[Fini] Choisir sa rive ...

Coucou!
J'ai l'honneur ( ) de vous présenter ma quatrième storie. Je suis au courant que je n'ai pas encore finie la troisième ( :dents: ) mais ne vous inquiètez pas, je vais la finire, y'a pas de soucis! J'avais quand même envie, parallèlement, d'écrire celle-ci. Elle me tiens à coeur également et j'espère que vous l'aimerez! N'hésitez pas à me bombarder de MP, ça ne me dérangera jamais, au contraire, ça ne me fera que plaisir et puis, ça me donnera envie de continuer de plus belle. Sur ce, je crois que j'ai dit tout ce que je voulais dire. Alors, Bonne lecture!

Mimelia

Chapitre 1 : Pleures passionnels

Du hall d’entrer,
« Chérie t’as mis où mes clefs de voitures ? »
-Sur la table à côté de toi malin !
-Ah ouais quel nul ! Bon, à ce soir !
-Ouais ! Et dis bonjour à tout le monde de ma part !
- Tu ne viens même pas me faire un bisous ?
-Pourquoi pas toi ?
-Je suis en chaussure, tu vas râlée !
-Ok c’est bon ! »
Je quitta la cuisine pour aller lui dire au revoir dans le hall d’entrer. Il partait toute la journée, j’étais habituée mais si il savait que c’était pas le moment, peut-être qu’il serait plus présent …
Lui, c’est Matthieu. On l’appel Matt. Il est chanteur, vous devez en avoir entendu parler, son nom de scène est M. Pokora.
Moi, c’est Lindsay. Je suis vendeuse dans un magasin Chanel sur Paris mais mon rêve serait de devenir écrivain. J’écris dès que j’ai du temps libre et que Matt est absent, c’est à dire souvent car quand je rentre du boulot, rare sont les fois où j’ai le plaisir d’être accueillie par Matt et même qui que ce soit d’autre d’ailleurs. Mes vrais amis sont restés dans ma ville natale et ceux sur Paris sont ceux de la team de Matt donc ils sont avec lui. J’ai d’autres potes qu’eux sur Paris, mais je les voient moins souvent. Ma semaine devient un peu rengaine, je pars tôt le matin, Matt reste souvent au lit car il est crevé de la veille, il part après moi et quand je reviens il n’est toujours pas rentré. Il rentre très tard pour la plupart du temps quand je suis déjà au lit pour être en forme pour le boulot le lendemain. Un baiser de temps en temps en semaine, et la seule fois où je peux lui dire au revoir quand il part c’est le jeudi, mon jour de congé. Le dimanche, on le passe ensemble c’est sûr, on fais avec un jour par semaine quoi. Le pire c’est quand il est partit en tournée l’année passée, c’est à peine si on se croisait ! C’est devenue une habitude maintenant, on s’y fait. Matt m’a déjà demandé d’arrêter de travailler plusieurs fois mais il en est hors de question, j’ai fait ça avant de commencer à travailler chez Chanel et laisse tomber, je préfère le croisé que d’être 24h/24 avec lui. On se disputait plus et puis à force je m’ennui moi, mais ça, il ne comprend pas.
Vous voudriez me demander quelle est ma ville natale ou pourquoi ce n’est pas le moment pour moi d’être loin de Matt ? Un peu de patience, je vous explique !
Ma ville natale c’est Strasbourg, ma petite ville chérie ! J’ai tellement de souvenirs là-bas … enfin bon ! C’est dans cette ville d’ailleurs que j’ai rencontré Matt … au lycée plus précisément. On avait 14 ans quand nous sommes devenus amis et il n’a pas fallu bien longtemps pour qu’on soit inséparable, meilleurs amis quoi ! Vers nos 17 ans, on s’est rendu compte qu’entre nous, il y avait plus que de l’amitié, que nous étions attirés l’un vers l’autre par ce sentiment universel qu’on nomme l’amour. J’avais des doutes car je ne voulais sacrifié notre amitié pour notre relation mais j’ai fini par succomber c’était plus fort que moi. Peu de temps après, il y a eu cette émission de télé réalité qui révélait un groupe de chanteurs ou de chanteuses et qui les faisaient rentrés dans le métier de la chanson. Ce métier justement, c’était celui que Matt voulait faire alors je l’ai encouragé sans réfléchir à faire les castings et tout ce qui suivait. J’étais heureuse de ce qui lui arrivait, mais encor plus quand il a gagné accompagné de Lionel et Otis. C’est à partir de ce moment là, qu’il s’est fait de plus en plus absent, il montait sur Paris tout le temps et je me retrouvais seule à Strasbourg, heureusement que mes amis ou plutôt nos amis étaient là. Il revenait de temps en temps, mais pas assez à mon goût. En même temps, j’étais tellement heureuse pour lui que je me faisais une raison. Le groupe « LinKup » a fonctionné, certes, mais je savais que son rêve à lui ce n’était pas ça et il ne tarda pas à le réaliser son rêve. Il commença sa carrière solo dans la branche qui le passionnait : Le r’n’b’ et zapant son look Boysband pour le vrai Matthieu qui, je doit avoué était mille fois plus craquant. Il se prit un appartement à Paris et lors d’un petit séjour à Strasbourg il me fit la demande de le rejoindre. J’ai hésité mais par amour, je l’ai suivi, je ne pouvais pas supporter encore bien longtemps la distance qui nous séparait. Il a sorti son premier album éponyme avec son premier single « ShowBiz ». Chanteur à minettes comme on l’appelait, toutes les filles lui couraient après et il préférait me laisser dans l’ombre et se dire célibataire. Au début tout le monde n’y vu que du feu, mais la presse à scandale nous a vite grillés et on faisait la une de tous ces torchons qui se vendent pourtant si bien. J’étais sans emploi et je le suivait dans ses déplacements, ça ma vite lassée de n’être que gentil petit toutou qui suit son maître, finalement, que je le suive ou non, je ne lui servait à rien si ce n’est un baiser avant qu’il ne monte sur le plateau télé ou autre pour faire une très belle prestation. C’est là que j’ai commencé à chercher du travail et que j’ai été embauchée chez Chanel. Matt était tout à fait contre, ses danseuses me comprenaient tout à fait. Il se fit une raison et puis, il voyait bien que ça me tenait à cœur alors il me laissa faire. Je m’entendais très bien avec sa team et par la suite d’ailleurs, Davinia, sa danseuse devint ma meilleure amie. Je pouvais tout lui confier, je pouvais compter sur elle, je pouvais l’appeler quand je voulais, … enfin, comme une meilleure amie quoi. Pendant ce temps, Matt avait de plus en plus de succès, notre couple était toujours traqué par les photographes et on se voyait de moins en moins. Cependant il m’aimait, ou du moins je crois. Il était tendre avec moi, romantique, gentil, attentionné, etc… Des tas de qualités quoi, c’était l’homme que j’aimais. Nous étions toujours très complice, et les jours qu’on passaient ensemble étaient inoubliables mais voilà que la vie devient écrite d’avance, voir partir Matt me fait de plus en plus mal, revenir du travail en sachant que personne ne m’y attend, en sachant que je ne dois faire à manger à personne sauf moi. Nous nous aimons toujours, mais cette vie que nous avons dépasse l’amour j’ai l’impression … Dès que je suis seule dans l’appartement, je pleure. Des larmes automatiques dès que Matt ferme la porte, dès que je rentre du boulot. Je m’enfui dans ma passion, seule moyen d’expression proprement dit. J’écris ce que je ressens, ce que je vis et les larmes s’abstiennent de couler en général pendant ces moments là. La seule personne qui le sache, c’est Davinia. Dès qu’elle le peut elle vient me réconfortée, me faire sortir un peu mais surtout me faire rire. Elle me dit tout, je lui dis tout et on s’aide, on se donne nos avis. Dernièrement, je lui ai fait part de mon envie, cette envie qui me ronge et qui, malgré les apparences est tellement dure à faire.
Quelle envie me diriez-vous ? Tout simplement celle de partir, de quitter Matt, de quitter cette vie et de vivre autre chose, de stopper ces pleures pour tenter d’oublier ou du moins d’apaiser mon amour pour Matt et réaliser ma vie dans une atmosphère qui me convient mieux.
J’ai essayé mainte et mainte fois d’en parler à Matt mais il ne trouve rien d’autre que des « Tu t’y feras, t’inquiètes pas ! », « Ca va passer, avec le temps les photographes vont nous lâcher ! », … J’ai envie de lui dire « Mais non ça passe pas ! Mais non Matt, ça ne va pas ! Je souffre et tu ne le vois pas ! » Mais je n’y arrives pas. J’ai essayer mais en vainc. Je me suis résilié à le lui dire et cette envie de partir grandie mais une seule et unique chose me retient : L’amour. Comment pourrais-je brisé ma relation de 3ans et demi si facilement. En même temps, je ne vais pas rester sans rien dire et souffrir en silence. Depuis quelques jours, ça m’obsède, je ne pense plus qu’à ça. Que faire ? Telle est la question et si j’avais la réponse … Je sais que si je pars j’aurais mal, très très mal et que je ferais du mal à Matt aussi. Mais avec le temps il m’oublierai, je ferai de même peut-être … Alors que si je ne pars pas, j’aurais mal seule mais plus longtemps. Je ne sais plus quoi faire, je réfléchi, Davinia ne m’influence pas, c’est mon choix. Pendant ce temps là, je reste la plus naturelle possible avec Matt et je profite de nos minimes moments qui sont peut-être les derniers …

J’attrapes notre album photo, ou du moins le premier, dans l’armoire. J’ouvre doucement et j’entrevois les premières photos qui s’y trouvent. Les souvenirs commencent déjà à envahir ma tête et de page en page notre amitié, puis notre amour défile sous mes yeux. Matt n’a jamais regardé nos albums photos, moi déjà plusieurs fois et à chaque fois un sourire se dessine sur mon visage, tant de bonheur en trois ans et demi … Enfin, trois ans et demi passés. J’adore les photos, c’est pour ça qu’il y a trois albums qui ne contienne que des photos de nous, et quelques unes de nos amis bien sûr, quand j’y pense ça fait un album par année. Maintenant, on ne fait plus de photos, plus le temps, plus l’envie … Bien que, comme d’habitude, un sourire soit sur mon visage, c’est la première fois que des larmes s’y ajoute …

Je refermai le troisième album, les yeux pleins de larmes, la tête hantée par ces souvenirs. Il fallait que je pense à autre chose alors j’ai appelé Davinia et on a choisi qu’on irait en boîte le soir, demain c’est dimanche, je ne travail pas. On n’a pas pu parler, elle devait retourner apprendre la fin de la nouvelle chorée de Matt avec le reste de l’équipe mais vu ma voix, elle se faisait du souci pour moi, je l’ai rassurée mais ce n’était pas assez. Il était déjà tard et je n’avais toujours pas mangé, je n’avais pas faim de toute façon, en ce moment je ne mange plus. Davi venait me cherchée à 23h, il lui fallait le temps qu’elle se prépare, moi de mon côté je commença à me préparée aussi, ça faisait longtemps que je ne suis plus allée en boîte alors autant en profité. Je sécha mes larmes et alla prendre une douche froide, je me sécha les cheveux et ils ondulèrent, comme d’habitude quoi. Je me maquilla au naturelle, mais avec la petite touche « soirée » puis j’ouvris mon armoire, que mettre ? Je contempla les piles d’habits et ceux qui étaient mis sur cintre et j’opta pour un jeans trois quart et un petit top décolleté noir. Je regagna la salle de bain pour mettre mes bijoux, un joli collier avec un pendentif en étoile que m’a offert Davinia, des boucles d’oreilles assez longues, deux bagues à chaque mains, dont deux que Matt m’a offert et trois jolis bracelets. J’adore les bijoux, mais pas en trop grande quantité, je trouve ça tellement beau. Je me regarda dans le miroir pour voir si ça allait ou pas, et j’étais satisfaite. Je sortis donc de la salle de bain en même temps que la porte d’entrée s’ouvrait.
« Matt ? Dis-je étonnée.
- Je crois bien que c’est moi oui ! Dit-il en riant.
- C’est … C’est que je pensais pas te voir maintenant !
- Il est 22h30, tu veux que je me tue au travail ? »

Je restai silencieuse, ces dernières paroles m’aurait données envie de re-verser une larme, mais il ne fallait pas, je me contenta de le regarder sans rien dire, je n’avais rien à dire de toute façon.

« -Ca va pas ma puce ?
- Si ça va ! Pourquoi ?
- Tu n’as pas l’air contente de me voir !
- L’air ne fait pas la chanson ! »

Il me regarda, silencieux lui aussi, je savait qu’il voyait que ça n’allait pas comme d’habitude, mais j’avais de plus en plus de mal à cacher mon mal être, je n’en peux rien. Il se décida à faire un sourire et me prendre dans ses bras. La chaleur de son corps m’emportait, je l’aimais tellement, j’aurais voulu restée dans ses bras des heures, mais il me dé serra et m’embrassa. Ses lèvres étaient si douces et son baiser avait l’air si passionné que j’oubliai ce qui nous entourait.

« T’es trop belle comme as ! Tu vas voir ton amant ou quoi ? Dit-il en riant.
- Je n’y avais pas pensé mais maintenant que tu le dis ! Dis-je avec un léger sourire.
- Oh la méchante ! Nan, sans déconner tu vas où ?
- Je sors avec Davi !
- Où ça ?
- Tu veux un compte rendu ?
- Demain à la première heure ! On ria.
- En boîte se dégourdir un peu pour ma part et elle mettre en pratique ses talents !
- Ah nan, je te laisse pas aller en boîte comme as, tous les mecs vont te courir après !
- C’est peut-être le but ! Ca fait du bien parfois non ?
- Mais arrêteuuuh ! Je ne trouve pas ça marrant ! Dit-il avec son air de gamin.
- Ca me changera !
- Tu as de la chance que je te fasse confiance, j’aurais pu te condamnée ici !
- Tu ne crois pas que j’y suis assez ? »

Et paf, je venait de lâcher ça, je n’attendit pas sa réaction pour me réfugiée dans la cuisine et boire un verre d’eau. Matt arriva, tout paf, sous le coup de ce que je venais de dire.

« Ma chérie, je sais que je suis pas souvent là en ce moment mais, je te jure que je vais faire un effort !
- T’inquiètes, j’ai pris l’habitude, si tu serai là plus souvent ça chamboulerai tout !
- Nan stp ma puce, ne dit pas ça !
- Elle est bien bonne celle-là, je peux même plus dire ce que je pense maintenant ! »

Matt ne savait même plus quoi dire, et moi je n’avais pas envie de continuer cette discussion, il allait se douter de quelque chose, et il changerai peut-être mais j’ai envie qu’il change de lui-même, naturellement. Heureusement que Davinia sonna à la porte, je bouscula Matt pour passer, il restai blême.

« Coucou ma Davi
- Salut puce !
- On y go ?
- Sans problème ! T’es bien jolie comme as ! Si Matt voyait !
- Mais je vois !
- Oh Matt, t’es déjà là ?
- Il est 23heures, je ne bosse pas sans m’arrêter quand même !
- Parfois presque !
- Ah, toi aussi tu t’y mets ?! »

Davinia me regarda et sans rien dire on s’en alla. Je lui raconta vite fait ce qui venait de se passer dans les escaliers. On arriva dans la rue, on monta dans sa voiture et on pris la direction de la boîte de nuit « La Scala » On passa une nuit d’enfer, j’oubliai mes soucis en même temps qu’on se faisait draguées et je me lâchai sans limite sur la piste de danse. Quand Davi regarda sa montre et qu’elle vit 5heures, on décida de partir. Elle me raccompagna chez moi et on décida qu’on passerait la journée ensemble. Elle me dit qu’elle s’occupait de l’endroit et tout, que c’était une surprise pour moi. Je ne broncha pas, une petite surprise ça fait toujours plaisir. Exténuée, je monta les escaliers et chercha ma clef dans mon sac. Ah lala les sacs de femmes, c’est bien beau des grands sacs pour mettre pleins de trucs mais faut encore retrouver les affaires dedans après, enfin bon, je trouva mon trousseau dans le fin fond du sac. J’ouvrit la porte, posa mon sac dans l’entrée et enleva mes chaussures à talons, ça faisait du bien d’enlever ça. Je fût surprise de voir Matt dans le canapé, en train de regarder la télé, je m’attendais à ce qu’il dorme, raté, dommage d’ailleurs, j’avais vraiment pas envie de le voir après ce qui c’était passé tout à l’heure. Il se leva et s’approcha de moi.

« Ma puce faut qu’on parle !
-Je suis morte crevée, on parlera un jour, peut-être, quand tu seras libre ! Bonne nuit ! »

Je me retourna pour me dirigée vers la salle de bain mais Matt m’attrapa le bras.

« J’arrives pas, à dormir depuis ce que tu m’as dit tout à l’heure !
- Je suis tellement heureuse de l’apprendre tu peux pas savoir !
- Je t’en supplie pardonne-moi !
- Je suis crevée !
- Je serai plus présent pour toi juste après la promo !
- Je viens de te dire que j’étais crevée, tu va me laissée oui ?! On en reparlera si tu veux, mais pas maintenant ni aujourd’hui d’ailleurs !
- Tu ne passes pas la journée avec moi aujourd’hui ?
- Non !
- Mais, mais c’est notre jour le dimanche !
- Ah parce qu’on a un jour maintenant ?! Je vais avec Davi !
- Mais pourquoi ?
- Elle veut me faire une surprise, ça fait tellement longtemps que j’en ai plus eu de surprise, je n’allais pas refuser ! En plus, j’ai besoin de penser à autre chose, et j’ai besoin d’elle ! »

Matt me regarda partir, j’entra dans la salle de bain, je me déshabilla et enfila ma nuisette. Je sortit de la salle de bain aussi tôt, jeta un coup d’œil à Matt qui n’avait pas bougé d’un millimètre, il me regarda, je voyais la tristesse dans ses yeux, ben tiens, qu’il en ai un peu lui aussi ! De toute façon, il n’irait pas plus loin, il a sa fierté, je le connais ! J’entra dans la chambre, notre chambre et m’allongea. Matt arriva peu de temps après, il s’allongea à côté de moi, j’étais de dos à lui, il caressa mon bras puis se colla contre moi. Je sentais sa chaleur, son souffle sur ma peau et il me chuchota « Je t’aime ! »

Je me réveilla au son des « Ma puce, faut se lever ! », « Chérie, y’a Davi qui est là ! » J’entrouvris les yeux et je vis Matt. Je regarda mon réveil, 10h08, pas très longue ma nuit mais bon. Je m’assis sur le bord du lit, mis les mèches de cheveux qui étaient dans mes yeux, derrière les oreilles et je me leva. Matt me prit illico dans ses bras, il me serra fort contre lui et m’embrassa dans le cou. Je me souvenait de ses mots hier soir, et je ne pu m’empêché de lui répondre. Je lui chuchota dans l’oreille « Je t’aime aussi ! » Il me serra encore plus fort et m’embrassa fougueusement.
« Mon amour, y’a Davi qui m’attend non ?
-Ah oui, juste ! » On souria.
« T’es trop beau quand tu souris comme as !
- Merci ma puce ! Toi t’es magnifique tout le temps ! » On s’embrassa et j’alla dans le hall d’entrer.

« Grosse dormeuse va !
- C’est la vie hein ! On ria.
- Allez, va t’habillée va !
- Ok chef ! Mais on va où ?
- Habille toi normalement, mais prend ton maillot de bain ! »

Je me dépêcha de trouver quelque chose à mettre, je pris le premier sac qui venait et j’ai mis mon maillot de bain dedans et j’ai rejoint Davinia dans l’entrée.

« T’es prête ? On peut y aller ?
-Bien sûr !
-Let’s go ! »

Je me retourna et embrassa tendrement Matt avant de rejoindre Davinia dans la cage d’escaliers. Il nous regarda partir et puis il ferma la porte. Davinia m’emmena dans un salon de massage. Massage du corps complet et puis on a été boire un verre en maillot de bain au bar de la piscine et puis nous nous sommes amusées dans l’eau. La journée est passée vite et nous sommes rentrées vers 20 heures. Matt était affalé dans le canapé en train de regarder un dvd.
« Ah ma puce ! Te voilà ! Tu m’as manquée !
- Ah, ça fait longtemps !
- Je sais …. Dit-il tristement. Il me regarda avec un regard coquin et dit :
- Ca aussi ça fait longtemps ! » Il commença à m’embrassée partout, je me laissai faire, j’en avait autant envie que lui.

Mon réveil sonna, 5h30 du matin, il est l’heure de se lever, je dois aller bosser. Je me leva, me prépara et lorsque je fusse prête à partir, je vis Matt sortir de la chambre la tête dans le guidon. Il s’approcha de moi et m’embrassa tendrement, il me serra ensuite dans ses bras et me laissa partir.
Le week-end était terminé, la semaine reprenait donc et rien ne changea par rapport à la semaine d’avant si ce n’est que j’ai moins pleuré et que le peu de temps où Matt était là, il était plus tendre. Le week-end suivant, alors que je passais le dimanche avec lui, il m’annonça que le week-end prochain il partait pour faire la promo de son nouveau single en Belgique. Je ne dis mot vrai et lui menti légèrement en disant « Ah ben c’est bien ça ! » Mais c’était plutôt le contraire, j’aurais voulu qu’il reste, mais non, il part alors tant pis, cette fois-ci c’est la bonne, ça ne s’arrangera jamais …

Chapitre 2: Changement de rive

Mon amour,

C’est avec beaucoup de mal que je t’écris cette lettre, j’aurais préféré ne jamais avoir à l’écrire, je veux que tu le saches. Le pire, c’est de l’écrire en ce jour, ce samedi 8 juillet, car ça fait quatre ans jour pour jour qu’on s’est embrassé pour la première fois. Quand tu m’as appris que tu partais aujourd’hui, ce n’est pas ton absence qui m’a brisée le cœur, j’ai l’habitude, mais c’est le fait que tu oublies ce jour, si important, pour moi en tous les cas. Quatre ans de bonheur, pour tout ce que tu m’as apporté je te remercie. C’est lâche de ma part, de t’annoncer notre rupture par lettre, mais comme tu le sais, je réussi mieux à m’exprimer par écrit que par oral, et pourtant j’ai essayer, je te jure que j’ai essayer ! Ton absence me pèse et te voir partir devient de plus en plus lourd. Quand tu fermes la porte, quand je rentre du boulot, la seule chose que je trouve à faire c’est de pleurer et d’enfuir ce mal être dans mes écrits. Les médias qui volent notre vie privée, qui n’est d’ailleurs plus privée, me pèsent eux aussi et ça devient trop lourd tout ce que je porte. J’ai essayer de surmonter tout ça, je te jure que j’ai essayer, mais ça non plus, je n’ai pas réussi. Cette vie est bien trop compliquée pour moi, je dois bien me l’avouer un jour ou l’autre. Sache, que c’est ce que j’ai eu a faire de plus difficile, te quitter car je t’aime et rien ni personne ne pourra changer ça. Tu es l’homme de ma vie, j’en suis convaincue, mais dans ces conditions vaut mieux tout arrêter là. Ca fait bien longtemps que je pense à ça et je n’y suis jamais arrivée, mais je n’en peut plus, je coule et tu as dû remarquer que je ne réussi même plus à cacher mon mal être. Je sais que tu vois qu’entre nous ça ne va plus, mais ton boulot te prend tout ton temps, nous ne nous voyons presque plus. Il y a tellement d’autres filles dans le monde, je sais que tu pourras m’oubliée, ou du moins, on peut apaiser notre amour, ou l’enfuir ailleurs. Tu trouveras une fille bien, j’en suis convaincue, quelqu’un qui supporte tout ça, fait y attention, l’amour est quelque chose d’unique veille-y ! L’autre fois, j’ai regardé nos albums photos, je nous ai revu à 14 ans, à 17 ans nous étions jeunes, inconscient de l’avenir que nous allions avoir. Nous sommes toujours jeunes, je ne dis pas le contraire mais nous sommes rentrés dans la vie d’adultes maintenant et il faut savoir accepter la vérité. Je me souviens de nos sorties au cinéma, de nos grandes balades dans les parcs, … maintenant c’est impossible, car tu es connu. J’ai besoin d’une vie calme, plus simple et je suis persuadée que tu me comprendras. Ce que nous avons vécus tout les deux, resteras dans ma mémoire à jamais et j’espère que tu revivras la même chose, c’était si fort ! Je me souviens de tes bras, de ton odeur, de tes baisers, tu resteras gravé dans mes souvenirs à tout jamais. Nous avons fait notre bout de chemin ensemble et c’est avec des larmes que j’écris ces mots qui sont si durs à sortir. Je ne brise pas ce qu’on à vécu, j’y met un terme pour notre bien. Continu ta carrière comme il se doit, tu es tellement bourré de talents, je compte sur toi ! Ne te décourage jamais et vis ton rêve à 100%. Je continuerai toujours à écouter tes chansons, avec du mal, mais tu sais très bien que j’admire ce que tu fais et ce sera notre dernier lien comme ça. Je te souhaite une merveilleuse vie, des enfants, comme tu l’as toujours voulu. J’espère de tout cœur, que celle qui me remplacera te rendra bien plus heureux que ce que j’ai pu faire moi. Je te demande pardon, de te quitter dans ces circonstances, je te jure que j’aurais voulu parvenir à te dire au revoir autrement mais c’était au dessus de mes forces et puis, je ne veux pas que tu me voies pleurée. Encore mille mercis, pour tout ce qu’on a vécu, pour l’amour que tu m’as donné. Je ne m’éternise pas, car te quitter est déjà bien trop dur ! Longue vie à toi.




Cette lettre me faisait tellement mal, je pleurait comme une madeleine mais j’avais le week-end pour y arrivée. Je pliais cette feuille et la glissait dans l’enveloppe et y inscrivant : « Mon amour … » C’est la dernière fois que je l’appel comme ça, c’est tellement dur, je ne sais pas si vous pouvez comprendre. Je me dirige vers notre chambre, prend deux grands sacs et je commence à vider l’armoire de tous mes vêtements, ensuite je vide la salle de bain, tout l’appartement quoi. J’emporte nos albums photos, il ne les à jamais regarder de toute façon. Je laisse certaines affaires, j’en emporte d’autre, tout ça en pleurant. Je me dis que je vais me réveillée, j’ai tellement de mal à croire que je suis entrain de mettre fin à tout ça. L’appartement est vide, vide de sa présence et vide de mes affaires, bientôt il sera vide de moi. Je me dirige vers le téléphone et compose le numéro de l’agence de taxi. Un taxi sera là dans 10 minutes. Mes sacs prêts à l’entrée, je fais un dernier tour de l’appartement, notre appartement que j’aime tant, il va me manquée lui aussi. Je sursaute quand le haut parleur sonne, et mon sac à main pousse le cadre posé sur le meuble. Je m’accroupit et retourne le cadre brisé, c’est une photo de Matt qui me prend dans ses bras à la mer, ma photo préférée. Ce fait, comme pour me rappeler qu’entre nous c’est fini. Le taximan insiste sur la sonnette, je lui dis que j’arrive, je n’ai pas le temps de ramasser les éclats de verre sur le sol. J’empoigne mes sacs, un dernier regard dans cet appartement et je ferme la porte. J’enlève la clef de mon trousseau et je la pousse en dessous de la porte. Je descend les escaliers, essuie la larme qui coule. Le taximan m’ouvre le coffre, j’y dépose mes sacs et m’installe sur la banquette arrière.
« L’hôtel Campanile Svp ! »

Quelques minutes plus tard, j’étais à la réception de ce petit hôtel aux alentours de Paris. Ce n’est pas le plus luxueux que j’ai fréquenté mais il me convient tout à fait. J’ai posé mes sacs dans ma chambre, la numéro 164, je me suis allongée sur mon lit pour essayer d’apaiser cette tristesse que j’avais accumulée aujourd’hui. J’ai beau essayer, il y a ces souvenirs de Matt et moi qui trottent dans mon esprit, impossible de les faire partir, comment réussir à dissimulée cette peine quand votre mémoire vous joue des tours ?
Il était déjà 19h30 et je n’avais toujours pas mangé, je n’avais pas faim mais il fallait que je m’oblige à manger quelque chose. Je sortit donc de ma chambre et descendit au restaurant de l’hôtel, je me commanda une petite salade et observa un peu autour de moi. Quelques minutes plus tard, ma salade arrivait, j’eu du mal à mâcher ces feuilles qui me donnaient envie de vomir, non pas parce qu’elles étaient mauvaises, bien au contraire, mais parce qu’un goût amer envahissait ma bouche.
J’avalai la dernière bouchée de mon plat, je paya et monta dans ma chambre. Je commença à feuilleter le magasine santé que l’hôtel offrait à notre arrivée, des régimes, des régimes et encor des régimes. Il n’y avait donc plus que ça comme obsession chez les femmes ? La taille mannequin ? Bon, je ne peux me permettre de critiquer alors que je n’ai nullement besoin d’un régime, mais je le fais quand même car ça devient vraiment grave ce « phénomène de mode », à ne vouloir qu’être mince pour ressembler aux mannequins sur les couvertures de magasines. Elles ne sont, et de loin, pas plus heureuses que nous, bien au contraire parfois. Leurs amours sont passagers, leurs repas bien trop équilibrés, … Je me demande si parfois elles n’aimeraient pas avoir une vie plus simple … Je suis sûre que toutes les femmes qui essais ces « recettes » de régime sont très jolies avec leurs rondeurs, arrêtez cette obsession, vous êtes à ravir au naturel.



Je me préparai à monter sur scène, la Belgique est réputée pour son accueil chaleureux et j’ai pu le constater moi même, ce sont vraiment des rois ! Mon deuxième festival de Dour, j’ai un très bon souvenir du précèdent ! Davinia, Mary, Sumi et Marion, mes danseuses, répétaient une dernière fois la chorée. Hakim, mon chorégraphe détendait l’atmosphère au sein des mecs : Aziz, Nicolas, Niako, mes danseurs et E-Rise mon DJ. Amine finissait sa prestation et puis j’entrais. J’avais l’habitude de la scène, mais j’avais toujours cette boule au ventre avant de monter sur scène.
Plus ou moins une heure de show devant une foule en furie, c’était énorme ! Toujours aussi chaud ces Belges ! Je retournai dans ma loge pour boire un coup de flotte et me rincer le visage quand on toqua à ma porte, c’était Davi.

« Désolé mec, j’ai oublié mon téléphone ici !
- Fais comme chez toi ! Tu vas téléphoner, à qui ?
- Ouais c’est ça, fais ton petit air de coquin, non non, ce n’est pas à mon mec ! Je n’en ai toujours pas !
- Aussi jolie que tu es, c’est bizarre ça quand même ! – On souria
- A ta femme !
- Quoi à ma femme ?
- C’est à Lindsay que je téléphone ! Vu, qu’en plus, tu ne prends pas le temps de le faire ! MOI, je prends de ses nouvelles ! Allez Ciao ! »

Mais quel con ! Avec tout ça, je ne lui avais même pas sonné ! Je m’en voulais, mais Davinia va sûrement le lui dire et après ça va faire le mec qui se sent obligé, en même temps, je la comprendrai. Je lui sonnerai demain matin, ça fera plus nature. Je me rafraîchi un peu et me changea. Will, mon chauffeur et garde du corps nous attendait, nous retournions à l’hôtel.



Après être sortie de la loge de Matt, j’entra les lettres LIN dans mon répertoire pour arriver au numéro de Lindsay, je téléphonai donc.

« Allo ?
- Coucou ma belle !
- Ah Davi, c’est toi ! Je n’ai pas regardé mon téléphone avant de décrocher ! Ca va bien ?
- Tranquillou ! Mais toi, t’as pas l’air, qu’est-ce qu’y ce passe ?
- Oh rien, juste un peu fatiguée !
- Tu sais que tu peux tout me dire ?!
- Oui je sais !
- Tu sais aussi que tu mens mal et que je sais qu’il n’y a pas que la fatigue ?
- C’est bon, t’as gagnée ! Je suis à l’hôtel !
- A l’hôtel ? – Dis- étonnée.
- Ben oui à l’hôtel ! Je suis partie …
- Nan ? Tu … Tu l’as fait ?
- Ouais ! J’ai vidé l’appartement ce matin, je lui ai écrit une lettre et je suis venue à l’hôtel en attendant de trouver un nouvel appartement.
- Je savais que ça n’allait pas, que tu y pensais, mais de là à ce que tu le fasses ! Mais, c’est bien, tu as réussie ! Je suis fière de toi ma puce, la seule chose c’est que ça me fait bizarre !
- Et moi dont ! Quitter cet appartement ça m’as brisé le cœur et puis … quitter Matt, je t’en parles pas !
- Ouais je me doute ! Je suis de tout cœur avec toi !
- Merci choupette ! Ca a été toi ?
- Oh ben super ! Le public belge est toujours aussi génial ! On va retourné à l’hôtel puis demain Matt fait les radios et les filles et moi on va se balader !
- Oh ben c’est génial tout ça ! Bonne journée de demain alors, je penserai à toi !
- Merci ma puce, moi je pense dis fois plus toi ! Ca doit être super dur ce que tu vis ! T’es dans quel hôtel ?
- Campanile, chambre 164.
- Je viendrai dès mon retour, promis !
- Merci ma choupette ! Bon je vais te laissée sinon Will va râlé !
- Tu le connais si bien ! – On ria – Bonne nuit !
- Merci, toi aussi ! »
Je pensais à elle, ça devait être dur ! Je pensais pas qu’entre eux ça irait jusque là, j’avais de l’espoir … Mais je le comprend amplement, l’attitude de Matt ne correspondait pas à une vie de couple normale, j’aurais pas supporter non plus.
J’empoignai mes quelques affaires et je me dirigeai vers la voiture, j’arrivai en même temps que Matt.

« Euh Davi …
-Quoi ?
-Elle va bien ? »

J’avalai ma salive, je m’apprêtais à mentir, je n’aime pas ça, mais je ne devais rien laisser paraître …

« Ouais ouais, elle va bien !
- Elle a fait quoi aujourd’hui ?
- Ben je ne sais pas trop, on n’a pas eu beaucoup le temps de parler !
- Ok … »

Même si elle allait bien, je ne lui aurais pas dit ce qu’elle avait fait aujourd’hui. Il n’a qu’à lui sonner, je lui aurais bien dit, mais je l’aurai mise dans le pétrin, elle aurait du mentir elle aussi mais avec plus de difficultés que moi, je suis sûre qu’elle sait que Matt ne l’appellera pas, elle a l’habitude, alors elle n’a pas chercher un mensonge d’activité pour sa journée.



Que c’est dur tout ça, beaucoup trop pour une petite journée de samedi. J’avais demandé à ma collègue Anne-France de me remplacée à la boutique, elle avait acceptée directement, on se remplaçait en cas de besoin toute les deux, on s’entendait très bien. C’est vraiment une fille très gentille, à l’écoute et aussi folle que moi.
Matt ne m’a pas sonné, je m’en doutais. De toute façon, que lui aurais-je dit ? « Matt, c’est fini ! Tu verras quand tu rentreras ! » Ou « Matt, je suis partie de chez nous ! » Je n’avais rien prévu, parce que je le savais, qu’il ne sonnerai pas. Mise à part ça, le coup de file de Davinia m’a fait amplement plaisir, elle me fait toujours sourire, qu’est-ce que je l’aime ma choupette !
Après toute cette émotion, je me laissai enlevée par ce moment si reposant qu’est le sommeil.
Je me réveillai vers neuf heures, je m’habilla, me prépara en vitesse et alla prendre mon petit déjeuner. Ensuite, je sortit pour me promenée un peu, j’avais besoin de soufflée.


N/B: N'oubliez pas de me donner vos avis par MP, svp. Merci beaucoup!

Mon week-end en Belgique se finit, je suis sur le chemin du retour pour Paris. La journée c’est très bien passée, on a bien rigolé aux radios. Tout à l’heure, j’ai essayé de téléphoner à Lindsay, mais elle n’a pas répondue, elle n’a pas entendu sûrement. Je réessaye pas vu que je vais arriver dans pas longtemps, je suppose qu’elle sera à l’appart’.
Le chemin passa assez vite en compagnie de ma team, nous voilà déjà à Paris, ça fait quand même du bien de revenir à la maison. On a déposé tout le monde, il ne reste plus que moi. Je vois la voiture qui tourne dans ma rue, nous voilà devant chez moi, je dis au revoir à Will, je prends mon sac et je sors. Je cherche ma clef et ouvre la porte de l’immeuble, il me faut monter toutes ces marches pour arriver au troisième étage, fallait que je prenne un immeuble sans ascenseur hein, m’enfin bon, j’aurais une belle récompense en haut, un doux baiser de ma dulcinée.
J’arrive donc au troisième étage, j’ouvre la porte et entre.
« Ma puce ?! »
Pas de réponse. Je vois un truc par terre, je m’abaisse pour le ramassé, une clef … Un mauvais pré sentiment me traverse, non c’est pas possible, pas ça ! Je ne regarde même pas autour de moi et je cours vers la cuisine, personne, je déboule dans la chambre … personne !
Je dois être en plein cauchemar c’est pas possible, dîtes moi que ce n’est pas ce que je pense … Je respire, pour avaler cette peur et je me dirige vers la salle de bain, personne non plus. Elle doit être partie, juste ça, partie faire une course …
Bien que j’essai de me dire cela, je peine à y croire et m’avance vers le salon. Je découvre des morceaux de verres au sol, et je vois le cadre. Je le retourne, elle et moi, à la mer, cheveux au vent, amoureux, sa photo préférée, je m’en souviens comme si c’était hier ! Je dépose le cadre brisé sur le meuble et m’écroule dans le canapé. Ce n’est pas possible, elle pas partie, comme ça, sans rien dire, sans rien lai … Je coupe mes pensées, je vois cette enveloppe sur la table du salon, juste devant moi avec deux mots marqués dessus « Mon amour … » Je reconnais son écrire, sa si belle écriture que j’aimais tant en cours … Je n’ose pas la prendre, je n’ose pas l’ouvrir, j’ai bien trop peur ce que je vais pouvoir y lire, même si j’en connais déjà le thème. Je retiens mon émotion, je ne la libère jamais mais là ça devient compliqué, je lutte pour ne pas pleurer, je n’aime pas ça. Je quitte le salon et repart vers la chambre, je respire et ouvre l’armoire, un deuxième couteau entre dans mon cœur, elle est vide. Plus aucunes affaires à elle, c’est l’horreur. Cette fois, sans est trop, les larmes commencent à coulée et je ne les retiens pas, après tout, c’est tout à fait normal de pleurer quand la femme de votre vie pars non ? La femme de ma vie, comment j’ose encore dire ça ? Je ne mérite pas de l’appelée comme ça, je ne l’a mérite pas, je suis bien trop con ! Elle a essayé de me le faire comprendre et je n’ai rien changé, j’ai continué à être absent sans me soucier de ce qu’elle pouvait ressentir, de ce qu’elle pouvait vivre. Je m’allonge sur le lit, je ne sais plus quoi penser, mes pensées la revoit si belle, si douce, si gentille, si souriante, ça me fait bien trop mal. Je repense à cette enveloppe posée dans le salon, je me levai, me dirigeai vers le salon et m’assis sur le canapé, observant cette enveloppe avec ces mots qui me font déjà mal en les lisant. Je l’entends alors, m’appelé « Mon amour », quel con que je suis, je n’en reviens pas moi même. Je me penche pour la prendre, puis je recule, j’hésite, j’attends. Je parviens à contenir mes larmes un petit moment et me décide à prendre l’enveloppe, je l’ouvre délicatement, et en sors la lettre. Je déplie la feuille et commence à lire.

« Mon amour,

C’est avec beaucoup de mal que je t’écris cette lettre, j’aurais préféré ne jamais avoir à l’écrire, je veux que tu le saches. »

Plus je parcours ces mots et plus les larmes coulent, j’essai d’éviter qu’elles ne viennent mouiller cette lettre, que j’aurais préférée ne jamais avoir à lire. 4 ans, comment ais-je pu oublier cette date ? Je me déteste de plus en plus, notre anniversaire, je l’ai oublié, je suis un imbécile, rien d’autre !

« Je te demande pardon, de te quitter dans ces circonstances, je te jure que j’aurais voulu parvenir à te dire au revoir autrement mais c’était au dessus de mes forces et puis, je ne veux pas que tu me voies pleurée. »

Tous les mots de cette lettre me font mal, je me prends des gifles, des coups de couteaux. Bien sûr que je la pardonne, de ne pas avoir eu la force, c’est moi, que je ne pardonnerai jamais ! Je l’imagines pleurée, de ma faute, j’ai pourri sa vie, je m’en veux tellement !

« Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais quoi qu’il arrive,
Lindsay. »

Je pleure de plus en plus, je n’en peux plus. Elle m’aime et je n’ai pas su lui donner autant d’amour, alors que j’en avais tellement à lui donner, et j’en ai toujours. Voir « J’espère de tout cœur, que celle qui me remplacera te rendra bien plus heureux que ce que j’ai pu faire moi. » me fait tout autant mal, car du bonheur, elle m’en a donné tellement alors que moi, je n’ai rien fait. Je ne veux pas qu’une autre la remplace, je ne veux qu’elle, c’est elle que j’aime et il n’y a qu’à elle que je donnerai mon amour.

N/B: Merci bidou, Lise Marie, Christelle, et toutes celles qui m'on envoyé un MP, ça m'a fait très très plaisir! Les autres n'hésitez pas!

Je suis bien trop en pleure, déprimé pour faire quoi que ce soit d’autre, je reste dans mon canapé, cela fait une semaine. Hakim, E-Rise, Nico, Asto, Sofian, Yohan, etc … Tous mes potes sont passés, les filles aussi, sauf Davinia, que je n’ai pas revue. Personne ne sais où est Lindsay, mais je parie qu’elle le sait. Je n’ai plus la force de chanter, ni de danser, ni rien d’autre d’ailleurs, mon manager et ma maison de disques sont furax car je n’assure pas la promo, mais ils préfèrent encore que je ne la fasse pas, plutôt que de la foirée totalement. Cet appartement que j’aimais tant, me laisse un goût amer aujourd’hui, il est vide, vide de sa présence, vide de joie, vide d’amour. J’ai peine à rester dedans, mais je n’ai pas la force de changer non plus, j’aviserai mais je ne pense pas réussir à continuer de vivre ici, dès que je fais un pas, je la revoit à tel ou tel endroit en train de faire telle ou telle chose. « L’amour, c’est comme la santé, on ne s’aperçoit de sa valeur, que quand on l’a perdu », je me rends compte de la vérité de cette phrases seulement maintenant, c’est un peu tard, trop tard ! Je me morfonds à me rappeler nos souvenirs, ça me brise le cœur, mais je ne peut m’en empêché. Elle a pris les albums avec, je ne les avais jamais regardés, c’est normal qu’elle les ait pris, mais j’aurais aimé revoir toutes ces photos. Mes potes essai de me remonter le moral, mais ils n’y arrivent pas, je ne sais pas si ils comprennent la douleur que j’éprouve. Lindsay c’était ma moitié, elle était tout pour moi, c’est comme si je n’étais plus entier maintenant, comme si j’avais un handicap à vie. Il me manque celle que j’aime et que j’aimerais toujours. Si j’avais était plus malin, si j’avais compris ce qu’elle me disait je n’aurais pas fait ces erreurs mais j’ai préféré jouer l’aveugle et la « zappée » pour mettre ma carrière en avant, je crois que c’est la pire connerie de ma vie. Vous vous dîtes peut-être que je ressens tout ça, parce que la rupture est toute « fraîche » mais je vous assure que non, Lindsay ce n’était pas la nana de passage ! Il n’arrive pas un moment où je ne pense à rien, quand j’arrête de penser à elle, je me répète à tue-tête que je suis un con, un imbécile. J’ai foiré sur toute la ligne avec elle ou du moins depuis que je travail tout le temps. J’ai du mal à m’endormir et même dans mon sommeil, je rêve d’elle. Je ne sais pas ce que je vais faire, mais pour l’instant, j’enfui ma haine envers moi-même et cette tristesse dans les larmes, je n’ai jamais autant pleuré.



Cela fait une semaine, que tout est fini. Je suis peu sortie, mais Davinia a quand même réussie à me faire aller au restaurant avec elle. Ah lala, si je ne l’avais pas elle, je ne sais pas ce que je ferais. Je vous paraît détendue comme ça, loin de là, enlevé vous cette idée, j’essaie juste de me faire une raison et de me faire admettre à 100% que tout est bel et bien fini, j’ai du mal à accepter. Je pleure, oui, je vous l’avoue, mais je penses que c’est normal après tout, je l’aimais, enfin je l’aime … je ne sais même plus quoi dire. Je me demande comment il a réagi, à quoi il pense, qu’est-ce qu’il fait. Davinia m’a dit qu’il ne sort plus de chez nous, enfin, de chez lui, qu’il pleure et qu’il ne veut pas assurer sa promo. C’est triste, mais ça me fait plaisir, ça me prouve qu’il tenait un peu à moi quand même, du moins, je pense que c’est ça que ça veut dire …
Aussi non, au travail je fais ce que je peux, heureusement que j’ai le soutien de mes collègues, toutes merveilleuses d’ailleurs. Anne-France m’a invitée chez elle demain, j’ai acceptée, c’est super gentil de sa part je trouve et puis, ce sera l’occasion de voir son petit monstre : Nathan.
Je suis à la recherche d’un appartement, pour l’instant c’est le désert, mais j’ai de l’espoir !
J’essai de m’évader sur des sujets, de parler normalement pour raconter comment ce passe ma semaine dans ma chambre d’hôtel, mais si vous saviez combien j’ai mal. Je peine, j’essai de me le rentrer dans la tête que c’est fini, que j’ai « changer de rive » mais je n’arrives pas, j’espère qu’avec le temps, ça s’atténuera. De plus, Davinia m’a déjà programmé des sorties pour les semaines à venir, elle me laisse tranquille cette semaine mais après je dois la suivre, j’utilise ses propres mots. En même temps, si personne ne m’oblige à sortir, je ne le ferai pas.



Je vais l’aidée à s’en sortir ma petite puce, elle va voir à quoi je sers ! Je la laisserai pas s’enfermée dans sa chambre d’hôtel il en est hors de question. Je n’ai pas encore été voir Matt, je ne sais quoi lui dire, mais je pense que je vais y aller, j’hésite, je suis dans mon salon en train d’appréhender ce que je pourrais dire. Il refuse de sortir de chez lui, ce que je comprends, mais je pense que les mecs vont s’occuper de lui. Avec les filles, on a prévu une petite virée shopping la semaine prochaine avec Lindsay, on s’entend super bien avec, toutes, alors c’est pas parce qu’entre elle et Matt y’a plus rien (enfin, si, ils s’aiment encore mais vous me comprenez), qu’on ne va plus lui parler. Enfin bon, j’enfile des chaussures, je ferme la porte, ouvre la portière, met le contact et je démarre, une petite visite à Matt s’impose, j’improviserai sur le moment.
Je sonne, il lui faut du temps pour ouvrir, je monte les escaliers et arrive enfin au troisième étage. Il a le regard plein de larmes, mal sapé, il est en pleine déprime quoi, ce que je comprends tout a fait.

« Ah Davi …. Je ne m’attendais pas à toi !
- Hey mec, on est pote nan ? Désolé de ne pas être venue avant …
- T’inquiètes ! De toute façon, dans l’état dans lequel je suis, je ne dois pas être beau à voir !
- Oh mais dit pas ça Mattounet ! »

Il se laisse tombé sur le canapé, je le prends dans mes bras pour le consoler, je sais que ça ne servira pas à grand chose mais bon, c’est un ami, je fais ce que je peux.

« Tu vas t’en remettre, t’es fort nan ?
- C’était la femme de ma vie, je ne m’en remettrai pas !
- …
- Je sais que je ne suis qu’un con, que j’ai foiré, que j’aurais dû être plus présent, le problème ce que je suis tellement débile, que je ne m’en rends compte que maintenant, mais tu vois, c’est trop tard ! Bien fait pour ma g*eule, je l’ai bien mérité, mais par contre je ne méritais pas l’amour de Lindsay, elle était trop bien pour moi …
- Mais ! Dit pas ça Matt, t’as fait une connerie, mais ça arrive à tout le monde !
- Oui, mais cette connerie là, elle est réparable ?
- Je voudrais tellement te répondre, mais je n’ai pas la réponse. Seul l’avenir te le diras, et puis, c’est pas en te morfondent sur ton canapé que tu vas arrangé quoi que ce soit !
- Tu as bien raison … Faut que je me re-saisisse !
- Je préfère te voir avec un peu de motivation ! »

Il a sourit, j’ai réussi ! Ca me fait tellement de peine de le voir comme ça. Je sais qu’il l’aimait, mais il a fait une erreur, ça arrive à tout le monde, j’espère de tout cœur que ça s’arrangera entre eux deux même si c’est pas super bien partit, mais je garde espoir.

« Et elle, elle va comment ?
- Elle essai de dissimuler, elle fait aller, elle pleure, elle écrit ! Je t’avoue, secret entre nous deux, même si elle le dit pas, tu lui manques beaucoup ! Saches qu’elle t’aime toujours !
- Elle te l’a dit ?
- Ben oui, je n’inventerai pas un truc comme ça ! »
On parla encore un peu et puis je l’invitai à manger, il refusa mais je l’ai obligé alors il a dû s’habiller un peu mieux, ce n’était pas encor le top, mais c’était un début. On a été mangé dans une pizzeria, je sais qu’il adore les pizzas. J’ai réussi à le faire sourire plusieurs fois, j’ai réussi ce que je voulais lui faire faire aujourd’hui, je suis contente. Après manger, on a été un peu se promener et puis nous sommes rentrés chez nous

Chapitre 3: Chacun son art ...

1 mois plus tard …

J’ai hésité à rester à Paris, j’avais en tête de repartir à Strasbourg. Mais finalement, je suis restée et j’ai facilement trouvé un appartement. Bon, c’est un bâtiment, sans ascenseur, mais je dois avoir l’abonnement. Deuxième étage, deux appartements sur le même palier. Cet appartement est trop chou, je l’adore déjà. Il y un salon- salle à manger, c’est une grande pièce, une cuisine, pas trop grande ni trop petite, une salle de bain, des toilettes, deux petites terrasses (une devant et une derrière), deux placards, un hall d’entrer et deux chambres. Ma propriétaire, Saskia, 27 ans est très sympa, je penses que je ne pouvais mieux tomber et côté voisinage c’est pareil, un vrai coup de chance, ma voisine, Claire, très gentille, simple, joyeuse, enfin une fille super quoi et en plus, elle a presque le même âge que moi. Bon, c’est vrai que je ne les connais pas super bien encore, mais je me trompe rarement sur les gens alors, je penses que je ne fais pas erreur. Depuis peu, je ressors et Davinia m’emmène tout le temps en boîte pour que je me lâche. J’ai revu toute la team de Matt, sauf lui bien évidemment. J’essai de m’en remettre peu à peu et les revoir, me fait penser à lui, mais bon, je les adores et je ris tellement en leur compagnie, même si, maintenant, on se verra moins souvent je penses. Il y a quelques jours, j’ai commencé à écrire une histoire, je verrais bien ce que ça donnera. Sinon, côté boulot, tout va bien, je m’entends de mieux en mieux avec Anne France, on ce fait de temps en temps des virées shopping et son petit garçon est adorable, ah lala que j’aimerais en avoir un de gosse moi !



J’ai repris légèrement la promo, avec du mal, mais j’essai. Je ne me remets pas de notre rupture, pourtant il faut … C’est grâce à mes potes que j’arrives à garder la tête hors de l’eau. J’ai également du mal à encaisser quand je sais que mes potes vont manger avec elle ou quoi … Je cherche comment la reconquérir, j’espère trouver une idée, qui lui plairait, j’aimerais lui prouver que je peux changer maintenant que je me suis pris cette claque énorme, je l’aimes et je ne vais pas abandonner comme ça !

1 mois plus tard …

Je n’arrive plus à rester dans cet appartement, ça me fait trop mal, il faut que je change. Aussi non, j’ai écrit une chanson pour elle et je penses que je vais en faire mon prochain single, elle se reconnaîtra dedans j’en suis sûr. Cela fais un peu plus de deux mois, que tout est fini, et je n’avais toujours pas trouver le courage de lui sonner, mais je me suis décidé tout à l’heure, je respiré un bon coup et je lui ai sonné, mais comme je l’avais prévu, elle ne m’a pas répondue …. De toute façon, qu’est-ce que je lui aurais dit ? J’ai tellement de chose à lui dire, mais je sais bien que plus rien ne sortira si je l’aie au bout du fil …



6 mois plus tard …

Que le temps passe vite, déjà 8 mois qu’entre Matt et moi c’est fini … Je n’ai pas réussi à sortir, à proprement parler, avec un autre mec, un baiser, pas beaucoup plus, je penses encore tellement à Matt. Entre temps, j’ai terminé mon histoire, je l’ai envoyé à une maison d’édition, après tout, si je n’essai pas, je n’y arriverai jamais. Je ne m’attends pas à recevoir une réponse, mais au moins je n’aurais pas de regret, c’est ça le principal. Claire va déménager, elle va aller vivre avec son mec dans un autre appartement, on gardera contact, mais c’est vraiment dommage qu’elle s’en aille, on s’entendait si bien et puis, je n’aurais peut-être pas autant de chance pour mon prochain voisin maintenant.
L’autre soir, j’ai été au restaurant avec Davinia, et il y avait Matt et son frère, Julien. Julien est venu me dire bonjour, Matt m’a regardée, et je suis allée lui faire la bise, je me sentais incapable de l’ignorer, il était très étonné, mais il m’a souris, toujours un aussi beau sourire d’ailleurs …

2 semaines plus tard …

Aux anges, oui je suis aux anges ! Ah quelle belle journée qui commence ! Vous pouvez pas savoir comment je suis heureuse, mais malade quoi ! Ah oui, j’oublie de vous dire pourquoi. J’ai reçu une lettre aujourd’hui, ça vous mets sur la piste non ? Allez un petit effort !
Mais oui, je parie que vous y êtes, la maison d’éditions bien sûr ! C’est pour me dire qu’ils on beaucoup aimé mon histoire, qu’ils aimeraient me rencontrés pour parler un peu du livre et pour mettre en projet, la sortie très prochainement de mon livre ! Ca a été vite, mais peu importe, le tout c’est que je reçoive ça non ? Mon rêve, oui mon rêve qui se réalise, j’ai l’impression de … rêver ! Je n’en reviens pas, j’ai directement sonné à Davinia, elle est folle de joie pour moi, mais je ne dis pas la nouvelle à tout le monde car si finalement ça ne ce fait pas, j’aurais l’air bien, m’enfin bon, j’essai de penser positif et de me dire que je verrais mon histoire dans les magasins, oh lala !
Aussi non, aujourd’hui, je me suis fait un piercing au nez, pas trop gros, un petit, tout discret, j’ai toujours trouvé ça super beau et je ne l’ai jamais fait, je me suis lancée. J’ai fait un petit tatouage également, sur l’épaule, dans le dos quoi, un petit cœur enflammé. Et j’ai été chez le coiffeur pour faire une nouvelle coupe et j’ai acheté un lisseur pour que ça donne le même effets les jours qui suivent aussi non ça sert pas à grand chose. J’ai acheté des nouveaux habits aussi, tout ça, pendant une virée shopping avec Davinia, ma grande sœur de cœur !





J’ai trouvé un nouvel appartement, je vais bientôt emménager. Bon, c’est un bâtiment, sans ascenseur, mais je dois avoir l’abonnement. Deuxième étage, deux appartements sur le même palier. Cet appartement est trop chou, je l’adore déjà. Il y un salon- salle à manger, c’est une grande pièce, une cuisine, pas trop grande ni trop petite, une salle de bain, des toilettes, deux petites terrasses (une devant et une derrière), deux placards, un hall d’entrer et deux chambres. Ma propriétaire à l’air sympa et pour le voisinage, je ne sais pas encore, je ne l’ai jamais vue. Il paraît que c’est une jolie fille. J’ai déjà demandé si ça ne dérangeait pas la musique un peu forte et la proprio m’a répondu que ma voisine en faisait tout autant et que celle que je remplace ne se privait pas non plus, c’est déjà un bon point. Même qu’il paraît que toute deux sont fans de moi, j’espère que ce n’est pas une fan hystérique à côté aussi non, je devrai encore devoir changer d’appartement.
Mon nouvel album est en préparation, s’ayez, je me suis remis au travail, il faut bien, sinon je vais tomber dans l’oubli.
L’autre fois, je suis allé au restaurant avec mon frère et il y avait Lindsay et Davinia, ça m’a fait un choc de la revoir, elle est toujours aussi belle d’ailleurs. Julien s’est levé pour aller lui dire bonjour, normal, il la connaît depuis des années aussi lui et moi je suis resté là, comme un nul, mais elle est venue me faire la bise, j’étais super étonné, mais ça m’a fait tellement plaisir, je pensais qu’elle m’ignorerait, mais non, je me suis trompé.



3 jours plus tard …

J’ai rendez-vous avec ma sœur venue tout droit de Strasbourg, je me fais toute belle pour qu’elle voie comment sa petite sœur à changée depuis quelques jours, je ne lui ai pas dit pour le piercing, ni le tatouage d’ailleurs. Je me suis lissé les cheveux, maquillée, habillée, parfumée, et tout le tralala quoi. Je suis fin prête à sortir, un dernier regard vers le miroir pour être sur que tout aille bien et c’est bon. Je sors, tourne la clef dans la serrure, me retourne et …

Un BAM viens casser le silence qui régnait, je viens de larguer mon carton, et sur mon pied en plus ! Mais bon, je suis tellement ailleurs que je n’ai pas mal !
Qu’elle surprise de découvrir que ma voisine c’est elle, c’est pas possible, je rêve !
Pantalon style baggy, rentré en bas dans ses chaussures un peu sportives, tee-shirt noir stylé que Ilane lui a fait. Cheveux lisse, piercing au nez, regard couleur azure, elle est toujours aussi belle ! Je reste figé comme un con, pendant qu’elle me dit avec un petit sourire amical « Ah c’est toi le voisin qui prévois déjà de mettre de la musique a fond, je comprends mieux maintenant ! » En vue de mon silence, elle me refait son craquant petit sourire et elle me dit « Bon ben a+ alors ! J’espère quand même qu’il n’y avait rien qui cassait dans ton carton ! » Et elle s’en va.
Mais quel con, elle me sourie, elle fait la sympa et tout et moi, qu’est-ce que je trouve à faire ? Rien, même pas un sourire ! J’étais tellement étonné et partit dans mes pensées que je ne faisait que la regardée sans expression.
Je réponds seul, tout bas « Non y’avait rien qui cassait … » Je reprends le carton et le dépose dans l’appartement, encore quelques uns et c’est fini pour aujourd’hui. Je repense sans cesse à elle, je l’ai comme voisine maintenant, ça va être dur, trop dur, de vivre à côté de chez elle …
Aussi non, côté boulot, j’ai enregistré mon nouveau single « Reviens moi » il sort dans pas très longtemps, comme vous le savez, c’est une chanson qui lui est adressée, j’espère qu’elle se reconnaîtra et que ça servira à quelque chose, c’est le but.



A peine sortie de l’immeuble je sonne à Davinia pour tout lui dire, elle est aussi étonnée que moi, elle savait qu’il déménageait, mais pas là ! La conversation ne dure pas très longtemps car j’appel un taxi pour m’emmenée à la gare rejoindre ma sœur qui devrai arrivée, ou qui l’est déjà. Le chemin n’est pas très long, je suis prise dans mes pensées, j’appréhendais sur mon nouveau voisin, mais lui, je ne m’y attendait pas, il ne manquait plus que ça pour me faire mal. J’ai déjà du mal à passer à autre chose, à l’oublier pourtant ça fait déjà quelques mois, et maintenant il habite à côté de chez moi, je crois que le destin nous en veut là, ce n’est pas possible. Je ne sais pas si il en profitera pour me parlée, parce que, j’avais oubliée de vous le dire, mais l’autre fois il m’a téléphonée, mais j’étais dans la douche et je ne l’ai vu qu’en sortant. Je n’ai pas voulu re-téléphoner, il aurait pu le faire lui … En même temps, il a peut-être cru que j’avais fait exprès de pas répondre … Enfin bon, autant de questions auxquelles je n’ai point de réponse alors j’arrête, de toute façon, je suis arrivée. Je paie le taximan et descend donc de la voiture, j’entre dans la gare et aperçois ma sœur au loin, je me dirige vers elle, elle me regarde puis me prend dans ses bras. On se fait un gros câlins puis elle me dit : « Hé bé mademoiselle, on ne se refuse rien : Un piercing !
- Tu n’as pas encor vu le tatouage !
-T’es tombée si bas ? Tu vas bientôt sortir avec un drogué, rassures-moi, dit moi que non !
-Rassures toi, je n’en suis pas arrivée là, je parle d’un petit tatouage !
-Ah, ouf ! Je m’imaginais déjà que tu aie fais à la MP ! » On ria et je lui montra mon tatouage, elle m’avoua qu’elle aimait beaucoup puis on sortit et on prit la direction inverse de celle que je venais de faire, retour à l’appartement. On dépose ses affaires, je joue le rôle du guide puis, hop, on va se promener dans Paris. Le lendemain, on se fit une petite journée entre elle, Davinia et moi, on s’est bien marrée. Et le matin suivant, elle est repartie à Strasbourg rejoindre son fiancé et sa fille.

3 semaines plus tard …

Contrairement à ce que je pensais, Matt n’est pas venu me trouvé, je sais, c’est normal … mais bon je pensais, enfin bon voilà quoi. Aujourd’hui, je suis vautrée chez moi mais demain, j’ai rendez-vous à la maison d’édition pour parler de la parution de mon livre, je suis trop contente.
Il est 13h00 et je me décide à me faire un bête truc à manger, j’ai un petit creux et puis ça passera le temps. Je me lève donc du canapé, je pose le livre que je lisais, j’allume la radio et ouvre l’armoire pour prendre la petite casserole. J’attrape le paquet de pâtes dans le meuble du dessus, rempli la casserole d’eau et la mets sur la plaque de cuisson. Je m’appuie sur l’évier en attendant que l’eau boue quand le présentateur annonce la nouvelle chanson de Matt. Je ne savais pas qu’il avait fait une nouvelle chanson, Davinia ne m’avait rien dit. Je m’approche de la chaîne hi fi, augmente légèrement le son, on ne sait jamais si il est à côté …

Depuis des années,
Tu n’as fais que m’aimer
Et moi, de mon côté
Je passais mon temps a travaillé.
Je me souviens encore
Quand tu m’appelais « Mon amour »,
Notre histoire valait de l’or,
Ton amour le détour.

Refrain :
Reviens moi ma chérie,
Ma moitié, ma vie
J’ai ouvert les yeux
Sur nous deux
J’ai fait une connerie, je l’avoue
Mon cœur est devenu boue.
Laisse moi le droit à l’erreur,
Sans toi la vie me fait peur.
Toute la journée je pense à toi,
Pendant que brûle une douce flamme au fond de moi.

Les éclats bleus de tes yeux
Se sont enfuis de ma vie.
Je travaillais avec eux,
Lorsque tu étais seule ici.
Je t’en supplie reviens dans mon cœur,
Pour qu’enfin je retrouve la lueur
Qui me redonnera le goût de vivre
Car ma vie devient ivre.

Refrain

Je vois la mer mourir sur le rivage,
Comme notre histoire c’est terminé sur une image.
J’entends encor ta voix douce et sereine,
Mais c’est de toi, mon bébé,
Que mes yeux se souviennent.
De ta beauté,
Eblouis mon âme qui hurle en silence,
Laisse moi t’aimer
Laisse moi une chance.

Refrain

Depuis que c’est fini,
Je ne cesse de pleurer
Et de me rappeler
Tous nos souvenirs que j’ai anéantis.
Sans ta présence,
Ma vie n’a de loin, plus aucun sens
Je t’en supplie reviens moi
Et je resterai au près de toi.

Les pubs commencent, mais j’ai bien autre chose en tête, cette magnifique mélodie, probablement concoctée par Mister E-Rise et ces paroles qui me disent quelque chose, qui me font penser à notre histoire, c’est bien trop gros pour qu’il n’y ai pas de rapport. Je repense à ce qu’il dit, ça me touche énormément, il écrit vraiment bien, et je me répète quelques phrases de cette chanson qui est magnifique. Il m’aime encore alors ? Il pense encore à moi alors ? Plusieurs questions, et des hypothèses de réponses, mais le bruit de l’eau qui boue me sort de mes pensées, je prends le paquet de pâtes et le verse dans l’eau puis repart dans mes pensées … qu’elle belle chanson quand même …

5 semaines plus tard …

Je suis incognito, camouflé dans les rues de Bruxelles, la capitale belge. Je suis venu faire une radio et des interviews. J’ai voulu prendre l’air donc je suis sorti un peu. Je marche pénard quand mon attention s’arrête dans la vitrine d’une petite librairie. Ce nom qui est affiché, me laisse sous l’étonnement, ce n’est pas possible. J’entre en vitesse et prends le livre en exposition en plein milieu de la librairie. Je ne rêve pas, c’est son nom que je lis … Je retourne pour lire la quatrième de couverture.

Entre rêve et réalité, on s’imagine qu’il existe un fossé énorme, et que cette lueur qui nous fait avancer chaque jour, n’est qu’inaccessible. Pourtant avec de la conviction et du courage, on s’aperçoit que parfois le chemin n’est qu’infime, qu’il faut simplement y donner du sien. Timide, persévérante, gentille mais sans grande confiance en soi, Cassie veux tenter sa chance dans ce monde qui la fascine, ce monde qui la passionne mais comment y arriver seule, dans ce monde réputé pour sa brutalité. Du haut de ses 18 ans, elle inspire et se lance dans cette aventure compliquée, bien plus qu’elle ne pensait. Cette voie est longue, pleine d’épreuves mais rien de mieux que l’aide, la force et le soutien de cette nouvelle amitié qui s’avère bien plus belle que le septième ciel.

La couverture est superbe, le résumé donne envie mais quand j’ouvre le livre se sont mes yeux qui s’ouvrent plus grand, mon cœur qui fait un bond, rien qu’a lire son nom, à voir cette petite photo et lire la petite biographie qui l’accompagne, me fait perdre la tête, elle y est arrivée, elle l’a exaucé son rêve. Je n’hésite pas, je me dirige vers la caisse pour l’acheter, je veux absolument, lire son tout premier livre …

Le soir venu, à l’hôtel, je me dépêche pour me doucher, je saute sous les couvertures, attrape le livre et commence.

Eclosion …



Mon livre est sorti hier, j’ai le tout premier exemplaire sur ma table de salon, j’ai du mal à imaginer, que des personnes vont l’acheter, vont le lire. Je peine déjà à réaliser qu’il est sorti, qu’il existe vraiment, ce tout premier livre. Davinia est allée l’acheter hier à la première heure et elle m’a dit qu’elle commencerait à le lire dès son retour de Belgique, ça me fait bizarre, car j’ai l’impression de dévoiler une facette de moi qui étais enfuie, mais bon, c’est fait, c’est fait, on va voir ce que ça donne. J’espère que ça va plaire aux gens, qu’il va y avoir de bonnes critiques se serait le rêve absolu. C’est la récompense de ce travail d’écriture que j’ai essayé, comme quoi il fait croire en ses rêves et essayer tout ce qui est en son pouvoir. Je trouve l’histoire assez touchante et j’espère que des personnes se retrouveront dedans, ce serait merveilleux pour moi.

2 semaines plus tard …

La foire du livre approche et à l’occasion, les directeurs de la Fnac sur les Champs Elysées m’ont demandés si j’étais d’accord de participé à la séance de dédicaces qu’ils organisent en compagnie de grands auteurs comme le très connu, et tant aimé Marc Levy. J’ai évidemment accepté, ma toute première séance de dédicaces, un grand moment en perspectives, maintenant, s’il y aura des gens qui voudront de ma petite signature, c’est une autre affaire j’appréhende mais en même temps si je n’essai pas, je ne verrai pas.



J’ai terminé son livre hier, je lisais dès que j’avais un peu de temps et tous les soirs avant de m’endormir, j’en suis devenu accro. C’est un bout d’elle qui est avec moi, je suis sûr qu’elle tient à ce livre comme à la prunelle de ses yeux et je la comprends. Tout d’abord parce que c’était son rêve, mais surtout, j’ajouterai qu’il est splendide. Je me suis pris dans cette histoire, touchante et extrêmement bien écrite. Je me voyais dans l’histoire, jusqu'à ressentir les sentiments qui y régnaient et imaginer les personnages, leurs vies et leurs réactions. Je ne l’aurais pas connue, j’aurais dit qu’il y avait du vécu, tellement cette histoire paraît réelle mais je sais qu’elle n’a jamais vécu ça, on pourrait pourtant le croire. Je repense à certains passages qui me font tellement penser à elle, j’y retrouve certaines de ses façons de pensées et ses traits de caractère camouflés.
Je vais chercher le journal, auquel je me suis abonné il n’y a pas longtemps car je ne suivais pas grand chose de l’actualité. Je commence à feuilleter et à lire les gros titres, quand je reconnais la couverture du livre qui est en photo, décidément, le destin s’acharne sur nous deux. Je n’arrive déjà pas à me faire à cette séparation pourtant vieille maintenant, mais il faut en plus, que tout nous rassemble. Je ne peux quand même pas résisté à lire l’article.

Il y a quelques semaines arrivaient dans toutes les librairies le nouveau roman phare du moment : « Eclosion ». Premier livre d’une série qu’on attend longue, écrit par cette toute nouvelle demoiselle dans le métier Lindsay M****. On prédit déjà à se livre un succès énorme, et international puisqu’il est déjà considéré comme un des prochains livres qui s’ajoutera à cette prestigieuse liste des Best-sellers. Histoire touchante et superbe, beaucoup de jeunes s’y retrouvent et découvrent de cette manière que le rêve n’est pas inaccessible. Certains avouent même, que ce bouquin leur a redonné l’envie de persévérer. Il reflète l’expérience que tout le monde pourrait vivre et apporte ainsi aux lecteurs l’impression d’y être vraiment. Formulé de telle façon qu’on puisse s’y glissé et se fondre dans le décor que notre imagination nous à dessinée grâce aux quelques détails donnés. Il laisse un réel suspens, qui empêche les lecteurs de décrocher. Que vous soyez amateurs, ou tout à fait le contraire, ce livre vous emportera dans son histoire et ne vous inquiétez surtout pas si vous n’arrivez pas à stopper votre lecture, ce n’est pas un sors mais bien une forme de plaisir …

Quel bel article, elle doit vraiment être aux anges. En même temps, il reflète tout à fait ce que j’en penses. Pas le temps de penser plus, mon téléphone sonne, c’est Will qui me dit qu’il va arriver plus tôt, alors, pas question de traîner, je m’habille aussitôt et me prépare pour cette séance photos.

Chapitre 4: A chacun sa lettre ...

Nous sommes mi-juin, le 15 plus précisément …

J’entrouvre les yeux, mon téléphone m’a réveillée. Je tends mon bras et tâte pour le trouver. Je mets la main dessus, décroche et l’amène jusqu’à mon oreille.
« Mmmm !
- Eh mademoiselle, c’est Davi !
- Ah salut pitchoune !
- Je te réveil je suppose ?!
- Je pense bien qu’oui ! – On se mit à rire-
- Bon anniversaire !!!!!!
- Merci puce !
- Ba attends c’est normal !
- Il est quelle heure ?
- Minuit et deux minutes ma chère !
- T’es restée éveillée exprès ?
- Ba oui !
- Oh comme t’es tigent !
- Je sais, je sais ! – On ria de nouveau –
- Je viens te prendre à 9h et tu discutes pas !
- Ok chef ! Mais pour faire quoi ?
- Je te le dirai demain !
- Ah ah très marrant !
- Ben quoi, quand t’auras su ce que c’est, ben je te le dirais !
- Espèce de nulleuuh va !
- C’est comme ça que tu m’aimes !
- Exactement !
- Allez, fais dodo parce qu’après tu seras crevée !
- Ouais ! Allez bisous ! »

Je raccrocha, ah lala cette fille ! Si elle existait pas faudrait l’inventer ! Je n’eu pas de mal à m’endormir, j’étais crevée. La veille, j’avais été à la patinoire avec Anne-France, puis au cinéma et ensuite nous avions été au resto.
Quelques heures plus tard, je me réveillai, il était 7h49, il me restait un tout petit peu plus d’une heure pour me préparée. Je pris mon téléphone et vit qu’Hakim m’avait sonné, alors je le rappela.
« Hey miss !
- Coucou beau gosse ! J’ai vu que tu m’avais sonné alors je te re-sonne !
- Bon anniversaire ma belle gosse !
- Merci chouchou !
- Alors, ça fait quoi d’avoir 22 ans ?
- Ba, pour l’instant pas grand chose !
- Ouais, je m’en doutais ! Les années passent vite, profite !
- T’inquiètes pas pour ça !
- Je savais que je pourrais compter sur toi pour en profiter ! Même si depuis quelques temps, t’as un peu changée !
- Ouais mais j’ai tellement de mal à m’en remettre, je comprends pas Hak, je croyais que j’y arriverais mieux …
- T’es pas la seule ! Il s’en remet pas non plus … Moi j’ai toujours dit que vous étiez fait l’un pour l’autre, c’est le destin qui fait ça ! Bon, on parlera de ça une autre fois !
- Pas de soucis !
- J’aurais trop voulu être avec toi aujourd’hui, mais je suis sur le tournage du clip de Leslie ! Je suis vraiment désolé !
- T’inquiètes pas beau gosse !
- On se remet ça ?
- J’espère bien !
- Ce week-end ?
- Ouais, no diez !
- Bon je dois te laisser! A ce week-end alors?
- Mais bien sûr ! Allez, taff bien ! »

Je raccrocha donc. Ah lala, je l’adore ce mec ! Hakim est un mec génial ! Il a toujours été là pour moi quand ça n’allait pas, dans les bons comme dans les mauvais moments ! Lorsque je reposa mon téléphone, je reçu un message …

« Salut Lindsay, c’est Matt ! Je précise au cas où tu aurais supprimé mon numéro … Je voulais te souhaiter un joyeux anniversaire ! C’est la première fois que je ne te le souhaite pas en face, c’est dur mais c’est comme ça ! Profite bien de ta journée, ce n’est qu’une fois par an ! 22 gros bisous ! »

Une larme coula sur ma joue, ça me faisait tellement plaisir mais en même temps ça me faisait très mal, car ça me le remettait encore et encore en tête. Je ne comprends pas vraiment comment ça se fait, que je n’arrive pas à l’oublier, pourtant, dans quelques semaines, ça fera un an … Un an que je fais sans lui, et qu’il fait sans moi. Un an de souffrance, visible puis en silence. Un an d’amour que je cache … Une deuxième larme coula sur mon visage, la vie est vraiment trop dure ! Je n’ai pas vraiment eu de mec depuis, toujours pas vous me diriez, pourtant c’est pas faute d’en avoir rencontré ! Mais chaque fois je repense à Matt et c’est fini, j’arrive pas a voir un autre mec, j’ai que 22 ans pourtant. Enfin, avec le temps ça passera, du moins je l’espère !



Premier anniversaire que je lui souhaite par texto, c’est bien dur, je vous l’avoue ! J’ai hésité avant de lui envoyer, peut-être que je la dérangeais … Mais, elle l’avait fait peu de temps après notre rupture en septembre dernier pour mon anniversaire, alors j’ai fait de même, j’espère que ça lui fera plaisir tout de même !
Aujourd’hui, je vais rester cloîtré chez moi, toute la team fête son anniversaire … sauf moi, encore un coup au cœur, pour pas changer !
J’ai vu dans tout Paris, les affiches qui annoncent la séance de dédicaces à la Fnac avec Marc Levy, Lindsay et tout … Elle doit être aux anges, et, d’un côté ça me fait plaisir que ça lui arrive, elle en rêvait tellement !
Sinon, côté cœur, vous l’avez remarqué, je me remets pas de notre rupture, pourtant, ça va faire un an ! J’ai des aventures d’un soir, rien de plus, une relation sérieuse je n’y arrive pas, et puis je ne trouve personne, car il n’y avait qu’elle. Et même qu’en j’embrasse une fille je pense à elle, ça devient trop dur pour moi, et même avec ma chanson, il ne c’est rien passé, en même temps, je ne sais pas ce que j’aurais voulu qui ce passe … Il faut que je lui parle, où que je lui écrive, pour lui dire ce que j’ai sur le cœur !



Il est 8h50, j’ai mis un pantalon trois quarts et un petit tee-shirt, il fait déjà chaud dehors. Je range un petit peu les affaires que j’ai laissé un peu partout hier soir et j’entends la sonnerie de l’interphone, c’est Davi. J’attrape mon sac à main, y prend mon trousseau et sors de chez moi. Je tourne la clef dans la serrure, jette un petit coup d’œil à la porte de Matt et descend les escaliers.
J’arrives sur le trottoir, je vois Davi devant sa voiture et je la rejoint. Elle me prend dans ses bras pour me faire un gros câlins puis elle me souhaite un joyeux anniversaire. On entre dans sa voiture et elle démarre.
Peu de temps après, elle s’arrête dans un parking non loin des Champs Elysés.
« Bon maintenant choupette, on va faire du shopping ! Et prends-moi pleins de top, t’en auras besoin !
- Oh du shopping pitchounette ! Pourquoi aurais-je besoin de top?
- Parce que !
- Parce que quoi ?
- Parce qu’on pars en vacances ensemble choupette !
- Oh merde ! C’est vrai ?
- Ouaich ! C’est my cadeau !
- Oh mais c’est trop! Fallait pas !
- J’y tenais !
- Mais j’ai pas de congé en plus !
- T’inquiètes pas, je me suis déjà arrangée avec ta chef, qu’est-ce que tu crois ! »

J’étais aux anges, je lui ai fait un gros câlin puis on est partie faire pleins d’achats.

Quand je dis faire pleins d’achats … c’est peu dire ! On a passé notre journée entière dans les magasins, et on a dû revenir plusieurs fois à la voiture déposé nos sacs parce qu’on avait plus de mains. Ca faisait quelques temps que j’avais plus trop acheter alors voilà, je me rattrape. Le coffre est plein massacre, heureusement qu’on reconnaît nos sacs parce qu’aussi non, ça aurait été la guerre pour tout retrouver là-dedans. Aussi non, Davinia n’a toujours pas voulue me dire où elle m’emmenait, j’adore les surprises alors voilà ! Puis, j’ai reçu un sms de chaque personne de le team : E-Rise(le DJ), Sumi, Mary, Marion, Asto, Sofian, Yohan, Ilane (le styliste), Désiré(le batteur), Nicolas, Niako, Aziz, etc … Ca m’a fait chaud au cœur de recevoir tout ça, puis aussi ma famille, tout le monde m’a téléphoné, ainsi que mes amis de Strasbourg.

Le soir, après avoir été mettre tous mes achats dans l’entrée de l’appartement, on a rejoint la team à la salle de danse où ils m'ont offert mes cadeaux ensuite nous sommes allés au restaurant. Après s’être bien bourré l’estomac, nous sommes allés en boîte jusqu’à 4 heures du matin. Heureusement que j’avais demander congé sinon j’aurais été mal au boulot. Davinia m’a ramenée chez moi et puis on s’est dit au revoir. J’ai monté les escaliers exténuée et je suis entrée dans mon appartement. J’ai retiré mes chaussures et je me suis laissée tomber sur le lit, peu de temps après … je dormais déjà comme un bébé.

Je me suis réveillée vers 10h, j’ai allumée la télé et j’ai mis Mcm. J’ai ouvert le frigo et me suis servie un verre de lait. J’ai commencer à boire quand j’ai entendu le dernier single de Matt « Reviens moi ». J’ai couru vite fait devant ma télé et j’ai regardé. Le clip était magnifique, l’un de ses plus beaux avec ShowBiz et Mal de guerre. Il était encore plus beau que d’habitude dans le clip, et puis l’histoire était tellement bien interprétée ! Je me leva, déposa mon verre dans l’évier et alla me lavée, la tête pleine des images que je venait de voir.

Enfin sortie, j’enfila un de mes nouveaux tops achetés hier et un pantacourt kaki. Je descendit pour aller voir si j’avais du courrier. J’empoigna toutes les publicités et remonta. Je regardai en gros, les publicités quand je découvri une lettre cachée entre deux fascicules de grand magasin. Il n’y avait pas de timbre, j’en conclu que quelqu’un l’avait posée dans ma boîte. J’ouvrit et commença à lire.

« Chère Lindsay,

Dans peu de temps, ça va faire un an, un an que je souffre de ton absence et peu à peu, de plus en plus silencieusement. Je ne sais pas toi, mais moi je ne m’en remets pas. Pourtant j’essai, avec des petites aventures d’un soir, je n’arrives pas à aller plus loin, je te l’avoue, je pense toujours à toi, tout le temps même. Tu me disais être plus douée en écrit qu’en oral, je suis aussi nul dans l’un comme dans l’autre, alors, c’est un truc super compliqué de t’écrire cette lettre, mais je n’avais pas la force de venir te le dire en face. Je ne sais pas si tu t’imagines le mal que ça me fait, d’habiter à côté de chez toi, de te voir entrée et sortir, c’est bien trop dur pour moi. Je travaillais, mais je ne me rendais pas compte du mal que je te faisais ! Je suis persuadé, que tu ne doutes pas de mon amour, je n’ai jamais douté du tien et je te comprends tout à fait pour ce que tu as fait. Tu me disais dans ta lettre, de te pardonnée, de me quitter de cette façon, je te pardonnes sans hésitation, c’est moi, que je ne pardonnerai pas ! J’ai tout fait foiré entre nous et ça, c’est pire que tout ! Depuis un an, je pleure, tous les jours et même avec l’aide et l’amour de mes potes, rien ne te remplace et je n’arrives pas à garder le cap. J’ai encore la tête hors de l’eau, mais je me sens me noyer, je n’ai plus la force de vivre sans toi. Quitte à t’écrire, autant tout te dire, même si tu ne me répondras peut-être jamais, je n’aurais pas de regrets. Je suppose que tu as remarquée, que « Reviens moi » t’es destinée , j’ai eu la force de la chanter, j’ai eu la force de t’écrire cette lettre, et j’essai par tous les moyens, de me faire pardonner. Je sais que le chemin est compliqué, mais je n’ai pas l’intention de renoncer. Notre histoire c’est terminée avec une lettre, pourquoi ne reprendrai t’elle pas avec une lettre ? Tu es celle que j’ai aimée, celle que j’aime et que j’aimerai. Je me suis fait une hypothèse, si je n’aime que toi, que je ne veux que toi, c’est peut-être parce qu’il n’y a que toi, qui a la clef de mon cœur ! Peut-être qu’un jour tu me pardonneras, sache que mon cœur sera toujours à toi !

Matt »

Je posa la lettre sur la table et une larme coula sur ma joue, décidément, notre histoire me dépasse, je n’y arriverai jamais, je craque ! Je l’aime tellement, que l’imaginer à écrire cette lettre me fait chaud au cœur, mais j’ai tellement peur, que tout recommence. Je ne peux pas, j’ai déjà donner, j’ai déjà essayer ! Je replia la lettre, la remis dans l’enveloppe et alla la mettre sur ma table de nuit. J’alluma la radio et comme par hasard, « Reviens moi » offrit ses premières notes. J’en peut plus, quoi que je fasse tout ça me suis mais je ne pu m’empêchée d’écouter à nouveau cette chanson, à nouveau ses paroles.

Comme pour annoncer la fin, à la dernière note mon téléphone sonna.
« Hey beau gosse ! Ca va ou quoi ?
- Coucou miss ! Ca va ça va et toi ?
- Tranquille !
- Dis, demain, t’es en congé non ?
- Ouais !
- Je viens te cherchée à 12h devant chez toi !
- Oh mon beau gosse, c’est super ça ! Mais pour faire quoi ?
- Ba on ira boire un verre puis on verra ! 22 ans ça se fête !
- Je t’adore ! A demain alors !
- Ouais a demain, prends soin de toi d’ici là ! Je t’adore aussi ! »

Il était déjà 12h30, alors je téléphona à E-Rise.

« Hello mademoiselle !
- Bonjour tchounet !
- Comment va ma tchounette ?
- Ba écoutes, elle va bien !
- Ca va tranquille alors !
- Et mon tchounet ?
- Je crois qu’il va bien aussi ! – On ria –
- Tu as déjà mangé ?
- Nan !
- T’es où là ?
- Chez moi pourquoi ?
- Ca te dit qu’on se fasse un Mac Do’ tous les deux ?
- Tu as déjà demandé à un aveugle s’il voulait voir ?
- Ok, ba dans 10 minutes je suis chez toi !
- Tu viens comment ?
- Ben à pattes tiens ! Aux dernières nouvelles j’ai pas mon permis !
- Oh mais t’es biturée toi ! Je viens te cherchée !
- Je sais encore marcher hein !
- Ouais mais je viens te cherchée quand même !
- Tête de mule comme on est on peut aller loin ! Allez, je vais te faire plaisir !
- Ouep, j’ai gagné ! Je suis trop fort !
- J’irais pas jusque là !
- Dans trois minutes je chez toi !
- Le temps que je descende quoi !
- Il te faut trois minutes pour descendre toi ?
- Qu’est-ce que tu veux, j’ai un gros c*l il me faut bien ça !
- Ah ouais c’est vrai, j’oubliais que tu prenais ton popotin avec ! – On ria –
- A tout de suite ! »

Je mis mes chaussures et sortit de l’appartement. Quelques secondes plus tard j’étais arrivée en bas, j’attendit un peu devant et E-Rise arriva. J’entra dans la voiture.

« Mmmm, comme tu sens bon ma tchounette !
- Ba merci ! Ca fait toujours plaisir à entendre !
- Je sais m’y prendre hein !
- Oh mais ça je le sais depuis longtemps !
- Puis t’es toujours aussi jolie !
- N’en fais pas trop !
- Je voulais juste te dire ce que je pensais !
- Tu me l’as déjà dit hier ça ! Mais merci quand même !
- Ah ouais c’est vrai, j’oubli avec l’âge !
- Oh mon pauvre, j’espère que je serai pas aussi bête que toi à ton âge !
- Ca risque pas, car tu es déjà plus bête que moi !
- Tu descends dans mon estime avec les filles là ! Mais je m’y attendais à cette réplique !
- Tu me connais par cœur !
- Tout à fait !
- Bon ba nous voilà déjà ! »

On descendit de la voiture et on entra dans le Mac Do’, une fille reconnu E-Rise et lui demanda un autographe qu’il signa gentiment. On commanda et on s’installa.

« Dis tchounette, je me suis toujours demandé si ma boîte de nugget’s se vendrait aussi cher que celle de Matt … - On ria –
- Bonne question !
- Ou alors je vends un de mes caleçons dédicassé !
- Rêve pas, là, y’a personne qui te l’achète !
- Méchante !
- Juste réaliste !
- Bouh je te parle plus !
- A dans deux minutes, si tu tiens jusque là ! »

Un petit silence entre nous se forma et trois minutes après, top chrono :

« Bon ok, j’arrives pas !
-Je le savais !
-Mais c’est pas juste que tu me connaisse aussi bien !
-Ca c’est la vie hein ! »

Et on papota de tas d’autres choses encore puis on alla se promener tous les deux dans Paris.

« Punaise !
- Quoi ?
- Il est déjà 18 heures !
- Oufti comme ça passe !
- Je dois aller animer une soirée, je vais devoir te laissée !
- Rooo méchant ! Nan allez, pas de soucis !
- A moins que tu m’accompagnes …
- Dis de cette manière, je ne peux pas refusée !
- Allez hop, en voiture ! »

Sur le chemin, je téléphona à Davinia, Mary, Marion, Sumi et Nicolas et ils étaient Ok pour venir. Aziz, Niako, Asto, Tyron et Yohan devait sortir avec Matt ainsi qu’Hakim.
On arriva et les autres ne tardèrent pas à arriver. On entra tous ensemble.

L’ambiance ne se fit pas prier, on dansait déjà, on s’amusait quand je vit Ty’ et Yohan. Je me dirigea vers eux.
« Coucou vous deux !
-Hey ma peluche !
- Comment va mon nounours ?(Tyron)
- Ben bien et toi ?
- Tranquille ! Et toi coquin ?
- Bien aussi ma coquine !
- Vous deviez pas sortir avec Hak, Matt et tout ? »
- Ben si mais c’est ici !
- Ah !
- Si tu veux, je peux leur dire qu’on aille autre part …
- Mais nan t’inquiètes pas ! Ils sont pas là ?
- Ils arrivent tous les deux dans deux minutes et Aziz, Asto et Niako dans 10 minutes !
- Ok ! Ba je vais vous laissé alors !
- On se revois sur la piste !
- Bien sur coquin ! »

Je retourna au près de Davinia, qui se faisait draguée. Peu de temps après, je vit Hakim arrivé, il me regarda, on souria et on coura comme on pouvait pour se faire un câlin, ça faisait quelques temps qu’on s’étaient plus vus !

« Oh lala mon beau gosse ! Je suis trop contente de te voir !
- Oufti moi aussi !
- Ah lala tu m’as manqué !!
- Pareil ! Ca fait du bien de te revoir !
- Bon, je vais devoir te laissé ! Mais on se voit demain !
- Ouais puis on se retrouve sur la piste !
- Bien sûr, je veux dansé avec toi maintenant vu que t’es là !
- Tu veux surtout me voir bouger mon derrière ! – On ria –
- C’est une option mais pourquoi pas ? Ca me plait bien ! – On ria de nouveau –
- Y’a qui avec toi ?
- Ceux de la team qui ne sont pas avec toi ! – On ria –
- Ok ! Ba c’est super on est tous là !
- Ouaich ! Allez, je te laisse, y’a Matt qui t’attends en plus ! »

Il se retourna, et en effet, Matt nous regardait.
Le reste de la soirée ce passa à merveille, je me suis amusée comme pas deux avec toute la team. Le seul qui m’a étonnée, c’est Matt il a presque pas bougé …

A moitié endormie, je cherche le bouton du réveil pour cesser la sonnerie. Il est 10h, l’heure de se lever. Je suis rentrée vers 4h30 ce matin, j’étais encore une fois crevée.
Je m’assieds sur le bord du lit, me frotte les yeux et m’étends. Alors que je me lève, j’aperçois l’enveloppe, ça me prend la tête cette histoire !
Je me dirige vers la salle de bain, me penche au-dessus de l’évier et me rince le visage à l’eau froide pour bien me réveillée. Je vais dans le salon, allume la radio et pars vers la cuisine. Je me sers un verre de jus d’orange et je le bois. Ensuite, je repars à la salle de bain pour me douchée. Je me déshabille et laisse coulée l’eau chaude. Je reste sans bouger quelques minutes, ça fait tellement de bien.
J’attrape l’essuie, m’éponge un peu, sors de la douche, je fini de m’essuyée et je mets la serviette autour de moi. Je vais dans ma chambre et prends une mini jupe noir et un top turquoise. J’enfile le tout, me maquille, me parfume, mets mes bijoux puis me dirige vers le salon. J’éteins la radio, m’installe dans le canapé et allume la télé. Pas grand chose de beau, alors je zappe en attendant Hakim.
A 12h pile j’entend la sonnerie de l’interphone, je vais ouvrir et j’ouvres la porte. Peu de temps après, Hakim arrive et m’embrasse sur la joue.
« Mademoiselle va bien depuis tout à l’heure ?
- Très bien et vous ?
- Très bien aussi !
- Puis-je vous invitez à déjeuner ?
- Avec plaisir ! »

On sourit et on descendit les escaliers. On entra dans sa voiture et il démarra.
« On va où ?
- Surprise ! »

Quelques minutes plus tard il s’arrêtait devant mon restaurant préféré, spécialités libanaises.

« Oh lala ! Ca fait longtemps que je suis plus venue manger ici !
- Ah ben j’ai bien choisi alors !
- Tu choisis toujours bien !
- Oh lala, quel compliment ! »

On souria et on entra.

« Vous avez réservé ?
- Oui au nom de Ghorab !
- Suivez-moi ! »

On était très bien installé, on contempla la carte et on fit, peu de temps après, notre choix. En attendant nos plats, on papota de tout et de rien, de notre petite vie de tous les jours. Les plats arrivèrent et on commença à déguster cette délicieuse cuisine. Lorsque nous eurent terminés, le serveur débarrassa et on commanda autre chose à boire. On continua à parler jusque 16h00 puis on sortit du restaurant. On repris la route pour aller au cinéma. Ensuite on alla manger un Mac Do’, personellement, je n’avais pas très faim, mais Hakim, gros mangeur, avait déjà la dalle ! Quand il eu finit, on pris le chemin de mon appartement, arrivés devant chez moi, Hakim monta avec moi. Je l’invita à venir dans mon appartement, il accepta volontiers. On papota pénard, assis dans le canapé puis on arriva au sujet de Matt … En même temps, ça me faisait du bien de parler de ça, j’avais tellement de choses en tête. Je lui montra la lettre qu’il lu d’ailleurs. Je ne montrerai pas cette lettre à tout le monde, mais lui c’est mon meilleur pote, le meilleur pote de Matt, je vois pas en quoi ça gène. On approchais du 8 juillet et en ce moment ça n’allais pas fort, Hakim me prit dans ses bras, il sait bien en plus que je suis câline. On resta ainsi plusieurs instants, puis on termina notre conversation peu à peu, quelques larmes avaient coulées, et j’étais fatiguée. Je proposa à Hakim de dormir là, il accepta, et je prépara le lit dans la chambre à côté de la mienne. Un dernier bisous et un dernier câlin pour se dire bonne nuit et on se dirigea chacun dans notre lit.
Le lendemain vers 9h je me lève et vois Hakim entrain de sortir de la chambre.
« On s’est donner le mot je crois !
- Ouais ! Bien dormi miss ?
- Tranquille et toi ?
- Super ! Le lit est super confortable, je le reprend avec moi !
- T’es trop nulle pour réussir à le prendre !
- Oh méchante !
- Moi aussi je t’adore Hakim ! » On se mit à rire.

J’allai prendre une douche et me préparer, puis je laissai la place à Hakim. On pris notre petit déjeuner ensemble devant la télé, des kellog’s !

« Bon miss, je vais devoir te laissée ! J’ai des répétitions avec la team dans 30 minutes !
- Pas de soucis ! Vas-y avec Matt, il habite juste à côté !
- Ouais, pas mauvaise l’idée !
- J’ai jamais de mauvaises idées !
- Ca va les chevilles ?
- Super ! En bonne forme en plus ! » On se mit à rire.

On alla déposé nos bols dans l’évier puis il mis ses chaussures. J’ouvrit la porte et il sortit.

« Bon ben miss, merci pour tout !
- C’est avec un grand plaisir ! Tu reviens dormir quand tu veux !
- Oh, c’est pas rentré dans l’oreille d’un sourd !
- J’y compte bien !
- J’ai passé une bonne soirée ! Je suis vraiment content de te connaître !
- Merci …
- Oh tu rougit !
- Chutt faut pas le dire ! Moi aussi je suis super contente de te connaître, t’imagines même pas ! J’adore toujours les moments où je suis avec toi !
- Merci puce ! »

Il me prit dans ses bras puis je rentra chez moi. Il toqua à la porte de Matt, qui mit peu de temps pour ouvrir.



Hakim me proposa d’aller avec lui à la salle de danse, j’accepta. Je n’étais pas de bonne humeur tout à coup et on fit le chemin en silence.
Les répétitions commencèrent, j’avais été froid avec tout le monde, ils étaient étonnés mais ne me dirent rien. A la fin, je me dirigea vers les vestiaires pour prendre ma douche. Lorsque je sortit, Hakim m’appela.

« Eh man, ça va pas aujourd’hui ?
- Nan !
- Pourquoi tu me parles comme ça petit frère ?
- Ne m’appel pas comme as !
- Oh, mais qu’est ce qui ne va pas ? Tu sais que tu peux tout me dire !
- T’es qu’un salop !
- Quoi ?!
- Je t’ai vu ce matin !
- Ben quoi ce matin ?
- Je sais que je suis plus avec, mais tu sais que je l’aimes !
- Mais explique toi mieux Matt !
- Ce matin, dans ses bras ! T’étais dans ses bras ! Tu sors avec alors que tu sais que je l’aimes ! Je te croyais pas comme as ! Tu me dégoûte !
- Matt, tu mélanges ! Je me permettrai pas de sortir avec elle ! De un parce que tu l’aimes, mais en plus c’est ma meilleure amie !
- Moi aussi avant c’était ma meilleure amie !
- Mais je ne veux pas sortir avec ! C’est de l’amitié Matt comme toi et moi !
- Tu jures ?
- Mais oui je jures petit frère ! C’est juste qu’elle allait pas très bien, alors je la soutien c’est tout !
- … - Baisse les yeux – Je suis désolé !
- T’en fais pas man ! »

Je pris Hakim dans mes bras.

« Moi non plus je vais pas très bien …
- J’ai remarqué ! Mon meilleur pote et ma meilleure pote qui ne vont pas bien, c’est pas gaie tout ça !
- C’est grave elle ?
- Je parie que c’est pour la même chose que toi !
- Ah ok …
- Allez mec, ça va s’arranger !
- Merci Hakim ! Et encore pardon !
- T’en fais pas, y’a pas de soucis, c’est oublier ! »

Je salua la team ainsi qu’Hakim et rentra chez moi.



Après avoir un peu regarder la télé, je me décida, demain je pars à Strasbourg. Je commença donc à préparer mon sac, ensuite, je sonna à Hakim et Davinia car je savais qu’ils avaient fini les répétitions. Ensuite, je partit chez Claire. Je n’avais pas encore eu la possibilité d’aller voir son nouvel appartement depuis qu’elle a déménagée. Je pris un taxi et arriva peu de temps après chez elle. Elle me présenta l’appartement, très mignon d’ailleurs et on prit l’apéro, sauf que je ne bois pas d’alcool. On discuta un peu avec son copain puis on passa à table. Je resta jusque 23h puis elle me raccompagna chez moi. Dans la voiture, vu qu’on était que toute les deux, je lui expliqua qui la remplaçait à côté et on parla un peu de ça. Elle me déposa, on se fit la bise et je rentra chez moi. Je me mis au lit directement et le lendemain matin, je me réveilla vers 7h30. Je fis ma toilettes, empoigna mon sac, pris un taxi pour arriver à la gare et acheta mon billet de train. Je me dirigea vers les sièges pour attendre son arrivée.
Quelques minutes plus tard, le train en partance pour Strasbourg arrivait. Je me leva, pénétra dans un wagon et m’installa. A l’arrêt suivant, une femme arriva et s’installa en face de moi, elle lisait « Eclosion », un sourire se dessina sur mon visage.

« Pardonnez moi de vous interrompre madame mais j’aimerais vous posez une question.
- Allez-y
- Vous aimez ce livre ?
- Oh que oui ! C’est vraiment une très belle histoire ! On se prend dedans, et ça transmet un beau message je trouve !
- Merci ! C’était tout ce que je voulais savoir !
- Je vous le conseil vivement !
- Oh je le connais !
- Pourquoi me demandiez vous ça alors ?
- Regardez la quatrième de couverture … »

Elle s’exécuta aussi tôt. Elle regarda la photo, puis moi.

« Oh mais, vous en êtes l’auteur ?
- Exactement !
- Ah je comprend mieux ! Et ben je vous félicite !
- Merci !
- Je crois qu’il va s’ajouter à ma courte liste de livre préféré !
- Oh, j’en suis ravie ! Ca me fait énormément plaisir !
- Je l’ai conseillé à des amis qui aime beaucoup également !
- Oh, c’est super ça ! Je n’ai pas eu beaucoup d’avis sur mon livre car je travail mais je dois justement aller à la maison d’édition dans quelques jours !
- Je pense que vous n’aurez que des bons avis ! C’est un très très beau livre !
- Mille mercis, ça me touche énormément ! Je vais vous laissée lire ! » On souria et elle reprit sa lecture.

Quelques heures plus tard, j’arrivais à Strasbourg anéantie par le trajet. Je téléphona à un pote qui vint me cherchée, on papota sur le chemin puis il me déposa chez mes parents. Je sonna à la porte.

« Hey ma petite fille !
- Ca va bien maman ?
- Oui et toi ?
- Tranquille !
- Comme ça fait plaisir de te revoir ici !
- Va fait quelques mois déjà !
- Oh que oui ! Heureusement qu’il existe les téléphones !
- J’ai pas eu beaucoup le temps !
- T’en fais pas je comprends ! »

Elle me serra dans ses bras et j’entra. Je trouva mon père dans le jardin et j’allai lui dire bonjour.

« Tu restes ici longtemps ?
- Ben écoutes man’, deux ou trois jours !
- Ok ! Tu vas voir tes potes là je supposes ?
- Ouais ! Tu supposes bien !
- A peine arrivée, à peine partie !
- Je reviens ce soir ! »

Je l’embrassa et pris mon téléphone pour donner rendez-vous à tout le monde au terrain de foot où on allait tout le temps.
Jusque 3 h00 du matin on papota de nos vies, des nouveautés, de l’ancien temps, etc … Ils étaient tous très content de me revoir, tout comme moi ! Je leur promis de venir plus souvent ! Ils m’ont un peu parlé de Matt, mais vu qu »ils savaient que c’étaient fini entre nous, ils ne se sont pas éternisés. Un pote ma demander de lui donner un truc qu’il devait lui rendre, j’ai accepter … Ensuite, je suis retournée chez mes parents et je suis allée dormir. Le lendemain matin, j’ai discuté un peu avec ma mère et mon père et puis je suis allée chez ma sœur et ensuite chez mon frère. Le soir, je suis allée en boîte avec les copains et le lendemain, journée entre potes. Dans la soirée, j’ai pris le dernier train en partance pour Paris et je suis rentrée. A peine arrivée, il était l’heure pour moi d’aller dormir, le lendemain j’avais rendez-vous à la maison d’édition. Ces trois jours m’avaient fait le plus grand bien, un petit retour aux sources, ça fait toujours du bien !
Le lendemain matin, je me réveilla et me prépara à partir. Lorsque j’allais ouvrir la porte, j’aperçu le cd et la lettre que je devais donner à Matt de la part de Sébastien alors je les pris et sortit.
Je toqua à sa porte …



J’étais en caleçon quand j’entendis toquer, qui pouvais bien me déranger à cette heure matinale ! Je regarda par le trou de la porte et la vit … Mon cœur fit un gros BOUM, je me demandais ce qu’elle voulait. Je respira et ouvrit.

« Salut !
- Salut ! Je t’apportes un cd et une lettre de la part de Sébastien !
- Sébastien de Strass ?
- Ouais Sébastien de Strass !
- Oh t’as été ?
- Je suis revenue hier !
- Tout le monde va bien ?
- Toute la bande va super bien ! J’ai pas eu l’occasion de voir tes parents mais j’y retourne bientôt !
- Ok ! Et les tiens ?
- Oh ils vont super bien !
- Et ton frère ? Ta sœur ?
- Mon frère va super bien, toujours avec la même fille ! Quant à ma sœur, son fiancé et sa petite fille sa porte à merveille !
- Ok ba tout va bien alors !
- Je pense bien oui ! Bon je vais te laissée j’ai rendez-vous ! Et puis tu vas attraper froid habillé comme ça ! – On souria –
- Ouais ! Je suis désolé pour mon style vestimentaire matinal !
- Oh t’en fais pas, c’est moi qui n’aurais pas du venir si tôt !
- Ah nan c’est pas ça !
- Ouais mais bon, quand même !
- Rooo lala ! Je te dis que c’est pas ça ! – On souria a nouveau –
- Bon, bonne journée à toi ! »

J’étais heureux de la voir sourire, de parler avec elle ; triste car ce n’était « que » pour me ramené ça et parce qu’elle avait un rendez-vous … Je sais c’est peut-être un rendez-vous professionnel mais, rien que d’imaginer que c’est peut-être avec un mec … Je m’en mord les lèvres !
J’étais triste qu’elle ne m’aie rien dit pour la lettre, je n’ai plus d’idée maintenant, a part le lui dire en face, mais ce n’est rien de plus que ce que j’ai dit dans la lettre … Une larme coula sur ma joue, rien que de penser à ça … Je l’aime tellement ….

Ma journée c’est super bien passée, le directeur de la maison d’édition ma offert un « book » reprenant tous les articles de journaux, l’avis de lecteurs, les statistiques du livre, etc … Je vais regarder tout ça à tête reposée après ma douche. Il m’a proposé un contrat d’auteur, mais j’hésite … Je ne sais que faire ! J’ai un job stable et écrivain ce n’est pas le métier le plus sur que je puisse trouver, en même temps j’ai toujours été aventurière, à tout essayer, claquer tout du jour au lendemain donc je ne devrai pas hésiter, mais j’ai peur de pas y arriver ! Mais bon, on dit que la nuit porte conseil …

J’augmenta la température de l’eau, qui ruisselait tout le long de mon corps. Je re pensais à Matt, ce matin. Comme il est beau en caleçon, et puis son sourire … Enfin bon, je vais stopper là, je me fais plus de mal qu’autre chose !
J’attrapai l’essuie et me sécha. Je laissai mes cheveux trempés, comme à mon habitude, pris mon téléphone et sonna à Davinia.

« Hey ma belle ! Ca va bien?
- Tranquille et toi ?
- Ca va ça va ! En quoi me vaut ce coup de fil ?
- J’ai plus le droit de te sonner comme as ?
- Si bien sûr !
- Tu fais quoi ce soir ?
- Je dors ! Je suis crevée !
- Ah … Ok !
- Pourquoi ?
- En ce moment j’ai besoin de ma ville, il me reste 5 jours de récupération au boulot, alors je les ai pris et demain je repars à Strass. J’aurais voulu qu’on se voie avant mais c’est pas grave !
- J’aurais trop voulu, mais je crois pas que je tiendrai ! Hakim m’a crevée aujourd’hui !
- T’inquiètes, c’est pas grave ! De toute façon, on part en vacances ensemble, on rattrapera !
- Tout à fait ! Mais bon, nos petits moments me manque !
- A moi aussi ! Mais bon ! D’ailleurs, on part quand et où ?
- Je te l’ai déjà dit : Je te le dirai en tant voulu !
- Roo t’es chiante toi hein !
- Je sais ! »

On ria, on s’échangea encore quelques mots puis on raccrocha. Je préparai ma valise pour le lendemain puis m'installa sur le canapé pour lire le book que j'avais reçu quelques heures plus tôt. C'était un bonheur de lire tous ces articles de presse, tous ces avis de lecteurs, j'étais aux anges, un énorme sourire aux lèvres. Quand j'eu terminé, j'alla me couchée pour être en forme le lendemain.

J’ouvrit les yeux vers 7h30, je m’étirai et me levai. Je me rinçai le visage, me préparai et appelai un taxi. Quelques minutes plus tard il arrivait et je prit le chemin de la gare. J’achetai mon billet, attendais puis entrai dans le train en partance pour Strasbourg. J’arrivai là-bas quelques heures plus tard et attendit mon frère qui venait me cherchée. Tout le monde était au courant de mon arrivée, pas très longtemps après mon départ d’ailleurs. J’aurai voulu rester avant hier, mais j’avais rendez-vous hier alors cela m’était impossible. C’était l’anniversaire de Séverine, une amie, alors je passa la journée avec elle et toute la bande de potes, toute ma bande de potes …

On me secoua, c’était ma mère qui venait me réveillée après cette soirée de folie en discothèque. On avait prévu d’aller au marché alors je me dépêcha pour me lavée, m’habillée, me préparée quoi. Trente minutes plus tard j’étais prête. Et on partit en direction du marché. Après cette matinée de papotage entre mère et fille, je rejoignit ma sœur et ma nièce de 3 ans pour aller faire une balade. Le soir venu, je rentra à la maison, et qu’elle fût ma surprise de voir la mère de Matt.

« Oh lala ! Tu es devenue une vraie demoiselle !
- Merci …
- Oh tu rougies ! ~ On ria ~
- Ca fait longtemps qu’on ne s’est plus vue !
- Ca tu peux le dire !
- Tout va bien de votre côté ?
- Moi ça va très bien !
- Et Julien ?
- Toujours avec Cassandra ! Il parle souvent de toi, il aimerait bien te revoir !
- Pareil pour moi !
- Surtout que vous vous entendez bien !
- Même très bien ! J’ai l’intention de lui rendre visite un de c’est quatre !
- Il en sera ravi !
- Il habite toujours au même endroit ?
- Oui bien sûr !
- Ok ben je tacherai de lui rendre une petite visite !
- Au fait, tu as fait un très beau livre dit moi !
- Vous avez aimé ?
- Et comment ! Qu’elle belle histoire !
- Ah je suis contente alors !
- J’ai toujours dit que tu avais du talent là-dedans ! Mais arrêtes un peu de me vouvoyer ! Tu ne le faisais jamais avant !
- J’ai perdu l’habitude !
- Ah non hein, pas de ces manières là avec moi ! Tu es comme ma fille !
- Merci … »

Elle restait manger, on discuta toute la soirée, c’était vraiment une femme adorable. Elle n’évoqua même pas ma séparation avec Matt, ce qui m’arrangeait, je vous l’avoue.

Le lendemain matin, je rendis visite à Julien et on passa la journée ensemble tous les deux avec Cassandra. Il m’avouèrent qu’ils essayaient de faire un enfant. J’étais la seule au courant, quel honneur ! Ils sont vraiment adorables ces deux là !
Le jour suivant, je passa la journée avec mes potes. Le quatrième jour, piscine, cinéma, promenade entre potes également et le dernier jour je le passa avec mon frère et ma belle sœur. Le soir, je repris le chemin pour Paris après avoir dit au revoir à tout le monde. J’avais laissé mon téléphone éteint et je profita du voyage pour le rallumer. J’avais 8 nouveaux messages : 3 de Davinia, 3 d’Hakim, 1 de E-Rise et 1 de Anne-France. Je répondis à tout le monde et passa le reste du parcours à écouter de la musique. Arrivée à Paris vers 23 heures, je rentra vite fait chez moi et m’endormis peu de temps après. Quelques heures plus tard, je me levai, me préparai et partais en direction du boulot.


N/B: Ma boîte à messages s'ennuie ... J'attends vos avis pour me boostée un peu. Personne n'aime cette histoire? ou vous n'êtes que des fénéants pour m'envoyer un message? (Je rigole bien sûr^^)

Je rassemblai mes affaires et sortais de chez Chanel, prenais le chemin de mon appartement et arriva quelques temps plus tard. J’allai mettre le cadeau d’anniversaire d’Hakim dans la deuxième chambre, que j’avais été acheté pendant ma pause de midi et m’installa dans le canapé. J’alluma la télé et commença à zapper, rien d’intéressant alors j’alla chercher le Dvd « Honey » et regarda pour la énième fois ce magnifique film. A la fin du film, je n’avais pas faim, alors je mis en route un autre Dvd : « Street Dancer » Ensuite, je me glissa sous les draps, enclencha la radio et la programma pour qu’elle s’éteigne seule. Vingt minutes plus tard, mes yeux commençaient déjà à se fermer. Le lendemain, journée un peu similaire. Vers 23h55, je commença à écrire un texto, que j’envoya à 00h01. Peu de temps après, je recevais une réponse : « Merci ma belle gosse ! Hey oui, je suis vieux maintenant ! 27 ans, tu t’imagines ? Bientôt c’est la maison de repos pour moi ! On se voit aujourd’hui au moins ? » Je lui répondit aussitôt puis m’en alla faire dodo. Quelques heures plus tard, je me levai, me préparai et prenais la direction de l’appartement d’Hakim. Anne-France me remplaçait aujourd’hui, quant à moi je la remplacerai samedi. Quelques minutes plus tard, je sonnai chez Hakim qui m’ouvrit avec un large sourire.

« Hey miss !
- Coucou toi !
- Tu travailles pas?
- Bon anniversaire !!
- Merci !
- Ma collègue me remplace !
- Ah ok ! Tu n’as pas été pour moi ?
- Ben oui !
- Oh que tu es gentille !
- Je sais, je sais !
- Et les chevilles vont bien ?
- Bah écoutes, super, la forme !
- Reste pas dehors, entre ! »

Peu à peu, la team arrivait et qu’elle fût la tête de Matt quand il m’a vu.
On passa la journée à déconner, pour souper, tous au restaurant puis le soir, on a fait la fiesta en boîte, mixée par DJ E-Rise ! Que du bon son, vous vous en doutez bien !
Après cette folle nuit, peu de sommeil pour reprendre une journée de boulot, heureusement que je n’ai pas besoin de beaucoup de sommeil. Le soir, je l’ai passé avec Davinia, qui ne me disait toujours pas nos dates de vacances, décidément ! Elle partit vers 23h et puis j’allai me coucher. Je commençais à stresser car ma séance de dédicaces était demain.
Après cette, de nouveau, courte nuit, je me préparai, comme tous les matins et puis je prenais le chemin du boulot mais après ma journée de travail, je ne pris pas le chemin de mon appartement, mais celui de la Fnac des Champs Elysés ou la direction, et mon « manager » m’attendait. Mon « manager » je ne l’ai vu qu’une fois, mais je vais commencer à la voir de plus en plus souvent, ça va encore, il a l’air sympa. Il s’occupe de tout à ma place, concernant la sortie du livre, c’est super hein !



Je m’attendais a ce qu’elle y soit, à son anniversaire …. C’est sa meilleure amie après tout. Mais de la voire sourire comme elle l’a fait, m’a fait mal au cœur, ce n’est plus à moi qu’elle sourie, mais aux autres ! Cependant, on c’est tellement amusé que je n’ai pas fait que penser à elle, mais c’est surtout lors de mon retour, quand je me retrouve chez moi que je revois toutes ces images, et que je me rends compte que, sans le faire bien exprès, je n’ai pas cesser de la regardée. Tyron me dit de passer à autre chose, car elle n’a pas vraiment l’air d’être décidée à me laisser une chance. En même temps, après tout ce qui c’est passé, je la comprend et je me demande même si, si j’avais été à sa place, je n’aurais pas fait pareil qu’elle !



Je fais connaissance avec Marc Levy, mon écrivain préféré, c’est un honneur ! Un homme vraiment bien, il te mets à l’aise en plus. Quand arriva l’heure, on pars s’installer sur une chaise face à une table et les gardes ouvrent les portes.

Personne par personne, j’écris un petit mot au début du livre. Ca fait tellement bizarre mais tellement plaisir à la fois. Surtout quand ils complimentent le livre et qu’ils vous disent tout autres mots gentils. C’est la récompense d’un travail, l’aboutissement d’un rêve et le fruit d’une passion. Quand arrives un jeune homme, au visage à peine reconnaissable, à la voix envoûtante et un doux prénom …

« Matt ?!
- Ouais ! J’ai pas le droit d’aimer ce que tu fais ?
- Si …
- Il est superbe le livre !
- Merci …
- Fais pas ta timide !
- Je fais pas ma timide !
- Si tu la fais ! N’empêche qu’il y a un beau message dedans !
- Ca fait plaisir que ça te plaise !
- Pourquoi ?
- Parce que !
- Parce que quoi ?
- Rien !
- Oh lala mademoiselle ! Calme !
- Je suis calme !
- C’est moi qui te mets dans un état pareil ?
- Non, et loin de là ! Tu dis n’importe quoi !
- Mais je rigole Lilly !
- M’appelle pas comme as !
- Je sais que tu n’aimes pas !
- Alors ne le fais pas !
- Et si j’ai envie ?
- Y’a des gens derrière toi !
- Ils peuvent attendre !
- Sympa pour eux !
- Pour une fois que j’arrives à parler avec toi !
- Je t’ai jamais empêché de me parler !
- Il y a quelque chose qui nous sépare, je n’arrives pas !
- Et pourquoi maintenant tu y arrives ?
- Parce que tu m’es plus accessible !
- Il y a des moments et heures de passage pour me parler tant que tu y es !
- Je n’ai pas dit ça non plus !
- On pourrait le croire !
- Sois pas méchante !
- Mais je ne le suis pas ! Tu m’énerves, rien de plus !
- Et j’ai fait quoi ?
- Tu es simplement là …
- Ma présence te gêne ?
- A cet instant précis oui !
- Merci … Ca fait toujours plaisir ! Ton livre est l'unde mes livres préférés !
- J’en suis ravie !
- Lindsay tu me manques !
- Il va vraiment falloir y aller !
- Tu m’aimes encore ?
- Ou tu pars de toi même ou c’est la sécurité qui s’en charge !
- T’as peur de t’avouer la vérité ?
- Non, juste des personnes qui patiente ! Il sont venu pour la même chose que toi, ou presque !
- Ok c’est bon je m’en vais ! Je t’aime de tout mon cœur, laisse moi juste une chance ! »

Et il partit …

Une heure et demie plus tard, tout ce terminait, du bonheur dans la tête mais de la tristesse à la fois. Il fallait même qu’il vienne ici … Après être restée un peu là-bas avec tout le monde, je suis rentrée chez moi. Je m’allongea sur le canapé et repensa à Matt, ce qu’il m’avait dit, comment il était. Il m’aime encore, il ne cesse de me le dire, et moi je fais « Madame cœur de pierre » … Je me sens incapable de recommencer avec lui de toute façon, même si je l’aime ! Pour tenter et terminé comme il y a un an, non merci. Je veux passer à autre chose … Entre nous c’est pas possible, ce n’est plus possible, j’essai de me mettre ça en tête mais bizarrement, ça ne veux pas rentrer … Je connais la vérité, mais je ne peux pas, je ne veux pas l’admettre totalement. La sensation que j’ai ressenti quand je l’ai vu, quand il m’a dit qu’il aimait le livre. J’ai eu l’impression que c’était le plus beau compliment qu’on m’ai fait, pourtant c’était simple, l’un de plus simples de tous ceux qu’on m’a fait aujourd’hui d’ailleurs, mais la nuance, c’est que c’était de lui …. Et notre mini conversation, ça faisait longtemps qu’on ne s’était plus parlé, même si ce n’était pas très amical tout à l’heure, mais c’était quand même lui et moi. Je n’ai pu m’empêcher de lui répondre comme ça, je ne m’attendais pas à le voir, c’est sortit tout seul, j’espère qu’il ne l’a pas mal pris, ce n’était pas volontaire …
Le lendemain matin, je sortis de l’appartement pour aller au boulot, remplacer Anne-France mais je tomba nez à nez avec Matt. Je respira un bon coup et me lança.

« Je suis désolée pour hier …
- Te sens pas obligée !
- J’y ai pensé une bonne partie de la nuit ! Je voulais pas te répondre comme ça mais …
- T’en fais pas ! C’est moi qui n’aurait pas dû venir !
- Si, ça m’a fait plaisir ! »

Un sourire se dessina sur son visage, je l’imita, mais je savais que j’en avais peut-être dit un peu trop.

« Mais je te comprends en même temps ! J’aurais pas dû te parler comme ça …
- Comment ?
- Et te dire tout ça aussi … J’aurais pas dû !
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas … »

Ne sachant que lui répondre, je me contenta d’un « Bon, je dois y aller ! » pour réussir à me sauvée !



Si elle s’est excusée comme ça … C’est qu’elle ne voulait pas. Et si elle ne voulait pas, c’est qu’elle m’aime encore un peu peut-être … Des tas d’hypothèses sans possibilités de vérification se mélangent dans ma tête. J’étais heureux de lui parler hier, mais je vous avouerai que j’aurais préféré qu’on se dise autre chose. C’est mieux que rien, car il y a eu du tac au tac, mais aussi un peu de sourire. La sensation que j’ai ressenti en lui parlant, est indescriptible, c’était tellement bizarre. En même temps, j’ai eu l’impression qu’elle m’aimait encore … mais je dois me tromper, mes espoirs prennent sûrement le dessus …



Après le boulot, je me suis pris un petit menu chez Mac Do’ pour manger et puis je suis rentrée chez moi. J’ai allumer la télé sur MCM puis j’ai commencez à manger bien gras ! Ensuite, j’ai regardé une émission sur TF1 et quand elle fût terminée, j’allais aller me coucher car je n’avais rien à faire mais mon téléphone sonna.

« Hey coucou Davi !
- Hello ! Tu vas bien ma pitchounette?
- Tranquille et toi ?
- Pareil !
- Quoi de neuf ?
- Rien et toi ?
- Rien non plus !
- Dis, demain tu fais quoi ?
- Rien de spécial pourquoi ?
- J’ai une occupation pour toi !
- Dit toujours !
- Faire tes valises pour partir !
- On pars quand ?
- Lundi !
- Merci de me prévenir !
- J’ai eu l’idée de te le dire lundi matin, mais ça faisait trop court !
- C’est vrai ?
- Nan !
- Ispice de nulleuh !
- Waw, quel mot : Ispice !
- Il est beau hein mon mot !
- Magnifique !
- Bon, va faire dodo car demain tu as du boulot !
- Ok chef ! Mais on part où ?
- Tu verras lundi !
- Rooo !
- Allez bisous ! »

Elle raccrocha. Bon ben voilà, demain je sais ce que je fais ! En même temps ça me fera oublier le mauvais souvenir que ce jour me rappel ! Demain, on est le 8 juillet …

Chapitre 6 : Les surprises des vacances

J’ai fait la grasse matinée pour ensuite me levée et flemmarder sur ma terrasse pour respirer un peu. Ensuite, j’ai entamé ma valise, ça m’a pris la journée, tout en sachant que je ne me suis pas pressée. Le soir venu, Davinia m’a sonnée pour m’expliquer les dernières petites infos, ensuite j’ai regardé la télé et je suis allée au lit. Cette journée n’avait pas été la plus gaie que j’ai connu, au contraire, c’était un mauvais jour qui me forçait à me rappeler des souvenirs que je préférerais garder au fond de moi.

Mon réveil sonna, je me dépêcha de m’habillée et bu en vitesse un verre d’eau pour, peu de temps après, descendre et retrouver Hakim, qui nous amenait, Davinia et moi, à l’aéroport. On prit le chemin de l’appartement de Davi tout en papotant des deux semaines de vacances que j’allais vivre. On arriva en bas de chez elle, et je sortis pour aller sonner, mais elle ouvrait la porte au même moment. On se fit la bise et on reprit la route. Arrivés à l’aéroport, elle fut bien obligée de me dire qu’elle était notre destination, j’allais de toute façon le découvrir sur le tableau de décollages et atterrissages.
« Bon ben ma puce, on va à Majorque !
- Oh lala ! C’est nickel ça !
- Tu vas voir c’est super là-bas!
- Comme par hasard, c’est en Espagne hein !
- Comme tu dis, c’est du pur hasard ! » On ria.
On fit un gros bisous à Hakim, et on s’en alla.

Après trois heures quart d’avion, quand même, nous voilà arrivées. On attend une heure la chambre à l’accueil en papotant avec les réceptionnistes, heureusement que j’avais appris l’espagnol, aussi non j’aurais rien compris et rien su dire ! Ensuite on a déposé nos affaires dans la chambre, mis notre maillot de bain et on est allée au bord de la piscine.
« Dis Davi, tu viens avec moi dans la piscine ?
- Attends un peu je fais bronzette !
- Ok ok ! J’y vais moi, me cherche pas !
- Oki puce ! Je te rejoins dans pas longtemps ! »

J’entra délicatement dans la piscine, décidée à faire des connaissances. Je nage un peu et me décide déjà à sortir, pour aller boire un verre au bar. Je sors, humidifiée, je sens la chaleur sur mon corps. Je m’installe au bar et commande un cocktail. Je patiente un peu quand un garçon m’interpella.

« Une si jolie fille seule, c’est rare !
- J’aime les exceptions !
- Ca nous fait déjà un point commun ! Ca change de l’ordinaire !
- Normal si on appel ça une exception !
- Je commence mal mon approche !
- J’ai déjà vu mieux, mais je vous rassures, j’ai vu pire aussi !
- Ca me rassures un peu effectivement ! On est obligé de se vouvoyer ?
- Loin de là !
- Je me présente, je m’appel Jonatan !
- Ah il me semblai bien que tu me disais quelque chose ! Moi c’est Lindsay !
- Joli prénom !
- Merci, mais c’est un peu connu ce plan drague là !
- Je coule alors ?
- Légèrement, faut penser à prendre la bouée là !
- Je l’ai oubliée dans ma chambre !
- Je me sens obligée de te ramener à la surface ! »

Le serveur déposa mon cocktail devant moi. Ce qui nous coupa un peu.

« Je t’avouerai que c’est la première fois que ma première discussion avec une fille ressemble à ça !
- Je suis pas une exception pour rien ! » On ria et on continua de papoter, jusque ce que je finisse mon cocktail, et qu’on décide de partir. Il a voulu me payer mon verre, mais j’ai refusé. En sortant, j’ai vu Davinia arrivée vers moi.

« Ah t’es là toi !
- Ah non, ce n’est pas moi !
- Rooo t’es nulleuh toi !
- Je sais !
- Je te cherchais !
- Comme t’es gentille !
- Je sais ! Tu me présentes pas ?
- Eu si ! Davinia, Jonatan ; Jonatan, Davinia !
- Dis, tu me dis quelque chose, c’est possible ?
- Oui, je suis Jonatan Cerrada, le chanteur !
- Ah voilà !
- Dis ma puce, t’as pas traînée côté mec !
- Qu’est-ce que tu veux, je les fait tous craqué !
- Et les chevilles ?
- Tranquille, elles vont bien ! Nan mais on s’est rencontré par hasard, c’est interdit ?
- Bien sur que non, mais je suis jalouse si tu passes du temps à droite à gauche, c’est mon cadeau ce voyage !
- Rooo comme t’es !
- Mais je rigole !!! Profite !
- T’inquiètes ! Tu vas où maintenant ?
- Je sais pas !
- Moi à la plage !
- Je te suis alors, si je peux !
- Mais bien sur que tu peux ! Jonatan, tu viens avec nous ?
- Avec plaisir ! »

On se dirigea donc vers la plage et on alla dans l’eau.



Mes potes étaient dans la piscine, j’avais soif je suis allé au bar et je l’ai vue, c’est peut-être pas au point d’un coup de foudre, mais elle est magnifiquement belle cette fille ! Elle était seule, alors j’ai tenté ma chance. Le courant est bien passé, elle à l’air bien sympa et dotée d’humour !

Après trois heures de pure déconnade sur la plage et dans l’eau, on est retourné à l’hôtel pour aller se changer. On se retrouvai une demi-heure plus tard à l’entrée du restaurant de l’hôtel.
Elles sont vraiment toutes les deux extrêmement sympathique, elle reste deux semaines ici, tout comme moi ! Je suis ici depuis une semaine déjà. Mes potes se demandaient où j’étais, on les a vus avant de rentrer dans l’hôtel et je les ais présentés aux filles. On les a invitées toutes les deux à manger avec nous.

Une demi-heure plus tard …

J’attendais avec Vincent, Florian et Raphaël (mes potes) à l’entrée du resto quand je les ai vue … Elles étaient sublimes, surtout Lindsay… Dans une belle robe décolletée noire, j’étais complètement en train de craquer. Elles nous rejoignirent, et Vincent ne pu s’empêcher de dire : « Jo’, ferme ta bouche, y’a la bave qui coule ! » J’en fût gêné mais comme tout le monde ria, je fit de même. On passa un bon petit repas en leur compagnie, elles m’étaient de plus en plus sympathique et de plus en plus drôles. Après le repas, on décida d’aller à la discothèque de l’hôtel pour s’éclater un peu. Ce fût une superbe nuit, quelques heures après qu’on ce soit couchés, je me levai déjà, j’allai chez mon oncle et sa femme que je n’ai plus vus depuis un an. Les filles, elles allaient en excursion sur un bateau, on c’était donner rendez-vous le soir devant le resto pour manger ensemble une deuxième fois.



On embarquait sur le bateau, comme l’eau était belle, transparente !
« Hey miss Lindsay, tu le trouves comment physiquement le petit Jonatan ?
- Petit ?
- Expression maligne !
- Ben, ça va quoi, y’a pire ! En fait, je le trouve mignon là, mais j’ai déjà vu certaines photos de lui où il est moche sérieux !
- En tous les cas, lui et ses potes sont vraiment adorables !
- C’est clair qu’ils sont gentils !
- Tu n’as pas traînée pour nous faire avoir des connaissances hein !
- Faut bien commencer un jour ! Autant le faire de suite !
- Ca m’étonnes pas de toi !
- C’est moi qui est était vers lui, c’est lui qui m’a abordé !
- Tu m’étonnes ! Il a flashé sur toi !
- N’importe quoi ! Sayez, parce-que c’est un mec, il faut qu’il ai craqué !
- Nan mais ça se voit !
- Tu crois ?
- Fait pas celle qui n’a rien vu !
- Si tu le dis …
- Moi Florian me plait bien !
- Tu t’imagines si on rentre à Paris toutes les deux casées ?
- Ca me ferai bien rire, mais ce serai bien ! Enfin l’amour pour nous deux ! Mais tu vois, tu t’es grillée, si tu t’imagines rentrée casée c’est qu’il ne te déplaît pas Jo’ !
- J’ai jamais dit le contraire !
- Je le savais ! Je suis trop forte !
- Je dirai pas ça non plus !
- Laisse moi mes espoirs ! » On ria et on continua à papoter jusqu’à la fin du voyage. Ca nous a pris la journée, car il y avait des escales dans des petits villages etc … C’était enrichissant et très plaisant ! On a rencontré un jeune couple de mariés francophone, on a discuté, ils sont bien sympa mais ils ne sont pas dans notre hôtel, dommage !

Déjà une semaine de vacances écoulée, ça passe trop vite ! On a pas eu le temps de s’ennuyée entre les excursions et tous les moments où on était avec les mecs ! Je suis vraiment contente de les avoir rencontrés ils sont super gentils ! C’est super car ils sont dans le même avion pour repartir, par contre pour les places je sais pas si il sont près de nous ou pas. De plus, ils habitent sur Paris, alors on gardera contact. Aujourd’hui, on a commencé l’activité danse avec davinia, on s’est bien marrée. Ce soir, on va se promener sur la plage avec les mecs.



Hier soir, je suis allée me promener sur la plage avec Lindsay et les mecs, je passe de super bonne vacances en leur compagnie. Je me rapproche de plus en plus de Florian, ça me déplairait pas du tout de sortir avec, mais je ne vais pas lui sauter dessus non plus. En même temps, bien qu’elle dit le contraire, Lindsay et Jonatan se rapproche de plus en plus, ils vont super bien ensemble, j’espère qu’ils sortiront ensemble eux aussi, elle le mérite, en plus elle en a besoin !



3 jours plus tard …

Ces vacances sont géniales, je dois un grand merci à Davinia. Les mecs sont adorables, les excursions qu’on fait sont superbes et enrichissantes, on fait pleins de rencontres, on sort tous les soirs, on se balade, etc … Hier, j’ai fait du jet-ski, c’était extra ! J’ai déjà pris pleins de couleurs et comme les vacances, c’est aussi fait pour se reposer, là, je suis allongée sur le bord de la piscine, entrain de faire la crêpe sur une chaise longue.
Quand une voix me sortit de mes pensées.
« Lindsay ! ~ J’ouvrit les yeux ~
- Ah Jo’, c’est toi !
- Tu veux restée là, où je peux t’emmenée quelque part ?
- Ca dépend où ?
- A mon endroit préféré !
- Je cours, je saute ! On y go ? » On souria et on partit.

Sur le chemin, on parlai encore de nos vies respective, de notre enfance aussi quant on arriva.
C’était en haut d’une falaise, c’était magnifique, la vue y était splendide.

« On s’installe miss ?
- Pas de soucis! Tu m’appelles miss maintenant ?
- C’est sorti tout seul ! » Je lui souria et on s’essaya sur le sol l’un à côté de l’autre.

On contemplai le paysage quant il commença à parler doucement …

« Tu sais, j’ai bien aimé passer ces deux semaines en ta compagnie, enfin, votre compagnie !
- C’est gentil ! Moi aussi, c’était très sympa !
- Tu es vraiment une fille bien !
- Je te retourne le compliment mais au masculin ! Je suis très heureuse d’avoir fait ta connaissance !
- Moi aussi ! Mais les vacances se termine …
- Il y a une fin à toutes les bonnes choses ! Mais pourquoi tu me dis tout ça ?
- J’avais envie … Juste pour que tu le saches !
- Et ben merci, ça fait plaisir !
- S’il pouvait exister plus de filles comme toi !
- Pourquoi ça ?
- La vie serai plus simple !
- Tant que ça ?
- Oui, j’aurais moins de problèmes pour trouver une petite copine !
- Oh, tu dois mal chercher !
- Tu sais, le plan drague du premier jour de tes vacances, il tient toujours !
- Qu’elle proposition ! Est-ce vraiment décent tout ça ?
- Tu me plais beaucoup, j’ai envie d’essayer avec toi, alors je pense que oui, c’est décent !
- Tu es un mec formidable, saches-le mais …
- Mais quoi ?
- Je ne peux pas !
- Pourquoi ? Je ne te plait pas ?
- Ce n’est pas ça, j’ai quelqu’un d’autre dans mon cœur que je n’arrives pas à effacer …
- Ton ex ?
- Oui …
- Laisse moi essayer, donne moi ma chance au moins !
- Et si ça ne fonctionne pas entre nous, ce serai du mal pour rien !
- Mais on aura pas le regret de ne pas avoir tenter !
- Si tout était si simple crois moi que la vie serai moins compliquée !
- Si ce que je vais faire dans quelques secondes est une erreur, ce ne sera qu’une de plus dans ma courte vie ! »

Je n’eu pas le temps d’en dire beaucoup plus qu’il m’embrassait déjà. J’avais envie de reculer, de dire que je ne pouvait pas, pas maintenant mais j’avais en même temps cette envie de ne pas en finir. Il est mignon, gentil, pleins de choses mais je ne sais pas pourquoi, cette relation amoureuse m’inspire peu de confiance. En même temps, si Davinia dit juste, j’en ai besoin, pourquoi ne pas tenter ? Pourquoi est-ce que ce doit être un chanteur ? J’y suis abonnée ? J’ai peur de tout recommencer ou même de complètement me trompée. Mais je ne peux pas me dire apte à m’y connaître en début de relation amoureuse car ma seule et unique fut Matt. J’ai eu des petits copains avant lui, mais sans plus, je ne me souviens même pas de leur prénoms et puis je suis sortie avec Matt … C’était comme une évidence de sortir avec lui mais avec Jonatan, ça l’est beaucoup moins, voir pas du tout, c’est de cette seule et unique expérience que je me base pour me poser toutes ces questions. Je pense à tellement de chose en à peine quelques secondes que j’en oublie de profiter de ce moment qui devrait être … magique ! Et puis mince, je me laisse allée, de toute façon, on verra le résultat, je regretterai peut-être, mais plus tard !
Je savoure son baiser, qui n’est pas trop mal avouons-le. Il recule et me souris, encore hésitante sur ce que je suis en train de faire, je l’imite avec un peu de force mais de naturel mélangé. Il me regarde dans les yeux et, comme ci il avait compris, il me dit « Ca ce passera bien ! ». Il se relève et me tend la main, je la saisie et me lève à mon tour.

« Alors, comment tu le trouves cet endroit, il est pas magnifique ?
- Si si, bien sûr ! »

Et comme il se faisait tard, mais surtout parce que son ventre commençait à faire des siennes, on rentra à l’hôtel pour manger. Sur le chemin, il me prit la main et on marcha ainsi, sans trop parler pour jouer le contraste avec le chemin inverse qu’on avait fait peu de temps avant. Comme chaque soir, les mecs nous attendaient devant et Davinia était là aussi, d’habitude j’arrives à ses côtés. J’ouvrit grand les yeux quand ils se fixèrent sur la main de Davinia enlacée à celle de Florian, comme je vois on était pas les seuls à ne pas s’être emmerder ces deux dernières heures. Vincent ne put s’empêcher de dire « Bon Raph, on est plus que deux célib’, va falloir qu’on se bouge ces trois derniers jours mec ! » Tout le monde ria sauf moi, je me contenta de sourire, je n’arrivai pas à retirer tous ces doutes de mon esprit et de le voir dire que je n’étais plus célibataire, ça me faisait bizarre !
Après le repas, je trouva une excuse pour monter dans ma chambre et Davinia à sûrement fait pareil vu qu’elle n’as pas tardée à me rejoindre. J’étais étalée sur mon lit, perdue dans mes pensées de cette pourrie de vie amoureuse que j’ai le satané privilège d’avoir à mon actif !
« Hey ben miss, ça n’a pas l’air d’aller fort bien !
- Ca ce voit tant que ça ?
- Dans le rôle de ta meilleure amie, oui, ça se voit fort !
- Hey ben c’est que je suis une mauvaise comédienne alors !
- Qu’est-ce qui ne vas pas ma puce ?
- Devine !
- Jona …
- En plein dans le mille !
- Tu aimerais bien essayer avec lui, mais il y a Matt qui ne s’efface pas de ton cœur c’est ça ?
- Je pourrais en conclure que tu es devin !
- Juste dans ton cœur ma ptite chérie, sinon je serais déjà riche avec tous les gens qui vont voir ces gens pour savoir de quoi est fait leur futur !
- Je lui ai dit pourtant …
- Et il t’a embrassé quand même ?
- Là j’en déduirai que tu étais transformée en souris et que tu étais carrément à côté de nous !
- Tu m’as grillée !
- Espionneuse ! ~ On ria ~
- Ah, j’ai réussi à te faire rire naturellement !
- En effet ! Tu es une petite douée !
- J’espère que tu ne me sous-estime pas car tu es loin du compte sinon !
- Loin de là ! Je connais, et de loin, ta valeur !
- Tu es trop gentille ! Mais revenons en au sujet, tu lui as dit que tu n’avais pas oublié ton ex ?
- Oui !
- Et ben, je ne sais pas si j’aurais osée moi !
- C’est tout simple pourtant, enfin, simple …
- Voilà, c’est ce que je disais ! Et il t’as dit quoi ?
- De lui laisser une chance pour qu’il essai, un truc dans le style …
- Et tu lui a laisser cette chance … Ca te coûte quoi d’essayer ?
- Du mal en plus à la fin !
- Et le bonheur tu y a pensé ?
- Très peu, voir pas du tout ! J’ai du mal Davi, a imaginer le bonheur … sans lui !
- Mais il faudrait bien que tu t’y fasses ! Tu ne va pas restée célibataire toute ta vie !
- Et si je n’ai pas envie, pas maintenant !
- Alors dis le lui tout de suite ! Si non, essai et si tu vois que ça ne va vraiment pas, tu arrêtes tout ! Surtout que tu l’as prévenu, alors il doit bien se préparer a une rupture ou quoi, même si il n’espère pas que ça va arriver ! Si ça se trouve, tu sera heureuse d’avoir essayer parce que ça fonctionnera ! Ca ne coûte rien d’essayer et puis, comme vous savez que ça peut arriver, vous y serez préparé et ce ne vous fera pas tant de mal que certaines autres ruptures !
- Ouais … mais bon, racontes moi toi !
- Hey ben, il m’a dit qu’il avais un penchant pour moi et puis voilà, on s’est embrassé et je suis super contente !
- Oh ben c’est super ça!
- Oui, mais si tu pouvais être aussi heureuse que moi !
- T’inquiètes pas pour moi ! Il nous reste trois jours, hey ben tu vas voir, on va profiter de nos derniers jours !
- Ah, ça me rassures de te voir comme ça !
- Bon, je vais me promenée un peu sur la plage !
- Je peux t’accompagnée ?
- J’ai envie d’être un peu seule … et puis, je crois que Florian a prévu autre chose pour ta soirée !
- Dis, ptite cochonne va !
- Et je suis sure que t’en meurt d’envie ! Aller, va vite le rejoindre ! »

Je ne sais pas l’heure qu’il est, je n’ai rien pris avec moi ; je ne sais pas depuis combien de temps je marche, je n’ai pas compté ; je ne sais pas où je suis, je ne connais pas grand chose ici …
Ca fait quelques temps, une bonne poignée de minutes, que je marche, sans vraiment savoir où je vais sur cette étendue de sable. Je n’ai pas envie de faire demi-tour, pas envie de retourner là-bas, j’ai envie de disparaître, de m’éclipser sans bruit et oublier ainsi mes soucis.
Je frisonne à chaque coup de vent, je ferme les yeux et me sens voler, emportée par ces courants d’air et emmenée au beau milieu de cette mer. Je ne vois plus rien dans cet endroit inconnu qui pourtant ressemble à tous ceux que je viens de voir depuis l’hôtel. Je suis à peine, fébrilement, éclairée par la lune qui semble m’aider et m’indiquer le chemin du retour. Je sens la fatigue m’emporter, il faut que je rentre …
Plusieurs minutes plus tard, j’aperçois les minimes lumières de l’hôtel, j’espère que quelqu’un sera là car je n’ai pas pris la clef de ma chambre, je ne m’attendais pas à partir si longtemps …
Je pénètre dans le bâtiment et aperçois Jonatan …

« Jo’ ?!
- Oh put*in Lindsay ! Je me demandais où tu étais!
- Davinia ne t’as pas dit ?
- Si et elle m’a dit aussi que telle qu’elle te connaissait, tu n’étais pas prête de rentrée !
- Elle me connaît si bien !
- Mais malgré ça je me suis fait du soucis, tu ne connais rien ici, j’ai eu peur !
- C’est gentil de t’inquiéter pour moi ! Enfin, comme tu le vois, tout va bien !
- Heureusement !
- Bon, c’est pas que je ne veux pas, mais je ne sens même plus mes jambes, mes paupières se ferme toute seule et mon esprit divague déjà au-delà de ce que je peux voir. Passe une bonne nuit ! »

Je n’ajouta rien, je ne lui laissa pas le temps de placer un mot que j’entrais déjà dans l’ascenseur qui m’emmenait à ma chambre. Je me dirigea vers la réceptionniste encor debout, pour ma plus grande joie et lui dit alors que j’avais oublié ma clef dans la chambre de ma meilleure amie mais elle dormait. Elle vérifia mon identité et elle me donna une clef provisoire, que je devrais rendre dès que j’aurais récupéré celle que l’on m’a attribuée.
Je glissa la clef dans la serrure et entra dans ma chambre. Une fraction de seconde, et j’étais étendue sur mon lit ; une deuxième fraction de seconde, et je rejoignait le monde des rêves …



Cela fait presque deux semaines qu’elles sont parties, Davinia et Lindsay. Je me pose mille et une questions, par exemple ce qu’elles font ou avec qui elles sont. Je me demande si tout va bien, si elles s’amusent. Ma team et moi n’avons fait qu’un plateau depuis leur départ et rien d’autres a part quelques sorties. Je m’ennui, je tourne en rond dans mon appartement. J’écoutes le silence du sien, son absence me pèse, même si on ne fait que se croiser. La voir en sortant de chez moi, me donne le sourire, l’entendre marcher ou rentrer chez elle, me donne le sourire, son absence m’est inconcevable. Je me l’avoue pour la énième fois de l’année, je l’aime et j’ai besoin d’elle … Ma hantise c’est de la voire avec un autre, ce serai un nouveau coup de massue pour moi et pourtant je sais que ça va arriver tôt ou tard … Dans la normale, ce serai déjà fait d’ailleurs. Dans ce cas-ci, ou la vie m’épargne de le voir ou elle n’est pas sortie avec un autre … J’aimerais que ce soit la deuxième ! Mes potes ont tout essayer pour me faire rencontrer une fille, passer à autre chose, mais je crois que là, ils ont abandonnés. On m’avait dit qu’une rupture ça faisait mal, mais à ce point là, je n’aurais pas cru. En même temps, je suis un cas spécial, car je n’ai jamais vu un mec être comme ça même un an après sa rupture … Malgré les efforts des autres et les miens, rien n’y fait, je me dis que ce n’est peut-être pas le moment …



Trois jours sont passés, Davinia, les mecs et moi somme en train de patienter pour la vérification des bagages. Ces trois derniers jours ont étés mal et super à la fois. Lors des activités, j’étais aux anges mais lorsque que venais le moment de manger ou autre chose que nous, sans but très très précis et attendu, je jouer le jeu, je souriait, je riait, pourtant le cœur n’y était pas plus que ça, à part ce matin, ça commence à aller mieux, j’ai de l’espoir !
J’ai franchi le cap avec Jonatan, le lendemain de mon escapade nocturne solitaire sur la plage. Je n’ai pas eu tant de plaisir que ça, pourtant je croyais qu’après un peu d’abstinence, ce serais retrouver le paradis et bien loin de là, ce n’est en aucun cas de sa faute, c’est de la mienne. Enfin, j’ai tout fait pour tout cacher, j’espère que j’ai réussie …

Nous embarquons, Davinia a voulue rester à mes côtés, pourtant, elle aurait pu échanger avec Jonatan pour être à côté de Florian, mais elle leur a dit que ce voyage était le notre, qu’elle voulait être à mes côtés pour parler et finir son cadeau toutes les deux …

Chapitre 7: Le présent du passé

Le voyage était super, on a bien papoté de tout entre filles. On a donc quitté les mecs, échangés nos numéros (toujours pratique d’avoir le numéro de son petit copain ) et nos adresses aussi. Un dernier baiser et puis on se quittait, j’ai pris le taxi et je suis rentrée chez moi. J’avais un peu de mal avec mes bagages dans les escaliers, une fille reste une fille, je ne pourrais rien n’y changé. Avec ces ongles que j’ai peur de casser, ne me prenez pas pour une chochotte, mais sur le sujet là, mes ongles se sont mes ongles, que voulez-vous hein ! Mais j’allais y arriver, fallait juste pas qu’on me voit parce que je parie que le tableau aurait était drôle, je suppose que je parais vraiment nulle. Un petit pois avec un gros sac, ça doit vraiment être du joli. Enfin bon, je vais pas rester dans le hall toute ma vie, je me prépare à monter quand j’entends une voix.
« Tu veux que je t’aide ? »

Non mais il ne manquait plus que ce soit lui qui arrive, heureusement qu’il n’est pas arrivé trois secondes plus tard.

« Tu insinue que je ne peux pas le faire seule ?
- Loin de moi cette idée ! Je sais que tu es capable de maintes et maintes choses !
- Style ?
- Pleins de choses … C’est tout !
- Ok … Mais bon, quand c’est demander si gentiment, pourquoi refuser ? »

Il me souria et empoigna mon sac. Je le suivi sans rien dire …

* Oh lala quel beau petit c*l ! Rooo Lindsay ! Tu es prise je te signale ! Oh puis mince hein, des yeux ça sert à regarder ! *
On arriva sur notre palier, il déposa mon sac devant ma porte.

« Merci !
- Ben de rien ! Pour un sac !
- Mais quand même !
- Pas de quoi mademoiselle ! Entre voisin !
- Ok ba c’est cool alors !
- Et ce voyage ?
- Super bien !
- Davi a été sage ?
- Je ne dirai pas comme une image, mais ça a été ! ~ On ria ~
- C’était beau ?
- Magnifique !
- Des beaux mecs ?
- Ecoutes, j’ai fait avec les moyens du bord ! ~ On ria de nouveau ~
- Ok ben ça va pour toi alors ! Je dois te laisser, à plus tard !
- Ouais ! Bonne fin de journée !
- Merci, toi aussi ! »

Quatre jours plus tard …

DRING !
Mais qui est-ce qui me sonne en plein travail ? En même temps, je devrai le couper. Je voulu raccrocher mais je vis que c’était ma mère. Je regarda Anne-France d’un air embarrassé et elle me fit signe de décrocher.

« Allo Man’ !
- Coucou !
- Je veux pas te presser mais je suis au boulot là, tu veux quoi ?
- Ah oui mince ! J’avais oublié que tu travaillais !
- Et oui, il faut encore que je gagne ma vie !
- Il y a une soirée d’anciens d’élèves dans ton lycée. J’ai reçu une lettre d’invitation pour toi alors je t’en parle !
- Ah bon … C’est destiné à tous ?
- Non c’est limité entre une certaines année et une autre. Tout pile les années que tu as faites je crois !
- Ah … Et c’est quand ?
- Dans une semaine tout pile !
- Mardi prochain ?
- Oui !
- Je vais y réfléchir !
- Tu me diras quoi ?
- Ok ! Bon je dois te laissée !
- Bisous !
- Bisous maman ! »

Je me dépêcha de regagner mon boulot et continua ainsi ma journée.

Six jours plus tard …

Je viens à peine de revenir du boulot que j’empoigne déjà mon petit sac de voyage contenant maquillage, vêtement de rechange et trousse de toilettes pour gagner la gare et prendre le chemin de Strasbourg. J’ai rencontré Matt vendredi, il vient aussi … En même temps, nos rapports s’arrange un peu alors ça ne nous fera pas de mal. J’ai beaucoup hésité avant d’y aller, revoir tout le monde … C’est sur, il y a ceux que j’ai perdu de vue, c’est une occasion et puis il y a les copains qu’on retrouve toujours avec plaisir. Mais bon, le reste, voilà quoi. Ne croyez pas que j’avais des ennemis, pour tout dire, j’en avais un, enfin ce n’est pas un ennemi, mais je parie qu’il sera là lui aussi …

Après ce bout de chemin, incrustation chez papa et maman et dîner en famille. Le lendemain je passe la journée avec ma sœur, mon beau-frère et ma nièce de 3 ans et puis en début de soirée, je mange vite fait en compagnie de ma mère et celle de Matt, toujours aussi gentille puis je me prépare. Quelques temps après, ma mère monte.

« Dis, la mère de Matt viens de me dire qu’elle lui avait proposé de venir te chercher en passant avec Julien … Ca te dérange pas trop ?
- Nan t’inquiètes !
- Ok ben c’est cool alors ! Je me disais …
- T’en fais pas ! Y’a pas de problème ! Elle a voulu bien faire, que je n’y aille pas à pieds !
- Voilà ! Bon ben si ça te déranges pas c’est bon ! ~ Je lui souria ~
- Cette robe si ça va ?
- Oh que oui ! Tu es magnifique ma chérie !
- Merci ! »

Matt vient me chercher …. Je me répète cette phrase … Mais bon, il y a Julien avec, je suis super contente. Je ne sais pas si je vais passer une bonne soirée, mais bon, on verra bien !

« Lindsay, je t’attends ! » Je reconnaît sa voix, parmi 100 je la reconnaîtrai, Julien ! Etant prête, un dernier regard dans le miroir et je descends.

« Waw ! Tu es de plus en plus belle !
- Salut ! Oui ça va bien et toi ? Merci pour le compliment !
- Ouais bon ! Coucou ! Je vais bien aussi ! De rien pour le compliment ! »

On se mit à rire, je descendit la dernière marche et on se prit dans les bras.

« Hey ben ma bichette, c’est toujours avec autant de plaisir que je te revois !
- Pareil porcinet !
- Oh tu n’as toujours pas oublier ce surnom … !
- Hey nan !
- Depuis des années pourtant !
- Je sais ! Mais j’aime tellement te taquiner !
- Tu changeras jamais toi hein !
- Toi non plus ! D’ailleurs, tu me dis toujours que tu passeras sur Paris, j’attends !
- Ouais bon, je suis un peu pris, mais je passerais !
- La semaine des quatre jeudis ?
- Justement, j’attends cette semaine là !
- Méchant ! Dis tout de suite que tu veux pas venir hein !
- Ben voilà, tu as enfin compris ! ~ Il me tira la langue ~
- Bon, ben j’y vais à pieds alors ! »

Je sortit vite fait de la maison et entama le chemin. Il arriva directement derrière moi et m’attrapa le bras.

« Tu fais mal semblant de bouder !
- Je suis si nulle que ça ?
- Je suis obligée de te dire oui … J’aurais voulu dire non hein, mais bon, j’aime pas mentir !
- C’est pourtant ce que tu préférais faire étant plus jeune …
- Ouais bon, j’étais jeune … et …
- Con ?
- Ouais voilà !
- Je ne sais pas si je te rassures, mais tu l’es toujours !
- Méchantes ! ~ Je lui tira la langue à mon tour ~
- Fallait que je te dises la vérité !
- Bon Matt nous attends !
- Oui c’est ça, changes de sujet !
- Tu prends pas de veste ?
- Mais c’est qu’il continu ! Non j’ai pas de veste, tant pis ! Tu me connais !
- Oh que oui ! Toi et les vestes ça fait 10 ! Mais j’ai toujours penser que c’était un attrape mec ce truc ! Oh mademoiselle à froid, ben mince elle n’a pas de veste, le gentil beau gosse à côté va lui prêtée la sienne !
- Ben pourquoi pas ? C’est plus romantique que le « On c’est pas déjà vu quelque part ? »
- Ouais bon, on en peut rien si on perd nos moyens quand on vous voit et qu’on trouve rien d’autre à dire à part ça !
- Vous perdez vos moyens ? Quel virilité dans la gante masculine !
- Oh hein, pas de commentaires ! » On se mit à rire en se dirigeant vers la voiture.

« Hey Lindsay ! »

Je me retourna et resta bloqué, aucun sourire. Je savais qu’il allait venir, je savais qu’il serait là et qu’il ne me louperai pas. Il fallait qu’il vienne casser tout ce qui se passait ! Mon petit voyage en voiture avec Julien et Matt c’était très très bien passé, on a pas arrêté de rire ; le début de la soirée c’est magnifiquement bien passé, j’ai papoté entre copains et j’ai revu certains potes que j’avais perdu de vue mais lui … Si ça lui arrivait de disparaître, ce serait bien beau.
Lui, c’est Anthony, un petit c*n avec lequel j’ai eu la stupide idée de sortir avant de le quitter pour Matt. Je le trouvais sympa, il était plutôt mignon et j’ai essayé. Mais l’évidence est vite apparue à la surface, j’aimais Matt alors je l’ai quitté mais lui, il n’a pas supporté et après, il n’a plus arrêté de me faire ch*er sans oublier Matt au passage dès qu’il en avait l’occasion. On a toujours fait comme la devise « On répond aux imbéciles par le silence » et on l’a toujours laissé faire, mais je n’ai plus la patience, ni la volonté et puis je ne veux pas me laisser faire, plus maintenant.

« Anthony ! Comme je m’attendais à te voir !
- Oh ! Ben pourquoi ?
- Tu es partout où les gens ne veulent pas !
- N’exagères pas !
- Je dis juste ce qu’il faut, je n’aime pas les exagérations !
- C’est en espérant que tu sois là que je suis venu !
- Oh ben tiens ! Tu peux pas savoir comme ça me fait ch*er!
- J’imagine encore bien ! On s’est quitté sur de bons rapport pourtant …
- Chacun sa façon de voir les choses !
- Dis j’ai vu Matt plus loin, vous n’êtes plus ensemble ?
- Ca m’étonnais que tu n’en ai pas parlé plus tôt !
- Vous n’êtes donc plus ensemble ?
- Si on veut !
- C’est à dire ?
- Si j’ai envie d’expliquer ça à quelqu’un, tu es de loin le dernier sur la liste, d’ailleurs tu n’y es même pas !
- Calme-toi ! Je me renseignais simplement !
- Le seul sujet qui t’intéresse aujourd’hui, c’est toujours le même qu’avant ? M’emmerd*r au sujet de Matt ! Tu n’as toujours rien d’autre à faire de ta vie ? C’est désolant ! Quand je penses que j’ai pu sortir avec toi !
- Tu m’aimait bien non ?
- Tu n’était pas le plus laid et tu était sympa, j’utilise le passé car ta sympathie est partie en même temps que ta beauté, si c’est le terme adéquat ! Tu me paraît vicieux, méchant et par la même occasion triste, tu essais de cacher cette tristesse dans une facette qui ne te ressembles pas vraiment ? Ou tu as réellement changés à ce point ?
- Sois pas méchantes, je venais prendre de tes nouvelles !
- Ma vie sentimentale ne te concerne pas ! Et si tu crois que je vais t’en toucher un mot, tu peux enterrer tes espoirs là où je pense ! Nous sommes dans une soirée de retrouvailles entre anciens élèves du lycée, tu ne retrouves pas tes amis ? Ah oui, j’oubliais, tu les a tous perdu aussi eux !
- Ne sois pas méchante à ce point !
- C’est toi la seule chose néfaste dont je me souviens dans mon adolescence et je devrais être gentille ?
- Tu n’étais pas comme ça avant !
- J’avais déjà du caractère mais pas assez pour te rendre la monnaie de ta pièce et sache que je ne tiens pas à le faire aujourd’hui. Tu crois que je vais te laisser me parler toute la soirée ?!
- Tu n’es qu’une fille, je suis un mec ! »

Plus il ouvrait la bouche et plus je serrais ma main, j’avais l’impression que mon verre allait se briser dans celle-ci. Mais à l’écoutes de cette dernière phrase, je ne put m’empêchée de me servir du contenu du verre pour une autre utilité que sa fonction principale. Je lui jeta mon verre encore plein de cidre en plein visage en ajoutant « J’espère que tu mourras seul car tu ne mérites même pas l’amour d’une mère ! »

En me retournant pour recommencer comme si de rien était à papoté, je remarqua que tout le monde nous regardait, même Matt. Et par la même occasion, tout le monde se foutait d’Anthony se frottant tant bien que mal le visage. Il se dirigea rapidement vers les toilettes et je ne le vis plus de la soirée.



Cette soirée était superbe. A l’aller, avec Lindsay et Julien, on a beaucoup rit, sur le retour par contre, elle a préféré rentrer seule, je sais pourquoi mais bon … Enfin, je vous explique après. Julien est partit et nous sommes rentrés. Puis nous avons rejoint la bande de potes que nous avons en commun et au fil de la soirée, en fonction des personnes que l’on retrouvait, nous nous sommes séparés. Par la suite, je voyait tout le monde regarder vers une seule direction alors, ma curiosité m’entraîna dans celle-ci et je vit Lindsay et Anthony, je me disais qu’il ne devait plus faire comme avant maintenant, qu’il avait grandit ! Mais en vue de la façon avec laquelle elle lui répondait, j’en conclu qu’il ne devait pas avoir mûri tant que ça et je ne pût m’empêcher de regarder ce qui ce passais. Elle avait l’air de bien tenir tête et de lui répondre à chaque fois jusqu’à ce qu’elle lui envois son verre en pleine figure, là, et comme tous les autres, je n’ai pas su me retenir de rire. Il avait l’air malin lui devant tout le monde comme as ! Ensuite, l’histoire s’est estompée et tout le monde a recommencer à parler. Plus tard dans la soirée, Corentin, un copain, n’arrivait même plus marché et il me demanda d’aller dire à sa sœur qu’il voulait rentrer, j’accepta. Sa sœur, Camille, était amie avec Lindsay, je les avais d’ailleurs vue ensemble quelques minutes auparavant alors je les chercha mais rien, je me dirigea vers les filles qui les accompagnaient juste avant et elles me dirent qu’elles étaient toutes les deux dehors car Camille voulait fumer. Je sortit donc de la salle et m’approcha d’elles.
Camille était tête baissée entrain de chercher quelque chose dans son sac, sûrement son paquet de cigarettes et Lindsay était dos à moi. Quand j’arriva à leur hauteur, derrière Lindsay, elles ne m’avaient pas vu et j’entendit donc de quoi elles parlaient.
« Alors miss, avec Matt c’est bien fini alors ?
- Ben écoutes, oui ! Mais nos cœurs seront toujours liés c’est sûr !
- Tu … »

Elle se coupa net quand elle releva la tête et me vit. Elle me regarda fixement, ce qui intrigua Lindsay qui se retourna à son tour. La tête qu’elle a fait était entre gêne et un autre sentiment que je n’ai pas déceler. Elle s’est directement retirée froidement pour regagner la salle en vitesse !

« Tu écoutes souvent les discutions des filles toi ?
- Je venais seulement te dire que ton frère veut rentrer ! Et j’ai attendu qu’elle finisse sa phrase !
- Content d’avoir entendu ça je suppose !
- Plutôt …
- Allez va ! Mais mon frère, il ne peux pas venir lui même ? Encor bourré celui-là ?
- Oui ! Ca arrives souvent ?
- Depuis que sa copine l’a quitté il y a un an, ça arrive tout le temps !
- Ah …
- Matt, on s’entend bien hein ?
- Ben oui!
- Tu peux me promettre un truc?
- Ouais vas-y !
- Même si tu tombes dans un gouffre et que tu crois que la sortie n’existe pas ! Ne baisse jamais les bras, mais surtout, ne plonge jamais dans l’alcool ! Ca pourri sa vie, comme ça pourri la vie de pas mal de monde autour de lui ! Il est adorable, quand il est dans son état normal, mais après, c’est l’horreur ! L’alcool est l’une des pires choses, et ça t’enfonce encore plus ! Ne bois pas Matthieu, je te le conseil !
- Je te promets Camille !
- Merci ! Et puis si tu peux évitez la cigarette, j’essai d’arrêter, mais je n’y arrives pas !
- Pourtant avec tous les patchs et tout qui existe !
- Même avec ça, c’est tellement facile de commencer, mais après pour s’arrêter, c’est autre chose !
- Je fais de mon mieux j’espère ne jamais toucher à l’alcool, la cigarette et la drogue !
- Mais c’est qu’il est sérieux le petit Matt ! Mais tu as raison, ça pourri ta vie plus que ce qu’elle n’est déjà à la base ! Bon, je dois aller ramener mon frère …
- Tu veux que je t’aide ?
- A l’amener jusqu’à la voiture je veux bien oui ! »

Je l’ai donc aidée à ramenée son frère et puis j’ai terminé la soirée. Je n’ai plus vue Lindsay et quand mon frère est venu me chercher, je suis allé trouver les filles qui m’ont dit qu’elle était rentrée car elle ne se sentait pas bien. Je suis donc rentré seul avec mon frère …

Message à effacé, j'ai, sans le faire exprès, fait un double post.

Il fallait qu’il entende cela … La seule chose que j’ai dite à son propos de toute la soirée. J’ai dis aux filles que je ne me sentais pas bien et puis je suis partie airer dans les rues de Strasbourg, que j’ai côtoyés si souvent quand j’allais et revenais des cours. Le vent souffle, il fait frisqué mais ça me fait du bien de me promener ici. Quelques minutes plus tard, je rentrais chez mes parents pour aller dormir car je repartais peu de temps après pour rejoindre Paris et recommencer le boulot, où Anne-France m’avait gentiment remplacée.

La sonnerie de mon réveil me sort de mes rêves. Je m’étire comme je peux, me re-glisse sous les draps et tente plusieurs fois de me levée sans succès. Après ces multiples tentatives, je parvint difficilement à me sortir du lit et descends péniblement, traînant des pieds, les yeux encore à moitié fermés et mes cheveux ébouriffés. Je prends mon petit déjeuner en compagnie de ma mère déjà levé depuis quelques temps. Ensuite, je monte faire ma toilette et préparer mon sac. Fin prête, je descends mes affaires, dis au revoir à mes parents et m’en vais vers la gare. Il faut patienter, le train arrive dans dix minutes, j’en profite pour téléphoner à Julien. Je cherche son numéro dans mon répertoire bien agrandi depuis hier, je le trouve enfin. On papote et déconne pas mal, je lui explique que je ne suis pas rentrée avec eux hier car je voulais prendre l’air et puis je dois raccrocher car mon train vient de s’arrêter sur le quai. Je me place confortablement dans un wagon vide et regarde un peu l’agitation de ce lieu si fréquenté à travers la fenêtre. Peu de temps après, quelqu’un entra dans mon wagon, c’était Matt. Il prenait le même train que moi, on était vraiment fait pour se croiser à tout bout de champs. Mais il ne s’attarda pas, quand il me vit, il tourna la tête et changea immédiatement de wagon. Je ne sais pas si ça me faisait plaisir qu’il s’en aille ou le contraire.
Dès mon arrivée à Paris, je déposa vite fait mon sac dans le coffre du taxi qui m’emmena à mon appartement. J’y rangea en vitesse mes quelques affaires et me regarda dans le miroir pour être sur que tout allait bien. A peine fini qu’on sonna, c’était Jonatan. Depuis notre retour sur Paris, on se voyait dès qu’on le pouvait, je l’appréciai de plus en plus. On partit tous les deux nous promener dans ce parc que j’aime tant à Paris, le parc Monceau. Ce parc est magnifique je trouve, si vous avez l’occasion d’aller y faire un tour. J’ai l’impression de voyager un peu quand j’y suis. Enfin bon, c’est mon coup de cœur dans Paris. Je viens ici quand j’ai un coup de blues parfois.

Jolie petite balade suivie d’un bon restaurant, mais le temps passe vite et il est temps de rentrer, je suis fatiguée. Il m’a accompagnée devant chez moi puis il prenait la route pour aller à Lille rencontrer un coach vocal demain matin. C’est dans une semaine que son nouvel album sort, j’espère qu’il aura du succès, j’ai écouté plusieurs morceaux et bien que ce ne soit pas mon style de musique préféré, j’aime beaucoup.
Je pose mon trousseau de clefs sur la petite table à l’entrée, je retire ma veste et la pose sur le porte-manteaux, je balance mon sac à main sur le lit et vais me rincer un peu le visage. J’enfile une nuisette et me glisse sous les draps quand mon téléphone sonne, c’est ma maison d’éditions. On discute un peu de plusieurs points et puis je raccroche, j’y vais demain après le boulot. Je pense à certaines petites choses, et au fur et à mesure, mes paupières glissent et se ferme totalement pour me plongée dans l’obscurité totale et m’emmener au pays des rêves.

Une sonnerie me sort de mon sommeil, encore endormie, je prends mon téléphone et appuie sur répondre. « Allô ?! »
*Mais qu’elle nulle … C’était mon réveil !*
C’est bien la première fois que je la fais cette connerie là … Enfin bon, je ne m’étale pas sur le sujet, j’ai mon excuse, je suis encore endormie, c’est tout ! Je sors des draps comme je peux et me dirige vers la salle de bain. Je retire ma nuisette, fais couler l’eau et me glisse sous celle-ci. Rien de mieux pour bien se réveiller.
La douche finie, j’avale un morceau, cours vite faire mes dents, me maquiller, m’habiller, etc … Puis je prends le chemin du travail, peut-être plus pour longtemps …

Il est 19h00, j’ai finit journée. Je passe en vitesse au Mac Do pour prendre un menu a emporter et je me faufile dans le premier métro qui me permet d’arriver à ma maison d’édition. Au fond de celui-ci, personne, alors j’en profite pour manger quelques frites. Peu de temps après, j’arrive là-bas, j’entre, dis bonjour à toutes les personnes que je connais et m’installe dans la salle d’attente. Je finis ainsi mon repas pas très équilibré et attend donc pour entrer dans le bureau.

Je referme la porte derrière moi, après une longue discussion. Sur quoi ? Un peu de tout. Ils m’ont reparlé du contrat d’auteur, on en a bien discuté et j’ai accepté. Mon rêve est de faire ce métier, je ne vais pas rater si près du but. Et puis j’aime bien les défis, les petites aventures, les obstacles, etc … C’est une opportunité unique, je la saisie et puis on verra les conséquences.
Je reprend le métro pour arrivée chez moi. J’ouvre ma porte, pose mes affaires et prends mon téléphone pour sonner à Jonatan. On reste au moins une heure au téléphone à se raconter notre journée et d’autres choses importantes ou non puis je raccroche. Comme je n’ai rien à faire, j’en profite pour re-téléphoner et ainsi prendre des nouvelles de Davinia. Cette fois on reste 1h45 au téléphone à papoter, comme deux filles quoi ! Ensuite je vais dormir, le lendemain, la routine. Après le boulot, je rentre vite chez moi et me prépare pour sortir car je sors avec toute la team en discothèque. Matt sera là, ce sera l’occasion de le revoir … Car depuis mon retour de Strasbourg, je ne l’ai pas revu … Peut-être parce que je guète notre couloir commun avant de sortir … mais bon ! J’opte pour le soft, un jeans tout simple et un tee-shirt à manches courtes customisé par Ilane. E-Rise arriva peu de temps après pour me prendre.

« Hey tchounet !
- Ma tchounette ! ~ On se prit dans les bras ~
- Ca fait tellement longtemps !
- Ben oui on est occupé tout le temps! Oh lala, ça fait plaisir !
- C’est clair ! Tu sais que je t’adore toi ?
- Je crois bien que je le sais ! Et toi tu sais que je t’adore ?
- Non, mais maintenant je le sais ! ~ On ria ~
- Bon, let’s go !
- Faudra que je passe mon permis ! J’y pense mais je ne trouves pas le temps !
- T’as bien le temps va !
- Peut-être, mais j’ai envie !
- Comme tu veux ! Si t’as besoin d’aide, je suis là !
- Merci ! »

On continua à parler, de nos projets, des nouveautés dans nos petites vies, etc … Jusqu’à ce qu’on arrive à la « Scala ». Hakim, Davinia, Tyron et Lyess était déjà là. Je leur fit un câlin à tous et on discuta jusqu’à ce que tout le monde soit là. Ce fût Matt qui arriva le dernier. On entra tous ensemble et on commença ainsi une nuit de folie, j’en sortis extenuée vers 3h30 du matin. Je suis revenue avec Matt et Will. J’ai donc monté les escaliers avec Matt et on s’est quitté sur notre palier.



J’arrive à la salle de danse pour les répétitions de la nouvelle chorée de Matt. On reparle un peu de notre soirée d’hier et puis je leur annonce que j’ai mes photos de vacances avec Lindsay. Ils ont donc tous voulu les voir, et c’est ce que l’on a fait. Ils étaient entre rire et petits commentaires style « Waw la pose ! », « Toujours aussi folle Lindsay quand même ! », « Oh vous êtes trop bien faites ! ». Quand ils arrivèrent à la photo où Lindsay et Jonatan sont dans les bras l’un de l’autre, la question que je redoutais arriva …

« Ils sortent ensemble ? »

Je ne savais que répondre. J’avais le regard interrogatif de toute la team, en même temps je voyais Matt, tout en sachant qu’il l’aimait toujours. Il finira par l’apprendre, mais si je pouvais éviter de lui dire moi … En même temps, je n’aime pas mentir et si je lui mens à lui, je mens à la team en même temps …

« Oui …
- Ah Ok ! Pourtant elle nous a rien dit ! »

Je ne répondit rien, je ne savais que dire de toute façon. Il finirent peu de temps après de regarder les photos et on re-commença à parler un peu de mes vacances et puis nous nous sommes mis au boulot.



Quand j’ai appris que Lindsay sortait avec lui … Ca ma re-fendu le cœur, la seule partie qui avait commencé à cicatriser. Je sais, je devais m’en douter qu’elle trouverait quelqu’un, elle est tellement bien … Mais voilà, ça ne c’était pas encore présenté devant moi et là, je me suis pris la réalité en face : C’est bel et bien fini, elle a commencer autre chose ! Pourtant, j’avais toujours une lueur d’espoir cachée au fond de moi, j’avais envie de retrouver la douceur de ses lèvres, la délicatesse de ces gestes et la pureté de ses paroles. J’avais envie de la serrer dans mes bras, comme avant et de caresser son corps avec amour. Je m’étais promis que je ne lâcherai pas l’affaire quoi qu’il arrive, et j’ai bien l’intention de le faire. Seulement, j’ai peur qu’elle me déteste encore plus si je fais foirer quelque chose dans sa vie, à nouveau ! Je demanderai conseil à Davinia, comme elle connais tout d’elle et tout de moi, elle me donne toujours des bons conseil vis à vis de ça !



Deux semaines plus tard …

« I don’t wanna do this anymore
I don’t wanna be the reason why
Everytime I walk out the door »

Juste quand j’allais m’installer devant ma télé faut qu’il sonne encore ce foutu téléphone. Je me stop dans mon élan et me dirige vers celui-ci. Je décroche, c’est Matt.

« Ouais ?
- J’ai besoin de toi !
- Rooo ! Quoi encore ?
- Tu vois le gala de ce soir …
- Ouais !
- J’avais demander à Mary de m’accompagner, mais comme tu le sais, elle est malade …
- Oh nan Matt ! Tu sais bien que je n’aime pas ce genre de soirée ! J’ai pas envie d’y aller !
- Stp ma Davi chérie !
- Ben vas-y, essai cette manière là tiens ! Ca fait à peine forcé et ça me donne encore moins envie de te dire oui !
- Je déconne pas, tu sais bien que je t’adore ! Enfin bon … J’ai besoin de toi ! Je peux pas y aller seul !
- Ben t’y vas pas !
- T’es folle? C’est THE soirée pour la promo!
- Faut s’habiller chic je suppose ?
- Pas en baggy ça c’est clair !
- Hum …. C’est à qu’elle heure ?
- 20h30
- Quoi ?! Dans 1h30 !
- Oui …
- Tu peux bien me demander, t’es dans la merde !
- Je sais !
- C’est vraiment parce que c’est toi hein !
- Merci beaucoup !
- Je passe te prendre avec Will !
- Ok ! Bon, je vais me préparée parce que le temps en court là !
- Fais toi toute belle !
- Je suis moche d’habitude ?
- Bien au contraire !
- C’est gentil ça ! Allez va, prépare toi aussi ! »

Je me dépêcha donc d’aller choisir des vêtements, puis je coura dans la douche. En sortant, je commença à m’habiller puis me maquiller.
Une heure et quinze minutes plus tard, il était en bas de chez moi avec Will. Je sortit de mon immeuble et entra dans la voiture.

« Waw, tu es vraiment belle comme ça !
- Je te retourne le compliment ! Ce costard te va à merveille ! »

15 minutes plus tard, Will nous déposait devant la salle où se déroulait la soirée. On pouvait pas être plus à l’heure que ça. On entra et on s’installa à une table.

« Davi, je reviens, je vais me soulagé !
- Je suis heureuse de le savoir !
- Je te préviens quoi, pour te dire que je te laisse pas toute seule !
- T’as pas intérêt ! Bon soulagement ! » On ria.

Dès qu’il fût partit, j’entendis que les gens de la table d’à côté venaient d’arrivés. Par curiosité, je me retourna pour voir qui c’était …

Chapitre 8 : Une perte en entraîne une autre ...

« Lindsay ?!
- Davinia ?!
- Ben qu’est-ce que tu fais là ?
- Et toi ?
- Pour Matt !
- Pour Jo’ ! ~ On ria ~
- Comme quoi, le hasard !
- Je croyais que tu n’aimais pas ce genre de soirée ?!
- Pareil pour toi !
- Pas faux !
- Il devait venir avec Mary, mais elle est malade … il était dans la merde alors !
- Ah ok ! Tu l’as su quand ?
- Il y a 1h30 a peut-près !
- Il s’y prend aussi tard que le mien quoi ! ~ On ria ~
- Et toi, tu as cédé comment ?
- Il m’a un peu forcé la main avec l’accompagnement des yeux doux et l’air de chien battu, qu’est-ce que tu veux hein ! ~ On ria de nouveau ~
- Si je m’attendais à te voir ici !
- Pareil ! Mais Matt, il t’a déjà laissée seule ?
- Non, simple soulagement ! ~ On se mit à rire ~
- Ok, ok ! On saura tout ! Ben c’est cool qu’on soit l’une à côté de l’autre !
- Je pense pas que ce soit le souhait et l’avis de Matt, mais bon ! »

Matt arriva.

« Lindsay ? Mais qu’est-ce que tu fais là ? ~ Elle lui montra du regard Jonatan ~ Ah ok …
- Sinon toi, tu vas bien ?
- Ouais, on fait aller ! Et toi ?
- Tranquille ! ~ Il se tourna vers moi et Jonatan arriva au même moment ~
- Bon Davi, je te laisse un peu, de toute façon tu es en bonne compagnie !
- Oui oui, t’inquiètes !
- Hey Davinia, ça va bien ?
- Jo’ ! Bien et toi ?
- Ca va ! Toujours aussi belle !
- Dis-toi, ça va aller !
- Oh ça va hein Lindsay, laisse-le me complimenter ! ~ On ria et Jonatan se tourna vers Matt ~
- Oh bonjour ! Vous devez être M.Pokora !
- Salut ! Désolé mais je dois vous laisser pour parler un peu avec le people !
- Pareil pour moi !
- Ben c’est ça, laissez-nous seule !
- Oh les pauvres choutes ! Vous êtes deux donc c’est bon !
- Ben ça va, tu fais comme ça ! Laisse-nous toutes les deux, je vais la faire draguer tous les beaux gosses ta copine !
- Ouais c’est ça ! Je lui fais confiance ! »

On resta donc toutes les deux à délirer et parler tandis que Jonatan et Matt étaient dans la foule entrain de parler avec un peu tout le monde, je ne reconnaissais aucun visage.
La musique était calme, pas de quoi sauter dans tous les sens, donc nous sommes restés la plupart du temps assises jusqu’à ce que Jonatan vienne me chercher pour un slow, j’accepta et convia Matt à faire la même chose sur le chemin qui me menait à la piste de danse. On commença donc à danser et peu de temps après je vis Matt arriver avec Davinia.
A la fin du slow …
« Ben venez, on échange de partenaire ! » Je regarda Matt, qui me regardai quant à lui embarrassé et Davinia, qui ne refusai guère.
« Pas de problème ! »
J’allais retrouver son corps, être tout contre lui, ça me donnait le sourire, pourtant j’étais prise, mais je ne pouvais pas m’empêcher de sentir son odeur et de ressentir ce besoin de l’embrasser, mais je ne pouvais pas. Je me sentais comme la plus heureuse du monde contre lui, ce sentiment qui ne m’est donné qu’avec lui et mes questions revenaient peu à peu à la surface « Est-ce que j’aime vraiment Jonatan ? » et quelques autres du même genre. En même temps, je profitais à fond de ce moment car il était si court, les secondes passaient et je n’avais pas envie d’arrêter mais il le fallait car j’entendais le morceau qui commençait à se terminer, malheureusement !



Deux semaines plus tard …

Depuis une semaine, Lindsay ne va pas bien. Elle paraît heureuse, souriante, épanouie comme d’habitude quoi mais Davinia et moi on a bien remarqué que quelque chose n’allait pas. Nous ne voulons pas inquiéter la team alors nous ne leur avons rien dit. Nous avons essayez de trouver ce qui n’allait pas mais elle dédaigne répondre à ce sujet. Elle est malheureuse, mais elle le cache et malgré le fait que je me creuse pour trouver ce qui ne va pas, rien n’y fait, je n’y parviens pas. Alors, pour lui changer les idées, je suis allée la chercher vers 12h chez elle et nous sommes allés dans son restaurant favori. Puis son téléphone a sonné, c’était Jonatan qui voulait la voire pour lui dire un truc super important, ils avaient rendez-vous le soir car là, elle était occupée. Je reprend ses mots. Ensuite nous avons fait les fous dans les rues de Paris, ça lui faisait du bien, ça se voyait. Jusqu’au moment où nous étions dans une petite rue aux alentours de Paris avec peu de circulation. On parlait un peu du côté sentimental de chacun.

« Et bé Hak, toujours niveau zéro alors ?!
- Ben écoutes, ouais !
- Tu va me dire qu’avec le boulot, c’est dur !
- Tout à fait !
- Excuse bidon ! Avoue que personne veut de toi !
- Oh la méchante !
- Tu n’as jamais pensé que si personne ne t’aimait c’est que tu clochais ? ~ Elle me tira la langue ~
- Tu insinues que je suis nul côté cœur ?
- Je n’insinue rien, je le sais !
- Oh ben tu le prends comme ça …. ! »

Je me suis tourné vers le mur et mimant celui qui boude. Et à partir de ce moment, les secondes se sont enchaînées si vite que je n’ai pu rien faire ….

Alors que j’étais donc tourné au mur, il fit celle qui s’en foutait un peu et traversa la route pour poursuivre notre chemin, elle allait m’attendre de l’autre côté, on ce l’ai déjà fait. Mais cette fois, ça a mal tourné car nous étions dans un tournant. La rue était silencieuse, pas de véhicules à l’horizon alors elle a traversée … Sauf qu’une voiture roulant a une vitesse non autorisée à tourné juste à ce moment là et elle à fauchée Lindsay. Je peine à écrire ces mots tellement ça m’a fait mal. J’ai vu et entendu au même moment la voiture arrivée, j’ai eu le réflexe de me retourner mais la voiture fût plus rapide que moi et je vis Lindsay envoyée de l’autre côté de la rue. Je mémorisa vite fait le numéro de claque d’immatriculation et je me dirigea en courant vers elle … Son corps étendu au sol, une flaque de sang commençait. Je pris vite mon téléphone et appela une ambulance. En l’attendant, je vérifia son pou, elle vivait encore. Je pris sa main et la serra fort. Quelques temps après, l’ambulance arriva et ils l’embarquèrent. Je pu évidemment monter et lorsqu’elle entra aux Urgences, je du attendre dans la salle d’attente. J’étais inquiet, je me posais mille questions et je téléphona à Davinia, Mary, Rey et Tyron qui prévinrent les autres. Peu de temps après, Davinia était là aux côtés de Rey. Ensuite ce fût le tour de Jonatan (prévenu par Davinia car je n’avais pas son numéro), Lyess, Mary et Tyron. Ensuite, les médecins sortirent.

« Elle va bien ?
- Elle a eu beaucoup de chance. A quelques millimètres prêt ça pouvait être mortel !
- Elle se repose ?
- Elle est en salle de réveil, pas de visites tout de suite ! Par contre j’ai une mauvaise nouvelle … Elle a un petit ami ?
- Oui, c’est moi !
- Je suis désolé mais …


N/B: Donnez moi votre avis par Mp!

- Mais ?
- Le bébé est mort !
- Le bébé ?
- Vous n’étiez pas au courant ?
- Non !
- Elle était enceinte de 1 mois à peu près, je ne peux pas être précis comme ça. Je suis désolé … »

On est tous resté sans voix … Voilà ce qu’il y avait depuis quelques temps ! Je ne sais pas pourquoi elle ne nous a rien dit … En même temps, elle ne voulait peut-être pas tombée enceinte de Jonatan, ça ne fait pas si longtemps et puis … Elle n’aurait pas voulu d’enfants avec de toute façon, pas tout de suite en tous les cas je le sais ! Elle voulait des enfants, mais pas de lui …



Deux semaines auparavant …

Quand je l’ai vue à la soirée avec … lui, ça m’as brisé le cœur. Je savais qu’elle sortait avec vu que Davinia nous l’avait dit aux répétitions mais c’est autre chose de la voire danser avec, l’embrasser … L’une des pires soirée de ma vie … Déjà que je n’aime pas ce genre de soirée, mais si en plus, je dois supporter ça, c’est horrible. J’étais mal à l’aise et le pire c’est quand on a dansé ensemble … Je l’avais tout contre moi, je sentais son odeur, la douceur de sa peau, j’avais envie de l’embrasser et de ne plus la lâcher … mais je me suis retenu, le scandale que ça aurait fait et puis … si elle ne veut plus de moi ? Je me dit qu’elle ne l’aime pas, que ce n’est qu’une bête aventure mais je sais qu’elle n’aime pas les aventures d’un soir, ou les trucs peu sérieux. De plus, ça va faire un mois et demi, si elle ne l’aimais pas, elle l’aurai déjà quitté. En même temps, elle va pas rester célibataire … Mais si elle m’aimait elle serais déjà revenue …. Non, pas après tout ce que je lui ai fait subir … Tant de questions, de doutes je ne m’en sort plus, je me laisse tomber sur mon canapé. Je me suis promis de ne pas lâcher, mais que faire si elle ne veut plus de moi, j’ai déjà essayer sans nouvelles, dois-je encore essayé ou je me résigne à la pire connerie que j’ai pu faire dans ma vie : Faire passer le boulot avant tout ?
Mais non Matt, tu peux pas … c’est elle, c’est la femme de ta vie, je me suis juré quand j’étais plus jeune de réussir ma vie sentimentale mais surtout de faire tout mon possible pour garder celle que j’aime. Je lui avait dit une fois que je serai prêt à donner ma vie pour la sienne et elle m’avait dit que devant le fait accompli, selon la circonstance, je changerai d’avis. Je ne peux pas, je ne suis pas comme ça ! Quitte à me faire rejeter plusieurs fois, qui ne tente rien n’a rien. J’aurais des regrets après si je n’essai pas encore …

Deux semaines plus tard …

« Yeah yeah, Yeaah
I'm in the club with my homies, tryna get a lil V-I, keep it down on the low key, cause you know how it feels. »

“Ouais Hak?
- Matt ...
- T’as pas l’air bien, qu’est-ce qui ce passe?
- Lindsay est à l’hôpital !
- QUOI ?
- On était ensemble et puis …
- Et puis quoi ?
- Elle s’est faite renversée !
- Oh mon Dieu !
- Quel hôpital ?
- Je sais pas si c’est une bonne idée que tu viennes …
- Ouais c’est ça ! Alors fallait pas me sonner ! Tu te fou de moi ou quoi ? La femme de vie est à l’hôpital et je dois rester chez moi avec des pop-corn devant la télé ?
- Nan mais …
- Mais y’a pas de mais qui compte ! Quel hosto ?!
- Sainte-Marguerite
- J’arrives !
- Ok … »

J’empoigna les clefs de ma voiture, que je n’avais plus conduit depuis un petit temps car c’est toujours Will qui me ramène partout. Je fonce à vive allure jusque l’hôpital j’entre demande l’étage et arrive essoufflé auprès des autres. Je lance un bonjour dans l’air et m’installe auprès d’Hakim. Il m’explique ce qui c’est passer et puis il termine en me disant qu’elle était enceinte … Non seulement je suis là, a attendre dans cette salle d’attente car la personne qui m’est le plus chère se rétablisse mais en plus j’apprend qu’elle était enceinte … d’un autre … de lui ! Apparemment, personne n’était au courant de sa grossesse c’est étonnant qu’elle n’ait rien dit à Davinia … Ensemble, on a parlé d’enfants, on en voulait tout les deux jeunes mais il fallait qu’on décolle un peu dans la vie et puis ça c’est terminé alors nos projets on disparu pour laisser place aux larmes. Maintenant j’apprends qu’elle allait avoir un enfant d’un autre, toute cette histoire e fait de plus en plus mal, de jour en jour ça empire, mais qu’ai-je fais au destin pour mériter ça ? L’heure tourne, Aziz, Mary, Marion, Niako, Nicolas, Asto, Lyess, Tyron, … Ils commencent tous à partir, si il y a du nouveau on leur sonne. Il ne reste plus que Davinia, Hakim, Reynald, lui et moi … On ne parle presque pas, partit dans nos pensées qui lui sont dédiées.

Deux jours plus tard …

« Tu veux quelque chose à boire ou à manger ?
- Non merci ! »

Davinia avait un plateau pour Beatriz Luengo, Hakim est partit prendre l’air et Jonatan viens de partir se chercher quelque chose à boire et à manger. Je me retrouves seul dans la chambre avec elle …
Cela fait deux jours maintenant qu’elle est dans le coma, les médecins ne savent pas pourquoi. Il disent que c’est peut-être un traumatisme suite à l’accident, qu’on ne doit pas trop s’alarmer pour le moment. C’est facile à dire ! Vous allez me dire que deux jours c’est peu, mais ça paraît une éternité dans cet univers triste tel que celui-ci ! Je suis assis à ces côtés lui tenant la main et lui caressant la joue.

« Tu sais Lindsay, maintenant qu’on est seul à seul et que je peux te parler, même si j’aurais voulu faire ça dans d’autres circonstances, je voudrais te dire que je t’aime, que je t’oublies pas et que j’espère qu’une chose, c’est que tu reviennes avec moi. Je n’ai rien contre Jonatan, il doit être bien, mais voilà, je peux pas supporter de te voir avec, tu es la femme de ma vie, je donnerai tout pour toi ! J’ai fait une connerie, tu as essayer de me le faire comprendre et j’ai fait l’aveugle, mais j’aimerais tellement avoir une nouvelle chance … Je pense à toi tout le temps, je n’arrives pas à passer à autre chose, c’est toi et toi seule que je veux ! J’aimerais tellement que tu me pardonnes de tout ce que je t’ai fait subir ! Tu comptes tellement pour moi, tu es la chose la plus important à mes yeux ! Si tu savais comme je suis malheureux sans toi, si tu savais comme je m’en veux ! On m’a toujours dit que les personnes dans le coma pouvait entendre ce qu’on leur disait alors je tenais à te le dire. Je t’ai toujours promis de t’aimer jusqu’à la fin, mon cœur n’est qu’à toi, toi seule à le clef et je donnerai tout pour te retrouvée ! »

J’entendis la porte qui s’ouvrait alors je me tut.
« Ca fait du bien de prendre l’air, tu devrais y aller un peu !
- Ouais !
- Et Jonatan il est où ?
- Partit se chercher quelque chose à manger !
- Il te prend quelque chose ?
- J’ai pas faim !
- Matt ! Faut que tu manges !
- Je vais prendre l’air !
- Et après tu manges ! »

Je suis sortit de la chambre, croisé Jonatan dans les couloirs et je suis sortit. J’ai airer comme un sans abris pendant au moins une heure, à réfléchir, à penser, à douter … Et puis je suis retourner auprès d’elle. J’ai dormi ici avec Jonatan et Hakim depuis le début. Les autres font les aller-retour. Mais ce soir, Hakim m’a forcer à rentrer chez moi, tout comme lui. Jonatan nous a promis que si il se passais quoi que se soit, il nous préviendrai immédiatement.
Le lendemain, je ne tarda pas à me levé et je prit directement la direction de l’hôpital, je ne devais pas être beau à voir mais je m’en fou. Hakim arriva peu de temps après moi avec des croissants qu’il me força à ingurgiter. Et je passa, de nouveau, la journée à ses côtés …
Le jour suivant fut un peu pareil, je commençais même à faire des cauchemars. Ces murs me paraissent lugubres et son corps sans vie me martyrise à chaque fois que je la regarde. J’en viens même à prier pour qu’elle se rétablisse et vite.
Les journées s’écoulaient, toutes les mêmes à un détail prêt. Cela fait maintenant 9 jours qu’elle est dans le coma, les médecins commencent à s’inquiéter, son état n’est pas normal.
Jonatan passe son temps entre boire et aller aux toilettes, il doit évacuer son stress, sa peur comme ça et Hakim, de son côté, doit connaître le chemin de l’entrée de l’hôpital jusqu’à la chambre par cœur car il sort toutes les dix minutes, cet hôpital commence à lui donner mal la tête. Je me retrouve encore seul avec elle dans la chambre, comme chaque jour depuis le début lorsque les deux partent au même moment. Et comme chaque jour, je lui caresse la joue et lui tient la main.

« Reviens nous, reviens moi ! Je t’en supplie ! »

A ce moment prècis, de désespoir et de tristesse, j’ai eu comme l’impression qu’elle avait voulu serrer ma main, et j’hésitez entre : Je rêve et elle a vraiment serrer ma main ! Je la contemple et puis elle entre-ouvre les yeux. Je fais un énorme sourire, elle regarde autour d’elle et elle peine à prononcer « Matt … »
« Je suis là ! »
J’appuies vite sur le bouton d’appel d’une infirmière, celle-ci ne tarde pas à venir. Je reste à ses côtés et fait un appel en absence à Hakim qui me rejoignit peu de temps suivi de Jonatan sandwich à la main auquel j’ai fait un appel en absence également. Elle ne lâche pas ma main et ouvre les yeux peu à peu …