Paco: tu connais mon papa et ma maman ?
Guis: putain! c'est pas vrai.
Ria: tu le connais?
Guis: oui enfin non. Trop long à t'expliquer. Faut que j'y aille.
Ria: et je fais quoi moi maintenant ?
Guis: tiens les clés. Le code de l'alarme, c'est 4,9,3,1 ok ? Surtout vous ne bougez pas.
Ria: mais
Guis: pas de mais. Vous restez ici et c'est tout.


Elle courut à sa voiture et la rentra complètement pour me laisser le passage. Le petit garçon ne me quittait pas du regard et me mettait mal à l'aise. Il ressemblait beaucoup à Stella.


Paco: comment tu t'appelles ?
Guis: Guismo, et toi ?
Paco: c'est toi qui es dans les rêves de ma maman ?
Guis: pardon ?
Paco: souvent quand elle dort, ma maman dit Guismo et puis elle a une photo de toi dans son portefeuille. Elle est où ma maman ?
Guis: dis-moi bonhomme, tu poses un peu beaucoup de questions, non ?
Paco: tu sais où est ma maman ? tu vas me la ramener ?
Guis: je vais essayer.


Mon portable sonna. C'était Stella.


Guis: allô ?
Stella: Guismo? C'est Stella. Il faut que tu viennes au rendez-vous ce soir.
Guis: ça ne faisait pas spécialement parti de mes plans.
Stella: hey !
Chris: et bien tes plans ont changé. A tout à l'heure.


Ria revint et je reportai mon regard sur elle. Elle posa sa main sur la tête de Paco.


Ria: où est-ce que tu vas ?
Guis: à ton avis ?
Ria: à la rencontre au sommet ?
Guis: c'est là-bas que se trouve Stella.
Paco: c'est ma maman !
Ria: Stella ?
Guis: pas le temps de t'expliquer. J'y vais. Surtout vous faites attention à vous.
Ria: t'inquiètes pas.


Elle écarta légèrement son manteau et je pus apercevoir une arme.


Ria: petit mais efficace.
Guis: ok. A plus.
Ria: Guis ?... Fais attention à toi. Christiano a totalement perdu la tête. Et ce matin, je l'ai entendu parlé d'un feu d'artifices.
Guis (sourire): c'est toujours bon à savoir.


Elle fit un pas en arrière en entraînant Paco avec elle. Je remis mon casque et démarrai en trombe. Il était 21h30. Je n'avais qu'une heure pour arriver au lieu de la rencontre. 150km en un peu moins de deux heures et de nuit... Ca serait difficile mais pas impossible.

Alors que je roulais à toute allure, je n'arrêtai pas de repenser à la lettre de Giorgio. C'était décidé. Après toute cette affaire, je changerai de vie. J'aimais Stella même si j'aurais voulu la haïr, je n'y arrivais pas. La preuve, je n'avais pas hésité une seconde à venir à son secours. Je ne supportais pas l'idée de la savoir avec ce salaud de Chris. Et tant pis, si je me faisais attraper. Stella était ma priorité number one.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyVen 7 Avr - 20:40

Chapitre 17: Feu d'Artifices

*Chris*
Je me garai tranquillement dans le parc de la maison.


Stella: où est-ce qu'on est ?
Chris: c'est une ancienne propriété de mon père. Je n'y étais pas revenu depuis mes 15 ans.


Stella m'accompagnait effectivement. J'avais changé d'avis et décidé de l'emmener avec moi. Même si j'avais pris toutes les précautions nécessaires, l'avoir à mes côtés pouvait toujours servir de monnaie d'échange le cas échéant. Deux BMW noires se garèrent à côté de moi. 8 hommes au total en descendirent.


Stella: je vois qu'on a appelé du renfort. T'avais peur tout seul?
Chris: pas la peine de la jouer grande gueule. N'oublie pas que c'est moi qui commande, ok ? Descends.


Elle poussa un soupir d'exaspération et descendit de la voiture alors que je faisais de même de mon côté. Nous entrâmes et mes hommes commencèrent à préparer le salon pour recevoir nos invités.


Stella: il faut que j'aille aux toilettes.
Chris: Damien, accompagne-la.


Damien la prit par le bras et la força à le suivre. J'étais sur le point de lui dire d'être un peu plus doux avec elle mais après tout, ça ne lui ferait pas de mal. Je m'attardais près de la fenêtre et me repassai une énième fois la scène qui allait se dérouler dans quelques minutes. Le moment était enfin arrivé. J'allais enfin prendre le pouvoir. Voir les autres me craindre et me respecter. Tout s'était passé comme je l'avais prévu. Pas un ne s'en sortirait vivant. Pas même Guismo... Lui encore plus que les autres. A cause de lui, Stella m'avait refusé son cœur. Je n'étais pas stupide et je connaissais très bien le genre de femmes qu'était Stella. Cela n'avait rien avoir avec le fait qu'elle appartenait à la police. Elle était du genre à obéir à ce que son cœur lui dictait. Si elle était tombée amoureuse de moi, je ne doutai pas qu'elle ait fini par se ranger de mon côté... comme elle l'avait fait avec Guismo. Elle n'avait pas eu besoin de me le dire de vive voix. Elle l'aimait, c'était évident. J'aurais dû être à sa place.


Donnie: Patron?
Chris (irrité): quoi?
Donnie: tout est en place.
Chris: bien. Il ne nous reste plus qu'à attendre nos invités.


J'entendis le bruit d'une claque et Stella crier.


Chris: qu'est-ce qui se passe?


Damien apparut dans le salon en tenant Stella par le bras et en se tenant la joue d'une autre main.


Damien: elle m'a frappé.
Stella: ça lui apprendra à vouloir poser ses mains sur moi.


Je m'approchai d'eux. Je regardai Stella puis Damien. Il baissa les yeux. Je n'hésitai pas une seconde. Je lui pris son arme et lui tira une balle dans le bras. Il lâcha Stella immédiatement.


Chris: que ce soit clair pour tout le monde, lorsque je dis "on ne touche pas à ce qui m'appartient", ça signifie "on ne touche pas à ce qui m'appartient". Alors est-ce qu'il faut que je vous le dise dans une autre langue ? Il y a encore 9 balles dans le chargeur, elles peuvent encore servir.


Ils baissèrent tous la tête. J'attendis encore quelques secondes et tendis son arme à Damien. Il la prit de sa main libre tout en grimaçant de douleur.


Chris: Donnie, va voir si tu trouves pas quelque chose pour lui soigner cette petite égratignure.


Il hocha la tête et emmena Damien vers la salle de bains. Stella me défiait toujours du regard.


Chris: baisse les yeux.... T'as entendu ? Baisse les yeux.


Le bruit d'une voiture détourna notre attention.


Serge: je crois que ce sont les Chong.


J'hochai la tête. Serge et les autres allèrent accueillir nos invités. J'attirai Stella contre moi.


Chris: pas de geste héroïque ou je sais pas quoi. T'es à moi que tu le veuilles ou non. Manques-moi de respect face aux autres et je n'hésiterai pas à t'abattre. Baisse les yeux devant moi.


Elle baissa enfin la tête. Je la tirai par le bras et la forçai à s'assoire dans un fauteuil qui se trouvait à quelques mètres derrière la chaise que je devais occuper et d'où je présiderai la séance. J'entendis Chong Senior échanger quelques mots avec Serge puis il fit son entrée accompagnée de son plus jeune fils et de deux gardes du corps. Je me levai et allai lui serrai la main.


Chong Senior: où est votre père ?
Chris: il ne se sentait pas très bien et a préféré rester à la maison.
Chong Senior: il a bien raison. Regardez Giorgio Conelli. Qui aurait dit qu'il serait mort d'une attaque ?
Chris: Guismo sera présent. Mais je vous en prie, installez-vous.


Quelques minutes plus tard, les Kavinski arrivèrent ainsi que les Tomaka. Ils appartenaient à la mafia japonaise. Il ne manquait plus que Guismo. Je savais qu'il viendrait. Rien que pour Stella, il viendrait. Il avait déjà une demie-heure de retard.


Chong Senior: je suggère que nous commencions sans lui. Je n'ai pas toute la nuit devant moi.
Kavinski: c'est qui elle ?
Chris: hum mon... Assistante.


Chong Senior ajusta ses petites lunettes avec un sourire ironique, regarda Stella puis me regarda à nouveau.


Chong Senior: n'est-ce pas la jeune fille qui était présente à l'enterrement de Giorgio Conelli ?
Kavinski: ah! je me disais bien que son visage m'était familier.
Tomaka: et qu'est-ce qu'elle fait là si Guismo n'est même pas encore arrivé ?
Chris: messieurs, je crois que nous nous égarons. Si je vous ai réunis ici ce soir, c'était pour apporter les réponses à toutes les questions et mystères qui entourent nos familles depuis quelques mois.


Ils acquiescèrent de la tête.


Chong Senior: parce que vous savez qui nous nargue et s'amuse à brûler nos entrepôts depuis tout ce temps ?
Chris: il se trouve que
Kavinski: comment avez-vous fait ?
Chris: messieurs, messieurs. Laissez-moi tout vous expliquer.


J'attendis quelques secondes pour avoir toute leur attention.


Chris: apparemment, le but recherché était de déclencher une guerre entre les différentes familles ici présentes, considérant le fait que nous sommes les plus puissantes dans chacune de nos communautés.
Kavinski: mais pourquoi ?
Tomaka: qui aurait intérêt à vouloir une telle chose ?


Je me levai et fis le tour de la table tout en continuant à exposer toute ma théorie qui en réalité se trouvait être mon plan purement et simplement. Je voulais qu'il y ait une guerre entre les mafias afin qu'elles s'anéantissent entre elles et me laisser le champ libre. Incendier les entrepôts était juste un moyen de mettre le feu aux poudres; feu qui malheureusement n'a pas pris puisqu'au contraire chaque famille a préféré attendre que les autres agissent pour réagir. Kavinski et Tomaka avaient l'air étonné mais Chong Senior continuait à m'observer de cet air ironique qu'il ne cessait d'arborer.


Chris: messieurs, cet homme a échoué lorsqu'il croyait que nous rentrerions en guerre les uns contre les autres. Quelle est, à votre avis, sa prochaine étape pour se débarrasser de nous ?


Un silence s'installa. Chong Senior se leva ainsi que son fils.


Chong Senior: j'en ai assez entendu.
Chris: où allez-vous M.Chong ? Ne désirez-vous pas connaître le nom de celui qui a monté ce plan machiavélique?
Chong Senior: vous n'avez pas besoin de le nommer. Il est hors de question que je vous abandonne mon empire Christiano.
Kavinski/Tomaka: quoi?


Je claquai des doigts. Mes hommes entrèrent, armes à la main. Personne ne bougea.


Chris: il me semble que vous n'avez pas le choix.
Chong Senior: tout ce que j'ai pu bâtir est beaucoup plus important que ma vie ou la vôtre.


A cet instant, il pointa une arme vers moi. Je lui retournai la faveur alors que Kavinski en avait profité pour pointer son arme vers moi. Serge s'approcha de lui et voulut lui prendre son arme. Chong Senior se tourna et pointa son arme vers Stella qui n'avait pas bougé depuis le début de la réunion.


Chris: parce que vous croyez sincèrement que cela me toucherait?
Chong Senior: elle est votre faiblesse. Maintenant, vous nous laissez partir et je ferai en sorte d'oublier cet incident.


J'éclatai de rire. Ce vieux Chinois aussi élégant qui tentait de me menacer. C'était vraiment comique.


Chris: je suggère à toutes les personnes présentes dans cette pièce de poser leur arme ou alors(il sort une petite télécommande de sa poche) les trois jolis bouquets de fleurs disposés sur cette table exploseront et nous avec.


Chong Senior continuait à me défier du regard et persistait à menacer Stella avec son arme. Kavinski, Tomaka ainsi que leurs gardes du corps avaient déjà déposé leurs armes.


Chris: ne jouez pas au plus con, Chong. Je n'ai rien à perdre et vous savez que j'irai jusqu'au bout.


Il m'observa encore quelques instants et baissa son arme. Je fis un signe de la tête à Serge qui s'en empara.


Chris: bien passons à la paperasserie, si vous le voulez bien.


Je leur fis donc circuler différents contrats qui prouvaient qu'ils me cédaient leurs parts dans les sociétés qu'ils possédaient, les biens immobiliers et autres. Lorsque le dernier papier fut signé, je les rangeai tous soigneusement dans un attaché-case que je conservai à la main.


Chris: ce fut un véritable plaisir de traiter avec vous, messieurs.
Tomaka: vous le regretterez Corleone. Vous et votre père
Chris: mon père m'attend déjà en enfer (sourire) endroit où je suis sûr nous nous retrouverons tous. Vous, un peu plus tôt que moi.


A cet instant, j'entendis plusieurs crissements de pneus, comme s'il y avait une vingtaine de voitures qui s'étaient arrêtées en même temps. Donnie et Damien qui montaient la garde arrivèrent à toute vitesse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyVen 7 Avr - 20:44

Donnie: c'est la police, patron.
Chris: QUOI !


Je m'approchai de la fenêtre et reculai immédiatement en voyant la lumière d'un immense projecteur inonder la pièce.


Palno (dans un mégaphone): ici le lieutenant Palno. La maison est cernée. Je répète la maison est cernée. Sortez calmement les mains en l'air. Il ne vous sera fait aucun mal.


Je ne m'attardais pas à réfléchir.


Chris: tous. Dehors. Dépêchez-vous. Sortez.


La mort plutôt que d'être emprisonné à vie. Mais je savais que mon heure n'était pas encore arrivée. J'attrapai Stella par le bras alors que les chefs de familles échangeaient des regards surpris et interrogateurs.


Chris: vous êtes sourds ou quoi ? SORTEZ DE CETTE MAISON !!


Ils ne se le firent pas dire deux fois et coururent hors de la maison. Des policiers étaient déjà prêts à les accueillir avec des menottes. Il ne restait plus que moi, mes hommes et Stella.


Chris: vous aussi sortez.
Serge: mais patron...
Chris: ne discutez pas mes ordres. Verrouillez la porte d'entrée et dégagez par l'autre sortie. Je vous contacterai dès que je pourrais.


Il hocha la tête, fit signe aux autres de le suivre. Bien. Il ne restait plus que Stella et moi.


Stella: qu'est-ce que tu comptes faire ?
Chris: j'avais prévu un feu d'artifices ce soir et je peux t'assurer qu'il aura lieu. La charge présente dans les bouquets est suffisante pour faire sauter la maison. Je voulais juste qu'on soit seuls pour te faire correctement mes adieux.
Stella: tu vas quand même pas me laisser ici.
Chris: donc tu viendrais avec moi ?


Je la vis hésiter.


Chris: tic tac. Tic tac. L'heure tourne et j'ai un avion qui m'attend.
Stella: t'es totalement cinglé.
Chris: c'est toi la folle qui préfère mourir ici plutôt que d'accepter la vie de rêve que je te propose. Mais c'est ton choix et je le respecte.


Je m'approchai d'elle, ce qui la força à reculer jusqu'à ce que le mur l'arrête.


Palno (de l'extérieur): Christiano Corleone, nous savons qu'il vous reste un otage. Ne nous obligez pas à user la manière forte.

Chris (sourire): t'as vu comme ils s'inquiètent pour toi ? Ils seraient prêts à charger pour m'avoir au risque de ta vie. Un dernier baiser ?


Elle détourna la tête. J'appuyai la pointe de l'arme sur son ventre. Je l'embrassai fougueusement quelques secondes. Des larmes de rage ruisselaient sur ses joues. Je m'éloignai d'elle à reculons.


Chris: dommage. Vraiment dommage. Ton Guismo ne sera même pas arrivé à temps pour te sauver.
Guis: si t'avais donné des indications beaucoup plus claires, je ne me serais pas perdu et en plus, je sais pas si t'as déjà essayé de parcourir 150 km en moins de deux heures, à moto? Ce n'est vraiment pas facile alors je crois que j'ai quand même le droit d'être légèrement en retard.


Je sentais la pointe de son arme dans le creux de mes reins.


Guis: on lâche son arme, on se tourne lentement et on recule gentiment.


Je fis exactement ce qu'il m'avait demandé, en notant l'expression de soulagement et d'amour qui transparaissait sur le visage de Stella. J'étais maintenant face à Guismo et je reculai alors que Stella marchait vers lui.


Chris: comment t'es rentré?
Guis: une amie m'a expliqué le chemin.
Palno (de l'extérieur): Corleone, vous ne nous laissez pas le choix.


A cet instant, un fumigène atterrit juste devant Guismo dans un énorme bruit de vitre brisée. La fumée se propagea dans la pièce en un quart de seconde. J'avais repéré l'endroit exact où Guismo se tenait juste avant de disparaître dans cet épais brouillard. Je fonçai sur lui et nous commençâmes à nous battre. En réalité, c'était une bombe lacrymogène. J'avais les yeux et la gorge en feu mais je continuai à distribuer des coups de poings comme si ma vie en dépendait...

Pas comme si ! Ma vie en dépendait réellement. Nous étions tous les trois au bord de l'asphyxie à force de tousser. Entre deux quintes de toux, je réussis à assener un hypercut à Guismo. Stella me donna un coup de pied dans les reins. Je me retournai et répliquai sur le champ. Elle poussa un long cri de douleur. J'avais certainement dû l'atteindre au niveau du ventre. Je n'avais plus aucun scrupule. Guismo me frappa à l'épaule et j'atterris sur la table. L'endroit que je voulais justement éviter.


Chris: chut, chut. C'est quoi ce tic tac ?


Nous continuions à tousser alors qu'à l'extérieur Palno criait que dans quelques minutes, il donnerait l'assaut.


Chris: le déclenchement des bombes. Elles vont exploser dans une minute.


C'est tout ce que j'avais réussi à prononcer sans tousser.


Guis: bombe ? Ok, on se casse. Stella, viens!


Je sentis l'air se déplacer près de moi. Je tendis la main et m'agrippai à la première chose qui me tomba sous la main. En l'occurrence, ses cheveux.

Stella: aaaïe ! Mais lâche-moi, lâche-moi. Guismoooo !
Chris: t'iras nulle part.


Je descendis de la table avec difficulté en la tenant par le bras cette fois-çi.


Chris: il ne reste plus qu'une minute. Attention aux feux d'artifices.


Guismo me tira deux fois dessus. Je lâchai Stella en criant de douleur.


Guis: viens, viens. Dépêche-toi.


Elle tenta de m'enjamber et je m'accrochai à sa cheville.


Chris: tu ne me quitteras pas comme ça.


Elle me donna un coup de pied dans les côtes. Je me recroquevillai et sentis mon arme juste à côté de moi. Je n'hésitai pas une seconde Je tirai trois fois au hasard.

*Stella*
Je ressentis une douleur fulgurante me traverser l'épaule mais ça m'était égal. Guismo m'entraîna vers la porte d'entrée.


Stella (très vite): tu peux pas sortir par la porte d'entrée. Ils vont t'arrêter.
Chris: t'es blessée. J'peux pas te laisser comme ça.
Palno (à l'extérieur): nous allons donner l'assaut.

Stella: repasse par où t'es entré. T'inquiètes pas pour moi. Vas-y.


Il me regardait toujours l'air hésitant. Je l'embrassai quelques secondes. C'était un baiser de remerciement et d'adieu. Je savais qu'après ce soir il disparaîtrait pour toujours. Il partit en courant pendant que je sortais de la maison les mains en l'air.


Stella (en courant): tout va exploser. Éloignez-vous.


Toutes les personnes présentes se mirent à courir mais Palno vint à ma rencontre et m'attrapa par mon bras valide.


Palno: où est Christiano ?
Stella: à l'intérieur. Déjà mort.


Je l'entraînai à ma suite.

*Chris*
Comment avait-il fait pour rentrer? Il paraît que l'on est jamais plus lucide que lorsqu'on est sur le point de mourir. Je n'avais jamais eu l'esprit aussi clair. Tout un puzzle se formait dans ma tête. Différents flashs me parvenaient. Je revoyais Ria dans le bureau de mon père et sa surprise devant le tableau avec les différentes photos des chefs de famille,

Ria alors qu'elle pleurait à cause de cet homme mystérieux qui ne voulait pas d'elle,

moi au téléphone avec le maître d'hôtel et me donnant une description de l'homme qui l'avait accompagné au restaurant mais je n'avais pas eu le temps d'approfondir la piste.

C'était Guismo. Quelle ironie du sort. Ria m'avait trahi tout comme j'avais trahi mon père. J'avais joué le tout pour le tout et j'avais échoué. Les flashs continuaient toujours à défiler mais ils étaient beaucoup plus anciens.

Mon anniversaire. Mes 13 ans. La table chargée de cadeaux

Mes parents se souriant l'un à l'autre et s'embrassant

Moi adolescent et regardant Stella passer dans un couloir du collège.

Stella me souriant.

L'image de la Stella adolescente se superposa à celle de la Stella adulte. Nous aurions pu être heureux tous les deux. Il ne me restait plus que quelques secondes à vivre. Ma vie s'achevait dans un grand final. Quel beau feu d'artifices....

BAM
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyVen 7 Avr - 21:09

Chapitre 18: A Chacun Son Destin

*Guismo*
J'avais quitté la maison juste à temps. Je récupérai ma moto et partis sans me retourner une seule fois. Je disais adieu à cette partie de ma vie comme j'avais dit adieu à Stella avec ce baiser. J'étais quand même inquiet. Une des balles que Chris avait tiré l'avait atteinte à l'épaule mais la blessure ne m'avait pas semblé vraiment grave. Je savais qu'elle était entre de bonnes mains. Si j'avais réussi à la sauver elle, il fallait quand même que je tente de me sauver moi. J'étais de retour chez moi aux environs de 3heures du matin. Paco dormait sur le canapé et Ria faisait les cents pas tout en le surveillant. Elle se précipita sur moi dès que je posai le pied dans le salon.


Ria: alors ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu vas bien ? Et mon frère ?


Je n'osai pas la regarder.


Guis: je suis désolé.


Il y eut un silence de quelques secondes. Lorsqu'elle reparla sa voix tremblait mais elle ne pleurait pas.


Ria: comment ?
Guis: il avait prévu de faire exploser la maison.
Ria: ... (sourire triste) Mon père est arrivé à temps à l'hôpital pour qu'on le sauve. Notre gouvernante vient de m'appeler. S'il n'était pas mort, c'est mon père qui s'en serait chargé. C'était inévitable de toute façon.


Elle prit une grande inspiration.


Guis: ça va aller ?
Ria: je, je dois aller à l'hôpital et il faut que je prévienne ma mère.


Elle se retourna vers Paco qui dormait toujours.


Guis: je m'occupe de lui. Je vais le ramener à son père.
Ria: d'accord.


Je la raccompagnai à la porte. Nous nous regardions sans parler. Je pense que nous étions en train de réaliser de tout ce qui venait de se passer et que nos vies ne seraient plus jamais les mêmes. Au bout d'une minute, Ria soupira.


Ria: je suppose que c'est un adieu.
Guis: qui sait ? Peut-être qu'on se retrouvera un jour.
Ria: peut-être.


Elle prit mon visage entre ses mains et le rapprocha du sien. Nous échangeâmes un tendre baiser. Je la pris dans mes bras quelques secondes et la laissai partir. Je rentrai et réfléchis à la situation. Je ne pouvais pas me permettre de rester ici plus longtemps. Je passai la main sur la tête de Paco.


Guis: Paco ? Réveille-toi. Viens, je te ramène chez ton papa.
Paco (endormi): mon papa ? Lé où ?
Guis (sourire): viens.


Il hocha la tête en bâillant mais se rendormit aussitôt. Je le pris dans mes bras. Il posa naturellement sa tête sur mon épaule et commença à ronfler doucement. Je ne pus m'empêcher de sourire. Tant pis pour ma moto. Je l'installai sur le siège arrière de ma voiture et le reconduisis chez son père. Je le secouai doucement quand on arriva chez Jordan.


Paco: on est où ?
Guis: chez ton papa.
Paco: et ma maman ?
Guis (sourire): ta maman va bien. Ton papa t'emmènera la voir tout à l'heure, je pense.


Nous descendîmes et je le rendis à Jordan. En voyant l'expression de soulagement et de bonheur sur le visage de Jordan, je repensai à toutes les fois où je m'avais imaginé père. Puisque j'avais décidé de changer de vie, peut-être que je rencontrerai une jeune femme qui m'aidera à oublier Stella. J'en tomberai amoureux et nous nous marierons, nous vivrons heureux et aurons beaucoup d'enfants... Enfin juste un ou deux. Ca sera largement suffisant. Mais en attendant, il faudra que je me reconstruise. Une nouvelle vie m'attend. Mon destin m'appartient....

******************************

*Stella*
La sonnerie de l'interphone retentit. J'allai me lever quand Jordan sortit de la cuisine en courant.


Jordan: tu ne bouges pas. Oui ? Ah montez inspecteur. (en raccrochant le combiné) C'est Palno.


Je soupirai sachant pertinemment ce dont nous allions parler. Cela faisait une semaine que j'étais sortie de l'hôpital. Le bras gauche immobilisé pour minimum un mois mais je n'avais pas le droit de me plaindre. Palno et moi ne nous étions pas parlé depuis. Il frappa à la porte et Jordan lui ouvrit.


Palno: bonjour Jordan, comment allez-vous ?
Jordan: très bien, et vous-même ?
Palno (sourire): on fait aller.
Jordan: Stella est au salon. Je vous en prie.


Palno entra dans le salon et me fit la bise avant de s'assoire sur le fauteuil alors que j'occupais le canapé.


Palno: comment vas-tu ?
Stella (sourire): très bien.


Jordan se tenait debout à l'entrée du salon. Je le regardai.


Jordan: euh j'ai des petites courses à faire pour le dîner et puis de toute façon, faut que je récupère Paco à l'école donc... J'y vais. A bientôt inspecteur.


Palno se contenta d'hocher la tête et Jordan quitta l'appartement. Paco et lui s'étaient installés chez moi le temps de mon rétablissement. J'adorais les avoirs au quotidien même si parfois Jordan me mettait sur les nerfs à vouloir être aux petits soins. Pire qu'une mère poule.


Stella: alors ? Qu'est-ce que tu avais à me dire ?
Palno: nous avons tous dû les relâcher. Ils ont des putains d'avocats.
Stella: tous ? T'es venue me dire que j'ai risqué ma vie juste pour rien ?
Palno: non non. Ne t'inquiètes pas. Ils ne pourront pas nous échapper éternellement. Grâce à toi, nous avons des preuves tangibles. Ils vont juste s'arranger pour faire traîner les choses. Tu es prête à témoigner ?
Stella: évidemment.
Palno: ... Tu sais qu'il n'en manque qu'un à l'appel ?
Stella: ah oui ?
Palno: Guismo Conelli. On dirait qu'il a disparu. (en claquant des doigts) Juste comme ça !
Stella(en le regardant droit dans les yeux): j'y peux rien.
Palno: qu'est-ce qu'il s'est passé à l'intérieur ?
Stella: encore ! Mais je t'ai déjà tout dit. Chris m'a dit qu'il avait prévu de faire sauter la maison. Il m'a demandé de partir avec lui. J'ai refusé. Nous nous sommes battus. Il m'a tiré dessus, je lui ai tiré dessus. Il est mort et je me suis échappée. Fin de l'histoire.
Palno: combien de fois tu lui as tiré dessus ?
Stella: deux fois. Je sais pas où exactement je l'ai atteint. J'ai juste vu sa silhouette tomber au sol.
Palno: j'ai entendu cinq coups de feu. Qui a tiré en premier ?
Stella: il a tiré en premier.
Palno: vraiment ? Et toi ? Avec quel arme as-tu riposté ?


Il commençait vraiment à m'énerver. Mais qu'est-ce qu'il cherchait ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyVen 7 Avr - 21:11

Stella: je l'ai trouvé. Un de ses hommes l'avait oublié dans la précipitation. C'était un cas de légitime défense. De toute façon, je vois pas ce que ça change. Il est mort, non ? La seule personne qui pourrait témoigner de ce qui s'est passé, c'est lui. Et je crois que ma parole vaut un peu plus que celle d'un mort.
Palno: peut-être mais tu sais qu'on le voulait vivant.
Stella (énervée): non mais je rêve ! Vous allez me faire un procès parce que j'ai cherché à protéger ma vie ?
Palno: mais non. Calme-toi. C'est pas du tout ça. Je te pose juste quelques questions auxquelles de toute façon tu devras répondre.
Stella: pourquoi ?
Palno:... tu sais que nos chers clients ont des amis hauts placés et l'une de leurs portes de sortie serait de... Mettre ta crédibilité en doute.
Stella: c'est-à-dire ?
Palno: de nombreuses personnes pourraient témoigner et dire que Chris et toi étaient... intimement liés.
Stella: quoi! Mais j'le crois pas ! C'était pour le boulot !
Palno: pour ce que ça nous a rapporté. On ne peut pas attaquer les Corleone.
Stella: tu te moques de moi, c'est ça ?
Palno: pas du tout. On aurait eu Chris vivant, peut-être qu'on aurait pu faire pencher la balance de notre côté. Là, les autres se contenteront de le charger le plus possible et ce n'est pas comme s'il reviendra d'entre les morts pour nous clamer son innocence.
Stella: qu'est-ce que t'essayes de me dire ?
Palno: que les juges vont trouver très accomodants de ne pas avoir à juger un mort. Non très franchement, même mort, Christiano Corlone nous fait plus de mal que de bien.
Stella: je vous ai donné des adresses, des contacts.
Palno(soupir): tu sais qu'il faut du temps pour tout vérifier... Ils vont faire traîner les choses. écoute. Tu as toujours été un bon agent. A part cet écart avec Junior, tu n'as rien à te reprocher ? Tu as toujours bien mené ton enquête ?


L'image de Guismo me traversa l'esprit.


Stella: évidemment.
Palno:... reprenons. Donc Chris a tiré 3 fois et tu as riposté en tirant deux fois.
Stella: c'est ça.


Palno m'observa quelques instants et se leva.


Palno: et t'étais au courant pour le passage secret?
Stella: Chris m'en avait parlé effectivement.
Palno: où est-ce qu'il se trouvait exactement?


Il venait de me piéger et il le savait. Je ne répondis pas et le défiai du regard.


Stella: qu'est-ce que ça peut faire? Je suis sortie par la porte de devant de toute façon.
Palno: bonne réponse. (après un silence) Il était présent cette nuit, n'est-ce pas ?
Stella: de qui tu parles ?
Palno: de Conelli !
Stella: bien sûr que non. Il devait être occupé à prendre je sais pas quel avion.
Palno: et comment tu expliques ton bras ? Stella. Tu es gauchère. Comment t'aurais pu tirer sur Corleone en sachant que tu était déjà atteinte au bras gauche? Et je t'ai déjà vu tiré de la main droite. Il n'y avait vraiment pas de quoi tué un homme... Il y avait une troisième personne présente et je ne vois personne d'autre à part Guismo Conelli.
Stella: je ne vois pas de quoi tu parles.
Palno (sourire amusé): je vois qu'on souffre d'amnésie temporaire.
Stella: je crois plutôt qu'elle sera permanente.
Palno: pas la peine d'être agressive. Je ne t'en blâmerai pas. Après tout, ce n'est pas comme si on avait d'immenses dossiers contre lui.
Stella: je comprends pas.
Palno: oui, je faisais un peu de rangement et il se trouve que tout ce qui concernait Guismo a disparu. On a un dossier gigantesque sur Giorgio mais pas Guismo.


Nous échangeâmes un long sourire.


Palno (en se levant): je vais te laisser te reposer. On se verra certainement au procès.
Stella: Palno, attends. Merci... Pour tout.
Palno: disons juste que tu as tiré la première. Le passage secret partait de la bibliothèque et te faisait ressortir à une centaine de mètres de la maison, à l'abri de tous les regards. Un classique du genre.
Stella: j'oublierai pas.


Je tentai de me lever mais il me fit signe que ce n'était pas la peine. Il s'en alla. Je m'étirai et repris ma seule et unique activité de toute cette semaine. J'essayai de retrouver le fil des événements qui s'étaient déroulés depuis la bagarre. Je revoyais le visage de Guismo... Tout ça avait été un beau gâchis. Il avait choisi de venir me sauver plutôt que de prendre de l'avance et de s'enfuir. Il avait risqué sa vie pour la mienne. Il n'existe pas de plus belle preuve d'amour mais je ne le reverrai plus jamais. Je le savais au plus profond de mon cœur. Paco m'avait expliqué comment la sœur de Chris l'avait gardé et comment il s'était retrouvé chez Guismo. Elle aussi avait mystérieusement disparu ainsi que la maman... Allez ma fille. Il est temps d'oublier.

******************************

Deux mois plus tard, le procès commença. Les autorités avaient réussi à le médiatiser le moins possible. Il dura presqu'un an. Remercions les supers avocats que chacun avait engagé et qui trouvaient toujours un recours pour faire reporter le procès. J'avais témoigné comme prévu mais comme Palno me l'avait annoncé. Ils ont simplement été condamnés à de courtes peines de prison avec sursis et des amendes qui ne changeraient rien à leurs fortunes. Vinga quant à lui avait écopé de la peine la plus lourde: radié de la police et 3 ans de prison ferme. Quelle justice dérisoire! Palno m'attendait à la sortie du tribunal.


Palno: alors ? Pas trop dégoûtée ?
Stella: j'ai fait ce que je pouvais.
Palno: je sais... Je suis désolé. Je sais que je te l'ai jamais dit mais... t'était mon meilleur agent. T'es sûre que tu ne veux pas revenir sur ta décision ?
Stella: non. J'ai lancé toutes mes forces dans cette bataille au risque de perdre tout ce qui comptait le plus à mes yeux. Ce sont des criminels qui font perdre des milliers d'euros à l'Etat tous les jours et détruisent la santé de milliers de contribuables. Et pour une fois qu'on a l'occasion de les mettre en taule... Non. J'ai plus envie de risquer ma vie pour... (en se tournant vers le tribunal) Ca.
Palno: je comprends.
Stella: ça te met pas plus en colère que ça ?


Il sourit d'un air amusé.


Palno: tu es trop jeune pour comprendre.


Je répondis à son sourire. Il avait ses lunettes de soleil et baissa la tête.


Stella: si je ne te connaissais pas, je dirai que t'es ému.
Palno: moi ? Non pas du tout.


Il me prit dans ses bras.


Palno: Bonne chance dans ta nouvelle vie. Donne-moi des nouvelles de temps en temps.
Stella: fais attention à toi.


Il s'éloigna en allumant une cigarette. Je pris une grande inspiration. L'été approchait à grands pas. Jordan, sa nouvelle fiancée et Paco m'avaient proposé de partir dans le Sud avec eux. J'avais encore le temps pour me décider. Une chose était sûre. Ce chapitre de ma vie était terminé et bien terminé. Stella Rodriguez... Ton destin t'appartient.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyVen 7 Avr - 21:23

Bonus: Nouvelles Vies

N/A: c'est mon côté fleur bleue qui ressort. Désolée si ce bonus ne vous satisfait pas mais que les âmes romantiques se laissent emporter.

*Guismo*
Hum. La brise chaude et légère me caressait le visage. Je contemplai la mer qui s'étalait devant moi. Tout était immobile. L'eau argenté miroitait et m'appelait mais pas le temps, il fallait aller bosser. Je n'en avais pas réellement besoin. J'avais plus d'argent qu'il n'en fallait pour vivre. Je pouvais même conserver le train de vie que je menais quand... Tout ça c'est du passé. Ca remontait à trois ans. Non, je n'avais rien oublié... Je ne L'avais pas oubliée mais c'était trop tard. Guismo était mort et tout ce qu'il pouvait représenter. Il a laissé la place à Jason Brown qui d'ailleurs devrait se dépêcher s'il ne voulait pas se faire virer. Je fermai la baie vitrée du salon et partis au boulot.


Marc: yo Jason ! C'est cool man ?
Guis: tranquille, man.


Je lui fis un check up et dis au bonjour aux autres employés que je rencontrais alors que je traversais le restaurant pour aller aux vestiaires. J'y retrouvai Alicia, une des barmaid.


Alicia: bonsoir Jason.
Guis: bonsoir Alicia.


Elle me décocha un sourire charmeur et s'en alla sachant pertinemment que je la regarderai s'éloigner. Oh la la ! Marc entra au moment où elle sortait.


Marc (en désignant Alicia de la tête): yo man ! Faut que tu m'expliques comment tu fais ? Moi je peux pas résister à une fille pareille.


Je me contentai de sourire et retirai mon T-shirt.


Marc: non sérieux, explique-moi. Ca fait un an que j'essaye de sortir avec elle et toi, ça fait que 4 mois que t'es ici et elle est à tes pieds.
Guis: elle ne m'intéresse pas.
Marc: redis-moi ça ! Non mais tu l'as vu ? Non non, je veux dire est-ce que tu l'as vu ? C'est une bombe. She is da bomb. Es una bombaaa


J'éclatai de rire et commençai à boutonner ma chemise.


Guis: elle ne m'intéresse pas. J'ai décidé de rester seul pour l'instant.
Marc: t'es fou man. Totalement fou. Si j'avais ta popularité au près des femmes, je serais au lit du matin au soir.
Guis (rire): t'es vachement endurant.
Marc (sourire): dimanche, jour de repos.


Je souris et me regardai dans le miroir de mon vestiaire. Je portais une simple chemise blanche et un pantalon noir.


Guis: j'vais m'échauffer. On ouvre dans une demie-heure.
Marc: ok. Moi j'retourne aux cuisines avant que le boss vienne me chercher. Enfin en même temps, Mary n'est pas le vrai boss boss... Tu l'as déjà vu toi ?
Guis: qui ?
Marc: le vrai boss boss.
Guis: ... Non jamais. N'oublie pas que je suis là que depuis 4 mois.
Marc (en haussant les épaules): paraît qu'il est super riche. Mais c'est bizarre qu'il ne veuille pas qu'on sache son identité, non ? En tout cas, qui que ce soit, heureusement qu'il est arrivé parce que sans lui, on aurait tous été à la rue. On était à ça de la faillite. A tout à l'heure.
Guis: à tout à l'heure.


Je sortis des vestiaires et observai ce qui m'entourait. C'était l'un des restaurants les plus côtés de l'île. Ce que je comprenais parfaitement vu que c'était un décor magnifique dans un endroit paradisiaque. Le restaurant se partageait en deux salles: une à l'intérieur et une autre qui se trouvait sur une large terrasse et d'où on pouvait admirer la mer. Entre les deux, il y avait une petite piste de danse. A l'entrée, se trouvait un mini salon et le bar où pouvaient patienter ceux qui attendaient qu'une table se libère ou ceux qui étaient juste venu boire un verre et apprécier le calme de l'endroit. Pour l'instant, le restaurant était encore fermé, on mettait tout en place. Je voyais les serveurs s'affairer pour dresser les différentes tables, entendais les cuisiniers se crier les uns sur les autres.

Je montai sur la petite scène qui se trouvait au fond de la salle, juste avant que l'on passe sur le coin terrasse, et m'installai au piano. Je pris une grande inspiration et commençai par quelques gammes avant de jouer les quelques morceaux que j'avais prévu pour la soirée. Et oui! J'avais réfléchi longtemps avant de me décider sur le genre de "travail normal" que je voulais faire. Je ne me voyais pas du tout travailler dans un bureau. Où était l'intérêt de perdre mon temps à trimer alors que j'avais tout l'argent dont j'avais besoin? J'aimais être mon propre patron et c'est ce que j'étais devenu. J'avais racheté ce restaurant, fait les aménagements nécessaires et les bénéfices étaient plus que satisfaisants. Pour raison de sécurité évidemment, j'avais préféré ne pas laisser apparaître mon vrai nom ou celui que j'avais adopté sur les papiers. Seul, mon avocat, qui s'était chargé des transactions, était au courant de tout. Je l'avais laissé choisir la directrice qui était la seule de tous mes employés à savoir que j'étais le propriétaire. Pour tous les autres, j'étais juste Jason le pianiste. Trois fois par semaine, je venais jouer du piano pour la clientèle et j'en profitais pour voir comment fonctionner ma petite entreprise. En effet, me considérant comme un employé, les autres se confiaient beaucoup plus à moi et je pouvais remédier aux petits disfonctionnements qui ne leur plaisaient pas et observer ceux qui au contraire empêchaient le bon fonctionnement du restaurant. C'était une vie simple et tranquille comme celle que j'avais toujours rêvé. La seule différence est que dans mon rêve, j'avais une famille avec qui partager tout cela... Là, j'étais seul. Allez Guismo, joue.

******************************

*Stella*
Je n'avais jamais été aussi stressée de toute ma vie. De savoir qu'il était si près de moi... Ca faisait deux semaines que j'étais à Saint-Martin. Après toutes ces années, j'avais enfin réussi à le retrouver. Je n'eus pas de grandes difficultés à découvrir où il habitait ni où il travaillait et pourtant.... Je n'avais toujours pas eu le courage d'aller le voir. J'avais peur qu'il me rejette. Mais ce soir, c'était décidé, je lui parlerai.

J'entrai dans le restaurant le coeur battant. Il me donnait le dos, assis au piano. La disposition de la salle était telle qu'il ne pouvait voir ceux qui entraient mais ceux qui dînaient déjà que ce soit sur la terrasse ou à l'intérieur. Je m'assis au bar, tremblante. Je ne pouvais détacher mon regard de lui.


Alicia: Jason fait cet effet à tout le monde ou plutôt à toutes les femmes.


Je me retournai et répondis au sourire que m'adressait la barmaid.


Stella: Jason ?
Alicia: oui, il s'appelle Jason. Ca ne fait pas très longtemps qu'il travaille ici. Il est doué n'est-ce pas ?


J'hochai la tête et reportai mon regard sur Guismo. Il venait d'attaquer un nouveau morceau. Je me retournai vers la barmaid.


Stella: hum vous savez s'il...enfin je sais que ça ne me regarde pas mais
Alicia (sourire): s'il est célibataire ? Et bien à ma connaissance, oui. Je ne l'ai jamais vu avec aucune femme en tout cas. Une chose est sûre: il n'est pas gay.


Nous éclatâmes de rire.


Alicia: alors qu'est-ce que vous prendrez ?
Stella: hum rien pour l'instant. Merci.
Alicia: si vous avez besoin de quoique ce soit, n'hésitez pas.


Elle me sourit une dernière fois et alla s'occuper d'autres clients. Ainsi, il n'avait personne dans sa vie. Cela ne voulait absolument rien dire mais je ne pus m'empêcher de ressentir un certain soulagement et de la joie. Je restais environ une demie-heure à l'écouter jouer.


Alicia: à la fin de ce morceau, c'est sa pause.


Elle me sourit en me faisant un clin d'oeil. Effectivement, il se leva et salua alors que quelques applaudissements résonnaient. Il se mit de profil. Je crus que j'allais défaillir. Non, je n'étais pas prête à la revoir. Je me levai sur le champ et quittai le restaurant.

*Guismo*
J'aperçus une jeune femme quitter le restaurant alors que je descendais de la scène. Sa silhouette me paraissait familière mais elle était déjà partie. J'allai au bar et attendis qu'Alicia me serve mon jus de raisin. Les soirs où je jouais, j'évitais tout alcool.


Alicia (en le servant): tu viens de rater une nouvelle fan de peu.
Guismo (sourire): hein ?
Alicia: tu sais qu'à ce rythme-là, tu pourras te créer un fan-club mais attention, je veux en être la présidente.
Guismo (sourire): pourquoi tu dis ça ?
Alicia: il y a une très jolie jeune femme qui est venue et qui a passé tout son temps à te regarder jouer.
Guismo: ah bon ?
Alicia: oui. Elle m'a même demandé si t'étais célibataire. On sent qu'elle vient de débarquer celle-là.
Guismo: c'est-à-dire ?
Alicia: ça se voit ou plutôt, ça s'entend. Un accent plus parisien que ça, tu meurs.


Je me levai à toute vitesse et sortis du restaurant. Évidemment, elle était déjà partie. Mon Dieu, faites que ce soit elle. Je n'avais même pas besoin de prier Dieu, je savais que c'était elle... ou peut-être que je me trompais. Ca ne pouvait pas être elle. Je rentrai dans le restaurant en essayant de chasser cette pensée de mon esprit. Espérer ne servirait à rien.

******************************

Je regardai une nouvelle fois dans mon rétroviseur. La voiture était toujours là. Cela faisait une semaine que j'avais l'impression d'être épié. La jeune femme du restaurant n'était pas revenue et je m'étais déjà fait une raison. Tout à l'heure, en partant travailler, j'avais vu qu'une voiture me suivait. Et là, il était deux heures du matin. Aucun doute n'était possible, cette voiture me suivait. Je profitai d'un feu rouge pour prendre mon flingue dans la boîte à gants et le posai sur le siège passager. En 3 ans, je n'avais jamais été inquiété mais on est jamais trop prudent. Au lieu de tourner à droite pour rentrer chez moi, je continuai tout droit. Au bout d'une vingtaine de minutes, j'arrivai sur une plage sauvage. Je descendis de la voiture avec mon arme cachée dans mon dos. Je m'appuyai sur ma voiture et attendis. Quelques secondes plus tard, la voiture déboucha au bout de la route et s'arrêta.

Elle était beaucoup trop loin pour que je distingue qui était à l'intérieur. Cinq minutes s'écoulèrent avant que la personne se décide enfin à sortir. La plage était déserte donc aucun témoin qui pourrait divulguer ce qui allait se passer. Seule, la lune assisterait à cette rencontre. La personne se rapprocha lentement. Mon cœur se mit à battre plus vite quand je m'aperçus que cette démarche m'était plus que familière. Je fis quelques pas. Une dizaine de mètres nous séparait à présent. Elle s'arrêta. Je n'osai prononcer aucun mot de peur de rompre la magie de cet instant dont j'avais tant rêvé. Comme si nous répondions à un appel commun, celui du cœur, nous nous avançâmes l'un vers l'autre au même moment. Nous n'étions plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. J'ouvris lentement les bras et elle se jeta sur moi. Je n'arrivais pas croire que c'était son corps que je serrais contre moi, que c'était ses bras que je sentais autour de moi. Je relâchai légèrement mon étreinte pour la regarder à nouveau. Je lui caressai la joue.


Guis: j'arrive pas à croire que c'est toi.


Elle sourit tout en m'enlaçant par la taille. Elle eut un regard surpris.


Stella: on avait tout prévu à ce que je vois.
Guis: oh ça.


Je souris et dégageai l'arme de mon dos.


Guis: on est jamais trop prudent.


Je lui pris la main et retournai à ma voiture. Je balançai mon arme sur le siège arrière, m'appuyai sur la portière et l'attirai vers moi. Elle se pencha et m'embrassa. C'était le genre de baisers qui vous fait perdre toute notion du temps et de l'endroit où vous vous trouvez. Si, au départ, il s'agissait d'un baiser tendre, il s'enflamma très vite. Elle passa ses mains sous ma chemise et commença à caresser mes abdos. De mon côté, je ne restai pas inactif et lui caressai le dos en cherchant la fermeture éclaire. J'arrêtai de l'embrasser.


Stella: quoi ?
Guis: c'est la robe que je t'ai offerte lors de notre dernier voyage à St-Barth' ?
Stella (sourire): toujours aussi observateur à ce que je vois.
Guis: toujours aussi sexy à ce que je vois.


Elle voulut m'embrasser une nouvelle fois mais je détournai la tête.


Guis: non pas ici. Pas comme ça.


Elle sourit en soupirant.


Stella: toi, t'aimes te faire désirer.


J'éclatai de rire et l'embrassai une nouvelle fois. Ce qui était une mauvaise idée puisque cela ne fit qu'accroître mon désir. Je me faisais de plus en plus insistant et c'est elle qui m'arrêta.


Stella: oh non non. Pas ici, pas comme ça. Allez, on va chez toi.


J'éclatai de rire. Elle m'envoya un baiser et partit en courant vers sa voiture pendant que je remontai dans la mienne.

*Stella*
Guismo ne m'avait pas attendu à l'extérieur et malgré tout, j'hésitais à entrer. Je me décidai à ouvrir la porte d'entrée et la refermai derrière moi.


Stella: Guis ? Guismo ?


Je sentis deux bras m'enlacer et des baisers posés tout doucement sur mon cou. Je me retournai et le plaquai contre la porte tout en l'embrassant.


Guis (sourire): je suis en état d'arrestation ?


Même s'il avait dit cela pour plaisanter, je me détachai immédiatement de lui et me dirigeai vers le salon. J'ouvris la baie vitrée et allai m'appuyer sur la rambarde de la terrasse. Il m'y rejoignit.


Guis: pardon. C'était maladroit de ma part.
Stella: tu n'as pas à t'excuser.


Je sentis une larme couler sur ma joue. Il me força à le regarder.


Guis: je t'aime toujours. Même encore plus qu'avant.


J'éclatai en sanglots.


Guis: mais pourquoi à chaque fois que je te dis que je t'aime, tu te mets à pleurer ?


Je ris à travers mes pleurs et lui donnai une tape amicale. Il me prit dans ses bras attendant que je me calme.


Guis: tu sais que cette chemise m'a quand même coûté assez cher et là, y'a tout ton maquillage dessus.
Stella (sourire): désolée. Je dois être affreuse.
Guis (tout bas): tu n'as jamais été aussi belle.
Stella: il faut que
Guis: chuuut. On en parlera demain matin.


Il se pencha et m'embrassa puis me porta à l'intérieur de la maison.

******************************
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyVen 7 Avr - 21:37

Ma tête reposait sur son torse. Il me caressait lentement le dos. Je levai la tête et l'embrassai quelques secondes. Il me sourit alors que je retrouvais ma position initiale.

Stella: merci.
Guis: de quoi ?
Stella: pour m'avoir sauvé la vie cette nuit-là. Je croyais sincèrement que j'allais y passer. C'était courageux de ta part.
Guis: mais non. (après un silence) Comment tu m'as retrouvé ?


Je souris et m'assis, le dos appuyé sur le dossier du lit.


Stella: ça n'a pas été simple. Ca fait au moins deux ans que je te cherche.
Guis: deux ans !?
Stella: je suis allée partout où tu es allé.
Guis: quoi!
Stella: d'abord Genève, puis Rome, puis New-York, les îles Vierges, Guadeloupe et enfin St-Martin.


Je souris face à son étonnement. Il n'avait pas idée des galères que j'avais du affronter pour pouvoir le retrouver. Mais à force de persévérance, de persuasion et surtout avec beaucoup d'espoir, j'avais atteint mon but. Quand j'avais quitté Paris, Jordan m'avait dit que j'étais totalement folle mais c'est cela être amoureuse, n'est-ce pas ? Je connaissais la vie sans Guismo et j'avais entre aperçu ce que pouvait être une vie avec lui et c'est de cette vie que je voulais.


Guis: t'as fait tout ça pour moi ?
Stella: pour nous. Je sais qu'il te faudra du temps pour me refaire confiance et je suis prête à attendre.


Un long silence s'installa et il s'assit dans la même position que moi.


Guis: et Paco ?
Stella: sa place est au près de Jordan. (soupir) Ne t'inquiètes pas. J'ai longtemps réfléchi à la situation, j'en ai discuté longuement avec Jordan et avec Paco. (sourire) Tu devrais le voir, c'est un véritable petit homme maintenant.... Mais toute sa vie, il n'a connu que son père. Je n'ai jamais été la mère attentive et aimante que j'aurais dû être. Et je le regrette. Du plus profond de mon cœur, je le regrette mais Jordan a toujours été là pour lui, assumant presque totalement mon rôle. Je lui ai laissé la place que j'aurais dû avoir et... ce n'est pas plus mal. Paco sait que je l'aime et il m'aime tout autant. Mais en ce qui concerne, le confort et la sécurité qu'un enfant de son âge a besoin, nous savons tous les 3 que Jordan est mieux que moi. En plus, il a reconstruit sa vie avec Lola. Elle traite Paco comme s'il était son propre fils et il l'adore. Si j'ai entrepris ce périple pour te retrouver, c'est avec leur bénédiction à tous les deux.


Il posa sa main sur la mienne et me regarda d'une façon si intense que je fermai les yeux quelques secondes.


Guis: merci.
Stella: de quoi ?
Guis: de te sacrifier pour moi. Je me montrerai digne de l'amour que tu me portes.
Stella (sourire): je t'aime aussi.


Il m'embrassa et nous passâmes le reste de la nuit à nous aimer.

******************************


Guis: Stella ? Stella ? Tu peux sortir deux secondes s'il te plaît.


Grrr ! Il savait pertinemment que je me déplaçais avec la rapidité d'un escargot. Je me trouvai dans la cuisine et il voulait que je le rejoigne sur la terrasse. Ca faisait deux jours qu'il était excité. Je pensais que c'était à cause de l'arrivée du bébé mais ces deux derniers jours... il avait agi plus que bizarrement. Une heure plutôt, il m'avait dit qu'il allait se balader sur la plage et serait de retour bientôt. J'étais sûre que marcher aussi longtemps l'aurait calmé mais apparemment non. J'arrivai enfin sur la terrasse.


Stella: quoi encore ?
Guismo/Jordan/Paco: SURPRISE !


Je restai tétanisée. Je n'arrivais pas à croire ce que je voyais. Ils se tenaient debout devant moi. Les 3 hommes de ma vie réunis. Je devais rêver.


Stella: une chaise. Vite, une chaise.


Guismo se précipita et m'aida à m'assoire alors que Paco se précipitait vers moi.


Paco: ça va maman ?
Stella: oui oui. Mais qu'est-ce que tu... qu'est-ce que vous faites là ?
Jordan (sourire): et bien, Guismo m'a appelé il y a quelques mois pour nous inviter.
Paco: Lola est restée à l'hôtel.
Jordan: elle nous rejoindra plus tard.
Guismo: oui, pour le dîner. En parlant de dîner, hey Paco, tu viens m'aider à le préparer.
Paco: oh oui !


Il déposa un baiser sonore sur ma joue et rentra avec Guismo. Jordan vint s'assoire à côté de moi.


Jordan: alors comment vas-tu ?
Stella: encore quelques semaines et le calvaire sera fini. (sourire) Je suis contente que vous soyez là. Vous repartez quand ?
Jordan (sourire): on est venu passé les deux mois de vacances.
Stella: mais ça veut dire que...
Jordan: oui oui, nous serons présents pour la naissance du bébé.


J'étais tellement heureuse que je me contentai de lui serrer la main.


Stella: alors comment ça va avec Lola ?
Jordan: très bien. Je voulais qu'elle nous accompagne mais elle n'a pas osé. Elle se sentait de trop pour ces premières retrouvailles.
Stella (sourire): elle a tort. Elle est de la famille. Je le lui dirais personnellement ce soir.


Il sourit. On entendit un cri et un grand fracas.


Stella: qu'est-ce qui se passe là-dedans ?
Guis (de la cuisine): tout va bien. Tout est sous contrôle.


Je regardai Jordan. Il m'aida à me lever et nous allâmes à la cuisine. Le spectacle qui s'offrait à ma vue était...je ne trouvais pas les mots pour le dire.

Paco (petite voix): Guismo voulait m'apprendre à jongler.
Guis (pareil): je voulais juste lui apprendre à jongler.
Stella: avec des œufs ?


Ils étaient dans un piteux état. Leurs habits étaient maculés d'œufs. Je secouai la tête d'un air réprobateur.


Guis: j'avais prévu du poisson mais peut-être qu'une omelette serait plus approprié.


Nous éclatâmes de rire. Jordan les aida à nettoyer alors que je m'installai au salon d'où je supervisais la préparation du dîner.

******************************

Nous avions passé une soirée très agréable. Je m'entendais très bien avec Lola même si nous n'étions pas les meilleures amies du monde. Ils venaient de partir. Je montai me coucher pendant que Guismo faisait une dernière ronde et activait l'alarme. Selon lui, si j'ai pu le retrouver, d'"autres" pourraient tout aussi bien le faire... Je savais qu'il avait raison mais j'aurais voulu reprendre une vie tout à fait normale où je n'aurai à m'occuper que de ma petite famille et du restaurant. Guismo m'a nommé co-directrice. Les autres employés ont été assez surpris mais ne s'en sont plus préoccupé au bout d'une semaine.

J'étais allongée sur mon lit, repensant à ma vie, à tous les obstacles qui s'étaient dressés sur mon chemin mais au bout du compte, je ne pouvais pas être plus heureuse. Guismo se glissa dans le lit et éteignit la lampe de chevet. Il posa sa main sur ma taille.


Guis: bonne nuit mes bébés.
Stella (sourire): bonne nuit mon amour.


Au bout de quelques minutes, j'entendis sa respiration plus longue et plus régulière. Je compris qu'il s'était déjà endormi.

Je soupirai et me levai lentement en essayant de faire bouger le lit le moins possible, ce qui relevait de l'exploit vu mon poids du moment. Je restai debout devant la baie vitrée et contemplai l'océan. Je préférais les flots argentés au bleu turquoise que nous vantent si bien les cartes postales. J'aimais cette impression d'immensité et de puissance. Notre vie est comme l'océan. Il est formé de vagues qui, l'une après l'autre, viennent mourir sur la plage et pourtant lui ne meurt pas. Les vagues sont tous ces petits obstacles que nous devons tous affronter dans la vie. Mais au bout du compte, ils ne durent qu'un temps et sont minimes comparés au bonheur que l'on peut trouver. Même si cela est difficile, même si l'on a l'impression que l'on n'arrivera jamais à les surmonter, il faut toujours y croire.

Comme tout le monde, j'avais commis de nombreuses erreurs dans ma vie. Il m'avait fallu du temps avant de trouver l'amour et une fois que je l'avais trouvé, il me fallut encore plus de temps pour l'accepter. Désormais, je vivais au près de celui que j'aimais, nous allions avoir un enfant et je savais que rien ne pourrait jamais nous séparer. Pas après tout ce qu'on avait vécu ensemble... Si l'on m'avait dit, il y a cinq ans, lorsque j'acceptais d'infiltrer la mafia, que je trouverais l'amour. Je ne l'aurais jamais cru. Et pourtant, si l'on devait résumer ces cinq dernières années, on pourrait tout simplement dire: Mafia and Love... Une flic qui tombe amoureuse d'un chef de la mafia. La trame parfaite pour un film. La mafia fait partie de notre passé, il est temps de ne s'occuper que de nous, de la famille que nous formons et de l'amour qui nous lie les uns aux autres.


Guis (en se levant): Stella ?


Je me mis à pleurer tout doucement. Il se précipita sur moi.


Guis (inquiet): qu'est-ce qu'il y a ? Tu as mal quelque part ? Dis-moi.
Stella (sourire): je suis juste heureuse, c'est tout. Et c'est grâce à toi. Vous voir tous réunis ici, tu ne pouvais pas me faire un plus beau cadeau. J'ai l'impression que c'est trop beau pour y croire. J'espère que rien ne viendra nous séparer.
Guis (en l'enlaçant): ma chérie. Tu sais que je ferai tout pour protéger notre famille.
Stella: et si un jour, tu ne m'aimes plus ?


Il fit un pas en arrière pour qu'on puisse se regarder dans les yeux.


Guis: tu te rappelles ce que je t'avais dit quand j'avais découvert que t'étais flic ?
Stella: hum on était chez Jordan. C'était un truc du style... Hum je ne me rappelle plus.
Guis: sincérité ne rime pas toujours avec vérité.
Stella: ah oui.
Guis: c'est Giorgio qui avait l'habitude d'employer cette expression. En amour comme dans le business sincérité ne rime pas toujours avec vérité... Mais là je peux t'assurer que sincérité rime avec vérité et surtout avec éternité.
Stella (sourire): toi, t'as le don pour faire des déclarations.
Guis: c'est vrai, j'avoue.


J'éclatai de rire et il m'attira contre lui. Nous échangeâmes un long baiser passionné.

******************************

*Chris*
Je pénétrai dans le cimetière avec une certaine appréhension. Presque 4 ans s'étaient écoulés depuis ce feu d'artifices où j'avais trouvé la mort. Il me fallut quelques minutes avant de retrouver le caveau familial. Mon père était mort un an plutôt. Il était atteint d'un cancer et ne l'avait révélé que lorsqu'il ne pouvait plus du tout le cacher. Je voulais voir sa tombe de mes propres yeux. Je ne ressentis rien. Ni de la tristesse ou de la satisfaction. Je m'aperçus qu'une stèle avait été élevée en mon honneur.


Chris (à voix haute): A Christiano Vincenzo Corleone, frère aimé. Disparu le 13 juin 2005.
Ria: c'est moi qui ai fait élevé cette stèle. En même temps que pour mon père. Il avait toujours refusé de son vivant...


Un étau m'emprisonna la gorge et m'empêcha de parler. J'hochai la tête et la baissai alors que Ria déposait une gerbe de fleur sur la tombe de notre père.

Ria: je suis Maria et vous êtes ?
Chris (tête baissée): oh je... J'allais rendre visite à mon père. Sa tombe est un peu plus loin mais j'ai vu cette stèle et je l'ai trouvé magnifique donc je me suis arrêté.
Ria: oh. Dans ce cas, je vous présente mes excuses. Je croyais que vous connaissiez mon frère.
Chris: ce n'est pas grave.
Ria: vous êtes sûrs que l'on ne s'est pas déjà vu ?
Chris: on a dû se croiser ici même.
Ria (sourire): oui bien sûr. Pardonnez-moi d'avoir insisté.
Chris: au revoir.
Ria: au revoir.


Je courus plus que je ne marchai à ma voiture. Une fois que je claquai la portière, je me sentis en sécurité. Je pris une grande inspiration pour essayer de me calmer. L'émotion avait été trop forte. Je ne m'attendais pas à revoir quelqu'un que je connaissais et encore moins Ria. Elle ne m'avait pas reconnu. Ma propre sœur ne m'avait pas reconnu. Je me regardai dans le rétroviseur intérieur. Mon reflet... Tout avait changé sauf mon regard. J'avais l'impression que l'homme que je regardais n'était pas moi. J'étais devenu méconnaissable. Il me restait des brûlures et des cicatrices assez importantes sur le corps mais les chirurgiens avaient réussi à faire disparaître celles qui se trouvaient sur mon visage. J'étais loin d'être aussi beau qu'avant mais je ne ressemblais plus au monstre que j'étais lorsque j'étais arrivé dans cette clinique. Non, je n'étais pas mort dans l'explosion. J'avais feint d'être mort quand Guismo m'avait tiré dessus parce que j'avais compris que mon unique chance de survie était de "mourir". Il avait bien visé mais "règle n°3: ne jamais sortir sans son gilet par balles"... Je pense que je vais en faire ma règle number one à partir d'aujourd'hui. J'avais atteint le bout du tunnel quand les bombes se déclenchèrent. Le seul risque était que je rencontre Guismo mais vu qu'il avait l'air plutôt pressé de partir, ce risque était plus que minime. J'avais réussi à contacter une amie qui m'avait soigné et m'avait hébergé le temps que je me rétablisse; près de six mois. Puis j'avais quitté la France pour la Suisse. Il y existait une clinique réputée en matière de chirurgie plastique réparatrice et en discrétion. Et j'étais devenu un autre homme. En tout cas, d'apparence...

Aux yeux du monde, Christiano Corleone était mort mais il saura renaître de ses cendres. Cela me prendra le temps qu'il faudra mais je me vengerai...

***************FIN***************
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyVen 7 Avr - 21:37

***************CREDITS***************

TamTam Girlz Productions/Gangsta Girlz Productions vous ont présenté Mafia & Love:

D'aprés une idée originale de: Lady M
Ecrit et Mise en scène par: Lady M
Posté par: Sohana
Affiche réalisée par: Sohana

Cast:
Stella Rodriguez: Rihanna
Christiano Corleone: M.Pokora
Guismo Conelli: Omarion
Revenir en haut Aller en bas
Lady M




Age : 38
Localisation : 9-3
Date d'inscription : 11/04/2005

[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyVen 7 Avr - 21:40


N/A: avant de vous laisser commenter, je tiens bien à vous remettre à l'esprit que le Chris de l'histoire n'a absolument rien avoir avec Matthieu ou M.Pokora. Ne jugez pas le personnage par rapport à ça. Mon but n'était pas de créer une histoire qui s'inspire de la véritable personnalité de Matt(surtout que je le connais pas donc en même temps, je peux qu'imaginer). Je tenais à le redire parce que je sens déjà que le comm' du style "ah non. pourquoi matt était comme ça? J'espère qu'il n'est pas comme ça dans la vie" ou un truc dans le style ou alors que Stella aurait dû aller avec lui simplement parce que c'était Matt qui jouait le rôle de Chris. Il était le méchant dans l'histoire Laughing Merci à Matt, Omarion(ooooooooohhhhhhhhhhh) et Rihanna de m'avoir prêté leurs apparences pour donner un peu plus de vie à mes personnages.

Remerciements
Effectivement, c'est moi qui ai écrit cette histoire de A à Z. J'ai demandé à Sohana de poster cette story à ma place pour deux raisons: éviter d'être influencée par les attentes de certaines. Et surtout, je voulais un avis sincère et pas simplement qu'on me dise "oh génial! j'ai adoré. A quand la prochaine!" juste parce que c'est moi qui ai écrit. et puis dernière raison... la flemme de poster. toutes ces balises à mettre... c'était un big stress et je me suis déchargée sur So

Alors un ti clin d'oeil à Alex qui a tout de suite reconnu mon style lol

un autre ti clin d'oeil à ma blonde préférée qui est tellement blonde qu'il a fallu que je la menace presque pour lire cette story mdr. (il ne suffisait que d'une "île flottante" pour savoir que c'était moi, tmtc Ophé)

et bien sûr un grand merci à So' qui m'a fait une affiche que j'adore et qui a su tenir sa langue.

puis merci à toutes celles qui ont harcelé Sohana par mp et à tout le reste d'avoir lu cette histoire et j'espère qu'elle vous a plu. S'il reste des zones obscures, posez vos questions et j'y répondrai avec plaisir. Mais surtout, que personne ne m'écrive "à quand la prochaine?". Elle arrivera quand elle arrivera donc pas la peine de poser une question à laquelle j'ai déjà répondu. et "t'es une sadique? pourquoi t'as fait une fin comme ça? je veux la suite". :DD :DD Même réponse. je fais ce que je veux, c'est moi l'auteur. NA!

Merci encore une fois.


Revenir en haut Aller en bas
~¤ Bé ¤~

~¤ Bé ¤~


Age : 33
Localisation : Between My Perfect World And My Real Life ...
Date d'inscription : 28/03/2005

[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyVen 7 Avr - 21:57

J'ai beaucoup aimé, beaucoup d'originalité par rapport aux autres stories du forum (en général), puisqu'elle ne parle pas de "notre" (fin bref, on se comprend ...) Matt ... L'intrigue est très bien faite, parce qu'on se demande tjrs (jusqu'à ce qu'on découvre que Chris est méchant, bouuu lol) avec qui Stella va finir, si elle ne meurt pas avant lool
Bon, voila, je vais pas en faire des pages et des pages, alors que ça se résume très simplement en une phrase : J'ai adoré ... Wink
Revenir en haut Aller en bas
Elena

Elena


Date d'inscription : 10/11/2004

[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptySam 8 Avr - 0:10

Je rigolé, je pleurait, je m'énervé...serieux comme si j'était devant un film !
Bravo, Bravo, Bravo !!! Serieux c'est l'une des meilleurs...!!!
Revenir en haut Aller en bas
Ly

Ly


Age : 31
Date d'inscription : 15/08/2005

[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptySam 8 Avr - 11:55

J'pense pareil que Elena
Franchement Bravo !
Revenir en haut Aller en bas
Aglae
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptySam 8 Avr - 13:12

Bravo vraiment Bravo.

franchement j'ai mis beaucoup de temp a la lire car elle ne m'inspirais pas mais finalment je l'ai lu, meme si j'ai pas tout compris ba j'ai quand bein appreccie.Bravo
Revenir en haut Aller en bas
[..PuPuCcA..]

[..PuPuCcA..]


Age : 32
Localisation : Dans mes rêves et dans mes souvenirs...
Date d'inscription : 01/09/2005

[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptySam 8 Avr - 16:52

~¤ Bé ¤~ a écrit:
J'ai beaucoup aimé, beaucoup d'originalité par rapport aux autres stories du forum (en général), puisqu'elle ne parle pas de "notre" (fin bref, on se comprend ...) Matt ... L'intrigue est très bien faite, parce qu'on se demande tjrs (jusqu'à ce qu'on découvre que Chris est méchant, bouuu lol) avec qui Stella va finir, si elle ne meurt pas avant lool
Bon, voila, je vais pas en faire des pages et des pages, alors que ça se résume très simplement en une phrase : J'ai adoré ... Wink

je pense exactement la mm chose j'étais vraiment dedans,j'ai pleurer,ris,et tt cki va avec c'est simplement MAGNIQUE comme tte tes story surtout PASSION TRAHIE!!!!bravo
Revenir en haut Aller en bas
Lady M




Age : 38
Localisation : 9-3
Date d'inscription : 11/04/2005

[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptySam 8 Avr - 18:24

Aglae a écrit:
Bravo vraiment Bravo.

franchement j'ai mis beaucoup de temp a la lire car elle ne m'inspirais pas mais finalment je l'ai lu, meme si j'ai pas tout compris ba j'ai quand bein appreccie.Bravo
qu'est-ce que tu n'as pas compris?
Revenir en haut Aller en bas
Didy_3

Didy_3


Age : 34
Localisation : Martinique
Date d'inscription : 09/12/2005

[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyLun 10 Avr - 3:44

Hey, c'est génial!!!!
Moi quand j'ai vu que le décor était une île tropicale, j'ai tout de suite penser a Lady M.
Ouais!! Elle est bien la storie, mélange de genre policier et genre roman d'amour. J'aime beaucoup!!!
Et puis, l'affiche.....sublime!!! En plus du titre, ça donne envie de lire la storie!!! thumleft
Revenir en haut Aller en bas
°~C@tHy~
Invité




[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyLun 10 Avr - 8:11

HHHHHHHHHAAAAAAAAANNN cri d'agonie !!! Je reviens à peine du ski et voilà que ta storie est déjà fini Shocked .... MON DIEU MON DIEU il me faudrait une seconde vie, pour réussir à en venir à bout de toutes tes stories LadyM .... bon je m'attaque aux deux derniers chapitres.
J'éditerais pour faire ma petite com (presque finis passion trahie aussi) donnez moi un clone, pour lire toutes tes stories arghhhhhhhh.

Edit: Stella un flic de la brigade anti-criminelle (j'aurais jamais imaginée! Shocked) , Chris un salop manipulateur, prêt à tuer son propre père pour parvenir à ses fins (bravo; bravo j'adore ce genre de personnage) Bref! c'est un pur scénario de film que nous a fait lady (un film comme ça au ciné ou à la tv ça changerait des daubes qu'on nous infligent ! lol) !!! On est vraiment plongé dans l'univers de la mafia de bout en bout ... J'imagine le boulot monstrueux que ça t'a demandé!!! Shocked

En tout cas bravo! On s'attache facilement aux personnages et on se prends au jeu. Tu nous a cloué le bec sur le dénouement de l'histoire, franchement je suis allée de surprise en surprise.

Merci pour le petit bonus "fleur bleue" le petit côté romantique de lady se manifeste et c'est plaisant !!!
Revenir en haut Aller en bas
Peggy _*

Peggy _*


Age : 30
Localisation : Partout & Nulle part.
Date d'inscription : 18/11/2005

[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyLun 10 Avr - 9:30

aaaaaaaah moi j'ai trop adoré so', c'était trop mais trop trop bien !!! c'était surtout euhhhh commment dire ? chiant mais dans le sens c'est du suspens hyper suspens qui te fait envie de lire la suite, tu vois genre !!! et j'me demandais quand est-ce qu'elle allait ce casé...nan mais j'te jure c'était impressionnant la fille là !! et matt méchant...mmmmmh :DD
nan franchement c'était super bien, j'adore comment t'écris et tout...j'en veuuuuuuuuuuuuuuux uneeeeeeeeeee autreeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!! mdrrr
Revenir en haut Aller en bas
Lady M




Age : 38
Localisation : 9-3
Date d'inscription : 11/04/2005

[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyLun 10 Avr - 10:05

sissidu13 a écrit:
aaaaaaaah moi j'ai trop adoré so', c'était trop mais trop trop bien !!!
What the fuck ?!? What the fuck ?!? oui je veux bien qu'on complimente So mais moi aussi un peu quand même... t'as bien compris que c'est moi qui ai écrit l'histoire? So et moi, on est deux personnes différentes... non parce que je veux clarifier la situation. mdr. vas-y je me suis bien cassée la tête pour ça donc je veux un peu de reconnaissance. :DD :DD :DD
Revenir en haut Aller en bas
Peggy _*

Peggy _*


Age : 30
Localisation : Partout & Nulle part.
Date d'inscription : 18/11/2005

[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 EmptyLun 10 Avr - 12:02

Lady M a écrit:
sissidu13 a écrit:
aaaaaaaah moi j'ai trop adoré so', c'était trop mais trop trop bien !!!
What the fuck ?!? What the fuck ?!? oui je veux bien qu'on complimente So mais moi aussi un peu quand même... t'as bien compris que c'est moi qui ai écrit l'histoire? So et moi, on est deux personnes différentes... non parce que je veux clarifier la situation. mdr. vas-y je me suis bien cassée la tête pour ça donc je veux un peu de reconnaissance. :DD :DD :DD


escuse moi je savais que j'avais oublier quelque chose...ou plutot quelqu'un !!! voila j'ai lu tell'men vite que j'ai oublié de te félicité aussi !!! mdrr jalousie quand tu nous tiens :DD nan je rigole c'est plutot mon cerveau de blonde qui oublie vite...et oui je sais que toi et so' vous ètes de personnes différentes !!! mdrr voila ben maella ('scuse j'arrive pas à faire le tréma sur le "e") j'te dis la mème chose qu'à so' !!
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Fini] Mafia & Love by Lady M   [Fini] Mafia & Love by Lady M - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[Fini] Mafia & Love by Lady M
Revenir en haut 
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
» Back to love [Fini]
» [Fini] Une histoire de love ...
» Love & Music ( FINI )
» [Fini] My boo

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
M.Pokora :: AUTRES SALONS :: Il était une fois (fanfictions)-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser