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 [Fini]~°~Twin sisters ~°~

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MessageSujet: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyMar 12 Déc - 9:22

Je vais suivre vos conseils judicieux et écrire avant tout pour moi ... a trop se laisser influencer on perds ses repères. Cathy reviens à ce qu'elle aime ... tant pis si ça ne plaît pas. Je survivrais!

L'affiche de la storie


[Fini]~°~Twin sisters ~°~ Twinsmh3.th


Les personnages

Matt (35 ans)
[Fini]~°~Twin sisters ~°~ Sanstitre1tb5nq9.th*

* Désolé pas trouver de photos ou il faisait plus vieux.

Purdey (à droite) et Amy (à gauche) -les Jumelles- 14 ans *
[Fini]~°~Twin sisters ~°~ Methemoustachubysugarshbj3.th [Fini]~°~Twin sisters ~°~ Burningskiesbysugarsheeoq4.th

* Non non, Nana ça n'a rien à voir avec ta storie.


Dernière édition par le Ven 15 Déc - 9:25, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyMar 12 Déc - 10:30

PROLOGUE


Je me souviens …

Du goût de ses lèvres, de son odeur, de la douceur de sa peau, de ses cheveux aussi doux que la soie.

Je me souviens …

De son sourire, de ses éclats de rires, de la façon qu’elle avait de froncer ses sourcils quand elle était mécontente. De la façon qu’elle avait de me prendre dans ses bras quand je ne me sentais pas bien et même l’odeur de ses gâteaux dans la cuisine. Elle était ma moitié, mon âme sœur, ma meilleure amie … et je n’ai pas su lui montrer l’importance qu’elle avait pour moi. J’ai été odieux avec elle et tellement égoïste… je regrette aujourd’hui … mais il est trop tard.

Elle est partie dans un monde inconnu en emportant une mauvaise image de moi.

Des souvenirs et nos filles, c’est tout ce qui me reste d’elle.

Si seulement, je pouvais revenir en arrière … tout aurait été différent. Rien de tout cela ne serait arrivé. Je sais que tout est ma faute … si seulement j’avais agis autrement … tout aurait été différent.

La seule façon de surmonter cette culpabilité qui me ronge est d’être un père exemplaire pour nos jumelles. Elles sont tout ce qui me restent d’elle.

Purdey et Amy … elles sont le portrait craché de leur mère. Les mêmes cheveux bruns, le même regard sombre, le même sourire, la même beauté angélique, même leurs caractères me rappelle celui de leur mère. Mes filles sont toute ma vie. Je vis et ne respire que pour elles. Tout ce que je fais et entreprends dans la vie n’a qu’un seul et unique but … les rendrent heureuses et faire en sorte qu’elles ne manquent de rien.

Certains trouvent que j’en fais trop et que je fais trop passer mes filles avant tout le reste … mais ils ne peuvent pas comprendre.

La vérité est bien trop lourde et tragique. Je n’ai pas réussis à rendre leur mère heureuse et ça l’a tuée. Elle est morte par ma faute et je dois vivre avec ça. J’expie mes fautes en étant le père parfait et aimant. Peut-être alors trouverais-je la force de me pardonner un jour ?

Je revois dans mes songes chaque nuit, cette horrible soirée ou ma vie à tournée au cauchemar. C’est comme si elle ne voulait pas que j’oublie ce que je lui avais fait et m’envoyais ces images dans la tête sans cesse.

Je garde tout ça sous silence et continue à vivre du mieux possible … elle a emportée notre lourd secret dans sa tombe. Personne ne connaît la vérité et ça vaut mieux ainsi.

*****

14 ans plus tôt [Flash-Back]

Julie m’avait annoncée la nouvelle par téléphone juste après l’un des concerts de ma tournée. Elle hurlait de joie dans le téléphone et visiblement n’avait pas pu attendre mon retour pour m’annoncer l’heureuse nouvelle … elle était enceinte.

Je n’ai pas su quoi lui répondre sur le moment. Un enfant … à seulement 21 ans, alors que ma carrière explosait que j’avais encore tant de projets professionnels à accomplir. Bien sûr que je voulais une famille, mais pas tout de suite. C’était trop tôt et ce n’était vraiment pas le moment. Au bout de quelques minutes, quand elle commençait à s’inquiéter de ne pas entendre le son de ma voix, j’ai finis par lui dire que cet enfant n’était vraiment pas prévu au programme et que je ne savais pas quoi en penser. Evidemment, elle avait éclatée en sanglot me demandant pourquoi je m’acharnais à toujours vouloir tout gâcher. Elle m’avait raccrochée au nez sans oublier de me balancer à la figure qu’elle aurait ce bébé avec ou sans moi.

J’ai mis plusieurs semaines à tenter de réaliser ce qui me tombait dessus sans crier gare. J’ai choisis d’assumer cette paternité dont je ne voulais pas, sous les remontrances et les leçons de morale de mes amis et de mes parents. J’entends encore les paroles de mon père « ce bébé vous l’avez fait a deux, alors maintenant tu l’assumes ».

J’ai finis par rentrer dans notre appartement et lui ai dit la mort dans l’âme que je serais à ses côtés pour élever notre enfant. Elle n’a pas souris, ne m’a pas prise dans ses bras. Elle avait ce regard triste qui signifiait qu’elle avait bien compris qu’en réalité je n’étais pas heureux. Je l’ai entendue pleurer des nuits entières à plusieurs reprises. Je n’ai jamais trouvé le courage d’aller la consoler, lui dire que je l’aimais. Je n’étais qu’un idiot et un égoïste à cette époque la. Tout ce qui comptait à ce moment la c’était moi et ma carrière. Je l’ai traitée elle et cet enfant à naître comme des boulets devenu trop lourd. Je la rendais malheureuse un peu plus chaque jour. Pourtant, elle restait à mes côtés douce, aimante et attentionné, malgré les larmes qu’elle tentait de dissimulées. Je ne lui ai jamais rendu la pareille, n’ai jamais été la pour elle … ou si peu. Pourtant au fond de moi je l’aimais plus que tout et cet enfant je commençais à m’y attacher sans réussir à admettre l’évidence.

Je me souviens encore de sa troisième échographie, lorsqu’on nous a annoncés qu’elle n’attendait pas UN mais DEUX bébés. Le second bébé était caché, lors des deux premières échographies, derrière le premier que l’on pensait unique. Personne n’avait soupçonné son existence. Elle avait décidée de montrer son nez cette fois … nous allions avoir deux filles … des jumelles.

Julie m’a regardée avec un air inquiet, attendant ma réaction. Je suis devenue blême. J’avais déjà du mal à assumer un enfant … apprendre d’un coup qu’il y en avait deux, c’était trop pour moi. Surtout qu’elle en était à son 6 ème mois de grossesse et qu’il me restait peu de temps pour me faire à l’idée qu’il y aurait deux fois plus de biberons à donner et de couches à changer.

Je n’ai pas dit un mot dans la voiture, j’étais toujours aussi blême comme si le ciel venait de me tomber sur la tête. Cette fois Julie a perdue son calme et à commencer à hurler dans la voiture en me traitant de tous les noms. Tout ce qu’elle avait réussit à garder pour elle pendant ses longs mois ressortait tout à coup. Elle m’a balancée tout ce qu’elle avait sur le cœur au milieu de ses larmes … me traitant d’égoïste, d’être un être incapable d’aimer qui que ce soit à part lui-même, que je méritais pas tout ce qu’elle avait sacrifiée pour moi, que ses enfants elle s’en chargerait toute seule, qu’il valait mieux ça plutôt qu’elles aient un père qui ne les désiraient pas et serait incapable de leur donner de l’amour.

J’ai crié moi aussi lui disant, qu’elle avait fait ses enfants sans mon accord. Que je ne me sentais pas prêt à être un père pour l’instant que j’avais autre chose à penser. Qu’elle a voulu s’entêter à avoir ses gosses quand même … alors qu’elle assume et qu’elle me foute la paix. Je lui ai même dit que je lui donnerais une pension alimentaire pour qu’elles les élèvent … mais que ça se fera sans moi. Rajoutant au passage que notre couple était fichu depuis bien longtemps et que je ne l’aimais pas autant qu’elle le pensait.

La colère et l’idiotie d’un enfant gâté m’avaient fait balancer toutes ses horreurs alors que je n’en pensais pas la moitié. Elle s’est mise à pleurer de plus belle et m’a dit ses mots qui résonnent encore dans ma tête.

Julie : Comment ai-je pu être assez stupide, pour aimer quelqu’un comme toi ? Tu me le paieras t’entends !

Elle a posée sa main sur le volant et à donner un violent coup vers la droite au moment ou un camion arrivait en face. Je n’ai pas eu le temps de réagir … le choc fut violent puis ce fut le trou noir.

Quand j’ai rouvert les yeux, j’étais couché sur un lit d’hôpital avec un affreux mal de crâne. Je n’arrêtais pas de demander aux infirmiers ou elle était… mais personne n’osait me répondre.

Le médecin a finis enfin par me dire la vérité. Julie était dans un profond coma et n’avait aucune chance d’en sortir. Il n’y avait que deux choix … la débrancher et la laisser mourir, car de toute façon son corps l’était déjà ou alors la maintenir dans un coma artificiel pendant au moins deux mois, pour donner une chance aux enfants qu’elle attendait de survivrent et de voir le jour.

Je me souviens avoir pleuré pendant des jours entiers, incapable de prendre une décision tant le choc m’anéantissait. Les regrets, la culpabilité et l’incompréhension me faisaient broyer du noir. Pourquoi lui avais-je dit toutes ces choses que je ne pensais pas ? Pourquoi a-t-elle jetée notre voiture sous ce camion ? J’ai pleuré longtemps ne sachant que faire.

Puis la réponse m’ait venue comme une évidence. Ces enfants … nos enfants … je les aimaient et je les voulaient plus que tout au monde. Julie aurait tout donné pour entendre ces mots de ma bouche … il était trop tard. Mais pour nos enfants il n’était pas trop tard pour que je devienne quelqu’un de meilleur et que je sois enfin le père que Julie avait tant espéré. Il fallait que nos enfants aient une chance de survivre pour que je répare mes erreurs.

Ils ont maintenu ses fonctions vitales du mieux possible, suffisamment pour que nos enfants puissent continuer à grandir en elle. Je suis venue chaque jour à son chevet et lui parlais comme si elle pouvait m’entendre, coiffant ses cheveux et lui tenant la main, j’ai raconté des histoires à nos enfants dans son ventre et leur faisait écouter de la musique. Parfois la réalité me revenait en pleine figure me faisant réaliser, que c’est ce que Julie avait toujours attendu de moi et je n’avais pas été capable de lui donner ce qu’elle aurait voulue pendant que j’en avais l’occasion.

Mes filles sont nées par césarienne deux mois plus tard, Julie est morte juste après que Purdey et Amy aient finis de pousser leurs premiers cris. C’était comme si elle ne s’autorisait pas à mourir tant qu’elles ne les avaient pas entendu. J’ai pris mes filles dans mes bras, pleurant tout ce qu’il m’était possible de pleurer.

Matt : Je te demande pardon Julie de ne pas avoir su faire ce qu’il fallait pour que l’on soit heureux, alors que toi tu m’avais tout donné. Mais je te promets que nos filles ne manquerons de rien et que je serais le meilleur papa du monde. Pardonne moi …

Mes filles ont aujourd’hui 14 ans et elles sont toute ma vie …


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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyMar 12 Déc - 14:35

N/A La suite pour Nana et Stephy Wink

Chapitre 1


* pas de titres ça me soûle lol

- Retour au présent -

Elever des enfant n’est pas choses facile surtout quand on est seul face à deux petites filles qui demandent une attention constante. Mais je n’ai jamais faillis à mon devoir de père. Je n’ai jamais confié mes filles à quiconque, pas même à mes parents. J’étais terrorisé à l’idée qu’il leurs arrivent quelquechose en mon absence. Je gardais mes anges auprès de moi et les amenaient partout où j’allais quoi qu’il arrive et régissait ma carrière en fonction d’elles. Comme disais Hakim, elles étaient toujours accrochés chacune à un bras et j’étais pire qu’un papa poule. On ne me voyait jamais sans elles … ou rarement. La moindre petite séparation même de quelques minutes me déchirait le cœur alors j’évitais cela à tout prix. Je n’ai jamais eue de petite amie officielle non plus, par peur de les perturber ou les chagriner. Personne ne serait capable de remplacer leur mère de toute façon. Et puis notre famille c’était elles et moi … et personne d’autre. Même en les voyant grandir elles restent mes bébés que je protège envers et contre tous… ce sont mes « petits anges » comme je les appellent souvent. Et ce surnom affectueux leur va bien car depuis toutes petites elles ont toujours été facile à vivre, calmes, souriantes et très belles… comme leur mère. Au niveau physique, elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau, d’ailleurs personnes, à part moi, n’arrivent à les dissocier. Amy qui en avait assez qu’on les confondent a finis par opter pour une coupe un peu plus courte, pour que les gens ne fassent plus l’amalgame. Encore faut t-ils qu’ils arrivent à se souvenir laquelle porte une coupe plus courte. Elles n’ont jamais voulu porter les mêmes habits et ont chacune un caractère bien définis.

Purdey est devenue une jeune adolescente très féminine et coquette accro aux séries télé fashion, aux beaux garçons et à des amis en pagailles, Amy elle, est un peu plus garçon manqué, déteste la mode et tout ce qui va avec et préfère rester dans sa chambre écrire des récits ou peindre plutôt qu’aller à des fêtes comme sa sœur. D’ailleurs ses amis se comptent sur les doigts d’une main. Hormis ces petites différences, elles sont bien plus semblables qu’elles ne veulent l’admettrent et leurs caractères général reste assez proche. En tout cas, une chose est certaine, elles redeviennent vite les bébés de leur papa quand ça les arrange. Grandir n’est pas vraiment dans leurs priorités et leur adolescence se passe plutôt sans embûches pour l’instant. Parfois, j’aimerais que leur mère soit à nos côtés car il y’a des choses qu’un père à parfois du mal à gérer. L’affection d’une mère est irremplaçable.

D’ailleurs, en parlant d’adolescence, je pensais qu’en grandissant, elles me poseraient plein de questions sur leur mère. Mais hormis quelques questions par pure curiosité, elles n’ont jamais abordées le sujet. Les photos de leurs mères disposés ici et la ont l’air de leurs suffirent pour l’instant. Parfois je sens qu’elles ont envie de m’en parler … mais se taisent. Peut-être ont-elles peur de me chagriner? J’espère qu’elles m’en parlerons le plus tard possible, car je serais obligé de leur mentir. Comment pourrais-je leur dire que leur mère est morte par ma faute ? Comment pourrais-je leur dire que j’ai mal réagis quand leur mère m’a annoncé qu’elle était enceinte et que je ne voulais pas d’elles au début et c’est pour ça que ce malheur est arrivé ? Il y’a des choses qu’un adulte dois taire à tout prix pour éviter des souffrances inutiles.

Aujourd’hui, nous sommes une famille soudée et je suis entièrement dévoué à mes anges. Je me bats chaque jour pour que rien ne vienne perturber nos vies. Mes filles sont heureuses, ma carrière est au beau fixe et je produis pleins d’artistes, tout va pour le mieux …c’est tout ce qui m’importe.

****

Un soir

Je m’agite dans mon sommeil encore une fois. Encore ce cauchemar qui revient me hanter, cela faisait quelques mois que je pensais enfin avoir trouver la paix. Et voilà que je revois cet accident en boucle encore une fois. Je revois Julie hurlant après moi, puis ce camion qui vient nous percuter de pleins fouet. J’entends encore le bipbip de l’appareil respiratoire qui la maintenait partiellement en vie et sens l’odeur de l’hôpital. «Comment ai-je pu être assez stupide, pour aimer quelqu’un comme toi ? Tu me le paieras t’entends ! » je l’entends prononcer ces mots si douloureux. Je pleure dans mon sommeil, l’implorant de me pardonner.

Purdey : Papa !!! Papa !!!

J’entends cette voix qui m’est si familière au loin.

Amy : Ppaaaaapppppppppaaaaaaa !!

J’entends les voix de mes filles mais met un certains temps à réaliser que ça ne provient pas de mon rêve. Je parviens à sortir de ce cauchemar et me réveille lentement. J’entends Amy pleurer, sa chambre est juste à côte de la mienne. Cette fois je me lève d’un bond, le cœur battant et me précipite dans sa chambre, angoissé.

Je manque de tomber et renverse un vase au passage dans la précipitation. J’arrive dans sa chambre et la vois assise dans son lit en larmes.

Matt : Mon bébé qu’est-ce qui t’arrive ?

Amy en larme et apeurée : J’ai vue maman … j’ai vue maman. Il y’avait du sang partout …

Je n’ai pas le temps de discuter, j’entends Purdey pleurer de plus belle dans sa chambre. Je prends Amy dans mes bras, comme lorsqu’elle était petite et rejoins Purdey qui est dans le même état que sa sœur.

Purdey : Papa, j’ai fais un cauchemar c’était horrible ! Il y’avait maman …

Matt au deux: Ca va aller, papa est la maintenant.

Je les serre toutes les deux dans mes bras, pour tenter de les calmer. Elles tremblaient comme des feuilles contre moi.

Amy à Purdey : Moi aussi j’ai fais un cauchemar. Il y avait maman et papa … je ne sais plus trop … un camion… du sang partout.

Purdey : Moi aussi, j’ai rêvé de la même chose. J’avais l’impression d’être dans la voiture, le choc fut si violent. Oh papa c’était horrible …

J’étais décontenancé, par leurs paroles. Elles n’ont jamais rien su de cette histoire, comment peuvent-elles rêvés de quelquechose qu’elles ne peuvent pas connaître ? Et surtout quelle probabilité existe-t-il pour que nous ayons fait le même rêve tous les trois au même moment ? Malgré l’angoisse qui me prenait à la gorge, je choisis d’agir comme n’importe quel père aurait fait.

Matt : Ce n’est qu’un cauchemar les filles, c’est finis. Il arrive souvent que des jumelles rêvent de la même chose en même temps, j’ai lu ça quelquepart. Mais rien de tout ça n’est réel, vous êtes réveillés maintenant. Alors je vous propose, un bon chocolat chaud et tout le monde retournera au dodo.

Amy: Je ne veux pas dormir toute seule, j’ai peur.

Purdey : On peut dormir avec toi, papa ?

Matt : Vous n’êtes pas un peu grande pour ça ?

Amy : S’il te plaît …

Matt : D’accord.

Je leur fais une bise à chacune.

Matt : Je vous aime très fort mes petits anges.

Amy et Purdey : Nous aussi on t’aime très fort.

Amy : Tu crois que maman nous aiment elle aussi de là ou elle est ?

Purdey : Il paraît que les anges veillent sur ceux qu’ils aiment. Hein papa c’est vrai ça ?

C’était la première fois, qu’elles parlaient ouvertement de leur mère. Je mis quelques minutes à répondre un peu perturbé par leurs questions.

Matt : Bien sûr que maman continue de nous aimer tous les trois, même si elle est loin de nous. Je sais que de là haut elle veille sur nous et nous protège.

Amy : Tu dis ça pour nous faire plaisir ou tu y crois ?

Matt : J’y crois ma chérie. Je sais qu’elle est quelque part et garde un œil sur sa famille c’est certains.

Purdey : Si elle nous aimait tant que ça, elle ne serait pas partie !

Amy : Ne dis pas des choses pareilles ! Elle n’a pas choisis de mourir, c’est nous qui l’avons tués.

Je suis restés choqué par les paroles d’Amy.

Matt : Qui … qui t’a dis ça ?

Amy : C’est grand-mère qui m’a dit qu’elle est morte en nous mettant au monde. C’est de notre faute si elle nous a quittés. Je ne crois pas qu’elle ait envie de veiller sur nous après ce qu’on lui a fait.

Amy et Purdey se sont mises à pleurer de plus belles. Mon coeur de père se déchirait en deux devant leurs peines. A cet instant, j’en ai beaucoup voulu à ma mère de leur avoir parler de ça sans m’en avertir.

Matt : Je vous jure que ce n’était pas de votre faute. Votre maman vous désirais et vous aimais plus que tout au monde et je sais que de la ou elle est c’est toujours le cas …

Je n’avais pas la force de poursuivre ma phrase, ni de leur mentir. Les larmes coulèrent sur mes joues. J’en ai voulu à la terre entière d’infliger cette souffrance à mes filles.

Purdey : Ne pleure pas papa. On ne veut pas que tu sois triste par notre faute.

Amy : On ira fleurir la tombe de maman aujourd’hui, tu veux bien ?

Nous n’étions jamais allés sur la tombe de leur mère auparavant. Je ne voulais pas leur faire subir cette épreuve tant que ce n’était pas nécessaire. Mais apparemment, le moment était venu.

Matt séchant ses larmes : D’accord nous irons … si c’est ce que vous voulez.

Face à l’émotion de l’instant, nous avons choisis de changer de sujet et d’aller à la cuisine, nous préparer un chocolat chaud. Comme il était prévu, les filles sont venues dormir près de moi, car elles refusaient de retourner dans leurs chambres. Elles se sont blotties dans mes bras, Purdey à droite et Amy à gauche elles ont cette habitude depuis tout bébé. Avant de fermer mes yeux, mon regard a croisé la photo de Julie sur la table de chevet. J’ai posé son portrait face contre la table, pour ne plus voir son visage qui semblait me dévisager.

Je veux simplement la tranquillité pour moi et mes enfants … pourquoi est-ce que tout ça ressurgis maintenant ?


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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyMar 12 Déc - 20:45

N/A Merci Nana, Liyah, Aglae, Roxanne, Maeva, Emma, Adely, Perrine, Lise Marie, Stephy et Mimel pour vos MP. Et la suite pour cloturer ce chapitre !

En général, je n’aime pas trop que mes filles ratent les cours sans de réelles bonnes raisons. Mais cette fois, elles en avaient une. Aller fleurir la tombe de leur mère, leurs tenaient vraiment à cœur et une promesse est une promesse. J’ai pris sur moi et ai trouvé le courage de les y conduirent. Depuis l’enterrement de Julie, je n’avais jamais remis les pieds dans ce cimetière. Je ne suis pas revenu ici depuis 14 ans, pourtant sa mort me semble dater d’hier. Arrivé sur le parking, me rendre devant sa tombe était au dessus de mes forces.

Matt : Je ne peux pas vous accompagner les filles. C’est trop dur … je préfères vous attendre ici. Je suis désolé …

Purdey : Maman aurait voulu que tu sois la. C’est un peu comme si tu l’abandonnais et que tu l’oubliais.

Matt : Je … je ne l’oublie pas… je ne l’oublierais jamais. Mais je ne peux pas … voilà tout.

Purdey : Elle doit être la seule personne dans ce cimetière à ne recevoir la visite de personnes. Tu aurais du l’enterrer en Angleterre, au moins elle aurait été près de sa famille et sa tombe n’aurait pas été laissée à l’abandon.

Sa phrase sonnait comme un reproche.

Matt : Sa famille c’est nous, je te signale. Et vous étiez trop jeunes, je ne voulais pas vous faire subir tout ça.

Purdey : La bonne excuse !

Amy : Purdey arrête. Ce n’est pas de sa faute.

Oh que si tout était de ma faute, mais je ne pouvais rien dire.

Purdey me serrant dans ses bras : Pardon papa, je sais que tu as de la peine aussi. Et bien plus que nous, car toi tu l’as connu alors que nous non. Je sais que tu as toujours fais au mieux pour nous … excuse moi. Tu es le meilleur des papas. On ne te le dit pas assez.

Matt : Merci mon bébé. J’irais une autre fois avec vous, quand je me sentirais prêt … c’est promis.

Je les aie laissés descendre de la voiture, me sentant comme le dernier des lâches. Le gardien du cimetière s’est chargé de les conduirent vers la tombe de leur mère.

****

*Purdey/Amy*

Le gardien : Cela fait des années que personne n’était venue lui rendre une visite. Je me suis toujours demandé pourquoi payé autant d’argents pour lui offrir le meilleur emplacement dans l’un des cimetières les plus cher de ce pays si c’est pour ne jamais venir. Y’en a qui ne savent pas quoi faire de tous leurs frics... haaaa ces stars … Enfin pardon, tout ça ne me concerne pas.

Purdey énervée: Dites que nous sommes de riches filles indignes pendant que vous y êtes !

Amy : Purdey arrête.

Le gardien : Vous êtes ses filles ? Oh pardon je ne savais pas … pourtant j’aurais du vous reconnaître. On vous voit parfois dans les magazines, avec votre père. Comment il s’appelle déjà ?

Amy: M …

Purdey : Tais toi ! Il serait bien capable de prendre des photos, pour tenter de les vendrent aux journaux à scandale.

Le gardien changeant de sujet : Et vous êtes venu ici toutes seules ?

Purdey : Vous êtes paparazzi ma parole ! Si vous voulez un autographe, vous vous adressez aux mauvaises personnes.

Amy calmant le jeu : Est-ce qu’on pourrais rester seules un moment s’il vous plait ?

Le gardien : Oui bien sûr. Toutes mes condoléances ... vous savez ou me trouvez en cas de besoin.

Nous avons enfin pu avoir la paix, pour poser nos fleurs sur la tombe de maman. Nous ne la connaissions pas, mais nous retrouver un peu face à elle nous peinait bien plus que prévu. C’est aujourd’hui, que nous réalisons à quel point sa présence nous manquent. Nous avons tout à coup regretté de ne pas avoir tentée d’en savoir plus sur elle. Nous ne voulions pas faire de la peine à papa en abordant le sujet, on voyait bien que ça l’ennuyait dès qu’on tentait d’y faire allusion. Peut-être cherchait-il à nous protéger en se taisant et en ne parlant pas d’elle.

Amy : Tu crois qu’elle nous déteste maman ?

Purdey : Une maman ne peut pas détester ses enfants.

Amy : Oui mais … c’est de notre faute si elle est la. Elle est morte en nous donnant la vie. C’est ce que grand-mère à dit …c’est peut-être pour ça que sa famille ne veut pas entendre parler de nous ?

Purdey : Je ne veux pas croire, qu’elle ne nous aime pas. Nous sommes ses enfants, elle nous aiment j’en suis certaine. Ce n’étais pas de notre faute … je sais qu’elle continue à veiller sur nous et qu’elle ne nous en veux pas. Papa nous l’a dit, il ne nous mentirait pas.

Elle avait dit ça, pour tenter de se persuader elle-même. A quoi bon se tourmenter nous n’aurions jamais les réponses à nos questions. Maman n’est plus la pour nous rassurer et nous prendre dans ses bras. J’ai pris Purdey dans mes bras pour la consoler.

Amy : Tu as raison, papa ne nous mentirais pas.

J’ai pris un chiffon, pour nettoyer un peu la poussière et les mauvaises plantes qui avaient tout envahis. Une inscription était inscrite sur une magnifique plaque en argent.

« Pensée éternelle pour Julie. Mon âme sœur, ma meilleure amie, mon rayon de soleil… et la mère de mes enfants, merci pour ce magnifique cadeau que tu m’as fait avant de t’en aller. Repose en paix et veille sur nous ou que tu sois. Ton Matt qui t’aime plus que tout»

Cette phrase que nous n’avions jamais vue, en disait beaucoup plus que tout ce que papa aurait pu nous dire sur notre mère. Il l’avait aimé, nous en étions maintenant certaines. Nous étions les enfants de l’amour et pour papa nous étions « un magnifique cadeau »… nous avions enfin une réponse à une question qui nous tourmentaient tant.

Je finis d’essuyée la plaque, le cœur chargé d’émotions quand un vertige me pris. J’eu juste le temps de tourner la tête, pour voir Purdey étalée de tout son long sur le sol. Le sol vacilla sous mes pieds je perdis connaissance à mon tour.

****

Hôpital St-John

*Matt*

Cela faisait bientôt 4 heures, qu’elles avaient perdues connaissance. Toutes les solutions tentées par les infirmiers ne parvenaient pas à les réveiller. Mes bébés étaient dans une sorte de coma dont personne n’avait l’explication. Un simple évanouissement ne dure pas aussi longtemps. L’angoisse me rongeait au fur et à mesure que les heures passaient. Je tentais de garder mon calme, tentant de me résonner et d’éradiquer le pétage de plomb qui pointait son nez, en vain.

Matt hors de lui : Est-ce qu’il y’a quelqu’un ici capable de m’expliquer ce qui arrivent à mes bébés !!!

Médecin : Monsieur gardez votre calme ?

Matt ne décolérant pas : Garder mon calme !!! Ce sont mes filles, ma chair et mon sang, qui sont allongés sur ce lit, personne ne peut m’expliquer ce qui se passe et me dire si elles reviendront à elles et vous me dites de me calmer ?

Laisser exploser ma colère me permettait de ne pas m’effondrer en larmes au pied de leurs lits.

Medecin : Nous devons encore faire quelques examens complémentaires, car pour l’instant tout ceci reste un mystère.

Matt : Des examens encore !!! Mais ça fait des heures, que vous les traitez comme des poupées de chiffons. Elles ont les bras gonflés par vos aiguilles en tout genre. Foutez moi le camps vous n’êtes qu’une bandes d’incapables !

Medecin : La colère ne sert à rien…

Matt : Lorsque vous serez père, on en reparlera. En attendant sortez d’ici tout de suite ! Vous les avez assez torturés comme ça.

Il a tourné les talons préférant ne rien rajouter.

Je me suis assis sur une chaise, entre leurs deux lits et leur ai pris la main. Purdey la main droite et Amy la gauche comme toujours.

Matt tout bas: Mon dieu je vous en prie, faites qu’il ne leurs arrivent rien, sinon j’en mourrais. Qu’on me rende mes bébés c’est tout ce que je demande.

Tout ça est un atroce cauchemar, j’ai l’impression de revenir 14 ans en arrière avec Julie qui avait passé de longs mois dans un hôpital similaire … avant de mourir. Maintenant ce sont mes bébés qui sont allongés la, sans que j’en comprenne la raison. Des larmes de tristesse et de rage coulèrent bien malgré moi. J’aurais voulu hurler ma douleur, j’avais l’impression d’étouffer. J’aurais donné tout ce que j’avais, même ma vie, si cela me permettais de revoir leurs magnifiques yeux et leurs jolies sourires.

La main de Purdey a bougée tout à coup. C’était bref et à peine perceptible. Mais j’étais certain, qu’elle avait bougée sa main. Je n’ai pas osé bouger, Amy avait besoin que je lui tienne la main aussi. Je ne voulais pas la lâcher, elle avait elle aussi besoin du soutien de son papa. J’ai observé attentivement la main de ma Purdey, cette fois elle a serrée ma main.

Mon cœur a fait un bond dans ma poitrine, j’ai tourné la tête vers elle et ai vu ses magnifiques yeux marron.

Purdey tout bas : P… pa… papa ?

Matt ému : Papa est la mon bébé … tu as les yeux les plus beaux de toute la terre tu le sais ça ?

Elle réussit à me faire un petit sourire, qui fit un bien fou à mon cœur de père.

Purdey d’une voix faible: Amy ouvre les yeux … Amy reviens …

Il y’a des mystères entre les jumeaux que la science ne pouvait expliquer. Par je ne sais quel miracle, Amy s’est mis à réagir au son de la voix de sa sœur. Elle a commencée à serrer ma main à son tour et ouvris les yeux. Je n’ai jamais été aussi soulagée de toute ma vie.

Amy tout bas : Purdey?

Matt : Elle va bien mon ange. Vous êtes revenues, j’ai cru que je ne vous reverrais jamais. Ne me refaites plus jamais ça c’est clair !

Purdey : Qu’est ce qui s’est passé ?

Matt : Je m’inquiétais de ne pas vous voir revenir. Je suis venue vous chercher et vous ai retrouvés toutes les deux évanouis sur le sol. Je vous aient amener à l’hôpital mais les médecins ne parvenaient pas à vous réveiller. Je n’en sais pas plus … vous vous souvenez de quelque chose ?

Amy : Non … juste un vertige et puis plus rien.

Médecin revenant : C’est peut-être une insolation en cette saison chaude, c’est bien possible. Elles ont du restés trop longtemps au soleil.

Je ne trouvais pas cette version très plausible d’autant plus que le coin ou je les aient retrouvés évanouis était ombragé. Mais je n’ai pas insisté, l’important, était que mes bébés soit revenus auprès de moi.

Malheureusement, tout cela n’était que le début d’une série d’évènements étranges…


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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyMer 13 Déc - 13:44

Chapitre 2


Le lendemain à la salle de danse

Hakim : Alors t’en penses quoi de cette chorégraphie que j’ai préparé pour Yannick? (un artiste que Matt produit) ça claque hein ? Pour un vieux j’assure encore … Matt ??? Oh Matt ! Tu m’écoutes?

Matt évasif : Mhmmm…

Hakim : T’appelles ça une réponse !

Matt : Excuse moi, mais je suis préoccupé la.

Hakim : J’avais remarqué, tu n’arrêtes pas de regarder ton portable toutes les cinq minutes.

Matt : Je vérifie s’il fonctionne au cas ou l’école de mes filles appellerait.

Hakim ricanant : Tu exagères toujours dès qu’il s’agit de tes « bébés ». Elles sont juste restées trop longtemps au soleil et ont fais une petite insolation ça arrive à n’importe qui. Elles vont bien maintenant, cesse de t’inquiéter et laisse les vivrent un peu.

Matt : Je n’aurais pas du les envoyer à l’école aujourd’hui c’était trop tôt. J’aurais mieux fait de rester à la maison avec elles, au cas ou …

Hakim : Et voilà tu recommences à t’inquiéter pour rien ! Comme dit ma femme et mon fils, tu ferais mieux de te trouver une femme qui prendrait soin de toi et des filles, ça te rendra un peu moins protecteur, moins inquiet et surtout tu pourras penser à autre chose qu’à tes filles sans arrêt. Une vraie famille, voilà ce qu’il te faudrait.

Matt : Nous sommes déjà une vraie famille, mes filles ont déjà une mère.

Hakim : Matt tu sais très bien de quoi je veux parler. Je te parle d’une mère qui soit la pour elles … et toi aussi tu as besoin de quelqu’un qui soit la pour toi.

Matt pensif : Je ne crois pas que mes filles apprécieraient que je leurs imposent quelqu’un.

Hakim : C’est elles qui t’ont dit ça ??

Matt : Non… mais je le sais.

Hakim levant les yeux au ciel : Matt sors toi la tête du c*l un peu et invite Anna à dîner chez vous. Je peux t’assurer qu’elle n’attend que ça et je suis certain que les filles vont l’adorer.

Matt : Anna ? On sort juste ensemble de temps en temps. Je veux dire ce n’est pas un truc très sérieux.

Hakim : Parce que tu ne lui laisse aucune chance ! Cette fille est géniale et tu ne fais aucun effort pour essayer de la garder. Bouge toi un peu, invite la, présente la aux filles et tu verras que j’avais raison. Il serait temps de cesser de vivre dans les regrets. Julie n’est plus la … alors vis ta propre vie il serait temps.

Peut-être qu’il avait raison, mes filles ont peut-être besoin d’une présence féminine à la maison … et moi aussi certainement. Mais je n’avais jamais osé m’investir dans une relation avec quelqu’un, ma vie était entièrement consacrée aux filles. Peut-être que je devrais changer ça …

Je regarde ma montre.

Matt : Il faut que j’aille chercher les filles, je n’aime pas trop quand elles prennent le bus.

Hakim : Un vrai papa poule, j’te jure. Ce sont de jeunes demoiselles maintenant, elles peuvent de débrouiller toutes seules tu sais.

Matt : Je le sais bien … mais je préfère aller les chercher quand même. On n’est jamais à l’abri d’un accident, d’une agression, d’un kidnapping ou quand sais-je.

Hakim : Ca ne sert à rien de discuter avec toi de toute façon, tu es trop entêté. File va …

Je pris congé et me rendit à l’école des filles.

****

Devant l’école

Je devais être pratiquement l’un des seuls parents à venir chercher ses enfants au collège, alors que l’on habitait à quatre rues de l’école. Les élèves en général prenaient le bus, rentraient à pied, en scooter ou à vélo. Mais moi, je venais presque tous les jours les récupérer, trop inquiet qu’il leurs arrivent un malheur pendant le trajet. Je sais que j’exagère parfois, mais je ne peux pas m’en empêcher. Je les aime, elles sont toutes ma vie, c’est ainsi.

Je les aperçois enfin devant la grille de l’école. Je sors de la voiture pour qu’elles me voient. En général, je ne passe pas inaperçu les gens savent qui je suis, mais ils restent respectueux envers moi et je peux venir récupérer les filles sans être encerclé. Pour eux je ne suis plus la star M. Pokora mais juste un père qui viens chercher ses filles à la sortie de l’école. Au début je devais signer pleins d’autographe et faire des photos, mais maintenant ils ont finis par s’habituer à ma présence.

C’est Purdey qui m’aperçoit la première, elle me fait un grand signe de la main et cours vers moi. Elle saute dans mes bras et me fais un gros câlin.

Matt tout sourire : Tu n’as pas peur de te taper la honte devant tout tes copains ? A ton âge on ne fait plus de câlins à son papa.

Purdey : Je m’en fiche de leur avis et moi j’adore toujours les câlins.

Amy : Tu crois qu’il y’aurait une place pour que j’ai moi aussi mon câlin ?

Matt : Bien sûr qu’il y’a une place, approche la.

Je les sers toutes les deux dans mes bras, le plus fort possible.

Un garçon : Ainsi donc voila mon beau-père.

Je relâche les filles, pour regarder celui qui me parlait. Un jeune garçon d’une quinzaine d’année me dévisageait. Il était déjà grand pour son âge. Son teint métissé et ses boucles dorées faisait ressortir ses grands yeux verts. Je n’avais pas besoin d’en savoir plus, pour comprendre qu’il était tout à fais le genre de Purdey.

Le garçon : Je me présente Maxime.

Matt : Euh, oui enchanté.

Purdey : Beau-père ? Non mais quel toupet, rien ne t’étouffe toi.

Maxime : Tu craqueras pour moi tôt ou tard je ne m’inquiète pas pour ça. Par politesse je fais déjà connaissance avec ton père. S’adressant à moi … j’apprécie beaucoup votre fille monsieur je voulais que vous le sachiez, voilà bonne soirée à vous et à demain miss Purdey.

Le garçon s’en va sans avoir oublié de faire une bise sur la joue de Purdey. Amy se mit à rires aux éclats.

Amy : Ton mec n’a peur de rien Purdey.

Purdey rougissant : Ce n’est pas mon mec c’est clair ! Il prend ses rêves pour la réalité.

Matt : Il faut que j’arrive à me faire à l’idée que vous deveniez de jeunes femmes et que les garçons vont commencés à débarquer.

Purdey : Pfff tu es le seul garçon de ma vie, mon papa chéri.

Amy : Si tu crois que je ne t’ai pas vue l’embrasser dans la cour de récré !

Purdey rougissant : Mais non … c’était un pari. Je n’y suis pour rien. Oh la ferme ! Monte dans la voiture Amy au lieu de parler pour rien.

Amy : Hihihihi

La situation était idéale, pour enfin aborder le sujet si délicat … d’Anna.
On monta dans la voiture, et au bout de quelques minutes de taquinerie je finis par leur en parler.

Matt gêné : Moi aussi il y’a une fille que j’aime bien.

Les filles se sont tût tout à coup, m’observant étrangement.

Purdey : Une fille ? Tu as une petite copine papa ?

Amy : Ah bah ça alors !!! Tu es un vilain cachottier. La pauvre, tu ne dois pas la voir souvent, vu que tu passes tout ton temps avec nous.

Purdey : C’est clair ! Je n’aurais jamais cru que tu avais une petite copine.

Matt : Elle s’appelle Anna … enfin je voulais juste vous le dire voilà.

Purdey : Tu l’aimes ?

Matt : C’est un peu tôt, pour ce genre de question mademoiselle. Disons que je l’apprécie beaucoup.

Amy : Tu comptes nous la présenter un jour, ou tu comptes la planquer encore longtemps ?

Matt : Euh … pourquoi ? Vous voudriez la connaître ?

Amy : Mais bien sûr ! On voudrait bien voir à quoi ressemble celle qui fait chavirer notre papa chéri.

Purdey : Tu devrais l’inviter à la maison un de ces jours.

Amy : Excellente idée ça !!!

Matt : Très bien je l’inviterais à dîner un soir.

Purdey: Papa qui a une petite amie …

Amy : … comme quoi les miracles existent…

Purdey : … notre vœu a été réalisé.

Matt : Cessez de finir les phrases de l’autre, ça me fatigue. Et de quel vœu parlez-vous ?

Purdey : On avait fait le vœu lors de notre anniversaire que tu ne sois plus tout seul et que tu trouve ton âme soeur et t’a vu ça a fonctionné. Qui a dit que les vœux ne se réalisaient pas ?

Je ne pu m’empêcher de sourire devant leur enthousiasme et leurs croyances enfantine.

Les filles ont réagis à cette nouvelle beaucoup mieux que je ne le pensais. Peut-être qu’Hakim avait raison, elles avaient peut-être besoin d’une maman … et moi … d’une âme sœur.

****

Deux jours plus tard

J’avais annoncé à Anna au téléphone, qu’il était temps que notre relation évolue. Je l’ai donc invité à faire connaissance avec les filles à la maison ce week-end. Elle avait sautée de joie, à croire qu’elle attendait ce moment depuis des mois. Je la comprenais, sortir et coucher ensemble un fois tous les 3 mois, ce n’était pas vraiment une relation idéale. Il était peut-être temps que je commence à la traiter un peu mieux que ça. C’était une fille bien, sur ce point Hak avait raison.

Anna : Je commençais à croire que je ne ferais jamais partie de ta vie. Si tu savais à quel point ton invitation me fait plaisir. J’ai vraiment hâte de voir tes jumelles. Est-ce que tu crois que je leur plairais ?

Matt : J’en suis certain, tout se passera bien ne t’en fais pas.

Anna : Si elles sont aussi adorables que leur papa, je veux bien te croire.

Amy de la cuisine : Papa à table !!!

Papa : Oh les filles ont préparés le dîner, je dois y aller. Je t’embrasse et à samedi.

Anna : Moi aussi je t’embrasse bisous.

J’ai raccroché et me suis rendu au salon. Purdey était en train de mettre les verres et Amy ramenait les plats, quand tout à coup elles se sont figées toutes les deux. Amy a fait tomber toutes les assiettes qu’elle avait dans les mains sur le sol. Les assiettes se sont brisées sur le carrelage dans un tintamarre assourdissant, mais Amy ne semblait pas s’en soucier. Elles sont devenues tout à coup très pâles et semblaient effrayés par quelquechose. J’ai regardé dans la même direction qu’elles … mais ne voyait rien.

Je me suis rapproché d’Amy qui était à deux pas de moi.

Matt : Qu’est-ce qui te prends ?

Elle ne bougeait pas et semblait comme paralysée, son teint était encore plus pâle. Elle tendit son doigt pour me montrer quelquechose que je ne voyais toujours pas.

Amy terrorisée : La ! Tu ne la vois pas …

Matt : Voir quoi ??? Je ne vois rien …

J’ai regardée vers Purdey qui était aussi terrorisée que sa sœur. Elle reculait lentement et a fini par s’enfuir vers sa chambre.

Matt à Amy : Mon bébé regarde moi, tu commences à me faire peur. Dis moi ce qui t’arrive ?

Pas un mot ne sortait de sa bouche, elle restait plantée la les yeux rivées vers je ne sais quoi.

Matt criant: Amy !!!

J’ai pris son visage entre mes mains, pour l’obliger à me regarder. Elle s’obstinait à regarder je ne sais ou. Je l’ai secoué un peu commençant à paniquer. Elle fini par réaliser que je l’appelais.

Matt : Dis quelque chose !

Amy : Elle était la … je l’ai vue.

Matt : Quoi? Qui ! Réponds.

Amy : Je … je … n’ai plus faim. Je vais aller me coucher.

Elle s’est dégagée de mes bras et s’est dirigée vers sa chambre, claquant la porte au passage.

Je me suis dirigé vers la chambre de Purdey qui s’était bloquée à double tour.

Matt : Purdey ouvre moi s’il te plaît. Qu’est-ce qui vous prends à toutes les deux ?

Purdey : Laisse moi tranquille, je suis fatiguée.

Malgré mon inquiétude, j’ai choisis de ne rien rajouter. Je sais qu’avec elles il vaut mieux ne pas insister, elles viendront d’elles mêmes plus tard … peut-être.

Je suis retourné dans le salon pour ramasser tous les débris de porcelaine par terre. Je m’étonnais au passage qu’il fasse aussi froid dans cette pièce alors qu’on était en plein été. Je me suis surpris à regarder vers le même endroit que les filles. Qu’est-ce qui les avaient mis dans cet état ? Bon sang j’ai froid…


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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyMer 13 Déc - 20:21

N/A La suite pour Emma lol

Lendemain matin

J’avais du mal à m’endormir cette nuit, trop perturbé par ce qui c’était passé pendant la soirée. Pendant la nuit, je m’étais levé pour aller voir les filles dans leurs chambres espérant qu’elles me parlent enfin. J’avais trouvé Purdey et Amy dans le même lit en train de dormir tranquillement. Il était très rare qu’elles dorment ensemble, elles ne le faisaient que lorsque quelquechose n’allait pas ou que l’une d’elle avait fait un cauchemar. En général, c’est souvent Purdey qui protégeait Amy. Elle se considérait comme l’aînée vue qu’elle était née 3 minutes avant sa sœur. Mais cette fois, j’avais l’impression qu’elles s’étaient mises dans le même lit, pour se protéger l’une l’autre.

Je leur avais fait une bise sur le front et les avaient couverte d’un drap et était resté assis sur le fauteuil, pour veiller sur elles pendant le reste de la nuit. La fatigue avait finis par m’emporter.

A mon réveil, elles n’étaient plus la. J’ai entendu du bruit dans la cuisine, elles devaient certainement prendre le petit-déjeuner. Je me suis lever et les aient rejointes.

Purdey avait les yeux rivés sur son bol mangeant à peine. Amy m’avait regardé d’un air triste. D’habitude, le petit-déjeuner se passait dans les rires et dans la bonne humeur, pas aujourd’hui.

Amy : Ton chocolat est prêt papa, avec les tartines beurrés et la confiture que tu préfères.

Matt : Merci ma puce.

Amy tristement : De rien … merci d’être restés près de nous toute la nuit. Tu as du mal dormir sur le fauteuil.

Matt : Ca allait. Maintenant, est-ce que l’une de vous peux m’expliquer ce qui s’est passé ?

Amy : ….

Purdey : ….

Matt : Hey oh … je vous parle. Je m’inquiète pour vous. Vous ne me cachez rien d’habitude.

Amy : Ca ne servirait à rien d’en parler, tu ne nous croirais pas.

Matt : Vous n’êtes pas du genre à raconter des bobards, alors pourquoi je ne vous croirais pas ?

Amy a pris une profonde respiration, puis au bout de quelques minutes de silence, à fini par parler.

Amy : Nous avons vue maman …

Je suis resté un instant silencieux, me demandait de quoi elle voulait parler.

Matt : Vous avez encore fait un cauchemar ?

Amy : Non je l’ai vue, comme je te vois ! Elle était debout dans le salon … nous l’avons vue …

Purdey agacée : Parle pour toi ! Moi je n’ai rien vu du tout c’est clair !

Amy : Tu l’as vue aussi, pourquoi est-ce que tu mens ?

Purdey : Fiches moi la paix avec tes conneries !

Purdey s’est levée d’un bond et est sortis furieuse de la cuisine.

Amy : Je te jure que je dis la vérité papa. J’ai toute ma tête, je l’ai vue ! Et Purdey aussi, même si elle s’obstine à ne pas l’admettre.

Matt : Il doit il y avoir une explication logique ma puce. Ta mère te manque beaucoup et tu as eu l’impression de la voir. Ca arrive lorsque l’on perds un être cher. J’avais l’impression de la voir partout juste après l’avoir perdu, il m’a fallu du temps, pour accepter qu’elle n’était plus la. Je savais qu’il était trop tôt, pour vous emmener au cimetière, ça vous à perturber.

Amy agacée: Je l’ai vue t’entends ! Ce n’est pas mon esprit qui déraille … je ne suis pas folle !

Matt : Ce n’est pas ce que j’ai dis. Je te dis simplement que tu crois avoir vue quelquechose, mais ce n’était pas réel voilà tout.

Amy: Je savais que tu ne me croirais pas ! Je n’aurais jamais du t’en parler. Je ferais mieux de me préparer pour aller en cours.

Elle ne m’a pas laissée le temps de rajouter quoi que ce soit, elle est sortie de la cuisine très peinée. Je suis resté un long moment dans la cuisine, ne sachant comment faire face à la situation. Je savais que la mort de leur mère finirais les toucher tôt ou tard, mais je ne pensais pas que ce serait à ce point. Je me sentais désespérément seul tout à coup face à tout ça et ma culpabilité refit surface par la même occasion.

Quelques minutes plus tard, j’entends la voix de Purdey.

Purdey : On s’en va papa.

Je sors de la cuisine et les rejoins dans le salon.

Matt : Attendez, je vous emmène à l’école.

Amy sèchement : Ca ira on prendra le bus !

Purdey : Nous sommes assez grandes, pour prendre un p*tain de bus toute seules ! Nous ne sommes plus des bébés au cas ou tu ne l’aurais pas remarqué.

C’est bien la première fois que je mes filles me parlaient sur ce ton. J’ai eu du mal à cacher ma peine.

Matt peiné : Très bien, comme vous voudrez.

Elles sont parties en claquant la porte, me laissant planté en plein milieu du salon. Elles ont du avoir des remords dans le couloir, car quelques secondes après la porte s’est rouverte et elles ont sautés dans mes bras.

Purdey : Pardon papa on ne voulait pas dire ça. Tu ne méritais pas qu’on soit aussi méchante, on t’aime plus que tout au monde, tu le sais bien.

Amy : J’ai tellement honte de t’avoir parlé comme ça, pardon.

Matt : Hey mes anges, pas la peine de se mettre dans un état pareil. Ce n’est pas grave, c’est oublié.

Amy : Tu nous aimes toujours ?

Matt : Bien sûr que vous aimes toujours. Vous êtes mes deux amours et vous êtes toute ma vie. Nous sommes tous les trois un peu sur les nerfs ce matin, voilà tout …

Purdey : Papa ?

Matt : Oui ?

Purdey : Je déteste te mentir et je sais que j’ai fais de la peine à Amy ce matin, quand je ne l’ai pas soutenue. Alors je voulais juste que tu saches, que moi aussi j’ai vue maman hier soir.

Sa phrase venait de me troubler. Je savais que les jumeaux pouvaient partager beaucoup de choses ensemble … mais de la à avoir les mêmes hallucinations. Mais je devais les rassurer, avant que ça ne prenne des proportions énormes.

Purdey : Est-ce que tu crois aux fantômes, ou un truc de ce genre ?

Matt : Je crois surtout que vous regardez trop de films d’horreur et qu’il était trop tôt pour vous amener au cimetière. Votre mère vous manque, vous avez pris conscience qu’elle ne reviendra jamais et ça vous perturbe.

Amy : Si tu le dis …

Matt : C’est juste un moment difficile à passé. Nous allons traversés ça tous les trois, comme on l’a toujours fait. Et comme toute les peines, celle-ci aussi s’atténuera, vous verrez. Je pense qu’avoir une présence féminine à la maison nous fera du bien à tous les trois.

Purdey : C’est une façon de nous dire, qu’Anna va venir vivre chez nous ?

Matt : C’est encore tôt pour ça … mais j’aimerais bien que vous l’acceptiez comme belle-mère.

Amy : Si elle cuisine bien et sait faire des gros câlins et ne pique pas trop notre papa, on peut l’envisager.

Matt : Faites moi un gros câlin encore et je file vous poser en cours, car nous sommes à la bourre la.

Elles me firent un gros câlin, j’ai faillis étouffer tant elles serraient fort.

****

*Purdey/Amy*

Nous n’avons pas voulu insister devant les explications de papa. Après tout peut-être avait-il raison. Maman nous manquaient tellement qu’on se mettaient à imaginer n’importe quoi.

Nous nous sommes promis de ne plus aborder ce sujet pour ne plus ennuyer papa avec ça. Il avait déjà assez de peine comme ça, nous ne faisions que rouvrir une blessure encore vive.

Nous nous sommes rendus à l’école et avons tentés de reprendre le cours de nos vies.

Purdey et moi étions toutes les deux en 4ème, mais nous n’étions pas dans la même classe, nous avions insistés pour que ça ne soit pas le cas. Car nous avons étés trop longtemps des curiosités pour les autres élèves. Nous étions les seules jumelles de tout le collège et les gens ne cessaient de nous comparer et aimaient observer nos similitudes. Nous avons finis par vouloir être dans des classes différentes pour être traiter comme des individus à par entière et non comme des jumelles sans arrêt. Mais malgré le fait que nous étions éloignées l’une de l’autre pendant la journée, il nous arrivait souvent de penser à la même chose au même moment ou de manger la même chose à la cafétéria. Le soir en rentrant, en se racontant notre journée on se rendait compte que nos journées étaient très similaires.

Nous avions beau essayé de nous dissocier, nous étions très semblables quoi que l’on fasse. Ce qui allait nous arriver aujourd’hui, nous le prouverait encore une fois.

****

*Purdey*

Plus que deux heures de cours et la journée sera enfin finis. Il faut dire que les cours de math pour moi il n’y avait rien de plus barbant et ma migraine ne faisait rien pour arranger la situation. J’aurais préférée être à la place d’Amy qui était actuellement en cours d’art plastique, ça devait être plus intéressant. Pour tenter de réchapper à ce calvaire, je choisis de filer au toilette quelques instants pour m’aérer.

Je pris tout mon temps en flânant dans les couloirs, pour retourner le plus tard possible en cours. Je fis un tour aux toilettes pour prendre une aspirine en espérant que cette migraine se calme. J’avais l’impression qu’elle empirait de minutes en minutes. Je tournai le robinet pour réussir à avoir de l’eau froide. Tout fichais le camp dans ce bahut pourris, l’eau chaude coulait à flot et c’était une vraie galère pour avoir de l’eau froide. Je finis par prendre mon aspirine et essuyais la buée crée par l’eau chaude sur le miroir … quand tout à coup je la vis.

J’ai poussée un cri en voyant ce visage que j’ai reconnu dans la seconde … maman. Je me suis retournée vivement … mais ne vis plus rien.

Purdey pour elle-même : Calme toi Purdey, il n’y a rien …

Je tentai de reprendre mon calme et ma respiration. Je rouvris les yeux lentement et la vis à nouveau dans le miroir. Elle me regardait avec un visage surpris… à se demander laquelle était la plus surprise de nous deux. Je me suis retournée à nouveau … elle se tenait la devant moi dans la même robe bleu, qu’hier soir … cette même robe qu’elle portait dans mon cauchemar. Elle semblait flotter car ses pieds ne touchaient pas le sol.

Purdey tremblant : Tu n’es pas la … c’est impossible.

Elle me dévisageait de plus belle et semblait inquiète… c’est comme si elle prenait peur, quand elle se rendait compte que je l’observais moi aussi. Comme si … je n’aurais pas du la voir.

J'ai la tête qui tourne … je me sens mal …

****

*Amy*

Quelquechose ne va pas. Je le sais, je le sens … ma sœur a un problème je le sens au plus profond de mon âme… j’ai mal à la tête.

Amy tout bas : Purdey …

J’ai tentée de me lever de ma chaise, mais mes jambes ne me portaient plus. Ce fut le trou noir …


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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyJeu 14 Déc - 10:03

N/A: Merci Sophie, Stephy, Nana, Roxanne, Elod,Emma, Mimi-mp-player, Emi7, Adely et Sofia pour vos mp !

Chapitre 3


*Matt*

- Au studio-

Je n’arrive à me concentrer sur rien aujourd’hui. Toute cette histoire me chamboule l’esprit, je n’arrive pas à m’ôter de la tête tous ces derniers évènements.

Au studio, j’ai été totalement inefficace. Incapable de composer correctement pour le prochain album de Yannick et incapable de me concentrer sur les textes qu’il me montrait.

Yannick : Si c’est pour avoir la tête ailleurs, autant laisser tomber.

Matt : Je suis désolé, j’ai quelques soucis avec mes filles en ce moment et ça me préoccupe totalement l’esprit.

Yannick : Il ne nous reste plus qu’un mois pour boucler cet album et on a déjà un max de retard. Je ne voudrais pas paraître désagréable et égoïste, mais ce serait sympa que tu te concentres un peu qu’on puisse avancer.

Matt : Ouais je sais, je suis vraiment désolé.

Yannick se calmant : Qu’est ce qui se passe avec les filles ?

Je n’aimais pas mélanger vie privée et travail. Je choisis de rester évasif. De toute façon je n’avais pas pour habitude de confier mes malheurs aux autres.

Matt : Je ne sais pas trop, tout ça me dépasse.

Yannick : Des adolescentes c’est vraiment une calamité à gérer.

Matt : On va dire ça. Ecoute, c’est l’heure de leur pause je vais les appeler sur leurs portables de savoir comment elles vont et me rassurer.

Yannick : Si ça peut te permettre de te concentrer enfin sur le boulot va s’y.

Je m’éloigna un peu et composa le numéro de Purdey en premier. Son portable sonnait dans le vide et son répondeur se déclencha à plusieurs reprises. Au bout de trois essais, je finis par laisser tomber.

Je composai le numéro d’Amy, il sonna aussi dans le vide et seul son répondeur me répondit. Ca ne leur ressemblait pas. Elles ont toujours répondu, quand je les appelais. Elles savaient très bien qu’un rien me rendait fou d’inquiétude et que j’avais besoin d’entendre leurs voix au moins une fois par jour quand nous étions séparés. C’était un petit rituel entre nous. Mais cette fois, et ce pour la première fois … elles n’ont pas décrochés. Qu’est ce que je n’aurais pas donné pour entendre « Mais oui papa, tout va bien. Tout comme avant-hier et comme hier … mais je sais que ça ne t’empêchera pas de me poser la question encore demain. Oui moi aussi je t’aime mon papa chéri. »

J’ai un mauvais pressentiment, je n’aime pas ça.

Matt à Yannick : Elles ne répondent pas …

Yannick : Elles sont peut-être occupées à bécoter leurs petits copains derrière un buisson et n’ont pas envie d’être embêtée par un papa trop collant.

Matt riant jaune : Ce n’est pas drôle. Je suis très inquiet.

Yannick : Il ne reste qu’une heure et demi à peine avant la sortie des cours. Quand tu iras les chercher, tu verras que tu t’inquiétais pour rien.

Mon portable se mit à sonner, le numéro de l’école s’affichait. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Je décrochais tout tremblant m’attendant au pire.

Matt : Quoi … comment ça qu’est qu’il s’est passé ?? … oh non … est-ce qu’elles vont bien ??? … j’arrive tout de suite.

Je raccroche en vitesse et prends mes clés.

Yannick : Quoi qu’est-ce qu’il y’a ?

Matt : Les filles ont fait un malaise en cours, elles se sont encore évanouies. Je dois y aller.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre, j’avais déjà claqué la porte du studio. J’ai fais le trajet entre le studio et l’école en un temps records.

****


Je suis allé les récupérer à l’infirmerie de l’école, vaguement rassuré par l’infirmière qui tentait de m’expliquer que ce n’était qu’un petit malaise passager du certainement au fait qu’elles avaient mangé très peu au repas du midi, ou peut-être que leurs règles allaient arriver ça pouvait causer quelques désagréments.

Ben voyons, la dernière fois c’était un coup de chaud et maintenant c’est parce qu’elles n’avaient pas suffisamment manger ou je ne sais quoi. Ces explications me semblaient vaseuses. Les filles avaient toujours eue une excellente santé et même si elles avaient eues quelques soucis de santé en même temps, ça n’avait jamais été à ce point.

Amy : Ca va mieux papa, ne t’en fais pas.

Matt : Deux évanouissements en une semaine à peine, c’est normal que je m’inquiète.

Purdey était pâle comme la mort et ne desserrait pas les dents.

Matt à Purdey : Mon bébé est-ce que ça va ?

Purdey d’une voix faible : Est-ce qu’on peut rentrer à la maison s’il te plaît ?

Matt : On rentre tout de suite.

Purdey : Je ne veux pas aller à l’école demain.

Amy : Moi non plus. On veut rester avec toi.

Infirmière : Ce n’était qu’un tout petit malaise de rien du tout. Ca ne doit pas vous empêcher de venir en cours demain. Vous jouer aux petites filles gâtées la.

Matt : Epargnez moi vos commentaires ! Elles n’iront pas à l’école demain et puis c’est tout. Elles resteront à la maison avec moi, tout le temps qu’il faudra.


Infirmière : Mais …

Matt : Leurs camarades prendront les cours pour elles. Allez les filles on s’en va.

Je n’avais aucune envie d’écouter les sornettes de cette femme, qui était incapable de prendre soin de mes filles, comme il fallait. De toute façon personne ne savait s’en occuper mieux que moi. Je les garderais près de moi et personne ne me ferait changer d’avis.

Dans la voiture, elles n’ont pas prononcés un mot. Elles sont restés blottis l’une contre l’autre sur la banquette arrière et avait l’air d’avoir peur de quelquechose … mais de quoi ?

C’est Amy qui a finis par parler.

Amy : Pourquoi tu ne nous dit pas que tu es la maintenant et que ça va aller ? Tu le disais toujours, quand on n’allait pas bien. Pourquoi tu ne dis rien ?

Matt : Je ne suis plus certains que cette phrase suffise.

Purdey : Dis la quand même s’il te plaît.

Matt : Papa est là mes anges, je vous promets que tout ira mieux.

Je ne crois pas que ça à suffit, mais elles ont souris quand même. Plus pour me faire plaisir, qu’autre chose … mais qu’importe.

****


En arrivant à la maison, elles ne m’ont pas lâchée d’une semelle me suivant dans toutes les pièces ou j’allais. Elles faisaient ça aussi quand elles étaient plus jeunes et qu’elles avaient regarder un film qui leurs avaient fait peur, leur petit manège pouvait durer des jours. J’ai eu beau leur demander pour quelles raisons, elles agissaient ainsi, elles ont préférées se murer dans le silence. J’espérais juste que ce n’étais pas ce qu’elles avaient cru voir hier soir, qui les perturbaient à ce point. Bien entendue, elles ont dormis avec moi … avec la lumière allumée. Pendant que moi je sombrais dans le sommeil. Elles … elles ont gardés les yeux ouverts toute la nuit.

Amy : Purdey ?

Purdey : Quoi ?

Amy : J’ai peur …

Purdey : Papa est là, il ne peut rien nous arriver tu le sais non ?

Amy : Je sais mais …

Purdey : Pas de mais. Il ne laissera jamais rien ni personne nous faire du mal.

Amy : Tu crois que maman, nous veux du mal, c’est ça ??

Purdey : Je n’en sais rien … essaie de dormir.

Amy : Purdey ?

Purdey : Quoi ?

Amy : J’ai très froid …

Purdey : Moi aussi …

Elles se sont blottis encore plus contre moi, enfouissant leurs têtes sous le drap … les monstres cachés dans les placards et sous les lits, ne pouvaient pas les trouver lorsqu’elles se cachaient sous les draps. Sous les draps, ils ne pouvaient plus les voir. C’est moi qui leur avais appris ça quand elles étaient petites pour les rassurer.

****


Julie : Pourquoi réagis-tu de cette façon !!! Nous allons devenir parents et toi tu réagis comme si j’avais fais une bêtise.

Matt : Parce que c’est le cas, ces enfants sont une belle connerie ! Comment est-ce que tu as pu me faire ça ?

Julie : Tu n’es qu’un sale égoïste, tout ce qui compte pour toi, c’est ta carrière et tes p*tain de fans … moi je n’ai jamais compté à tes yeux. Et dire que j’ai tout sacrifié pour être avec toi … comment ai-je pu être aussi stupide ! Tout le monde me disait que tu ne m’apporterais rien de bien, que tu ne pensais qu’as toi-même et que je finirais malheureuse. J’aurais du les écouter !

Matt : C’est toi qui t’es monté toute une histoire romantique dans ta petite tête, moi je ne t’ai jamais rien promis. Ma carrière est la seule chose qui compte pour moi, c’est à ça que je consacre ma vie … tu le savais ! Mais tu t’es entêtée dans ton délire. Je n’ai pas à assumer ces enfants, parce que moi je n’ai rien demandé.

Julie : Comment peux-tu dire des choses pareilles ? Tu ne penses pas ce que tu dis n’est-ce pas ?


Papa ? Papa ???

Julie : Comment ai-je pu être assez stupide, pour aimer quelqu’un comme toi ? Tu me le paieras t’entends !

Elle agrippa le volant … la voiture fit un bond vers la droite, le chauffeur du camion n’a pas eu le temps de freiner, tout est allé si vite. Les vitres ont explosés dans un bruit effrayant. Le choc fut si violent que j’ai été éjecté du véhicule, je n’avais pas mis ma ceinture de sécurité. J’ai rouvert les yeux et me suis retrouvé sur le bitume de l’autoroute, ma vue était brouillée par le sang qui coulait de mon crâne. Mon corps me faisait atrocement souffrir et il y’avait beaucoup de sang autour de moi … c’était mon propre sang. La dernière chose que j’avais pu voir … était Julie qui était encore dans la voiture. La ceinture de sécurité l’avait retenue et l’airbag s’était déclenché. J’avais cru stupidement qu’à cet instant elle avait plus de chance de survivre que moi … mais j’avais tort. J’ai entendu des gens qui hurlaient et des crissements de pneus tout autour de nous, des gens se sont amassés autour de moi, je ne voyais plus que des ombres … j’étais persuadé que j’étais en train de mourir. Ma dernière pensée fut pour elles … mon dieu je vous en prie faites que Julie et les enfants restent en vie.

Je ne veux pas perdre mes bébés … elles ne doivent pas mourir …


Papa !

Chirurgien: Elle fait une hémorragie interne, on n’y arrivera pas. Elle nous échappe … Sa tension baisse encore, je n’arrive pas à faire redémarrer son coeur …

Chirurgien 2 : Arrêtez le massage cardiaque, ça suffit il est trop tard, elle est morte.

Chirurgien : Comment vont les bébés ?

Chirurgien : Les battements de leurs cœurs sont irréguliers, ils ne vont pas tenir longtemps.

Chirurgien 3 : Il faut sortir les bébés de là tout de suite avant qu’ils ne manquent d’oxygène trop longtemps, sinon on risque de les perdrent aussi.

Chirurgien 1 : Elle n’en est qu’à 6 mois à peine c’est trop tôt …

Chirurgien 3 : On doit les sortir de la et tout tenter !

Ils ont ouvert son ventre pour sortir les bébés avant qu’elles ne finissent par étouffer, avec le sang de leur mère et le manque d’oxygène. Elles étaient si fragiles et si minuscules … il était trop tôt pour naître. Elles avaient encore besoin de leur mère pour survivre.

Les médecins ont tout tentés pendant de longues minutes, mais les bébés n’ont jamais criés et n’ont jamais ouvert les yeux.

Chirurgien 1 : Ca suffit … ça suffit je te dis, elles sont mortes. Tu ne peux plus rien …


Papa … réveille toi …

Infirmière : Est-ce que vous voyez la lumière ??? Suivez la du regard si vous la voyez.

J’ai suivi du regard, la petite lumière qu’elle passait devant mes yeux.

Infirmière : Il réagit docteur.

Docteur : Faites lui une transfusion … il a perdu beaucoup de sang. Je ne sais pas comment il a survécu à un tel choc. C’est incompréhensible. Sa femme qui était enceinte n’a pas eue cette chance.

Infirmière : Docteur … il ne réagit plus … il s’enfonce.

Docteur : Parlez-lui il ne doit pas s’endormir !


Papa !! Papa réveille toi, tu fais un cauchemar.

Je me réveille en sursaut, encore tremblant et en sueur. Je vois Amy debout devant mon lit, qui me dévisage avec inquiétude.

Amy : Papa est-ce que ça va ???

Matt : Je … je … j’ai fais un cauchemar c’était affreux … et si réel.

Amy me prenant dans ses bras : Ca va aller, ce n’était qu’un vilain cauchemar. Un gros câlin et c’est oublié.

Purdey est venue quelques secondes après et est venu dans mes bras aussi.

Matt encore tremblant : Oui … ce n’était qu’un cauchemar …

N/A: Ouh la je vous sens paniquer les filles ... vous êtes perdues? Vous cherchez à comprendre ??? L'explication viendra ... promis!


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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyJeu 14 Déc - 13:35

*Matt*

J’ai annulé le repas qui était prévu avec Anna aujourd’hui. Je me sentais complètement déboussolé par ce rêve qui n’avait pas de sens et je ne me sentais pas capable de la recevoir convenablement. Pourquoi ai-je fais ce rêve ??? Les choses ne se sont pas passées de cette façon, je le sais… ce n’était qu’un cauchemar rien de plus. Alors pourquoi suis-je dans un tel état d’angoisse ?

Tout va de travers en ce moment, tout ça a commencé quand j’ai emmenée les filles au cimetière. Depuis des choses bizarres se produisent et même moi je commence à ne pas comprendre ce qui se passe.

Ces évanouissements inexplicables, ce cauchemar qu’on l’on a fait ensemble, cette vision bizarre qu’elles ont eue et maintenant moi qui me remet à faire des cauchemars ou Julie apparaît sans cesse. Ce dernier était le pire de tous … j’avais tellement l’impression d’y être.

Amy : Papa !!!!

Ce cri m’a sortis de mes pensées d’un coup. La voix d’Amy semblait paniquée. Je l’ai rejointe précipitamment dans le salon et ai vue Purdey allongée de tout son long par terre.

Amy paniquée : Elle était en train de me parler et elle s’est évanouis tout à coup. Papa, qu’est ce qu’elle a !

Je me suis agenouillée par terre près d’elle et lui ai tapotée le visage, jusqu'à ce qu’elle rouvrit enfin les yeux.

Purdey : Qu’est ce qui s’est passé ?

Amy soulagée : Tu es tombée dans les pommes, d’un coup comme ça.

Matt inquiet : Est-ce que ça va ma puce ?

Purdey : Oui … j’ai juste très froid.

Matt à Amy : Et toi est-ce que ça va ???

Amy : Oui pourquoi ?

Matt : Vous avez pris l’habitude de me faire des frayeurs à deux …

Amy : Cette fois, ça va pour moi.

Matt à Purdey : Tu as l’air gelé, je t’emmène au médecin tout de suite.

Purdey : Mais non papa, ça va je t’assure. Il faut juste que je me repose et ce sera vite oublié. Je dois avoir un petit rhume.

Matt : Un petit rhume ne fait pas les gens s’évanouir de cette façon.

Purdey : Je veux juste faire une petite sieste et ça ira mieux, cesse de t’en faire.

Je n’étais pas rassuré pour autant, mais je l’ai ramenée dans sa chambre tout de même pour la laisser se reposer. Je suis resté à ces côtés jusqu'à ce qu’elle s’endorme. Elle était si pâle et semblait si faible.

****

*Amy*

Je me sentais mal moi aussi. Cette migraine ne me quittait pas depuis ce matin et je tenais à peine debout. Mais j’ai préférée ne rien dire à papa, pour ne pas l’effrayer. Il se faisait déjà tellement de soucis pour Purdey que je ne voulais pas en rajouter. Je devais couver une petite grippe moi aussi … rien de plus. Une bonne douche et une aspirine devrait me requinquer.

Je suis restée sous la douche pendant au moins une demie heure, mais ça n’y changeais rien … je me sentais de plus en plus faible. En sortant de la douche, je du m’accrocher au lavabo pour ne pas tomber dans les vapes à mon tour. Je me suis assise par terre, pour tenter de calmer les tremblements du au froid qui envahissait tout mon corps.

Je tremblais et claquais des dents, le froid me tétanisait … pourtant nous sommes en plein été et il faisait chaud dans la maison. Ce froid venait de moi …

Je tente de me relever pour aller voir papa... quand elle apparue à nouveau devant moi. Je me suis reculée d’un coup et me suis collée au mur tétanisée par la peur. Elle s’approcha lentement de moi et s’agenouilla juste en face de moi. Elle m’observa longuement sans rien dire. Je n’osais pas bouger, ni crier. Elle approcha sa main vers moi, j’aurais voulu me reculer encore ou m’enfuir. Mais je ne bougea pas, me contentant d’avancer ma main vers la sienne. Nos doigts se touchèrent, elle avait la peau si douce et si… froide.

Les larmes se mirent à couler sur ses joues. Elle semblait effondrée tout à coup. Comme si ce contact entre elle et moi, ne présageait rien de bon. Je suis loin d’être stupide, et j’avais déjà lue pleins de livres sur le sujet. Je sais que les vivants et les morts vivent chacun de leurs côtés et ne se croisent jamais … sauf si …

Amy : Je vais mourir c’est ça ? C’est pour ça que j’arrive à te voir … je vais mourir.

Elle me prit la main et la serra contre sa poitrine. Son cœur ne battait pas. Elle se mit à pleurer cette fois.

Amy en larme: Est-ce que Purdey va mourir aussi ? …On ne peut pas mourir … on ne peut pas laisser papa seul. Il n’y survivra pas … je ne veux pas mourir … j’ai encore tellement de choses à faire et à voir … et Purdey à un petit ami … on ne peut pas …

Elle releva la tête et passa son autre main sur ma joue.

Julie : Je suis désolée, ma chérie. J’ai compris que quelquechose n’allait pas, quand vous avez commencées à me voir. J’aurais tellement voulu changer le cours des choses, mais la mort ne nous laisse pas le choix. Elle vient récupérer son dû.

Amy paniquée : Nonnnn je ne veux pas, laisse moi tranquille … Papa ! Papa !

Je hurlais de toute la force que mes poumons me permettaient.

Matt accourant : Je suis la !

Amy : Dis lui de s’en aller !!! Je t’en prie papa, dis lui de s’en aller.

Matt : Mais qui ???

Je me suis relevée et me suis précipitée dans ses bras.

Amy : Fais la se taire papa !!! Je t’en prie.

Matt : Calme toi ma puce, calme toi il n’y a personne.

Il me toucha le front et constata que j'étais brûlante de fièvre.

Matt : Je vous emmène toutes les deux à l’hôpital tout de suite.


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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyJeu 14 Déc - 19:11

N/A Petite suite pour Nana, ma petite impatiente lol.

Chapitre Final


Hôpital St-John

*Matt*

En les emmenant aux urgences, je m’attendais à ce qu’on nous prescrivent quelques médicaments, quelques jours de repos et que tout ça serait vite oublié. J’aurais du me douter de quelquechose, quand les examens se sont éternisés pendant de longues heures. C’est quand j’ai vu le visage soucieux du médecin et les longues minutes qui se sont écoulés avant qu’il n’ose enfin parler, que je me suis douté de quelquechose.

Médecin : Vous feriez mieux de vous asseoir M. T***.

Matt : Je n’ai pas envie de m’asseoir. Je veux juste ramener mes filles à la maison, filez moi une ordonnance, un papier pour l’école et puis voila.

Médecin : Je crains que ça ne soit plus compliqué que ça.

Il tenait fermement un dossier dans ses mains et semblait crispé. Je finis par m’asseoir, espérant que l’air grave qu’il prenait était purement administratif.

Médecin : Je ne comprends pas comment nous avons pu passer à côté de ça la dernière fois que vous les avez emmenés. Je pensais que c’était juste un petit malaise passager mais …

Matt inquiet : Mais ?

Médecin : Les symptômes qu’elles avaient, comme les évanouissements à répétitions, les vertiges, les migraines … tout ça m’a obligé à faire des examens plus approfondis. Car à leur dire ça revenait de plus en plus souvent …

Matt : Comment ça souvent ??? Elles ne m’en ont jamais parler … elles ne me cachent rien d’habitude. Pourquoi elles ne m’ont rien dit. Vous avez trouvez ce qui ne va pas ?

Il est devenu blême, comme si il aurait préféré être n’importe où, plutôt que devant moi. Il a sortis de son dossier deux radios et les a poser sur un tableau blanc en allumant une petite lumière, pour que je vois mieux les images.

Médecin : À droite c’est le scanner (radiographie du cerveau) de Purdey, à gauche c’est celui d’Amy.

Je n’aimais pas ça du tout. Pourquoi avait-il fait un scanner à mes filles ?

Médecin : Est-ce que vous voyez la petite tâche blanche sur celle de Purdey ?

Je me rapproche et regarde l’endroit qu’il pointe avec son doigt. J’hoche la tête pour lui signifier que je la voyais.

Médecin : Il y’a la même tâche sur celle d’Amy exactement au même endroit.

Matt : Qu’est ce que c’est que … cette tâche ? Ce n’est pas normal d’avoir ça dans le crâne non ?

Médecin : Non ce n’est pas normal en effet…

Matt inquiet : Qu’est-ce que c’est ?

Il pris quelques secondes, qui m’ont semblés interminables, avant de répondre.

Médecin : Une tumeur …

Deux mots suffisent pour que votre monde bascule en plein cauchemar. Mes jambes ont semblés me lâchés à ces mots. Il a du me soutenir pour me faire asseoir.

Matt : Une tumeur … mes filles … mais comment est-ce possible ? Elles se sont toujours bien portés … ce … ce n’est pas possible.

Médecin : Nous avons refait cet examen, trois fois. Il n’y a pas d’erreur possible. Je ne comprends pas pourquoi personne n’avait rien vu avant. Vu la taille de cette tumeur, elle ne date pas d’hier.

Matt : Mais … mais on peut faire quelquechose ? Un traitement, les opérer … je ne sais pas.

Médecin baissant la tête :

Pourquoi ce silence, pourquoi il ne réponds pas ? Je n’arrive plus à respirer.

****

*Purdey*

Purdey : Amy ? Amy ? Pourquoi est-ce que tu ne dis rien ? Ca va faire des heures que tu n’as pas prononcée un mot.

Amy :

Purdey : Tu commences à me faire peur Amy. Dis quelquechose s’il te plait !

Elle s’est mise à pleurer, tout à coup. Je me suis levée de mon lit et me suis assise à ces côtés.

Purdey : Je sais que tu détestes les hôpitaux, mais quand même pas à ce point ?

Amy : ….

Purdey : Ne t’en fais pas, papa va venir nous récupérer et nous allons rentrer à la maison.

Amy : J’ai peur …

Purdey : Peur de quoi ??

Amy : De la mort …

Purdey : Pourquoi parles-tu ainsi ? On ne va pas mourir voyons ! On a du juste chopper une bonne grippe et puis voila.

Amy : … si tu le dis ….

Purdey : Pourquoi ai-je la mauvaise impression que tu me caches quelque chose ?

Amy a levée les yeux, mais ne me regardait pas moi. Elle regardait autre chose … j’ai tournée mon visage et ai vue ce qu’elle voyait… maman. Elle se tenait assise sur le canapé qui faisait face au lit.

J’ai eu un mouvement de recul et ai serrée Amy contre moi. La protéger c’était tout ce que je voulais. C’était moi qui étais responsable d’elle quand papa, n’étais pas la.

Amy : Pourquoi tu ne nous laisses pas tranquille ? Va t’en, je t’en prie va t’en !

Julie : Je ne peux pas …

Purdey : Pourquoi ça ?

Julie attristée : Je ne peux pas m’en aller … sans vous.

Amy s’est remise à pleurer et à trembler de tous ses membres.

Purdey à Amy : Est-ce qu’on est réveillés ? Dis moi que nous sommes juste en train de faire un cauchemar … tout ça ne peut pas être réel. Les fantômes ça n’existe pas …

Julie : J’existe croyez moi enfin si on peut dire ça… je veille sur vous depuis des années. Mais les choses ont changés… vous êtes si jeunes, tout ça est tellement injuste.

Amy : Papa ne te laissera pas nous emmener … non il ne le permettra jamais !

Un bruit dans le couloir, s’est fait entendre … elle avait disparu aussi vite qu’elle n’était apparue.

****


*Matt*

Médecin : Il est trop tard pour que l’on puisse tenter quoi que ce soit. La tumeur s’est déjà beaucoup trop développée. Les symptômes nous indiquent que le processus est lancé et que tenter une chimiothérapie ou même une opération ne fera que ralentir l’inéluctable et les fera souffrir pour rien. Leurs cerveaux ne jouent plus son rôle correctement, migraines, nausées, vertiges, sensation de froid dans tout le corps, évanouissements, délires, hallucination … tout cela ne fera qu’empirer jusqu'à ce …

Je n’avais pas besoin d’entendre le reste de sa phrase pour comprendre comment elle finissait. Je me suis remémorer touts ces étranges évènements de ces dernier temps, tout devenait plus clair maintenant.

Matt : Vous me demandé de rester la sans réagir et d’accepter que mes filles meurent.

Médecin : Vous pouvez demander l’avis d’autres confrères, mais ça ne servirait à rien. Nous ne pouvons plus rien faire, si ce n’est tenter d’atténuer leurs souffrances au maximum le plus longtemps possible. Nous allons les garder ici, pour leur faire suivre un traitement …

Matt : Non …

Médecin étonné : Pardon ?

Matt : Je ne les laisseraient pas mourir c’est clair ? Je trouverais une solution n’importe laquelle, mais ne me demandez pas d’accepter ça. Et il n’est pas question qu’elles restent ici. Si vous vous résignez à les regarde mourir … moi je m’y refuse.

Médecin : Je sais que tout ça est très difficile mais …

Matt : Non vous ne savez rien, vous n’êtes pas à ma place et ce ne sont pas vos filles, qui sont à l’agonie. Je vais aller les chercher et je vais rentrer à la maison avec elles c’est clair.

Médecin : Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Elles ont besoin d’un accompagnement médical et psychologique.

Matt : Non, elles n’ont besoin que de moi et de personnes d’autres. Nous allons nous serrer les coudes, car c’est ce que font les membres d’une famille.

Je me suis dirigé vers leur chambre avant qu’il ne rajoute quoi que ce soit. Il a préféré ne pas s’interposer et cela valait mieux pour lui.

****

Chambre des filles

J’ai faillis m’effondrer devant leur porte. Mais je ne devais pas me mettre à pleurer maintenant, je ne voulais pas que les filles me voient dans cet état. Il était trop tôt pour leur dire quoi que ce soit. J’ai respirer en grand coup, priant le ciel que je ne m’écroule pas devant elles et ait ouvert la porte.

Purdey : Tu vois je t’avais dis que papa, viendrais nous chercher. Nous allons rentrer à la maison, tout ira mieux tu verras. Papa, tu nous ramène à la maison n’est-ce pas ? Les médecins ont dit que nous devrions rester ici, mais tu ne va pas nous laisser la n’est-ce pas ?

Matt : Les médecins pensent ce qu’ils veulent, moi je sais que mes filles doivent rester auprès de moi … alors on rentre à la maison.

Amy : Tu ne va pas la laisser nous emmener pas vrai ?

Matt : Qui donc ma chérie ?

Amy pleurant: Maman … je ne veux pas mourir, s’il te plaît ne la laisse pas faire. La noël va bientôt arriver et après il y’aura la nouvelle année, la fête de père et ton anniversaire nous devons fêter ça tous les trois … et tu disais que je deviendrais un grand écrivain et Purdey une grande styliste … qui va s’occuper de toi si on …

Des larmes de désespoir coulaient sur son visage, Purdey était aussi au bord des larmes. J’étais bouleversé, mon cœur se brisait en mille morceaux. Je me suis mis à haïr le monde entier. Si dieu existe alors je le maudis de toutes mes forces, comment peut-il nous faire endurer ça ? Comment peut-on faire ça à des enfants ?

Je suis en plein cauchemar, qu’on me réveille je vous en prie.

Matt : Partons d’ici et vite.

Purdey : Amy est trop faible pour se lever …

Je souleva Amy et la porta dans mes bras. Purdey s’agrippa à mon bras, car elle avait du mal elle aussi à marcher. Les infirmiers nous ont laissés partir mais on néanmoins tenter de nous en dissuader mais en vain.

Le trajet en voiture se fit dans un silence pesant.

En arrivant, je couchai les filles qui étaient épuisés et partis m’enfermer dans ma chambre, pour pleurer toutes les larmes de mon corps. Je ne veux pas les perdrent, je ne le supporterais pas.

****

*Julie* (si si !)

J’observais tout ça, sans pouvoir intervenir. Il était assis par terre, pleurant depuis des heures. J’aurais voulu qu’il me voie, lui parler, le toucher, le réconforter. Mais je ne pouvais rien faire, à part le regarder souffrir.

J’aurais tout donnée pour que tout ça n’arrive jamais. Mais personne ne peut lutter contre la mort et je peux en témoigner. Elle revient toujours finir ce qu’elle avait commencer tôt ou tard et ne connais aucune pitié. Le destin est une chose contre laquelle on ne peut agir et elle fait des choses parfois inexplicables. Pourquoi la vie lui a donnée une seconde chance à lui et à nos filles, si c’est pour que ça finisse ainsi. Je ne comprenais pas …

Je me souviens encore de cet accident comme si c’était hier. Je revois notre dispute, ce camion, l’hôpital. Je revois les médecins tentant de me sauver à tout prix, je les entendais parler autour de moi, je pouvais même les voir… mais de là haut. Comme si mon âme avait quitté mon corps. Je pouvais voir mon propre corps allongé sur cette table d’opération. Je les revois sortant nos filles de mon ventre. Elles étaient mortes pendant plus d’une vingtaine de minutes, malgré tous les efforts des médecins il n’y avait plus aucun espoir pour elle.

Matt était dans la salle juste à côté aussi, lui aussi était en train de mourir. Je pouvais voir tout ça de la haut … je me souviens de ma peine et de me détresse. Puis, un miracle inexplicable a eu lieu, le cœur de Matt s’est remis à battre, alors qu’il s’était arrêté depuis plusieurs minutes. Mes bébés ont poussés leur premier cri, alors que les médecins avaient déjà noté sur leur carnet l’heure de leurs morts.

Quelquechose d’incroyable et de miraculeux c’était produit. « On » leur donnait une seconde chance à tous les trois. A tous les trois … sauf à moi. Moi, je n’ai pas rouvert les yeux, moi je ne me suis pas remise à respirer. J’en ai voulu pendant des années à Matt de vivre cette vie que j’aurais voulue … de vivre cette vie que je pensais qu’il ne méritait pas. Je le voyais culpabiliser pendant toutes ces années et je lui envoyais ces cauchemars dans la tête presque tous les soirs, pour qu’il soit rongé par le remords … changeant la réalité de ce qui s’était passé pour qu’il culpabilise encore plus. Je trouvais injuste qu’il ait eu le droit de vivre et pas moi. Je voulais que les filles lui en veuillent aussi, alors elles ont commencés à faire elles aussi les mêmes cauchemars … je voulais que sa parfaite petite famille explose en éclat … il n’avait pas droit à ce bonheur.

Mais un soir tout a changé … mes filles m’ont vue. Et la, j’ai compris que la mort commençait à roder autour de MA famille. Pendant toutes ces années ou je veillaient sur mes filles, cherchant un moyen de vengeance à tout prix, pour qu’il regrette amèrement ce qu’il s’était passé … ce soir la je n’ai voulue qu’une chose que mes filles restent en vie et qu’on laisse ma famille en paix. Il ne méritait pas ça … pas après tout ce qu’il avait fait pour elles … pas après tout ce qu’il avait fait pour se racheter de sa faute.

Je me suis sentie alors, tellement stupide, d’avoir chercher à lui nuire par tous les moyens. Je l’aimais de toutes mes forces, même pendant toutes ses longues années ou la rancœur me rongeait. A cet instant précis, j’aurais voulu lui dire qu’il n’était pas responsable de cet accident, lui dire que tout était de ma faute et que j’en avais payé le prix… et surtout que je lui avais pardonné. Ils s’étaient largement rattraper tout au long de ces années. Mais il ne pouvait pas m’entendre et ne pouvait pas me voir.

La mort a refait son apparition et viens chercher mes filles … pourquoi ?

Il ne méritait pas qu’on lui enlève ses filles … je me sentais tellement impuissante face à sa détresse.


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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 9:20

Ces cinq dernières semaines, furent atroces. J’ai vue la santé de mes filles décliner au fils des jours, elles s’affaiblissaient et souffraient le martyr. Elles n’arrivaient pratiquement plus à se lever de leurs lits, leurs gestes n’étaient plus coordonnées, leurs cerveaux lâchaient prises, rongé par cette maudite tumeur.

Matt s’acharnait avec l’énergie du désespoir à consultés toutes sorte de spécialistes, à chercher partout des solutions … ou plutôt un miracle. Je n’ai jamais vue quelqu’un faire preuve d’autant de détermination et de courage. Mais il s’acharnait en vain … rien ni personne ne pouvait contrecarrer les projets de la mort, même pas l’amour d’un père pour ses enfants.

Il n’avait jamais voulu dire la vérité aux filles sur ce qui leurs arrivaient vraiment, il pensait certainement,qu'elles n’aurait pas pu endurer ça. Mais nos filles savaient très bien, qu’elles avaient quelquechose de grave et ont finis par comprendre qu’elles ne s’en sortiraient pas. Je l’ai compris que j’ai vue Purdey écrire des lettres d’adieu à ceux qu’elles aimaient … et Amy écrire et peindre avec les dernières forces qui lui restaient. Elles ne voulaient pas s’en aller sans laisser une trace de leur trop bref passage sur cette terre.

Un matin, elles ne parvenaient plus à se lever … je pouvais ressentir le froid qui les tenaillaient… la mort était plus proche que jamais.

Matt s’est approché d’elles et leur a tendu un cachet et un verre d’eau. Il était pâle et semblait plus tourmenté que jamais.

Matt : Buvez ça, ça ira mieux après.

Les filles ont avaler ce qu’il leurs avaient tendu. Mais elles n’étaient pas dupes et savaient très bien que plus rien ne pouvait les guérir. Je crois même qu’elles savaient très bien ce qu’il cherchait à faire … faire cesser leurs souffrances le plus vite possible.

Il s’est allongé à leurs côtés. Purdey à gauche et Amy à droite, comme toujours. Il tentait de retenir ses larmes et tentait de se maîtriser tant bien que mal.

Purdey d’une voix faible: Tu as fait tout ce que tu as pu papa… ce n’est pas de ta faute.

Il a alors compris qu’elle savait tout depuis le début. Ca lui a fait encore plus de mal de l’apprendre. Il avait voulu les protéger à tout prix, mais avait échouer.

Amy : Merci Papa, nous sommes trop fatigués de lutter, nous avions trop mal.

Elles avaient aussi compris ce que contenait leurs verres. Matt les a serrés contre lui, pendant qu’elles s’affaiblissaient de plus en plus. Et à alors commencé à parler …

Matt : Je me souviendrais de ce jour toute ma vie. Votre mère m’avait téléphoné un soir juste après un de mes concerts. Elle m’avait annoncée qu’elle était enceinte. J’ai été effrayé … je pensais qu’avoir des enfants aussi tôt étais une mauvaise idée. En réalité, je pensais surtout que je ne serais pas capable d’être un bon père et que je n’aurais pas su vous aimer comme il fallait. Je pensais que je me comporterais comme mon père avait fait pour mon frère et moi … il est partit un matin et nous à abandonnés lâchement. Je pensais que je finirais comme lui et pensais que j’agirais de la même façon tôt ou tard. Je me croyais incapable de rendre quelqu’un heureux. Je me suis très mal comporté avec mère à cause de cette peur que j’avais … j’avais peur de l’aimer, peur de vous aimer vous. Je l’ai beaucoup fait souffrir, car je n’ai jamais su lui dire que je l’aimais plus que tout au monde, je n’ai jamais su la soutenir quand elle en avait besoin et je n’ai pas su être celui qu’elle aurait voulu. Votre mère m’avait tout donné et avait tout sacrifié pour moi. J’ai été odieux et injuste envers elle … je lui ai dit que je ne vous désirais pas, alors que c’était faux. Mes mots lui ont ôtés la vie … ma lâcheté s’est retourné contre moi et j’ai perdue la femme que j’aimais plus que tout. Je me suis promis ce jour la que si vous vous en sortiez je serais un père parfait. Le jour ou vous avez poussé votre premier cri, je vous aient tenu la main et me suis fait cette promesse, vous étiez le plus beau cadeau qu’elle pouvait me faire. Vous êtes mes anges et la plus belle chose qui pouvaient m’arriver.

J’étais juste debout devant lui et entendait tous ces mots, je me suis mise à pleurer de tristesse et d’émotions. J’entendais enfin ces mots que j’avais toujours voulu entendre. Les filles ont tournés leurs yeux vers moi et pour la première fois n’avait plus peur de moi.

Purdey : Maman t’a pardonnée …

Amy : Et tu avais raison, peut importe l’endroit ou elle se trouve. Elle n’a jamais cessée de nous aimer…

Purdey : Ne pleure pas papa, elle veillera sur nous … et nous nous veillerons …

Amy : … sur toi de … la haut.

Elles se sont éteintes toutes les deux à ces derniers mots. Matt s’est effondré à ce moment la, et a enfin laissé couler ses larmes qu’il retenait depuis trop longtemps. Les serrant contre lui, pendant de longues heures … et pleurant pour tenter de soulager sa peine … qui ne disparaîtra jamais.

****

J’ai attendue la lumière, mais elle n’est pas venue me chercher … pourquoi ?

Pourquoi étais-je encore ici … alors que mes filles étaient déjà au ciel ? C’était comme si ma « mission » n’était pas finie. Je suis resté à côté de lui pendant des jours entiers, ne comprenant pas pourquoi « on » ne m’avait pas permis de rejoindre mes filles.
La réponse allait arriver …

Je l’ai vue tenter de survivre sans ses filles, je l’ai vu rongé par la peine. Il n’avait plus goût à rien. Je pensais que ça lui passerait et qu’il lui fallait du temps. Mais un matin, j’ai compris que sa peine ne s’effacerait jamais.

J’ai compris quand, ce matin la, dans la voiture … il m’a vue. Il ne fut même pas surpris de me voir assise à côté de lui. C’était comme si il me voyait depuis un long moment … mais depuis quand ?

Il n’a pas prononcé un mot et aller garer sa voiture sur la voie ferré.

Mon dieu … non Matt … qu’est-ce que tu veux faire ??

Il a jeté ses clefs par la vitre au loin et est resté assis sur son siège sans bouger. Il a tendu sa main vers moi … j’ai posée ma main dans la sienne. J’avais tellement espéré ce contact depuis tant d’années.

Il a tourné son visage vers moi. J’aurais voulu trouver les mots, pour l’en dissuader. Mais j’ai vue dans ses yeux, que rien ne le ferait changé d’avis. Il voulait juste que je sois à ses côtés pour sa dernière heure.

Julie : Je suis avec toi, ça va aller.

Matt : Je t’aime …

Julie : Moi aussi je t’aime …

Il a tourné son visage vers le réveil de la voiture … 14h15.

J’ai entendu le train arrivé à toute allure vers nous. Il a juste serré ma main encore plus fort et a fermé les yeux.

FIN


N/A: Merci Jane, Sofia, Stephy, Anneso, Nana, Perrine,Emi7, Roxanne, Liyah, Mimel, Aglae, Emma, Christelle, Coxymel, sofia, Adely,stephy, elod, miss love mp et sophie pour vos mp tout au long de ma storie (en espérant que je n'ai oubliée personnes lol)

Et milles pardons aux filles qui ont du speedées pour réussir à me lire, car je sais que je postais très vite mmddrrr ....


Dernière édition par le Ven 15 Déc - 18:27, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 9:23

EPILOGUE* (fin alternative)


*Bon ça risque d'être compliquée à comprendre ... mais comme Coxymel à compris ... je met quand même cette fin.


*Matt*

Il paraît qu’au moment ou l’on meurs, on vois toute sa vie défiler … c’est vrai. J’ai revue toute ma vie défiler devant mes yeux … c’était comme si je remontais le temps. La mort n’était qu’un compte à rebours et reviens toujours reprendre son dû.

10 … 9 … 8

Chirurgien : Parlez lui bon sang, il nous échappe … poussez-vous je dois le checker…

Chirurgien 1 : Il ne réagit toujours pas, son cœur ne redémarre pas …

Chirurgien : On réessaie encore, poussez-vous !

7… 6 … 5

Je me suis vue allongé sur la table d’opération, avec tout ces gens qui s’acharnaient à empêcher la mort de venir me chercher. Je me tenais juste à côté de la table d’opération … juste à côté de mon propre corps sans vie.

4 … 3

Chirurgien : Il ne réagis plus … son tracé est plat … Anna cessez le massage cardiaque ça ne sers plus à rien …

J’ai levé les yeux vers celle qui s’acharnait encore plus que les autres. Anna … mon Anna ?

Elle appuyait sur ma poitrine, comme une démente pour tenter de faire rebattre mon cœur. J’ai reconnue le visage de celle qui partageait ma vie, celle qui aurait pu me consoler de la perte de Julie. Mais pourquoi était-elle la ?

Je me suis regardé sur la table d’opération … ce visage … c’était le mien … mais 14 ans plus tôt … j’avais ce visage de jeune homme sortant à peine de l’adolescence … avec cette tenue que je portais … le jour de l’accident …

2 … 1

Chirurgien : Anna ! Anna … ça suffit il est mort ! On ne peut plus rien faire.

Chirurgien 2 (Anna) : Mourir si jeune en pleine gloire, c’est trop injuste !

Chirurgien 3 : Sa femme aussi viens de mourir … et les petites filles n’ont pas survécu…

Mon dieu, tout devenait plus clair tout à coup. La réalité est revenue à son point de départ.

« On » m’avait offert une vie magnifique avec mes filles, une seconde chance … mais la mort n’oublie jamais … et reviens récupérer son du.

Peut importe que ces 14 années aient été réelles ou non … elles furent magnifique. Je remercie « ceux » qui m’ont permis de « vivre » ça … peut importe que ça ce soit passé uniquement dans ma tête … ou peut-être pas.

Zéro …

Chirurgien: Notez l'heure de son décès ... 14H15.

J’ai vue la lumière derrière moi … je n’ai pas peur … mon heure est venu et je sais que Julie et les filles m’attendent la haut. Je suis en paix …


Dernière édition par le Ven 15 Déc - 12:00, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 9:37

J'ai envie d'dire que c'est la meilleure histoire que j'ai lue de toi (pour la première fois, tu réussis à me faire pleurer), mais en même temps... J'ai pas compris la fin. Embarassed C'est ptête moi qu'ai du mal... Confused
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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 11:11

Comme je te l'ai dit, MAGNIFIQUE, je m'attendais a ce qu'elles meurent, mais bon je croyez que tu els aurait sauver !!

Moi aussi je pense a la version ou enfait matt a du vivre jusqu'a montrer que il était le pere parfait, comme dans un jour un histoire, ou les gens meurent, et que enfet on leur redonne une chance pour changer le cours des choses.

Enfin vraiment c'est sure que elle est très touchante comme histoire, un peu gore pour le suicide mais bon c'est toi qui choisis.
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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 11:45

¤ CoXyMeL ¤ a écrit:
Comme je te l'ai dit, MAGNIFIQUE, je m'attendais a ce qu'elles meurent, mais bon je croyez que tu els aurait sauver !!

Moi aussi je pense a la version ou enfait matt a du vivre jusqu'a montrer que il était le pere parfait, comme dans un jour un histoire, ou les gens meurent, et que enfet on leur redonne une chance pour changer le cours des choses.

Enfin vraiment c'est sure que elle est très touchante comme histoire, un peu gore pour le suicide mais bon c'est toi qui choisis.

Bon alors, j'avais supprimée tout à l'heure le fameux epilogue (mais apparement tu as eue le temps de lire lol) et vu que tu semble avoir compris ... j'ai remis le fameux epilogue.

Pour répondre à Elow (je suis certaine qu'elle n'est pas la seule à ne pas avoir compris cet épilogue)

Il y'a deux versions possible ... Soit tout ça n'était qu'un "rêve" que Matt faisait pendant qu'il était en train de mourir, sa culpabilité l'ayant poussé à récréer dans sa tête la vie qu'il aurait voulu avoir. Soit effectivement il a eue une seconde chance, pour se racheter de sa faute et devenir le père qu'il aurait du être.

Mais la mort n'oublie jamais (comme dans le film destination finale par exemple) et reviens toujours chercher ceux qui auraient du mourir à un moment donné. Matt ayant accomplis la "mission" qui lui était destiné ... il était temps pour lui et ses filles de rejoindre les anges. Ils sont morts ... le jour ou ils auraient du mourir...

C'est compliquée ??? Hey Coxymel à compris je vous signale mmmddrrrr... ouais je suis tarée dans ma tête ce n'est pas nouveau lol. Pas facile de me suivre je sais ... (Coxy doit être folle elle aussi muuuaaahhh)
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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 11:53

'tin Cathy t'es ch*ante ! Tu m'as encore faite pleurer ! Sad (Lol)

C'était magnifique et tu peux vraiment etre fière de toi d'avoir écrit cette storie !!! thumright (je sais que tu l'es tongue )

c'était touchant, marrant par moment, awww parfait quoi ! Mr. Green

J'sais pas quoi dire d'autre, j'pense que tu le sais ^^ t'as un don et surtout t'arretes jamais d'écrire !!

Tmtc j'adore et j'adhère au Cathy's World Mr. Green Razz
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perrine2408

perrine2408


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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 11:54

MAGNIFIQUE ! Une histoire trop touchante , ça change des autres histoires en tout cas c'est super bien écrit ; tu m'as fait pleurer mais nan vraiment bravo ! C'est peut être noir mais d'un côté c'est ça qui est le plus beau dans l'histoire , le noir mélangé a la tristesse ça touche au plus profond de nous même enfin t'as réussi a toucher mon coeur en plein centre mon dieu je n'ai jamais lu une Storie comme j'ai lu la tienne , elle était intriguante , effrayante , touchante
Enfin vraiment Bravo Félicitation !
Comme je te les dit dans mes MP J'adore ta Storie
Bisous
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Peggy _*

Peggy _*


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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 13:07

Pouaahhh .. Olalaa Cathyyy Mdrr

EXELLENT .. Nan franch'ment, j'viens plus trop lire les story, mais y'en a c'est tellement des chefs d'oeuvres Mdrr ..

'fin baste, c'était vraiment vraiment bien ! J'ai beaucoup aimé, très touchant et tout .. comme toi quoi I love you

Bisouuuxxx
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~Wassila~

~Wassila~


Date d'inscription : 25/11/2006

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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 14:38

c'est magnique franchement c'est trop beau Wink
bravo miss cheers
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x M.aev'a_à

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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 15:13

Je suis fatigué de pleuré ... J'ai trop aimé,c'était trop triste pfiou . Même ma mère se demandait ce qu'il se passait vu que je ne parlais plus quand elle à entendu ma voix elle m'a demandé ce qu'il y avait j'lui est dit que je pleurais mdrrrr ! Pourtant c'est qu'une histoire.Mais tu fais passée tellement d'émotion quand t'écris que j'en pleure,j'en rie,j'en fais des angoisse.Je suis a fond dedans quoi ! Et pour une fois j'ai vite compris la fin lol.Tout conte fait c'est une fin triste et en même temp heureuse vu qu'ils se retrouvent tous .

Ah , bravo cathy,et surtout Merci I love you
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¤ Jane-StrasGirl ¤

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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 16:24

Moi aussi j'avais compris hihihi

Piouuuf j'ai finie en larmes , bouuu merci une fois de plus !!
Je crois que te dire toute l'admiration que je te porte ne servirait à rien , tu nous as offert encore un magnifique récit !

Piouuuuf , merciiii c'est tout ce que j'ai à dire !
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bibY

bibY


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Localisation : 92
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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 17:14

tu nous avais prévenue "préparez vos mouchoirs" et moi je m'attendais pas à ça... piouuh plus j'lisais plus j'pleurais
comment on peut s'attacher à une story c'est dingue ! enfin bref tout ça pour dire qu'encore une fois j'ai adorée, c'était super bien écrit, et j'ai compris la fin (en mode fiere lool)
vivement une autre !!
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*sofia*

*sofia*


Age : 31
Localisation : Lyon !!
Date d'inscription : 10/12/2005

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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 17:16

sisi comme ma guapa (bibY)
moi c'est tout pareil qu'elle mdrr

serieux, MERVEILLEUSE storie
vivement une autre
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vanou

vanou


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Localisation : l'ain
Date d'inscription : 29/01/2005

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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 17:25

Juste un mot Bravo cheers . J'ai adoré. j'adore ton style d'écrire je suis fan de toi Cathy Embarassed
Vivement la prochaine bizz
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Nana

Nana


Date d'inscription : 18/03/2006

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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 18:03

Kikou ma Cathy


Je ne nis pas, tu me connais, je n'ai pas honte, merci de m'avoir prevenu... comme tu as du tans douter, j'ai pleuré "madelaine".

Ton histoire est magnifique, je savais que Matt allait mourir et c'etait normale. Voire la femme de ses enfants mourir sans lui dire ce mot "Je t'aime", puis voir ses filles mourir... quel pere n'aurait pas fait la meme chose, enfin le meme geste...

Matt fut tres courageux de mettre un terme à la souffrance de ces filles, c'est courageux mais tellement dure à la fois.

Au bébut, j'ai cru que ma Cathy était partie, enlevé par des hommes verts. Mais non, elle était perdu, elle écoutait trop cet environnement qui nous dicte notre facon d'ecrire... mais elle a ouvert les yeux et est presente.

Cathy reveint en force, sa fait plaisir...


Félicitation et contente de te retrouver dans ton univers

Bis

Nana

Ps: désolé de t'avoir Harcélé de mp et meme sur msn honte à moi Crying or Very sad
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MessageSujet: Re: [Fini]~°~Twin sisters ~°~   [Fini]~°~Twin sisters ~°~ EmptyVen 15 Déc - 18:16

C'était trop mortel !
Comment tu fais pour avoir un telle imagination ??!!
C'est trop trop bien exel génial j'trouve pas le mot
J'avias cet impression moi d'être à coté des jumelles ou quoi trop zarbi What the fuck ?!?
Continue comme as !
Bizz
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